• rp d'intégration // Parker & Wilma

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@Parker Muñoz et @Wilma Azarov
Il est toujours un peu plus plaisant de partager les divertissements entre amis ou en famille. Pouvoir en discuter à plusieurs, échanger les idées et les opinions sur l'oeuvre qui vient d'être vue ou entendue. Ce soir pourtant, vous vous êtes rendu au cinéma tout seul. Peut-être parce que personne n'avait envie de voir ce film, ou peut-être aviez-vous seulement envie d'un peu de tranquillité en solitaire ? Quoi qu'il en soit vous avez passé plus de deux heures dans le noir et bien que le film soit terminé depuis quelques minutes, vous êtes toujours assis sur votre siège. Vous faites partie de ces personnes qui regardent le générique jusqu'au bout, peut-être pour attendre une scène post-générique ou alors par respect de toutes ces personnes qui ont durement travaillé sur le film. De faibles lumières se sont rallumées dans la salle, tout le monde est sorti. Il ne reste que vous et une autre personne, à l'autre bout des rangées de fauteuils.

Finalement l'écran redevient noir et vous récupérez vos affaires pour vous lever et partir. Mais lorsque vous essayez d'ouvrir la porte de la salle, vous vous rendez compte qu'elle est verrouillée. Vous êtes enfermés avec un.e inconnu.e et puisque c'était la dernière séance de la soirée, personne ne viendra faire le ménage de la salle ce soir. Comment allez-vous faire pour sortir de là ?

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@Parker Muñoz et @Wilma Azarov
Vous ne savez pas pourquoi vous avez absolument tenue à voir ce film là en particulier, sans doute parce qu'il y avait un certain buzz autour, quelques choses comme ça. Ah oui, c'était tout simplement parce que le premier ne vous avait pas laissé insensible par rapport à bien d'autres films, et donc que vous aviez envie de voir la suite. C'est un univers qui fait peur, cela reste quelques choses de fantastique aussi, d'impossible, même si cette ville semble être le berceau de bien des créatures dans le folklore commun. Cela vous amuse, cela en amuse d'autres de jouer là dessus, vous en avez encore en travers de la gorge la mort de votre mari, et si le deuil a été fait après ce bref mariage, le crime lui reste irrésolu à ce jour. Le sera-t-il un jour ? Vous n'en savez strictement rien Wilma, et dans le fond, c'est peut être mieux comme ça, ou pas, vous n'avez jamais réussi à vous faire un avis sur la question. Mais aujourd'hui donc, vous êtes venue au cinéma pour voir ce film : Sans un bruit 2, après donc la réussite, pour vous du premier. L'ambiance est angoissante, mais vous, clairement ça vous amuse, plus que tout. Il y a quelques cris dans la salle sur certaines scènes, rien de fou pour vous mais il en est ainsi. Le film passe assez vite devant vos yeux, et en grande puriste, vous restez jusqu'à la fin alors qu'il n'y a plus personne dans la salle, sauf ce jeune homme que vous ne connaissez pas le moins du monde. Ici, pas de scène post générique, ce n'est pas un film Marvel, puisqu'il faut l'avouer, c'est cette firme qui vous a habituée à ce genre de petit spectacle bonus à propos des prochains films à venir. Ainsi donc, vous vous levez finalement pour constater que la porte de sortie est à présent verrouillée. Vous frappez dessus, mais personne ne semble vous entendre. C'est étrange quand même qu'elle soit déjà verrouillée, mais vous n'en faites pas une maladie.

" Il semblerait que nous soyons enfermés à l'intérieur, mais chut, il ne faut pas faire de bruit. "

Clairement, vous vous amusez de la situation, du film qui a été vu précédemment, comme si la fiction était en train de rejoindre la réalité, à moins que tout cela ne soit en train de se transformer en film d'espionnage et qu'il faille sortir par les grilles d'aération. Vous y pensez un instant Wilma, mais pour le moment, vous n'en dites pas plus, vous attendez de voir la réaction du jeune homme.

