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 (silas), before you came around, I was doing just fine.

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Ainoa Bolívar
‹ the light of a real enemy ›
Ainoa Bolívar
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(silas), before you came around, I was doing just fine. 4947c97ef01ae4c077f018ce7e7a802e75b083fe (silas), before you came around, I was doing just fine. 79b1ffdd445317f9288bc2d3aef10b8f90e6b589
a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
callum (1) loving the risk of being found.
laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

messages : 452
rps : 67
name : still breathing / madalen.
faceclaim : ester expósito / endlesslove (av), alcara (sign et icons), strangehell (icons rang), imagine dragons/wrecked (lyrics).
multinicks : leola, darlene, astra, georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
code couleur : #990033
mes trophées : (silas), before you came around, I was doing just fine. CrPQ33a7_o (silas), before you came around, I was doing just fine. SmxQSq2H_o


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[ fuck it, I love you ]
@silas hawkins
( o u t f i t ) C’est une autre de ces soirées, où il faut sourire, où il faut être polie, où il faut être agréable. Une autre de ces soirées, où il faut remettre son masque, donner le change, jouer la comédie. Elle a l’habitude, Ainoa. Elle a l’habitude, parce qu’elle a peut-être toujours fait ça. Pourtant, depuis quelques temps maintenant, c’est un peu différent. Avant, elle souriait pour masquer le fait qu’elle s’ennuyait ; aujourd’hui, elle le fait pour camoufler sa peine, dont l’origine est inconnue de tous. C’est à cela que ressemble sa vie, désormais. Elle a l’impression de passer son temps à cacher qu’elle va mal, à cacher qu’elle est triste, à cacher qu’elle souffre encore d’une peine de cœur – et le cacher, peut-être, ne l’aide pas. Serait-elle déjà passée à autre chose, si elle avait simplement pu s’ouvrir à quelqu’un à ce sujet ? C’est la question qui tourne en boucle dans sa tête, à Noa. Peut-être qu’à vouloir à tout prix passer à autre chose, elle n’y arrive tout simplement pas – comme quand on cherche désespérément le sommeil, la nuit, il ne vient pas. Ça marche un peu avec tout, elle a l’impression, la blonde : c’est pareil avec l’amour, c’est pareil avec beaucoup de choses. Peut-être qu’un jour, elle aura oublié Silas, et elle ne s’en rendra même pas compte tout de suite. Ou peut-être qu’elle ne le peut pas, l’oublier. Il y a toujours une partie d’elle qui se dit, que malgré son jeune âge, le bon, à ses yeux, c’était peut-être lui. Finalement, ce n’est peut-être pas plus mal si elle ne confie rien à qui que ce soit, parce qu’elle sait ce qu’on lui dirait, Noa. Tout le monde peut être oublié, et pourtant, on croit toujours, quand on aime quelqu’un, qu’on ne pourra jamais l’oublier – elle, elle ne sait pas. Ce qu’elle voit, c’est que les mois passent, et même plus que les mois, et elle en est pourtant toujours au même point.

Alors oui, c’est une autre de ces soirées, où il faut sourire, où il faut être sociable, où il faut aller bien, où il faut avoir des choses à raconter. Elle a l’habitude, Noa. Depuis qu’elle est gosse. Et elle a toujours été plutôt douée, peut-être parce qu’elle a ce charisme, ce sourire, et toutes ces choses si intéressantes à raconter. Mais ce soir, elle n’est pas sûre d’être d’humeur. Peut-être fatiguée de toutes ces mascarades. Fatiguée de devoir prétendre et de devoir tout cacher. Elle lui en veut, plus que jamais, à Silas. Et le fait qu’il soit présent – comme souvent, parce que les Hawkins font partie de la famille –, ce soir, à cet événement, ne l’aide pas, à nouveau. Elle le croise, trop souvent. Elle le croise trop souvent, et à chaque fois, elle a l’impression que ça retourne un peu le couteau dans la plaie. Elle ne sait pas si ça lui fait le même effet, parce qu’à vrai dire, Ainoa, elle a du mal à concevoir l’idée qu’il puisse aussi souffrir. Pourquoi souffrirait-il, alors qu’il l’a larguée. Pourquoi mettre fin à une histoire, si on aime encore l’autre personne. Elle ne sait pas, Noa. Elle est peut-être un peu trop égocentrique, tournée uniquement vers sa propre peine. Mais c’est aussi qu’il lui manque, une part de la vérité. Alors elle se contente de le détester, ou d’essayer, dans l’espoir que ça puisse l’aider à éradiquer tout l’amour qu’il peut bien lui rester. Elle l’a ignoré, ce soir, souriant, se montrant polie, agréable, remettant son masque, donnant le change, jouant la comédie, avec les autres, les invités de ses parents – c’est un événement organisé par ces derniers, dans un grand bâtiment de la ville. Il y a du monde alors, et pourtant, elle a eu l’impression de ne voir que lui. Partout, à chaque coin de pièce, dans chaque miroir, dans chaque regard. Malgré tous ses efforts, c’est toujours comme ça. Elle y pense encore, tout le temps – plus encore quand elle se retrouve seule, dans son coin, comme maintenant, perdant son regard dans sa flûte de champagne. Et puis, soudainement, elle en a assez d’être là, fatiguée de cette effervescence. Peut-être, qu’elle aimerait un peu être seule. Fumer une cigarette, avant de revenir à la fête. Mais pas sur la terrasse. Peut-être qu’elle marcherait bien, un peu. Qu’elle quitterait un temps la soirée. Elle prévient brièvement son père, alors, avant de s’éloigner – de partir en direction de l’ascenseur, loin du bruit, du brouhaha des conversations, et des faux-semblants. Elle est un peu ailleurs, Noa, regardant son téléphone – si bien qu’elle ne le voit qu’au dernier moment, celui où elle entre dans l’ascenseur. Trop fière, elle ne fait pas demi-tour, la Bolivar, et de toute façon, la porte se referme bien vite. « Sérieux. » qu’elle fulmine, lâchant un soupir, suffisamment fort pour que Silas puisse le percevoir. Avec lui, elle ne sourit plus, elle n’est plus polie, ni même agréable. Elle le méprise, elle est arrogante, hautaine – fait ressentir plus que jamais leur différence sociale, alors qu’avant, ça n’avait pas une once d’importance. Elle fait juste sa peste, et peut-être aussi, sa gamine. Toujours est-il que, dans cet ascenseur, elle garde ses bras croisés, et son regard, obstinément, posé sur le chiffre indiquant l’étage, qui défile, impatiente de voir s’afficher le rez-de-chaussée. Sauf que, quelque part entre le septième et le sixième étage, il y a une secousse un peu brutale – assez pour la faire tomber un instant contre Silas, se raccrocher très brièvement à son bras –, avant que l’ascenseur ne s’arrête, soudainement. « Putain, qu’est-ce qui se passe ? » qu’elle lâche, plus pour elle-même que pour Silas, dont elle s’est bien éloignée à nouveau, de toute façon. Elle ose espérer que ça va vite redémarrer – plutôt crever, que de rester coincée là avec lui. Sinon, c’est son cœur qui crève, et pour l’heure, elle ne peut vraiment pas le supporter. Mais le chiffre de l’étage ne s’affiche plus, l’ascenseur ne redémarre pas.

/ awards session
(#) (silas), before you came around, I was doing just fine.    Dim 17 Jan - 12:16
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Silas Hawkins
‹ the light of a real enemy ›
Silas Hawkins
messages : 165
rps : 62
name : sweet poison (anaïs).
faceclaim : joe keery (bltmr).
multinicks : elwyn et slaine
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : abandon.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
gif : (silas), before you came around, I was doing just fine. Tumblr_inline_p4lujs0Y5w1qlt39u_400
âge : vingt-huit ans.
statut civil : célibataire depuis quelques temps, rupture non désirée, mais forcée.
occupation : chauffeur pour les Bolivar ; prend également des petits jobs de bricolage, ici et là.
habitation : chez les bolivar.


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before you came around, i was doing just fine.
----------------------------
(outfit) Il n’était que le chauffeur Silas, le gars qui avait conduit les membres de la famille Bolivar jusqu’à cette fête mondaine dans laquelle il n’avait pas sa place le brun. Il n'était pas de ce monde le Hawkins et il ne s'y sentait pas forcément à l'aise. Il vivait pourtant dans la dépendance des Bolivar, un coin complètement aménagé qui transpirait le luxe. Il devrait peut-être songer à se prendre un appartement qui lui correspondrait un peu plus. C'était bien pourtant, d'avoir ce genre d'endroit où vivre, il n'avait rien à payer, si ce n'est de quoi remplir le frigo et encore, comme sa mère faisait la cuisine pour les Bolivar, alors la plupart du temps, elle lui apportait de quoi manger. À vingt-six ans, il manquait grandement d'indépendance Silas, alors un appartement ne lui ferait pas de mal. En plus ces derniers temps il aimerait pouvoir fuir Ainoa. Il avait rompu avec elle, pas par choix, mais parce que son père lui avait bien fait comprendre qu’il n’avait pas le choix s’il ne voulait pas que sa famille se retrouve dans la merde. Il tenait trop à sa famille pour risquer une chose pareille. Il ne voulait pas que sa mère perdre son emploi, il n’avait pas non plus envie de perdre le sien. Les menaces du père de la blonde n'étaient pas à prendre à la légère, c'était un homme riche et puissant et il savait qu'il n'hésiterait pas à mettre ses menaces à exécution, s'il ne lui obéissait pas. Il n'était pas du genre à jouer avec le feu Silas alors il avait fait ce qu'on lui avait dit. Il le regrettait, il en souffrait et croiser Ainoa au quotidien ça ne l'aidait pas. Un appartement ce serait bien alors, mais ça ne lui éviterait pas ce genre de moments où il fallait conduire la famille en soirée.  C'était son job après tout.

