• rp d'intégration // Loan & Wilma

[ rp d’intégration ]

@Loan Hawkins et @Wilma Azarov
Au cours de la soirée, les verres se sont enchaînés et il n'y a aucun doute : vous êtes à présent loin d'être sobre. L'alcool vous met de bonne humeur ce soir, vous riez avec des gens que vous connaissez plus ou moins bien, faites des sourires au patron du bar pour qu'il vous resserve encore un verre.

Tout bascule en quelques secondes. La personne qui était assise à la table derrière la vôtre repousse sa chaise un peu trop et vous bouscule, vous faisant renverser votre verre au passage. Alors votre bonne humeur se fane immédiatement et vous voilà en train de vous lever pour donner une bonne leçon à ce malpoli. Va-t-il répliquer ou tenter de calmer le jeu ?

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[ rp d’intégration ]

@Loan Hawkins et @Wilma Azarov
On dit que vous avez l'alcool lunatique Wilma, mais vous ne vous en souvenez jamais quand il faut dire s'il vous rend joyeuse, pleureuse, colérique, violente. En fait, c'est un peu tout ça à la fois, il suffit d'un rien pour que tout change d'un coup dans votre esprit déjà naturellement fortement perturbé. Pourtant ce soir, rien ne vous prédestinait à un tel sort, parce que vous n'aviez pas prévue de fouler le pavé, mais bien de rester chez vous. Pourquoi est ce que vous êtes là alors ? C'est difficile à dire en vérité, parce que vous êtes un paradoxe ambulant Wilma, un paradoxe oui. Ce soir, aucune envie de sortir après avoir vu toute la misère du monde dans ce cimetière. Il faut dire qu'il y a eu trois enterrements, trois trous creusés, le premier bien trop petit pour que ça ne vous prenne pas aux tripes malgré vos songes noirs. C'était un enfant de trois ans à peine, fauché alors qu'il avait toutes la vie devant lui, fauché par un ivrogne au volant de sa voiture alors que le petit jouait tranquillement avec sa grande soeur de six ans, là, au fond de leur impasse, là où il n'y a pratiquement pas de circulation et si circulation, il y a, elle se fait à vitesse réduite, mais pas dans ce cas. Un drame familiale, l'ivrogne ayant embouti sa voiture dans la pile du portail de la propriété avant de tenter de s'enfuir, titubant, ne marchant pas droit, ne se rendant compte de rien du tout. Vous détestez ces personnes là Wilma. Son procès n'a pas encore eu lieu, mais il mérite la peine capitale, la mort, âme pour âme, dent pour dent. La loi du Talion n'était pas dans ce que vos parents vous ont appris, pas vraiment d'éducation religieuse, mais dans votre esprit ça fait sens, qu'une vie fauchée de la sorte ne peut être que compensée par une autre. Cela ne fera pas revenir l'enfant perdue, mais un semblant de justice aura été prononcé. Ainsi après cet enterrement là, c'est un homme d'une quarantaine d'année qui est allé au trou : cancer du pancréas, balayé en quelques mois. Triste aussi, situation contre laquelle personne ne peut rien faire, pas même vous Wilma, à moins que vous ne possédiez un don de guérison insoupçonné. Mais ce n'est pas le cas, vous n'êtes en rien une super héroïne des temps modernes, du moins pas vraiment, pas encore sans doute. Pour finir c'est une noble dame que vous avez enterrée, noble dans le sens de l'âge puisqu'elle avait tout juste dépassé le siècle d'existence. Elle était mort d'une belle mort, dans son sommeil alors qu'elle avait encore toute sa tête, même si physiquement, c'était un peu plus compliqué évidemment, mais elle pouvait faire son train train chez elle. Tout le monde rêve de pouvoir vivre jusqu'à cet âge là, n'est ce pas ? Peut être pas, quand on voit les conditions de vies actuelles. Vous ne savez pas si vous aimeriez vivre aussi vieille Wilma, quelques choses au fond de vous, enfoui en profondeur vous dit que jamais vous n'atteindrez ce vénérable âge. Au final, cette journée avait été presque ordinaire, et comme souvent, vous n'aviez pas envie de sociabiliser avec les vivants, les morts étant bien plus fidèles. Pourtant, vous aviez fait ce choix ce soir. Pourquoi ? Peut être que vous vous étiez mise en quête d'une première victime ? Peut être que celui ou celle qui en boira plus que vous sera l'heureux élu, ou peut être pas, difficile à dire. Malgré tout, vous êtes pour une fois happée par l'ambiance des lieux sur fond de blues et de jazz, vos oreilles entendent de bien belles choses et les verres s'enchainent, plus vite qu'on ne peut les compter. Ainsi vous riez Wilma, mais tout d'un coup, le ton change, on vous bouscule, votre verre pour échappe et le fond du contenu n'atteint pas votre gosier. Si votre visage était jusque là assez souriant, le sourire disparaît au profit d'une moue bien moins joviale. Vous vous levez donc, pour faire comprendre à la personne que vous n'avez pas appréciée son geste.

" Non mais sérieusement, vous pourriez pas faire un peu attention là, y'a pas que vous dans ce bar ! "

Pour le moment, votre ton n'est pas encore à son maximum, mais en fonction de la réponse reçu, tout pourrait basculer.

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