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@Parker Muñoz ET @Wilma Azarov
Le billet validé, on l'invite à se diriger vers l'une des salles. Il est tard, dernière séance de la journée. Peu de monde s'agglutine et il a le loisir de pouvoir se placer à sa guise. Un peu en retrait, pas trop près de l'écran, loin des quelques courageux présents. Sans un bruit 2. Il se souvient avoir vu le premier et avoir apprécié. Mais c'est dubitatif qu'il s'affale dans son siège, pop-corn sur les genoux. Sucré, évidemment. Il est bien rare que les suites de films soient intéressantes. Souvent décevantes et inutiles. Comme les Pirates des Caraïbes. Un coup d'oeil à son téléphone, un sms de sa mère. Tu pourras me passer 50$ cariño ? Il l'ignore avec superbe. Lâche un simple vu. Il passera la voir demain - s'il n'est pas occupé. Les lumières finissent pas s'éteindre, les rares chuchotements se taisent. Sa main plonge dans le pop-corn, se saisit d'une poignée pour l'enfourner dans sa bouche. (...) Ce n'était pas si mal. Pas non plus le film de l'année. Mais qui est-il pour juger ? Certains quittent déjà la salle, lui s'enfonce dans le fauteuil, regardant défiler les noms sur l'écran géant. Pas que ça l'intéresse vraiment mais l'effort pour s'extirper de son siège est bien difficile. De faibles lumières s'allument, plongeant la salle dans une légère pénombre. Y'a plus personne. Enfin si. Une fille à l'autre bout. Cheveu brun. Dégaine particulière. Elle ne lui dit rien, l'inconnue. Il finit par se lever, le fond de pop-corn dans les mains, descendant les marches sans grande conviction. Il suit la brune qui se fige devant la porte. Verrouillée. C'est une blague ?

T'as essayé de tourner la poignée ?

C'est chuchoté à demi-mot pour rester dans le thème. Un ton légèrement moqueur, pas méchant, une plaisanterie. Il lui passe devant, appuie sur la dite poignée. La secoue. Fronce les sourcils. Tente le coup d'épaule façon film d'action. Sans succès, évidemment.

J'veux pas te faire flipper mais j'crois bien qu'on est coincé.

Il se retourne, sonde la pièce à la recherche d'une autre sortie. N'importe quoi. Les employés ne sont-ils pas censé vérifier les salles avant de tout fermer ? Son regard tombe sur l'alarme incendie, la hache accrochée à côté de l'extincteur. L'idée folle de s'en emparer et de tenter de détruire la porte l'effleure. Ce serait... amusant.

Peut-être qu'on peut essayer d'appeler ?

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@Parker Muñoz et @Wilma Azarov
Oui, vous êtes enfermés, tout les deux dans la salle de projection, mais clairement, ça ne vous fait pas vraiment peur, ça ne vous fait pas grand chose, alors vous essayez de rendre l'aventure un peu plus immersive Wilma, en disant qu'il ne faut pas faire un bruit sous peine de mourir. Mais de toute façon, si la porte a été verrouillée et qu'il n'y a plus personne dans le cinéma en dehors de vous deux, ce n'est pas par ici que vous pourrez sortir assurément. Vous pensez qu'il doit y avoir une alarme et que vos mouvements la mettront en marche, que donc, il faudra attendre un tout petit peu, que vos billets seront vos garants alors que vous n'êtes pas encore plongés dans le noir complet, que les lumières sont tamisées, mais toujours allumées. Et puis sinon, tant pis, il y a des fauteuils pour deux, suffisamment grands pour faire office de lit. Honnêtement, ce n'est pas un souci pour vous, demain vous n'êtes pas plus pressée que ça, mais peut être que lui oui. Il pense donc que vous plaisantez dans un premier temps, la petite blague après la projection d'un film comme celui-ci, ce serait légitime de le croire mais il constate par lui-même que ce n'est pas le cas. Vous avez réussi à légèrement sourire à sa phrase chuchoter pour tourner la poignée et donc il tente de donner un coup d'épaule sur la lourde porte, manquerait plus qu'il réussisse à se la déboiter. Vous n'êtes pas médecin, mais vous avez déjà vu des documentaires là dessus, vous pourriez tentée le coup, même si bon voilà, vous préférez vous abstenir de cela. Ainsi donc, il confirme que vous êtes bien enfermés à l'intérieur. Il y a de nombreux moyens de sortir à priori, et en observant la pièce, en dehors de la sortie normale, il y a d'autres portes, des conduits d'aération, une alarme incendie et tout ce qui va avec. Il veut donc appeler, mais il ne précise pas s'il veut juste crier là maintenant tout de suite, ou avec son téléphone.