Il était monté avec eux par politesse, parce qu'on le lui avait proposé plutôt que d'attendre dans la voiture toute la soirée. Ça partait d’une bonne intention, mais au final, le brun, il préférait aller attendre dans la voiture. Il aurait pu rencontrer quelqu’un avec qui passer la soirée pourtant, quitte à ce que ce soit une histoire très courte, puisque c’était tout ce qu’il cherchait en ce moment, le cœur brisé encore trop attaché à une fille inaccessible, qui en prime, le détestait à présent. Finalement, avec son beau costume, il aurait presque pu prétendre être du même milieu que tous ces gens-là, mais ce n’était pas alors lui, il ne se sentait pas franchement à l’aise dans cette foule de personnes qui semblaient tout faire pour exhiber leur fortune. C’était finalement rageant de voir ces gens si superficiels autour de lui, les gonzesses avec des robes hors de prix qui auraient pu payer presque un an de leur loyer quand ils n’étaient pas encore chez les Bolivar et puis ces types avec des montres qui à elles seules, pourraient payer les études de sa sœur. La vie était injuste et il n’y pouvait pas grand-chose Silas. Il avait quand même pris une flute de champagne qu’il s’était enfilé bien vite avant de décider de s’éclipser. Il n’irait pas bien loin, de toute façon, il était à la disposition de la famille Bolivar. Il ne pouvait pas boire plus qu’une coupe du coup, alors autant ne pas rester au milieu de la tentation et clairement, de là où il se tenait il avait bien envie de picoler pour oublier tout ce beau monde qui le dégoutait.  Il était monté dans l’ascenseur pour quitter les lieux et il aurait pu se demander s’il n’était pas maudit, quand il vit Ainoa le rejoindre dans le même ascenseur. Il ne pu s’empêcher de lâcher un soupire à sa remarque à la blonde. Il se serait bien passé de ça le brun, mais ce n’était qu’une question de minutes avant qu’ils ne partent chacun de leur côté. Il voulait sortir de là et s’allumer une clope Silas, ça l’aiderait à se détendre. Malheureusement, il y avait eu une secousse et l’ascenseur s’était arrêté, à croire que la poisse, elle continuait. Il avait senti la main de la blonde se serrer autour de son bras, ravivant un peu plus la douleur de cette fichue rupture et ce même si elle s’était éloignée bien rapidement. « Probablement juste une petite panne, ça va redémarrer. » Il ne savait pas s’il répondait vraiment à la question de Noa, ou s’il essayait juste de s’en convaincre, dans le doute il appuya de nouveau sur le bouton 0, même si le panneau était complètement éteint. Il tenta le bouton d’appel, mais rien non plus, ce n’était pas franchement rassurant. « Ça va redémarrer. » Il répéta, clairement plus pour lui que pour elle, parce qu’il fallait bien essayer de s’en convaincre, histoire de ne pas paniquer. Il le savait bien, paniquer ne servirait à rien, mais la situation était stressante et la présence d’Ainoa douloureuse, alors tout ce qu’il voulait lui, c’était sortir de là au plus vite.


/ awards session
(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Sam 23 Jan - 15:46
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Ainoa Bolívar
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[ fuck it, I love you ]
@silas hawkins
Elle se trouve tellement pitoyable. Elle est une véritable épave. Et elle n’en peut plus, Ainoa. Parce que ça n’en finit pas, cette douleur, dans sa poitrine, dans son cœur. Elle aimerait bien qu’on lui explique, quand est-ce que ça se calmera. Mais elle ne peut même pas en parler à qui que ce soit. C’est toujours pareil, et pour le coup, elle ne peut compter que sur elle-même. C’est ce qu’elle fait, depuis un moment, déjà. À aller à droite, à gauche. A sortir, à sourire, à rire, à boire, à s’amuser, à faire la fête, jusqu’à tomber de fatigue, jusqu’à oublier, le quotidien, la peine, la douleur lancinante. Elle trouve qu’elle exagère, Noa, parce que d’ordinaire, elle a plutôt tendance à juger les gens comme ça – les gens qui souffrent tant d’une rupture amoureuse. Mais elle ne se rend pas compte, que ce d’ordinaire remonte finalement à plusieurs années maintenant – à avant qu’elle n’entame une histoire avec Silas, parce qu’il a changé considérablement les choses. Il a tout changé, même. Il a renversé sa vision des choses, et il a fait entrer l’amour, le vrai, dans son cœur. Alors voilà, elle comprend maintenant. Elle comprend que ça peut vraiment ravager les gens. Qu’elle ne fait pas non plus exception, non. Elle va mal, elle est triste, mais surtout, elle est en colère, contre Silas – faut croire qu’elle est pile dans la fameuse troisième étape du deuil après une rupture amoureuse. Peut-être plus très loin de la quatrième, même. Mais au bout du compte, rien ne change, rien ne s’arrange. Elle est toujours malheureuse, et surtout, elle est toujours obligée de le croiser, constamment. Et ça, elle ne peut rien y faire, Noa. Elle peut être sacrément conne, mais pas au point de le faire renvoyer, pour lui faire payer le fait de l’avoir jetée. Elle peut être sacrément conne, mais elle n’est pas ses parents – puisqu’elle ignore le rôle de son père, dans sa rupture. Elle sait très bien alors, que la différence majeure entre Silas et elle, c’est l’argent : lui, il a besoin d’un travail, sa mère aussi, surtout pour sa sœur qui fait des études. Elle, elle n’en a pas besoin. Elle, elle vit aux frais de la princesse chez maman et papa, elle peut suivre ses études paisiblement, sans aucune inquiétude. Alors elle ne fera jamais rien de tout ça, Noa, ça ne lui a même pas effleuré l’esprit une seule fois. Mais ça ne veut pas dire, qu’elle ne lui fait pas vivre un enfer, à chaque fois qu’ils se croisent.

Vraiment, tout aurait été plus simple s’il n’était pas là ce soir. Elle aurait pu se concentrer sur quelqu’un d’autre, Noa, elle aurait pu essayer de trouver une charmante compagnie, pour la soirée – probablement dans l’espoir puéril et futile de lui montrer, à Silas, qu’elle est passée à autre chose. Mais elle n’a pas la tête à ça. C’est plus simple de le faire, quand il n’est pas là. Parce qu’ici, malgré tout le monde présent, tout le gratin invité par ses parents, elle a l’impression de ne voir que lui. Et ça réveille un peu plus sa rancœur, tout en accentuant quelque peu son désarroi – parce que finalement, il y a bien encore un peu de ça. Et elle veut prendre l’air, sortir un peu, marcher, fumer en toute tranquillité. Mais pour le coup, elle n’avait même pas prévu de se retrouver dans le même ascenseur que Silas. Pour le coup, elle ne le stalkait pas au point de savoir qu’il s’y rendait. Elle n’est pas si folle, non plus, ni si désespérée. Et quelque part, cette façon qu’elle a de soupirer, puis de faire ce fichu commentaire, c’est un peu pour lui prouver, lui signifier, que non, elle n’a pas choisi d’être là, pile en même temps que lui. Que c’est juste le hasard, qui fait sacrément mal les choses. Mais c’est son ego, qui parle, avant tout. Elle lui en veut quand même, elle le déteste, et elle n’essaie pas d’être agréable, polie ou juste cordiale. Ils n’auront a priori pas à se supporter bien longtemps, tous les deux – et pourtant, à un moment donné, l’ascenseur s’arrête. Elle perd l’équilibre, Ainoa, se raccroche instinctivement à Silas avant de bien vite s’écarter. « J’espère. » se contente-t-elle de répondre, se renfrognant bien vite, croisant les bras, éloignée le plus possible de lui, malgré l’espace restreint de l’ascenseur. Elle le laisse appuyer sur le bouton du rez-de-chaussée à nouveau, puis le bouton d’appel d’urgence. Mais il ne se passe rien. Rien de plus. L’ascenseur reste immobile. « C’est pas en le répétant que ça va redémarrer comme par magie. » réplique-t-elle, peut-être un peu trop fidèle à elle-même. Ce n’est pas le moment de compliquer les choses, de lui balancer son amertume, de régler ses comptes. Ce n’est pas le moment de se comporter comme une gamine, et pourtant, c’est plus fort qu’elle. « J’espère que y’a du réseau au moins. » Elle ne vérifie pas pourtant, attendant qu’il le fasse, bien douée pour jouer les princesses quand elle est de cette humeur-là. Elle ne lui fait plus de cadeau, elle estime qu’elle n’a pas à se forcer à être agréable avec lui, quand il n’y a pas d’autre témoin dans la pièce. Et tant pis si elle est une connasse, tant pis si elle exagère.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Sam 23 Jan - 19:09
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Silas Hawkins
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Il aurait aimé que les choses soient différentes entre Ainoa et lui, Silas. Il aurait voulu qu’ils soient encore ensemble, parce qu’il avait été heureux à ses côtés. Ils s’étaient cachés des regards indiscrets parce qu’elle était plus jeune que lui, trop jeune peut-être et dans le fond, ils avaient toujours su que ça ne plairait pas à son père. Il n’était pas le genre d’homme que le père Bolìvar voulait comme gendre, c’était certain. Peu importait la façon dont ils avaient géré leur relation pendant tout ce temps, ils avaient été vraiment bien ensemble. Silas, il savait qu’il avait été vraiment amoureux de la blonde et il avait eu l’impression que ça avait été réciproque. Il aurait voulu que ça dure, mais on ne lui avait pas laissé le choix. Il avait fallu rompre avec elle, passer pour le méchant de l’histoire, devenir l’homme qu’elle détestait plus que tout au monde. Il n’aimait pas cette position Silas. Il en souffrait, parce que peu importait ce qu’il lui avait dit pour mettre un terme à leur relation. Il l’aimait et il l’aimait encore aujourd’hui. Forcément, se prendre toute la rage de la blonde en pleine figure à chaque fois qu’il passait devant elle, c’était blessant. Ce n’était que justice, parce qu’il l’avait blessée en premier, mais ça restait injuste, parce qu’il n’avait rien voulu de tout ça lui. Si son père n’avait pas été là pour lui mettre la pression, ils seraient encore ensemble, il en était certain. Parfois, il mourrait d’envie de lui avouer toute la vérité sur leur rupture, mais il craignait trop les conséquences. Il avait beau aimer Ainoa, il ne voulait pas risquer de finir en prison et surtout, il ne voulait pas causer du tort à sa mère. Elle était probablement la femme la plus importante de sa vie, même Ainoa n’avait aucune chance face à sa mère.