" Oui, essayez d'appeler l'accueil du cinéma des fois qu'il y a encore quelqu'un dans le coin, parce que je pense qu'on peut s'égosiller autant qu'on veut, les murs sont bien insonorisés. "

Est ce que vos téléphones passaient dans ce coin là du cinéma ? Ce n'était pas une certitude, avec justement le renforcement des murs, les signaux passaient souvent mal. Vous ne saviez pas exactement ce qu'il y avait autour de vous, mais peut être qu'il y avait un plan d'évacuation pas loin. Ce serait à vérifier, enfin pour le moment, vous le laissez tenter son approche avant d'essayer autre chose.

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@Parker Muñoz ET @Wilma Azarov
Passer sa soirée au cinéma lui avait semblé une bonne idée. Passer la nuit au cinéma l'attire moins. Bien que les fauteuils aient l'air particulièrement confortables, que la clim rafraichit l'air, il doute passer une nuit agréable dans la pièce. L'idée le rend quelque peu nerveux. À quoi pensaient les employés putain ? N'y a-t-il pas de système d'alarme dans ces trucs ? Une sonnerie ne devrait pas avertir quelqu'un d'une présence dans les locaux ? Est-ce si simple de braquer un cinéma ? Quel abruti les a enfermé là-dedans ? À ses côtés, l'inconnue ne semble pas particulièrement touchée par leur situation, se montrant calme et amusante. Sa maigre tentative d'enfoncer la porte ne donne rien si ce n'est une légère douleur à son bras.

Ouais, appeler l'accueil. Pas hurler comme des tarés.

Bien que l'image soit amusante, s'égosiller, comme elle le dit si bien, ne semble pas être une très bonne idée - sauf pour se bousiller la voix. Et peut-être mourir finalement de soif. Combien de temps faut-il à un être humain pour se dessécher ? Un ou deux jours ? Peut-être plus ? Il n'en a aucune idée et n'a pas vraiment envie de le savoir - bien que la curiosité le poussera sûrement à rechercher sur google en sortant. Le téléphone entre les doigts, il enlève de mode avion. L'objet cherche durant quelques secondes - qui lui semble effroyablement longue - le réseau pour finalement afficher une maigre petite barre, suffisante pour appeler l'accueil.

C'est pas ouf mais ça devrait le faire.

Un sourire sur les lèvres, il colle le smartphone à son oreille. Un bip. Deux bips. Trois bips. Ça sonne. Bienvenue au cinéma XXXX, notre équipe vous accueille de onze heures à une heure. Veuillez rappeler ultérieurement. Personne. Il raccroche en fronçant les sourcils. Il est fort probable que les employés ignorent le téléphone comme lui le fait à l'heure de la fermeture du magasin où il bosse. Par pure flemme - et parce qu'il n'a pas envie de tomber sur un abruti le suppliant de rester ouvert cinq minutes de plus.

Ça sonne dans le vide. Je réessaie ? On peut appeler le 911 aussi. Ou t'as une meilleure idée ?

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@Parker Muñoz et @Wilma Azarov
Est ce que vous allez pouvoir sortir d'ici ou bien la nuit se passera ici ? Vous n'en savez rien Wilma, mais pour le moment, ça en prend la direction aussi fou que cela puisse paraître. Mais vous n'êtes pas nerveuse contrairement au jeune homme à vos côtés, il faut dire que la perspective de passer la nuit ici n'est pas tellement un souci. Personne ne vous attend en dehors de cette salle, personne ne remarquera votre absence, personne, alors dormir ici ou chez vous, c'est pratiquement la même chose. Toutefois, vous n'allez pas abandonné tout de suite pour sortir d'ici, non, bien au contraire, vous allez envisagé toutes les options, et même si vous n'avez pas une âme d'espionne, vous connaissez quelques bricoles. Ici, il faut envisager la chose comme une sorte d'escape game, il y a toujours une possibilité de sortir de chaque pièce même quand la sortie principale est pour le moment condamnée. Ainsi vous proposez au jeune homme d'appeler l'accueil, au cas où parce que crier ne servira à rien, les pièces sont très bien isolées pour que le son ne sorte pas. Il observe le réseau que capte son téléphone et donc il appelle, en vain il tombe sur la messagerie du cinéma qui indique donc qu'il est fermé.

" Cela ne coute rien d'essayer à nouveau, des fois qu'un employé traine encore dans le coin même si évidemment, ça ne donne pas envie de décrocher si tard. Pour les secours, ce serait quand même occuper une ligne pour rien à mon sens. Je vais voir si toutes les portes sont verrouillées. "

Parce que oui, il y a la porte d'entrée, et la porte de sortie, qui est aussi la sortie de secours, mais peut être que la porte d'entrée est encore ouverte, encore faut-il que ça ne donne pas sur une autre porte qui est elle aussi fermée. Quoiqu'il en soit, vous vous dirigez vers la porte en haut de la salle pour voir si elle est fermée, pendant que votre compagnon d'infortune va à priori tenter un nouvelle appel à l'accueil du cinéma qui n'est pas si loin que ça de là où vous êtes. Vous ne savez pas combien il y a de salles dans ce cinéma, mais celle-ci est assez grande, une des principales sans doute, ce qui est bizarre qu'elle soit déjà fermée, mais bon, c'était la dernière séance du soir donc l'étonnement n'est pas totalement complet. La porte d'entrée de la salle n'est pas fermée, sans doute qu'elle ne l'est pas souvent. Elle donne sur un petit couloir qui en rejoint un plus grand et qui mènera ailleurs. Est ce qu'il y a des caméras de sécurité ? Si oui, est ce que l'agent, ou les agents de sécurité vont captés votre présence ? Vous ne savez pas Wilma, mais vous n'allez pas plus loin, vous êtes deux dans cette galère, alors vous attendez dans le petit couloir, histoire de peut être faire peur à votre nouvel ami quand il arrivera dans le coin, car il va trouver cela étrange que vous ne reveniez pas, n'est ce pas ?

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@Parker Muñoz ET @Wilma Azarov
Il n'est pas de nature angoissée. Non. Parker a toujours été trop chill. Trop je-m'en-foutiste. Trop feignant. Ce type qui se fiche de tout, se laissant plus ou moins porter par la vague sans réellement s'inquiéter d'une possible noyade. Et pourtant, la perspective de passer la nuit ici, d'être enfermé dans ce cinéma, a quelque chose de vraiment angoissant. Pas de crise de panique mais le coeur qui s'emballe un bref instant sous le stress. Personne ne l'attend avant demain matin. Et il faut qu'il soit sorti avant 10:00, l'heure à laquelle il récupère sa petite soeur pour que la mère puisse aller travailler. Et s'il n'est pas là ? Oserait-elle la laisser seule ? Évidemment que oui. Combien de journée a-t-il passé seul dans l'appartement enfant ? Un bol de lait et des céréales en guise de déjeuner ? Bien trop.

Sa tentative d'appel échoue misérablement et il tombe sur le répondeur du cinéma. Pas vraiment de surprise de ce côté-là, s'il était employé ici, il ne répondrait plus à cette heure. L'inconnue l'invite à réessayer et il le fait en soufflant, collant le smartphone à son oreille en l'observant s'éloigner de lui. Il a envie de lui dire de ne pas partir trop loin, de ne pas le laisser seul ici mais s'abstient, bien trop fier pour l'avouer. Il la suit du regard dans la pénombre, l'observe grimper les escaliers et pousser la porte d'entrée. Elle disparait de son champ de vision le laissant seul. Terriblement seul. Comme prévu, il tombe à nouveau sur la messagerie. L'envie de composer le 911 l'étreint mais il annule au dernier moment, s'avouant qu'encombrer une ligne d'urgence pour une stupidité n'est pas la meilleure des idées.