Il prenait sur lui alors, en se répétant en boucle qu’il avait fait le bon choix, que c’était mieux comme ça. Il essayait de se répéter qu’il était jeune, qu’il finirait bien par s’en remettre. Clairement, le fait de vivre si proche de la blonde, ça ne l’aidait pas beaucoup à passer à autre chose. Il la croisait trop souvent et ça lui faisait mal. Comme un coup de couteau en pleine poitrine à chaque fois que leurs regards se croisaient et une douleur pire encore à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche pour lui balancer son venin en pleine figure. La vie avait en plus une drôle de façon de jouer avec eux, comme si ça l’amusait de lui faire du mal, il fallait qu’il se retrouve trop souvent au même endroit au même moment, y compris dans un fichu ascenseur. Il aurait aimé que ce dernier finisse rapidement sa course pour qu’il puisse en sortir et s’éloigner d’elle. Malheureusement, le hasard, le karma ou il ne savait trop quoi devait les détester puisque l'ascenseur s’arrêta net, sans avoir atteint le rez-de-chaussée. « C’est pas en boudant dans ton coin non plus. » Il répliqua à l’adresse de la blonde qui ne faisait pas non plus grand-chose pour que les choses se débloquent. Elle pouvait bien lui reprocher ce qu’elle voulait, en attendant elle n’était pas mieux que lui. « T’as qu’à regarder, tu étais sur ton téléphone y a genre trois secondes et demi. » Qu’elle serve un peu à quelque chose, au lieu de râler dans son coin. Lui, il tenta de rappuyer sur le bouton d’urgence, sans que ça ne change quoi que ce soit. Il observa aussi la cage dans laquelle ils étaient bloqués. Est-ce qu’ils devaient essayer d’ouvrir les portes ? Ainoa ne s’y risquerait pas, elle n’avait probablement pas envie de se casser un ongle et lui, il n’était pas hulk, loin de là alors il doutait de pouvoir les écarter suffisamment pour qu’ils puissent passer. Des grosses portes en métal comme ça, la plupart des gens ne pourraient pas les bouger beaucoup de toute façon, alors son égo était plus ou moins en sécurité, même si Ainoa se foutrait de lui s’il essayait sans y parvenir, il le savait très bien. Il leva les yeux pour chercher la fameuse trappe présente dans les films, mais il n’y avait rien. « Et y a que dans les films qu’y a une trappe en haut. » Sans doute qu’en vrai, ce serait de toute façon trop risqué d’essayer de sortir par là. Dans le fond, la meilleure chose à faire, c’était peut-être d’attendre. Les parents d’Ainoa allaient bien finir par les chercher ou quelqu’un allait finir par remarquer que l'ascenseur ne fonctionnait plus. L’attente cela dit, elle allait être très longue, puisque c’était avec elle qu’il était coincé.


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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Mer 10 Fév - 18:12
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Ainoa Bolívar
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Pourquoi faut-il qu’ils se retrouvent coincés au même moment, au même endroit ? Elle pourrait presque croire, qu’elle est maudite, Ainoa. Elle pourrait presque croire, que le sort s’acharne. Elle aurait rêvé, d’un peu de liberté – de pouvoir faire sa vie, sans penser constamment à son ex. La vérité, c’est que ç’aurait été bien plus simple, s’ils ne vivaient pas tous deux au même endroit. Mais c’est comme ça qu’ils se sont connus, qu’ils se sont rapprochés, qu’ils se sont mis à s’aimer – et c’est comme ça, qu’elle est amenée désormais, la plupart du temps, à le croiser. Il est là, tout le temps – si le père de la blonde est dans le coin, alors Silas n’est jamais bien loin. Et ça fait mal. A chaque fois qu’elle le croise, elle a l’impression qu’il retourne le couteau dans la plaie. Comment est-ce qu’il fait, de son côté ? Comment est-ce qu’il fait pour poursuivre sa vie ? En réalité, quand elle se pose cette question, elle se trouve bien vite bête, Noa. Lui, il est passé à autre chose depuis longtemps. C’est lui qui a rompu, après tout. C’est lui, qui avait envie d’autre chose. Peut-être même, qu’avant de s’endormir, il pense à quelqu’un d’autre. Ou peut-être qu’il profite de son célibat retrouvé, depuis un moment déjà. Peut-être qu’il voit quelqu’un, peut-être que c’est plus simple – parce qu’il n’aura pas à se cacher, cette fois. Parce qu’il pourra vivre son histoire au grand jour, alors qu’eux, ils étaient condamnés au secret, au silence et à l’obscurité. Condamnés à s’aimer dans l’ombre. Dans le fond, que croyait-elle, à l’époque, Noa ? Eux deux, ce n’était pas possible. Ce n’était pas voué à durer. C’était voué à se terminer, un jour ou l’autre. Ils ne pourraient pas faire leur vie ensemble.

Quelque part, elle en avait conscience, Noa. Pas parce qu’elle était jeune, parce qu’elle l’est toujours. Mais parce que, s’ils ont continué à cacher leur idylle, après sa majorité, c’est aussi parce qu’inconsciemment, ils savaient que ce ne serait pas approuvé. Ils n’ont jamais parlé, d’annoncer aux autres qu’ils étaient ensemble. Ils gardaient leur bonheur, leur joie d’être un tout, pour eux seuls. Ils se voyaient, à l’ombre des regards, quand elle venait le voir. Elle passait, dès qu’elle le pouvait, ses nuits à ses côtés – se glissant discrètement, dans sa dépendance –, de toute façon, on se fichait du fait qu’elle découchait. Bien assez grande, pour mener sa propre vie. Mais pas assez libre, pour pouvoir choisir avec qui elle la ferait. Dans le fond, elle aurait peut-être pu avoir n’importe qui, mais pas lui – quoiqu’elle n’en soit, pas si sûre. Peut-être que ç’aurait été pareil avec un autre, une autre, peut-être, même si elle garde pour l’instant ses interrogations pour elle-même. Elle aimait Silas, alors, Ainoa. Elle l’aime, toujours. Mais eux deux, c’était tué dans l’œuf. Elle aimerait que ça se suffise pour l’aider à avancer, mais ce n’est pas le cas. C’est peut-être même pire, encore. Leur histoire avait quelque chose de tragique, parce qu’elle était impossible – mais elle ne se le disait jamais. Leur histoire avait quelque chose de tragique, et ils ont pourtant connu une rupture banale. C’est juste Silas, qui a arrêté leur histoire. Qui a eu envie d’autre chose, sans doute, peut-être déjà intéressé par quelqu’un d’autre, à l’époque. Evidemment, qu’il ne pense plus à elle. D’eux deux, finalement, c’était sans doute la plus investie – même si on ne l’aurait peut-être pas cru, au début. Ouais, probablement qu’il ne pense plus à elle, quand elle ne pense plus qu’à lui. C’est douloureux d’être coincée là avec lui. C’est douloureux de devoir endurer sa présence, quand ils ne sont plus rien, depuis un moment maintenant. « Je ne boude pas. » proteste-t-elle, sans trop s’y attarder. Sans lui accorder un regard, non plus. Sans décroiser les bras. En bref : elle a quand même toute l’attitude de quelqu’un qui boude, Noa. Mais ce n’est pas vraiment ce qu’elle fait. Elle se protège, c’est tout – c’est suffisant douloureux, de se retrouver coincée là, avec Silas. Elle ne répond pas à sa provocation, de toute façon, elle l’a cherché, elle le sait. Et elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Elle pourrait essayer d’apaiser les choses, Ainoa, mais elle le déteste – enfin, elle essaie, du moins. Elle se contente de lâcher un soupir, bien marqué, alors, aux mots du brun. Et tant pis, si elle est puérile. Hautaine. Tant pis, si elle monte sur ses grands chevaux. Si elle marque la différence qui existe entre eux, alors qu’avant, ça n’avait aucune importance. Elle joue les princesses qui ne se mêlent pas aux valets – et ce, même si c’est lui qui l’a jetée. « Parce que si y’en avait une, tu te serais amusé à grimper ? » Elle aurait pu être plus agréable. Elle aurait pu être sympathique. Elle aurait pu être sociable, comme elle sait si bien l’être, d’ordinaire. Mais non, elle s’obstine à être désagréable, imbuvable, avec Silas. « Pas de réseau. » constate-t-elle, d’un ton moins agressif, peut-être parce qu’elle comprend qu’ils risquent d’être coincés là, tous les deux, un bon moment. Et au-delà du fait, qu’elle n’ait pas tellement envie de rester coincée avec son ex, elle n’est pas spécialement rassurée par la perspective d’être bloquée dans un espace si restreint. Sans être claustrophobe, probablement que personne n’aimerait ça.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Ven 12 Fév - 20:22
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Silas Hawkins
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Silas Hawkins
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name : sweet poison (anaïs).
faceclaim : joe keery (bltmr).
multinicks : elwyn et slaine
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : abandon.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
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âge : vingt-huit ans.
statut civil : célibataire depuis quelques temps, rupture non désirée, mais forcée.
occupation : chauffeur pour les Bolivar ; prend également des petits jobs de bricolage, ici et là.
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before you came around, i was doing just fine.
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Il avait parfois l’impression que la vie s’acharnait sur lui, Silas. Ce n’était pas difficile, il y avait une personne en particulier parmi toute la population de la Nouvelle-Orléans qu’il cherchait tout particulièrement à éviter et c’était avec elle qu’il se retrouvait coincé dans un ascenseur. Ce n’était pas juste une coïncidence là, c’était quelqu’un qui lui en voulait particulièrement qui lui tendait un piège, ce n’était pas possible autrement. Il aurait aimé y croire le brun, mais la vérité, c’était juste qu’il avait particulièrement la poisse. S’il avait été du genre romantique et mielleux, il aurait dit que c’était parce que le destin les voulait ensemble, mais non, il n’était pas comme ça Hawkins. De toute façon, peu importait ce que le destin pouvait en dire, il y avait une personne qui lui faisait bien plus peur que le destin, qui elle, avait décidé qu’ils ne devaient pas être ensemble. Le père d’Ainoa, c’était un type qui avait beaucoup de pouvoir de façon générale et clairement, sa famille dépendait complètement de lui. Il ne pouvait pas risquer le bien-être de sa famille Silas. Il tenait trop à sa mère et à sa sœur pour faire quoi que ce soit qui puisse les renvoyer dans la misère qu’ils avaient connu ensemble pendant trop longtemps. Il avait vite compris qu’il n’avait pas le choix le brun, que s’il ne voulait pas causer du tort à sa famille, il fallait qu’il obéisse au père d’Ainoa et ce même si ça voulait dire qu’il fallait rompre avec elle, même s’il en était amoureux. Il avait agi en connaissance de cause Silas, faisant passer les besoins de sa mère et de sa sœur avant les siens, comme il l’avait toujours fait. Il en souffrait maintenant, car l’indifférence d’Ainoa, sa haine, c’était difficile à supporter, mais au moins, tout allait bien pour sa mère et sa sœur.