Rangeant le téléphone dans sa poche, abandonnant son fond de pop-corn dans l'un des espaces prévus sur les sièges, il grimpe à son tour les marches menant à la porte d'entrée. Ça fait bien cinq minutes qu'elle a disparu. La lumière sortie brille en toute lettre au-dessus des deux battants qu'il pousse avec une certaine timidité - ou peur ? Quelle idée stupide d'aller voir un film d'horreur. Le silence est pesant lorsqu'il apparait dans le long couloir sombre. S'il était dans un film, ce serait le moment idéal pour voir apparaitre deux petites filles effrayantes. Ou une balle roulant sur la moquette venant frapper ses baskets. Ou le rire d'un clown. Ou souffle sur sa nuque. Holy shit. Dans un coin, une ombre se détache, le faisant sursauter, l'esprit perdu dans des scénarios stupides d'épouvante. Son coeur rate un battement, ses poils se hérissent sous l'émotion.

Tu m'as fait peur putain.

Sortie des ombres, l'inconnue. Avec sa peau pâle, ses cheveux noirs et son look atypique, elle est presque effrayante. Presque vampirique.

Ils ne répondent pas.

Il hausse les épaules, vaincu.

On peut tenter de trouver quelqu'un j'imagine...

A condition qu'il reste un dernier employé. Sans un mot, il s'élance à travers le couloir, remontant jusqu'à l'allée principale. Tout est désert. Calme. Silencieux. Il jette un regard derrière lui, vérifiant la présence de son acolyte. Ils finissent par passer l'entrée des salles, se retrouvant dans la pièce principale. Les machines à pop-corn sont éteintes, les volets déjà baissés, les écrans noirs. Seules les machines à boissons éclairent encore l'endroit. Au moins, ils ne mourront pas de soif et de faim. Il se retourne vers l'inconnue dans l'intention de lui demander si elle a une autre idée mais un bruit sourd le fait taire et sursauter.

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@Parker Muñoz et @Wilma Azarov

Il a l'air assez tranquille, et c'est tant mieux, ça aurait été pénible d'être avec un grand stressé de la vie, mais heureusement pour vous, ce n'est pas le cas. Il n'est pas encore sur le point de céder à la panique, pas encore, mais peut être que ça sera bientôt le cas, peut être par votre faute même d'ailleurs. Vous ne le connaissez pas, mais vous allez apprendre à le connaître, un petit peu, en tout cas, en testant sa patience, même si vous doutez qu'elle soit aussi grande que la vôtre, mais sans doute que vous n'êtes pas le meilleur des exemples pour ça. Ainsi donc, il tombe sur un répondeur alors que dans les couloirs, pas loin des téléphones, il doit bien y avoir quelqu'un, mais sans doute qu'ils se disent que le répondeur donnera les informations nécessaires même si ce n'est pas ce dont vous avez besoin dans l'instant. Vous avez besoin de parler à un humain, pas à un répondeur, mais ce ne sera pas pour ce coup-là. Cela ne coûte rien d'essayer une fois de plus, sans succès, il faut donc opter pour d'autres choix pour sortir d'ici en un seul morceau, sans passer dans une déchiqueteuse ou quelques choses dans ce genre. Vous n'êtes pas dans un film, ni dans un cinéma réellement abandonné, du moins, il semble l'avoir été, juste pour la soirée qui commence, qui est bien entamé vu l'heure à laquelle le film s'est terminé, mais vous avez compris l'idée. Ainsi donc, vous allez un peu plus loin, pour explorer d'autres solutions, le laissant seul dans la salle de projection. Il ne devrait pas tarder à venir dans votre direction, n'est ce pas ? Oui, ce serait dans la logique des choses même si la solitude ne te dérange pas le moins du monde, bien au contraire. Ainsi donc, il met plus de temps que vous ne le pensiez à venir vers vous, et lorsque c'est le cas, vous n'avez pas à forcer votre talent pour qu'il prenne peur. Vous en souriez l'espace d'un instant, vous pourriez même pousser un rire psychédélique pour le voir se décomposer sur place, mais si vous réussissez à vous en sortir, à deux, ce sera quand même mieux que chacun de votre côté. Pas de réponses de l'accueil du cinéma donc, logique des choses même si vous auriez bien voulu que ça soit différent pour ce soir. Il veut que vous trouviez quelqu'un, mais il n'est pas convaincu par son hypothèse, car il est persuadé qu'il n'y a personne d'autres que vous deux ici. C'est possible, mais quoiqu'il en soit, il y a une porte de sortie qui s'ouvrira à vous, à un moment ou un autre, il suffit de la trouver malgré tout. Si le cinéma est bien fait, aux normes, il doit y avoir une porte qui est verrouiller de l'extérieur, mais qui devrait pouvoir vous laisser sortir, c'est la règle, c'est la loi même, non ? Ainsi, sans que vous ne puissiez dire quoique ce soit, il s'élance dans un couloir, comme pour vous rendre la monnaie de votre pièce mais vous lui emboitez le pas, et puis la pénombre, le noir, la solitude ne sont pas des choses qui vous font peur, même si vous venez de regarder un film d'horreur. Vous savez faire la part des choses, de ces choses là en tout cas. Et finalement, en voguant dans les couloirs, vous arrivez à l'entrée principale, avec les distributeurs, même si certains semblent être éteints, celui des boissons, les gardant au frais et encore allumé et en service. Soudain, un bruit se fait entendre. Qu'est ce que c'est ? Vous ne savez pas, mais votre acolyte commence un peu à flipper. Pas vous, vous n'êtes pas fait de ce bois là.

" J'ai bien envie de faire tout un tas de scénario pour que tu prennes peur d'avantage, mais ce n'est sans doute rien rassure toi. Au fait, je m'appelle Wilma. Vu qu'on n'est dans cette petite galère tous les deux, autant mettre un prénom sur le visage de l'autre, non ? Faut qu'on essaye de trouver une sortie de secours, à priori, dans ce sens, il doit y en avoir une d'ouverte. Et puis, je pense que tôt ou tard, on aura un gars de la sécurité qui va débarquer, même s'il n'y a pas grand chose à voler ici, il doit y avoir un minimum d'alarmes. Après, si les employés sont aussi précautionneux que ça, ils ont peut être oubliés de les enclencher. "

Vous haussez les épaules, après tout, ils viennent de vous enfermer à l'intérieur, alors pensez-vous, une alarme, ça doit être trop difficile à mettre pour la bonne sécurité des lieux. Ainsi donc, les employés ne passant pas par la façade qui a les rideaux de fers tirés, ils doivent passés pas une petite porte dérobée secondaire, c'est cette porte là que vous devez trouver. Ainsi donc vous vous approchez des distributeurs, peut être que la porte est par là, ou ailleurs, vous verrez bien.

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@Parker Muñoz ET @Wilma Azarov
Si tout n'était que le scénario d'un film d'horreur à faible budget, il serait probablement le premier à mourir. Stupidement. Le type des mauvais quartiers qui se donne un genre. Celui qu'on pense courageux, téméraire, fort, qui ne s'avère être qu'un pleutre de première. Il serait sûrement trop défaitiste pour tenter de courir et sauver sa peau, plutôt le genre à vite baisser les bras par flemme. À quoi bon essayer si c'est pour rater ? L'histoire de sa vie. Peut-être qu'il passerait après la blonde peroxydée à la poitrine volumineuse et aux lèvres gonflées. Dans tous les cas, il ne ferait pas long feu - et il n'y avait pas de blonde refaite dans le coin, seulement Wilma et il était presque certain qu'elle serait du genre à survivre à l'apocalypse.

Le bruit le fait sursauter puis se figer. Bordel. La douce voix de sa partenaire s'élève dans le silence oppressant. Qui a dit qu'il était courageux ? Il la regarde d'un oeil torve alors qu'elle se lance dans un monologue qu'il écoute d'une seule oreille, préférant guetter le moindre mouvement ou la moindre ombre suspicieuse. Peut-être devrait-il finalement se saisir de la hache incendie. Juste au cas où.

Peut-être que dans un autre contexte, j'aurai été ravi de te rencontrer Wilma.

Il se retourne vers elle, lui décroche un demi-sourire. Il est fort probable qu'il l'aurait simplement ignoré. Comme il ignore quatre-vingt-dix pourcent de la population, se complaisant dans sa solitude et cultivant le mystère.

Parker.

Oubliant le bruit, il la suit dans la grande pièce. Elle semble savoir ce qu'elle fait, bien plus sûre d'elle et courageuse.

T'es du coin Wilma ? J'ai pas l'impression de t'avoir déjà croisée.