Il prenait sur lui la plupart du temps le brun. Il essayait de l’éviter et même s’il vivait chez elle, ou au moins dans la petite maison au fond de leur grand jardin, il s’en sortait pas trop mal jusqu’à présent. Il y avait des fois où c’était inévitable, mais il y avait aussi des jours où il ne la voyait pas du tout. Ce soir, pour le temps qu’ils étaient restés ensemble dans la voiture, la présence des parents de la blonde avait enterré la hache de guerre. Même si la savoir si près de lui était douloureux, au moins il n’avait pas eu à supporter ses piques, celles qu’elle lui lançait dès qu’elle en avait l’occasion. Maintenant qu’ils se retrouvaient tous les deux coincés dans un ascenseur, ça allait être beaucoup plus difficile d’y échapper. La situation était stressante, mais devoir en plus supporter la rancoeur d’Ainoa le temps qu’on vienne les sortir de là, ça rendait les choses encore plus insupportables. Il fallait garder la tête froide pourtant. Il faisait de son mieux Silas. « Ouais, bien sûr. » Elle ne boudait pas évidemment, c’était lui qui se faisait des films et pas du tout son attitude qui laissait penser qu’elle était en train de bouder. Pas la peine d’insister de toute façon, elle aurait toujours le dernier mot Ainoa et il n’avait vraiment pas la foi de batailler contre elle ce soir. Tout ce qu’il voulait, c’était sortir de là. « Si ça pouvait nous permettre de sortir de là, oui. » Honnêtement, il était prêt à tout pour sortir de cette cage de fer Silas. Il savait bien pourtant que la seule solution, c’était d’attendre les secours et ce même si le faire en compagnie d’Ainoa allait rendre les choses beaucoup plus difficiles. « Evidemment, ça aurait été trop beau. » Puisqu’ils étaient dans la merde, autant l’être jusqu’au bout. Il n’était pas claustrophobe, mais il se sentait déjà à l’étroit la dedans. C’était oppressant de se retrouver coincé dans un ascenseur à l’arrêt, comme ça. « Quelqu’un va bien se rendre compte que l'ascenseur ne fonctionne pas et tes parents vont finir par nous chercher. » Il lança d’une voix probablement plus douce qu’il ne l’aurait voulu, comme s’il cherchait à la rassurer. Maintenant, il espérait que son père n’allait pas imaginer qu’ils étaient partis ensemble, se planquant des autres pour continuer leur idylle. Il aurait bien eu envie de ça lui, malheureusement, ce n’était pas le cas. La situation était bien moins agréable qu’un moment à se perdre dans les bras d’Ainoa.



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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Dim 14 Fév - 16:47
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Ainoa Bolívar
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laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

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trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
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Elle a l’impression d’oublier, tout ce dont elle veut se rappeler. Et de se rappeler, de tout ce qu’elle voudrait oublier. Elle voudrait réussir à tourner la page, Ainoa, mais en même temps, elle ne le veut pas. Parce qu’eux deux, c’était beau. Parce qu’eux deux, c’était la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée. Parce qu’elle croit bien, qu’elle n’avait jamais vraiment connu ça, avant. Il a tout changé, Silas. Il lui a fait vivre quelque chose de beau, d’agréable, quelque chose d’inégalable. Il lui a aussi, brisé le cœur – et elle essaie de le détester pour cela. Elle a l’impression que la peine, prend le pas sur les beaux moments qu’ils ont partagé tous les deux. Elle a l’impression que la haine, efface toute la douceur de leurs instants d’avant. Est-ce qu’elle devrait oublier, tout le positif ayant découlé de cette histoire ? Tout ce qu’il lui a apporté, Silas ? Parce que tout ça, en vérité, elle n’oublie pas. Elle n’oublie pas les moments partagés, toutes les fois où elle s’est glissée discrètement dans la dépendance, pour qu’on ne les voie pas ensemble. Elle n’oublie pas les nuits passées dans ses bras, sa chaleur, ses baisers, ses caresses, ses mots doux murmurés dans ses oreilles. Mais elle oublie son odeur, elle oublie ses sourires, elle oublie ses regards amoureux, elle oublie toutes ces choses qu’elle adorait, et auxquelles elle n’a plus le droit, désormais. Elle ne sait plus, non plus, que ça faisait quand il la touchait, quand il l’étreignait, quand elle était contre lui. Et ça lui manque, tout ça. Et ça lui fait mal, de s’en souvenir, ou d’oublier, ou d’essayer de se remémorer. Il faudrait aller de l’avant, mais elle, Noa, elle a l’impression d’y aller à reculons. Elle n’est pas sûre d’avoir vraiment envie, de passer à autre chose. Parce que Silas, il était sa première grande histoire. Alors c’est trop dur, de lui dire vraiment au revoir.

Il est toujours là, toujours dans le coin. Jamais bien loin. Et maintenant, ils sont coincés ensemble. Et c’est douloureux – ça ravive encore un peu plus la douleur, ça retourne le couteau dans la plaie. Ça réveille toujours trop de choses, trop de souvenirs, trop de peine. Elle est malheureuse, Ainoa, même si elle fait simplement comme si elle le détestait. Quelque part, c’est stupide, mais elle a inconsciemment l’envie de l’atteindre, de l’affecter, lui aussi. Mais qu’est-ce que ça lui apporterait, qu’il souffre ? Dans le fond, elle n’a pas envie qu’il soit malheureux. Elle n’en a pas envie, parce qu’elle l’aime, et quand on aime, on a toujours envie que l’autre soit heureux. Mais c’est trop tôt encore, pour qu’elle accepte qu’il le soit, peut-être, avec quelqu’un d’autre. Ce serait mieux, pourtant. Autant pour lui, que pour elle. Leur histoire n’était pas vouée à durer, de toute façon – alors pourquoi est-ce qu’elle s’accroche, Noa ? Parce qu’elle l’aime, quand même. Et tant pis, si entre eux, c’est interdit. C’est lui qu’elle aime, quand même. Rien ni personne n’y changera quoi que ce soit. Pas même Silas. Lui, il s’en fiche, mais ça ne change rien – son cœur, il bat toujours aussi fort pour lui. Plus encore, maintenant, parce qu’il est juste à côté d’elle, Silas, et qu’ils sont désormais coincés là, dans cet ascenseur. Elle boude, sans doute, c’est vrai. Elle lui en veut, ou c’en a tout l’air. Mais il la déconcerte, aussi. Il la met mal à l’aise. Elle a peur, peut-être, de se retrouver seule à seul avec lui, dans un espace si petit. Peut-être parce qu’elle a peur de s’effondrer. Peut-être surtout, parce que ça fait un mal de chien. Il bat si fort, son cœur, qu’elle a presque peur qu’il l’entende. Et qu’il comprenne, que ce n’est pas vrai, qu’elle ne le déteste pas. Qu’elle l’aime juste, c’est tout, encore. Elle, la pathétique Ainoa, qui joue pourtant aux gros durs, qui a toujours une pique bien sentie à lui sortir. Qui lui fait la guerre, depuis qu’ils ne sont plus ensemble. « Bah je vois pas comment tu pourrais grimper jusque-là, de toute façon. » Ce n’est pas elle qui l’aiderait, évidemment, il ne faudrait pas qu’elle se casse un ongle. Et ce n’est pas elle qui monterait non plus, pas dans cette tenue. Ni même dans une tenue plus adaptée, de toute façon. Elle n’est pas faite pour escalader quoi que ce soit, pour faire un truc digne des films d’action. Elle aurait trop le vertige, de toute façon. Finalement, elle est peut-être mieux là, Noa. Ils risquent d’être coincés là un moment, de toute façon, parce que, comme elle l’annonce, il n’y a pas de réseau. « Je savais pas qu’il y avait encore des endroits sans réseau en 2021. » qu’elle commente, toujours sans le regarder. Pas par indifférence, pas par envie de l’ignorer. Mais juste, parce qu’elle a l’impression, que croiser son regard, la ferait vaciller. Ça ferait battre son cœur, encore plus vite, encore plus fort. Elle n’a pas besoin de ça, Noa. Il lui fait bien assez de mal comme ça, Silas. « J’en sais rien. » Elle n’est pas aussi sèche, aussi désagréable. Peut-être qu’elle se laisse adoucir, par le ton de Silas. Malgré elle. Est-ce qu’il a perçu son inquiétude ? Peut-être qu’il la partage, aussi. Personne n’aimerait ce genre de situations – au-delà du fait, d’être coincé avec son ex. « Peut-être qu’ils vont remarquer pour l’ascenseur, mais la fête battait son plein, là-haut. » Elle a eu envie de partir, pourtant, Noa. De prendre un peu l’air. De s’éloigner de lui. Loupé, pour ce coup-là. « Et je suis pas sûre qu’ils me cherchent. » fait-elle, haussant les épaules, croisant toujours les bras, regardant toujours, l’endroit où est indiqué l’étage, comme si elle espérait qu’en un regard, il redémarre. Elle n’est pas sûre que ses parents la cherchent, parce qu’ils sont habitués à la voir filer. Parce qu’elle râlerait s’ils étaient trop sur son dos. Parce qu’elle avait envie de prendre l’air, et peut-être, de rentrer. De fumer au moins une cigarette, pour tenir la soirée. « Pourquoi t’es parti, toi ? Tu t’amusais pas à la super fête de l’année ? » qu’elle ironise, Noa – plus vis-à-vis de sa famille, que de lui, pour le coup. Ça ne veut pas dire qu’elle enterre la hache de guerre. Mais elle est peut-être trop fatiguée par la bataille. Fatiguée par son cœur qui lui fait si mal. C’est vrai, elle a l’impression d’avoir tout oublié de leurs contacts. D’avoir oublié son odeur, d’avoir oublié ce que ça faisait, d’être avec lui. Il lui manque, Silas. Et être si près de lui, sans avoir le droit de faire tout ce qu’elle faisait avant, ça lui fait mal, aujourd’hui.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Dim 14 Fév - 21:38
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Silas Hawkins
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Il n’était pas le genre de gars qui s’attirait des problèmes Silas. Il aurait facilement pu mal tourner pourtant. Les gamins comme lui, ils tournaient souvent mal. C’était le genre de discours qu’il avait souvent entendu au cours de sa vie Silas. C’était ce qu’on lui avait dit, parce qu’il était le lycéen du fond de la classe qui se fichait bien de ce que le prof pouvait raconter, ou simplement, parce que ses absences étaient tellement nombreuses qu’il fallait lui remonter les bretelles. Il n’avait pas mal tourné Silas. Il n’était juste pas allé à l’université, mais qu’est-ce que ça pouvait faire ? De toute façon, sa mère n’avait pas eu les moyens de lui payer la fac et si c’était pour s’endetter à vie, ça n’en valait clairement pas la peine. Ce n’était pas pour ça qu’il était le genre de type à trainer au milieu des embrouilles, bien au contraire, il savait qu’il avait déjà une vie compliquée, pas la peine de la compliquer encore plus en s’attirant des ennuis inutiles. Raison de plus pour écouter le père d’Ainoa et ne pas chercher la merde. Il n’avait pas eu envie de rompre avec la blonde, mais il n’avait pas non plus envie de se mettre dans le pétrin le brun et il ne voulait pas en prime entrainer sa mère et sa sœur. Il avait pris la décision la plus raisonnable, même si elle était aussi celle qui lui avait brisé le cœur. Il essayait de se dire qu’il était encore jeune, qu’il avait la vie devant lui et qu’il finirait bien par retomber amoureux. Mais ce n’était pas ça qui aidait. La peine de cœur était là et on ne pouvait pas tourner la page juste parce que c’était la meilleure chose à faire. Il était amoureux d’Ainoa et il ne savait pas comment lutter contre ça.

Eviter de la voir, c’était peut-être déjà une bonne chose. Il essayait au quotidien, malheureusement, il vivait chez elle, alors forcément c’était compliqué. Et puis il y avait des soirées comme ça où il se retrouvait en compagnie de sa famille et il pouvait difficilement l’éviter. Il avait voulu la fuir autant qu’il avait voulu fuir cette soirée, en redescendant et en allant attendre dans son coin, que les Bolivar se décident à rentrer chez eux. Il préférait se faire chier pendant des heures que d’être trop proche d’Ainoa et d’en prime se sentir mal à l’aise dans un milieu auquel il n’appartenait pas. Ce n’était pas parce qu’il portait un joli costume qu’il avait l’impression de se mêler parfaitement à la foule. Ce n’était pas son monde tout ça. Malheureusement pour lui, prendre la fuite était plus compliqué que prévu, puisqu’il se retrouvait coincé dans un ascenseur, situation déjà déplaisante, mais encore plus compliquée en présence de la fille Bolivar. «  Même pour sortir de là, tu ne risquerais pas ta manucure en me faisant la courte échelle ? » Il répondit à l’adresse de la blonde. Question aussi inutile que la sienne, parce que de toute façon, il n’y avait pas de trappe. Le seul moyen de sortir de là, dans le fond, c’était d’attendre. «  Ouais, surtout dans ce genre de bâtiments. » C’était un immeuble très moderne après tout, alors on aurait facilement pu imaginer qu’ils aient trouvé un moyen d’avoir du réseau absolument partout, vu comment le monde était connecté. Ils auraient dû être à la pointe de la technologie, mais ce n’était pas le cas apparemment. «  On va être coincé un moment. » Conclusion malheureuse, mais il fallait bien l’admettre, ça évitait de se faire de faux espoirs au moins. «  Ils finiront par nous chercher. » Il sortit les clés de voiture de la poche de sa veste, une poignée de secondes avant de les remettre à leur place. Ils auraient bien besoin de lui pour démarrer la voiture, voiture qui était toujours en bas, donc il ne s’était pas barré comme un voleur. Ils chercheraient aussi leur fille au moment de partir, peut-être pas tout de suite, mais ils finiront bien par les chercher. Il lâcha un rire à la question de la blonde, plus amer qu’amusé. Pas contre elle, mais contre ladite soirée. «  Non, pas vraiment. Un costume un peu classe ne me donne pas pour autant l’impression d’avoir ma place dans ce genre d’endroits. » Est-ce qu’il la voulait, sa place dans ce genre d’endroit de toute façon ? Sans doute pas. Il n’aimait ce côté superficiel et hypocrite de ces gens-là. L’image qu’Ainoa elle-même semblait vouloir renvoyer, alors qu’il le savait, elle n’était pas comme ça. «  Et toi ? » Qu’est-ce qu’elle avait voulu fuir elle ? Elle était plus dans son milieu que lui, elle, quand bien même il savait qu’elle valait mieux que ces gens-là.



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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Mar 23 Fév - 20:22
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Ainoa Bolívar
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@silas hawkins
C’est stupide de lui balancer des piques, de lui jeter son aigreur, sa rancœur. C’est stupide de jouer les gamines puériles, les petites filles pourries gâtées, qui méprisent les valets. Elle n’est pas vraiment comme ça, Noa, au fond – et d’ailleurs, une petite partie d’elle espère qu’il le sait, ou qu’il s’en souvient, Silas. Elle a son côté peste, elle n’est certainement pas parfaite, et n’a jamais prétendu l’être. Elle n’est pas une gentille fille, elle n’est pas niaise, elle n’est pas le genre de personnes qui va marcher sur des œufs, qui va prendre sur elle, qui va brosser quelqu’un dans le sens du poil. Elle a son caractère, l’espagnole, un tempérament de feu, elle a du répondant, elle ne s’écrase pas vraiment, et elle est assurée, confiante, souvent. Il devait déjà le savoir, Silas, quand ils étaient ensemble – mais elle n’était pas aussi peste, elle était même bien plus douce, parce qu’elle n’est pas non plus le genre de filles qui veut jouer constamment les gros durs. Elle n’est pas méchante au fond, Ainoa, elle n’est pas toujours insupportable, elle est au contraire plutôt sociable, souriante et charmante, charismatique, en tout cas – elle se fait plus d’amis que d’ennemis, en général, mais si on l’embête, si on la cherche, non, elle ne se laissera pas faire. Et pourtant, dans ce cas-ci, Silas ne l’a pas cherchée, Silas ne l’a pas provoquée. Quand ils se croisent, c’est elle qui ne peut s’empêcher de chercher la merde, de balancer des piques, de lui lancer sa colère, sa rancœur. Ce n’est pas comme ça, qu’elle lui fera regretter quoi que ce soit. Peut-être bien qu’il préfèrera fréquenter un mec ou une fille, bien plus sympas, plus gentils, qu’elle, en tout cas. Et peut-être qu’à ce moment-là, il se demandera, ce qu’il a bien pu lui trouver avant.