Peut-être qu'ils n'étaient pas destinés à se rencontrer. Vivre chacun dans leur coin sans jamais se croiser. Deux âmes vivant en parallèle. Et il aura suffit d'un employé un peu trop pressé pour changer la donne. Ils traversent ensemble le grand hall, dépassent les comptoirs, finissent de l'autre côté. Une porte de secours, la petite lumière clignote au-dessus, un faible espoir de pouvoir enfin sentir l'air frais de la nuit. Ne sont-elles pas censées être toujours ouvertes de l'intérieure ? Il s'avance, appuie sur la barre en fer. Un clique retentit dans le silence et la lourde porte s'ouvrir finalement. Il se retourne vers Wilma, sourire triomphant.

Tu nous as sauvé d'une longue nuit d'attente.

L'air frais fouette son visage sur le parking du cinéma. Libérés.

Est-ce que ça te dit d'aller boire un verre pour fêter notre libération ?

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@Parker Muñoz et @Wilma Azarov

Vous n'avez pas peur, même si vous étiez complètement dans le noir, la peur ne viendrait pas assaillir vos entrailles contrairement à ce qui pourrait se passer pour lui, tranquille, mais en vérité, il semble être un faux calme, qui ne montre rien à l'extérieur, mais près à imploser. Cela vous amuse un peu, légèrement, alors que c'est à ce moment là que vous décidez de vous présenter. Il ne semble pas très courageux, mais ce n'est pas un souci pour vous, s'il y a besoin, vous serez courageuse pour deux, même si c'est à vous de prendre des risques insensés. Mais ça reste un cinéma, ce n'est pas une forteresse, ce n'est pas une banque, parce que visiblement, vous n'affolez pas les détecteurs de mouvements liés à de potentielles alarmes. Mais comme vous venez de le dire, les employés ne semblent pas être les plus soucieux de la sécurité du bâtiment, cela pourrait être problématique. Si jamais un problème arrive, comme celui qui vient de se produire pour vous, alors cela pourrait leur porter préjudice clairement. Parker, c'est donc ainsi qu'il s'appelle. Dans un autre contexte, il aurait été ravi de faire votre connaissance, mais là, ce n'est pas tellement le cas. En même temps, il semble être comme vous, un loup solitaire, qui ne se mêle à la foule que pour des événements bien particuliers comme celui de voir un film à tout prix. Seul, ce n'est pas le même délire, mais cela ne vous dérange plus depuis des lustres à vrai dire, peut être que c'est moins son cas. En tout cas, vous êtes dans le hall d'entrée, à la recherche d'une sortie de secours alors qu'il vous demande si vous êtes du coin. Il ne pense pas vous avoir déjà croisée, et cela ne vous choque pas le moins du monde puisqu'il y a environ 400 000 habitants en ville, alors il n'est pas possible de connaître tout le monde.

" Je suis du coin oui, mais ça ne m'étonne pas que deux loups solitaires comme nous ne se soient jamais croisés auparavant. En même temps, c'est pas comme si on était dans un petit patelin perdu au milieu des States. "

Vous en souriez presque alors que vous êtes en approche de ce qui semble être la liberté, ça serait logique que ce soit le cas et c'est bien ce qui se produit. Vous le laissez agir en premier, comme pour peut être vous diriger vers une autre au cas où elle ne s'ouvre pas, mais elle s'ouvre fort heureusement et l'air frais de la nuit vient fouetter vos visages. Il semble bien plus rassuré que vous malgré tout, et ne semble pas que votre rencontre s'arrête là après ces quelques péripéties qui prêtent finalement plus à sourire qu'à autres choses. Vous souriez de sa remarque alors que vous hochez donc la tête pour aller boire ce verre avec lui, après tout, votre sommeil est loin d'être sacré.

" Il faut essayer d'agir de façon logique et c'est ce qu'on a fait pour notre libération. Si c'est toi qui m'invite alors, je veux bien oui. T'as des petites habitudes ou bien ? "

Vous en avez, mais peut être que c'est un bar qu'il n'aime pas, ou qu'il ne connait pas tout simplement. Pour vous, ça n'a pas guère d'importance, à cette heure de la journée, une bière reste une bière malgré tout. Alors vous le suivrez puisque à l'intérieur du dédale de couloir du cinéma, vous avez été le guide vers la sortie, vers la libération, Parker sera le guide vers le réconfort, chacun son domaine.

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