Pour tout un tas de raisons, ses réflexes sont stupides, quand ils se retrouvent, par le plus grand des hasards, ensemble. Elle devrait se comporter en adulte, Ainoa, elle devrait pouvoir être neutre, ou tout du moins diplomate – après tout, c’est un peu ce qu’elle apprend aussi avec ses études. Le fait est qu’elle sait l’être, en règle générale – mais Silas fait valser toutes les habitudes de Noa. Ce n’est pas vraiment sa faute à lui, mais voilà : il l’ébranle encore, après tout ce temps-là. Voilà pourquoi elle se comporte comme ça, même si ce n’est pas la bonne façon de faire. Elle part complètement en vrille, Noa, de toute façon. Elle part en vrille, elle fait n’importe quoi, et elle se perd chaque jour un peu plus. Est-ce qu’il a l’impression d’être face à une étrangère, les rares moments comme celui-là, où ils se retrouvent tous deux, où elle lui crache son venin, lui balance ses piques à tout-va ? Ce moment-là ne fait pas exception à la règle, elle est toujours désagréable. Toujours un peu trop arrogante, un peu trop hautaine, en plus de ça. Enfin, elle croit qu’elle est juste réaliste quand il parle de courte échelle – même s’il y avait une trappe, elle ne le verrait certainement pas faire. « Ce n’est absolument pas une question de manucure. Je pense pas que ça servirait à grand-chose, c’est tout. J’suis même pas sûre que j’arriverais à te faire la courte échelle, de toute façon. » En plus, elle préfèrerait autant éviter tout contact physique. Le fait qu’elle se soit rattrapée à lui, quelques instants plus tôt, c’est déjà bien tôt. Ç’a suffisamment chamboulé son cœur, qui bat désormais la chamade – malgré son apparent calme. « Particulièrement dans ce genre de bâtiments, c’est un scandale. C’est une fortune de louer une salle là-dedans, et ils sont même pas foutus d’avoir un bouton d’appel d’urgence qui fonctionne, et un réseau mobile performant. » rumine-t-elle, passablement agacée, en regardant une dernière fois son téléphone, avant de le ranger. Les propriétaires peuvent être sûrs et certains qu’ils entendront parler des Bolívar, une fois que leur petite fille chérie de vingt ans aura crié au scandale – du moins, quand elle sera enfin sortie de là. Et puis, le fait de s’y retrouver coincée avec Silas, c’est surtout la cause de son énervement, ce n’est pas ce qui va l’aider à relativiser sur la situation. « Sans blague. » ne peut-elle retenir, toujours les nerfs à vif. « Ouais. Dans deux heures, p’t-être trois. » Ce n’est pas elle qu’ils vont chercher, ils sont habitués à ce qu’elle fasse sa vie, se tire si elle en a envie – l’important, c’est qu’elle soit là au moins au début. Et puis, du haut de ses vingt ans, elle est assez libre de faire ce qui lui chante, Ainoa, elle n’est plus aussi dépendante de ses parents concernant ses mouvements, ils ne la surveillent plus constamment. Du moins, est-ce ce qu’elle pense. Elle ignore le rôle qu’a joué son père dans sa rupture, il y a quelques temps maintenant. Elle pourrait continuer à chercher la merde, à provoquer Silas, mais elle l’a dit, ils en ont peut-être pour deux ou trois heures encore, ici. Alors autant rendre ça un minimum supportable. Ça ne veut pas dire que la hache de guerre est enterrée pour autant. Elle n’était pas obligée de faire la conversation, cela dit – mais puisqu’elle n’a pas de réseau, elle ne peut pas se concentrer sur son téléphone. Elle est curieuse, pourtant, Noa. Et finalement, sa réponse ne l’étonne pas tant que ça. Parce qu’elle le connaît, parce qu’elle l’a aimé, parce qu’elle l’aime encore. « Ça peut se comprendre. » concède-t-elle, sans le regarder davantage, pour autant. Elle garde toujours son regard obstinément posé sur l’endroit où se trouvait, quelques minutes plus tôt, le chiffre indiquant l’étage. Comme si, à force de le regarder, ça pouvait redémarrer. Mais c’est aussi qu’elle a besoin d’un point fixe, pour rester calme, pour ne pas être un peu plus ébranlée. « Alors quoi, t’allais attendre dans la voiture pendant des heures ? » Est-ce qu’elle s’en soucie ? Paraît-elle intéressée par ce qu’il peut lui raconter ? Peut-être qu’elle devrait arrêter ça tout de suite, reprendre son attitude peste et de pimbêche. « J’avais juste envie d’prendre l’air et d’fumer une cigarette. » Cela dit, ça, elle aurait pu le faire sur le terrasse, ce n’est pas comme si elle cachait son goût pour la nicotine, de toute façon. A en parler, elle serait bien tentée d’en allumer une ici, puisque, de toute façon, ils ne sont pas près de sortir – et si, le moment venu, on devait lui faire une réflexion sur le fait qu’elle a fumé à l’intérieur, elle trouverait bien une pique bien sentie à balancer, parce qu’en même temps, ce n’est pas de sa faute s’ils sont coincés.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Jeu 25 Fév - 19:10
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Silas Hawkins
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Silas Hawkins
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name : sweet poison (anaïs).
faceclaim : joe keery (bltmr).
multinicks : elwyn et slaine
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : abandon.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
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âge : vingt-huit ans.
statut civil : célibataire depuis quelques temps, rupture non désirée, mais forcée.
occupation : chauffeur pour les Bolivar ; prend également des petits jobs de bricolage, ici et là.
habitation : chez les bolivar.


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before you came around, i was doing just fine.
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Il avait beau vivre aux côtés des Bolivar depuis plusieurs années maintenant, Silas, il ne pouvait pas pour autant prétendre être à l’aise dans leur univers. Il suivant pourtant le père d’Ainoa comme son ombre, le brun, mais il n’était quand même pas du même monde. Lui, il venait d’une famille très modeste, pour ne pas dire pauvre. Sa mère avait eu beaucoup de mal à gérer ses deux enfants, alors qu’elle était seule et qu’elle n’avait que des petits boulots tous plus minables les uns que les autres. Elle avait fait de son mieux sa mère et à ses yeux, c’était une force de la nature, pour avoir ainsi réussi à tenir le coup alors qu’elle était devenue maman quand elle était encore au lycée et que rapidement, son mec s’était barré comme un voleur en l’abandonnant avec deux enfants. La famille Bolivar leur apportait plus de stabilité qu’ils n’en avaient jamais eu, mais ça restait leurs employeurs. Il s’entendait bien avec le père de famille - sauf quand ce dernier le menaçait pour qu’il rompe avec sa fille -, Silas, heureusement vu le temps qu’ils passaient ensemble, mais il y avait quand même une relation d’employé et d’employeur entre deux.Silas, il se disait qu’il n’était peut-être pas fait pour ce milieu de toute façon. Ça ne l’intéressait pas plus que ça. Le peu de temps qu’il avait passé dans la salle, à cette fameuse fête, il avait eu l’impression d’être à un concours de qui à la plus grosse, mais en version compte bancaire. Ça le dépassait complètement lui. Peut-être que c’était le signe qu’il n’était pas fait pour une fille comme Ainoa, parce qu’elle, elle faisait partie de ce milieu et lui, il n’y avait pas sa place et il n’en voulait pas, alors il aurait probablement été le pire compagnon dont elle puisse rêver si un jour, ils avaient décidé d’arrêter de se cacher.

Il avait fuit cette fête le plus vite possible Silas. Il préférait être seul dans son coin, plutôt qu'entouré de ce genre de personnes. Il avait l’impression qu’Ainoa, elle lui avait quand même montré un aspect d’elle-même bien différent de ce qu’il avait pu voir chez ces gens ce soir, ou ce qu’elle, elle s’efforçait de lui montrer au quotidien. Il avait l’impression de la connaître assez pour savoir qu’elle valait mieux que ça. Alors maintenant qu’ils étaient coincés dans cet ascenseur ensemble, peut-être qu’il devrait éviter de se moquer de sa manucure, parce qu’il savait qu’en vrai, elle n’y était pas assez attachée qu’elle voulait bien le laisser croire. A ses côtés en tout cas, elle avait toujours été moins superficielle, qu’elle ne semblait l’être maintenant. Peut-être qu’il l’avait juste vue différemment à l’époque. Il n’en savait rien le brun. « Je suis quand même pas bien lourd. » Il répondit dans un haussement d’épaules. « De toute façon, y a pas de trappe, alors le débat est inutile. » Il rajouta, parce qu’ils parlaient d’une trappe qui n’existait pas. « Ouais, j’avoue qu’on s’attendrait quand même à ce que ça fonctionne un minimum. » Dans un bâtiment pourri comme dans l’immeuble dans lequel il avait passé des années en compagnie de sa mère et de sa sœur, ça n’avait rien de surprenant, mais ici, c’était quand même censé être le top du top. Apparemment, même avec une tonne d’argent on ne pouvait pas faire de miracle. « C’est toujours mieux que de passer la nuit entière ici. » Il était optimiste, Silas. Ce n’était pourtant pas très encourageant, mais mieux valait rester positif, plutôt que de déprimer totalement. Ils n’allaient pas sortir tout de suite, alors autant l’admettre, plutôt que de se faire des faux espoirs. Il avait prévu de quitter cette fête et d’aller attendre dans son coin, c’était plus agréable, pour lui en tout cas, que d’essayer de se mêler à la foule. « Ouais, je pense que ça aurait été mieux que d’être coincé là-haut. » Il aurait bien trouvé quelque chose à faire, après tout, avec un téléphone qui captait internet, il aurait pu regarder un film ou une série. Il aurait pu faire un tour dehors aussi. Fumer une clope - plusieurs en quelques heures. Maintenant qu’elle en parlait, Ainoa, il avait bien envie de fumer une clope. « Une cigarette, j’en rêve, maintenant. » Il soupira, avant de lâcher un léger rire. Il faudrait s’en passer dans doute. « Peut-être qu’en fumant ici on va déclencher l’alarme à incendie. » Ou alors ils allaient juste enfumer le peu d’air qu’il y avait dans l'ascenseur et le rendre encore plus difficile à respirer. Difficile de savoir, il n’avait pas l’habitude de se retrouver coincer dans un ascenseur Silas.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Lun 1 Mar - 19:50
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Ainoa Bolívar
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(silas), before you came around, I was doing just fine. 4947c97ef01ae4c077f018ce7e7a802e75b083fe (silas), before you came around, I was doing just fine. 79b1ffdd445317f9288bc2d3aef10b8f90e6b589
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eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

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faceclaim : ester expósito / endlesslove (av), alcara (sign et icons), strangehell (icons rang), imagine dragons/wrecked (lyrics).
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intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
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@silas hawkins
Leurs différences ne l’ont jamais vraiment dérangée, quand ils étaient ensemble. Elle savait, qu’ils n’étaient pas les mêmes, qu’ils n’étaient pas pareils. Elle savait, qu’ils ne venaient pas du même milieu. Silas, il était le chauffeur de son père – elle, la fille de son employeur. Et pourtant, ça n’avait pas d’importance, aux yeux de la blonde. Elle ne l’a jamais vraiment vu comme l’employé de son père, Silas. Il n’y jamais eu, entre eux, une espèce de hiérarchie. C’est peut-être aussi parce qu’il ne travaillait pas pour elle. Elle n’en sait rien, elle ne voit simplement pas les choses de la même façon. Dans le fond, même ses parents sont proches de leurs employés – mais ce n’est pas pareil. Elle n’y pensait pas, quand elle était avec Silas. Elle oubliait presque qu’il était le chauffeur de son père, même si elle lui demandait toujours comment sa journée s’était passée. Elle oubliait un peu le monde extérieur, de toute façon, quand elle retrouvait Silas. Quand ils n’étaient plus que tous les deux – dans leur monde, leur coquille, leur cocon. Etrangement, dans ces moments-là, ça ne la gênait pas de rester cloîtrée avec lui. De toute façon, leur histoire se résumait à l’ombre. Les moments en-dehors de la dépendance du brun étaient rares, mais ils existaient, quand même. Il arrivait parfois qu’ils s’envolent, le temps d’une journée, à l’écart de la Nouvelle-Orléans, là où on ne les connaissait pas, là où c’était plus simple, là où on ne connaissait pas leur histoire, leur lien. Et c’était agréable – d’oublier le quotidien, de se sentir un peu libres, même de pouvoir juste se tenir la main. Parce que finalement, elle ne pouvait jamais totalement oublier leurs différences, Ainoa – pas en-dehors de la dépendance où vivait Silas. Entre les quatre murs de celle-ci, ils étaient libres de profiter de leur histoire comme bon leur semblait. A l’intérieur, ils étaient presque deux gosses, deux jeunes, simplement, qui s’aimaient – sans avoir de comptes à rendre à personne. Mais en-dehors, ç’a toujours été différent. Dehors, ce n’est pas la même chose. Bizarrement, dehors, ils ne sont plus deux vingtenaires lambdas. Dehors, on ne veut pas qu’ils soient ensemble – mais ça, elle ne le sait pas, Ainoa.

Probablement qu’elle s’en doutait, quand même. Sinon, ils ne se seraient pas cachés, comme ils l’ont fait. C’est qu’il y avait bien une raison, à cela. Trop différents. Trop d’obstacles. Trop de raisons pour ne pas être ensemble. Alors ce n’est pas plus mal, s’ils ne le sont plus, sans doute. Et pourtant, Noa, elle ressasse. Se passe les choses en boucle dans sa tête, encore et encore. Elle se dit que c’est dingue, de ne pas passer à autre chose. Que c’est dingue, de rester à ce point obsessed d’un mec – elle aimait se croire au-dessus de ça, comme si c’était une tare. En apparence, elle a l’air de le détester, pourtant. C’est ce qu’elle s’acharne à faire, quand elle le croise. Elle veut le contredire, elle veut avoir le dernier mot, c’est un fait. Et elle ne lâchera rien, la blonde. « Non, mais t’es quand même super grand. » Plus grand qu’elle, en tout cas, de bien quinze centimètres – donc super grand à ses yeux. Dans tous les cas, elle ne se serait pas amusée à le porter – il n’y a qu’à voir le mal que ça lui a fait, le contact de quelques secondes quand elle s’est rattrapée à lui. Elle préfère rester bien loin de lui, dans l’immense ascenseur de l’immense et luxueux immeuble où se déroule la réception de ses parents. Elle hausse les épaules à sa remarque sur le débat inutile – de toute façon, elle saute à pieds joints dans ce genre de combat verbal, c’est plus fort qu’elle. Il faut qu’elle démontre une quelconque force, comme si elle voulait prouver à Silas qu’elle s’en sort très bien sans lui, alors qu’elle est une véritable épave. « C’est fou, la qualité, ça n’existe plus d’nos jours, de toute façon. » Princesse, toujours. Au moins, elle n’est pas hautaine vis-à-vis de Silas – bien qu’elle évite toujours obstinément de croiser son regard, de tourner la tête dans sa direction. Elle pourrait continuer à faire sa bitch, avec toute l’élégance et la subtilité qui la caractérisent – mais, chose étrange, elle semble s’apaiser un peu. Jusqu’à quand ? En tout cas, Silas peut souffler, pour le moment. Ou presque. Elle n’est non plus cordiale, incroyablement souriante comme elle pouvait l’être avec les hôtes de la soirée, un peu plus tôt. Il n’a plus le droit à ses sourires, Silas, il n’a plus le droit à ses bons côtés, à ses qualités, à l’authentique Ainoa. « Si tu le dis. » répond-elle, en haussant les épaules, quand il dit qu’il aurait préféré être en bas, qu’en haut. Dans le fond, elle comprend – mais elle ne peut pas être trop sympa, non plus. Elle s’accroche à sa foutue distance. A ne pas paraître trop se soucier de lui, alors que son cœur bat toujours aussi fort et aussi vite. Mais elle feint toujours l’indifférence, le détachement. Comme s’il ne lui faisait plus rien. Mais elle lui parle quand même, Ainoa. Elle parle aussi de cette cigarette, qu’elle voulait aller fumer, dehors. Plan tombé à l’eau, visiblement. Pourtant, aux mots de Silas, elle ouvre son sac pour retrouver son paquet de cigarettes, et en sortir une, qu’elle tend à son ex. Infime instant où elle croise son regard, avant de se détourner et de reculer d’un pas. « Peut-être. Mais franchement, j’en ai plus rien à foutre. » Qui sait, peut-être que ça ferait réagir les gens dans l’immeuble, peut-être qu’on comprendrait qu’ils sont coincés dans l’ascenseur – ou au contraire, ils y resteraient coincés plus longtemps encore. Tant pis. La situation est assez stressante comme ça, ils ont bien le droit de se détendre, tous les deux, non ? Elle se sort une cigarette, pour elle, en tout cas. Parce que Noa, elle croit que se retrouver coincée dans un ascenseur avec son ex qu’on aime accessoirement toujours, c’est un cas de force majeure, où fumer une cigarette est permis. De toute façon, elle s’en fiche, elle se donne peut-être un peu trop tous les droits.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Mer 3 Mar - 20:15
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Silas Hawkins
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Il avait rompu avec Ainoa, Silas. Indéniablement, ça faisait de lui le méchant de l’histoire. Il savait bien qu’entre eux, c’était forcément lui qui avait tous les torts, parce qu’il avait décidé de mettre un terme à leur histoire et qu’en plus, il avait été obligé de trouver des excuses bidons pour justifier son choix. Jouant sur leur différence d’âge qui n’était pas pourtant pas si grande que ça. Ce n’était pas comme s’il approchait de la quarantaine quand même Silas. Il savait bien que ça faisait quand même de lui celui qui avait brisé le cœur de la blonde – ou son égo, il ne savait pas trop avec elle. Il n’aimait pas cette position Silas, d’autant plus qu’il ne l’avait pas vraiment choisie. Dans le fond, si la décision de rompre venait vraiment de lui, il aurait probablement réussi à tourner la page maintenant. S’il avait vraiment voulu mettre un terme à cette histoire, parce qu’il ne se sentait pas bien et pas amoureux, alors il n’en souffrirait pas autant aujourd’hui. Indéniablement, le père d’Ainoa l’avait mis dans une posture vraiment compliquée. Il souffrait de tout ça et pourtant, il ne pouvait pas essayer d’arranger les choses avec Ainoa. Il devait prétendre ne plus l’aimer, faire comme si elle le rendait complètement indifférant alors même que ce n’était pas tu tout le cas. Au contraire, les sentiments étaient toujours présents alors il détestait l’idée de se retrouver dans la même pièce qu’elle, parce que non, il ne lui était pas du tout indifférent. Il l’aimait, mais il n’avait pas le droit de le dire. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était espérer que ça finisse par s’estomper, qu’il rencontre quelqu’un d’autre, que le temps efface les peines, mais ce n’était clairement pas aussi simple que ça pouvait en avoir l’air.

La vie ne lui facilitait pas non plus la tâche. Il vivait dans la dépendance des Bolivar et même s’il avait son petit coin à lui, plutôt privé, il passait quand même trop souvent à proximité d’Ainoa pour que ça puisse lui rendre la vie facile. Il la voyait tout le temps et ça le rendait fou. Clairement, se retrouver coincer dans l’espace si restreint d’un ascenseur avec elle, ce n’était pas ça qui allait l’aider. Alors ouais, il avait parfois l’impression que la vie, elle se foutait bien de sa gueule parfois. Fichu ascenseur qui était tombé en panne pile au mauvais moment. Il fallait garder la tête froide et ce n’était pas le plus simple. Avec le peu d’égo qu’il avait Silas, il savait qu’il pourrait si facilement retomber à ses pieds et lui demander de le pardonner. Mais il ne pouvait pas se le permettre le brun. Pour le moment alors, le plus simple, c’était de se concentrer sur l’engin qui était tombé en passe et essayé de trouver une solution pour en sortir. Des solutions concrètes qui seraient mieux que les hypothèses impossibles qu’ils faisaient, ce serait probablement mieux. « Mouais, je suis dans la moyenne. » Commentaire inutile, sans doute. Du haut de ses un mètre quatre-vingt, il n’avait pas l’impression d’être si grand que ça. De toute façon, que ce soit sur sa taille ou pour le reste, il se sentait toujours dans la moyenne le brun, du genre insipide, fondu au milieu d’une masse. Un gars qu’on ne remarquait pas vraiment, parce qu’il ne sortait pas du lot et dans le fond, il ne cherchait pas à en sortir. « Faut croire. » Il se contenta de répondre à la remarque de la blonde. Ils ne vivaient pas dans le même monde clairement, alors il aurait pu lui en trouver de la qualité lui, mais il n’avait pas envie de se lancer là-dedans, ni même de défendre l’imbécile qui n’avait pas pensé à utilisé des matériaux qui filtraient un peu moins les ondes, pour concevoir son bâtiment et notamment son ascenseur, pouvoir appeler à l’aide, ça aurait été vraiment bien en cet instant. Il attrapa la cigarette qu’elle lui tendait, ce n’était pas l’endroit pour ça, mais elle avait raison, autant s’en foutre, au points où ils en étaient. Il croisa son regard de trop près pendant quelques secondes, détournant rapidement le regard pour chercher son briquet dans ses poches. Il alluma sa cigarette puis lança le briquet en direction de la blonde, ça lui évitera de fouiller dans son sac pour en chercher un. La clope au bec il se sentait au moins apaisé. « On devrait peut-être essayer d’ouvrir un peu les portes quand même. » Un peu, parce qu’ils ne feraient pas beaucoup mieux. Mais la fumée dans le petit espace, ce n’était peut-être pas ce qu’il y avait de mieux. Il s’avança vers les portes, tant pis s’il devait se ridiculiser, tenter d’avoir un peu d’air, ça pouvait être bien quand même. Il tenta de les écarter, mais elles ne bougèrent pas beaucoup. Il soupira avant  de retirer sa veste qui lui donnait l’impression de ne pas être libre de ses mouvements, puis de remonter les manches de sa chemise, ce serait peut-être mieux comme ça. Il réussi finalement à les faire bouger, quelques centimètres qui lui avaient demandé un effort considérable. Assez pour faire passer un peu d’air. « On est entre deux étages ... » Il commenta alors qu’à travers le qu’il avait ouvert, il voyait surtout le mur, un peut espace en bas, probablement trop petit pour passer et ce même s’il parvenait à écarter davantage les portes. Ils avaient vraiment la poisse.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Sam 27 Mar - 12:44
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Ainoa Bolívar
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Il travaille pour sa famille depuis des années, maintenant, Silas. Et sa mère aussi. Elle peut avoir l’air hautaine, Ainoa, comme ça – à voir comme elle se comporte ces temps-ci avec Silas. Mais elle n’est pas toujours comme ça. Elle n’est pas vraiment comme ça. Ça dépend probablement des gens avec lesquels elle se trouve. Pourtant, elle n’a jamais été particulièrement méprisante, envers les employés de ses parents. Sinon, elle ne se serait probablement jamais rapprochée de Silas, un jour où ils étaient seuls, à la maison. Mais elle n’est pas comme ça. Elle a beau vouloir jouer les gros durs, face à lui, elle est plus douce qu’elle n’en a l’air – peut-être suffit-il simplement de la connaître. De voir au-delà des apparences. Elle n’est pas si superficielle, pas si chiante, pas si méprisante et hautaine. Elle a bon fond, Ainoa. Mais elle a son caractère, son assurance, ses rêves, ses ambitions. Elle a aussi, et surtout sans doute, son ego. Ce n’est pas que la fierté pourtant, qui a été blessée, quand Silas l’a larguée. C’est bien plus profond que ça. Elle n’était peut-être pas toujours très douée, en tout cas pas pour les mots, mais au niveau des gestes, elle était tout de même très affectueuse. Détestant de ne pas pouvoir lui tenir la main, de ne pas pouvoir l’embrasser ou l’étreindre, en public. Détestant parfois, ne pas pouvoir faire de projets dehors avec lui. Leur histoire, elle se limitait à l’intérieur de la dépendance de Silas – parce que là, on ne les y voyait pas. Là, on ne pouvait pas les emmerder. Là, on ne pouvait pas potentiellement les juger. Et puis, il y avait les moments comme celui où tout avait commencé, alors qu’il n’y avait personne à la maison – mais c’est finalement quelque chose de si rare, que la dépendance restait l’endroit où ils se retrouvaient, le plus souvent. Ça restait le plus simple.

Loin des autres, elle avait l’impression qu’ils auraient pu refaire le monde. Qu’ils étaient capables de tout. Elle était quand même rêveuse, à ses côtés, Noa. Bien plus qu’elle ne l’avait jamais été. Elle était bien, avec lui. Et peut-être, c’est vrai, qu’il la rendait un peu plus faible – et c’est ce qui l’effrayait. Parce qu’il la rendait vulnérable, Silas. Et il le fait toujours un peu aujourd’hui. Il a toujours cet effet sur elle, même après tout ce temps. Elle le déteste, pourtant. Ou c’est ce qu’elle aimerait. Comme si ça pouvait l’aider, à mieux digérer, à tourner la page, à l’oublier. Mais elle ne l’oublie pas. Et dans ces moments comme celui-là, où elle se retrouve seule avec lui, elle a l’impression d’avoir du mal à respirer, à garder contenance – dans sa poitrine, son cœur joue du tambour, tellement qu’elle aurait presque peur qu’il l’entende. Elle fait de son mieux, pour ne pas paraître troublée ou même affectée, mais c’est tout un exercice – avoir l’air de rien, ce n’est pas si simple que c’en a l’air. Et pourtant, elle est douée là-dedans, Noa. Douée pour cracher son venin, douée pour être désagréable, appuyer là où ça fait mal. Et elle ne lui fait pas de cadeau, à Silas. Oubliés les mois d’amour, oubliée leur belle histoire – qui n’est plus si belle, qui ne devait pas l’être, puisqu’il y a mis un terme. Non, maintenant, elle lance toujours les hostilités, et Silas ne se laisse pas faire – alors ils ne font plus que se prendre la tête. Et là, en l’occurrence, elle veut avoir le dernier mot, l’espagnole. « Y’a des mecs plus petits quand même, et t’es toujours plus grand que moi. » Point final – elle ne lui concèdera pas cette puérile victoire. C’est stupide de vouloir avoir le dernier mot, c’est stupide de s’acharner à le contredire, mais c’est plus fort qu’elle aussi. Pourtant, au fur et à mesure, elle se calme un peu, Noa. Elle le cherche un peu moins. Peut-être parce qu’elle a compris qu’ils étaient coincés là pour un moment – et qu’elle aimerait bien trouver une solution pour sortir, sans trop tarder. Enfin, elle abandonne, en vérité. Cette situation la stresse et l’emmerde profondément, alors au final, au lieu de continuer à râler comme elle le faisait, elle a envie d’une cigarette, et elle s’en fiche, si elle n’est pas censée le faire ici. Elle en propose une à Silas, et il accepte – au point où ils en sont, de toute façon, elle croit qu’ils peuvent bien ne pas se priver. Leurs regards se croisent, un instant, et son cœur recommence à battre trop fort – heureusement, il détourne le regard, Silas, et elle fait de même. Peut-être que c’est plus simple d’être en colère contre lui, de mal lui parler, peut-être qu’elle devrait recommencer – ça lui éviterait ce genre de situation, de sentiment bizarre. « Merci. » qu’elle lui fait, en attrapant le briquet qu’il lui lance. Elle allume sa cigarette, et le lui rend ensuite – elle se sent bien vite un peu mieux, grâce à la nicotine. Et tandis que Silas lui sort qu’ils devraient essayer d’ouvrir les portes, elle se contente de hausser les épaules en portant à nouveau la cigarette à ses lèvres, sans bouger d’un pouce, alors qu’il essaie d’ouvrir les portes justement. « Tu t’fatigues pour rien. » qu’elle commente. Pas pour le casser ou le contredire. Elle est réaliste, Noa, c’est tout. Pourquoi se donner tant de mal alors qu’il n’y arrivera pas ? Elle est tout de même un peu troublée, à nouveau, quand il enlève sa veste, puis remonte les manches de sa chemise. Elle aimerait bien détourner le regard, mais finalement, elle n’en a pas tellement la volonté – et puisque Silas ne regarde pas dans sa direction, de toute façon, elle est bien libre d’admirer en toute quiétude. Il arrive quand même à écarter un peu les portes – et ça la surprend. « Impressionnant » fait-elle, quand elle voit les quelques centimères ouverts. Il abandonne quand même, Silas, parce qu’ils sont entre deux étages. « J’vois pas ce qu’on peut faire à part attendre. » Et tant pis s’il faut le faire ensemble. Tant pis si son cœur tambourine, tant pis si la cigarette ne suffit pas à apaiser son cœur brisé, à ce moment-là. Tant pis, si elle est coincée avec Silas, Ainoa. Tant pis, si c’est dur, parce qu’il lui manque. « De toute façon, perso, je me serais pas amusée à escalader au-dessus du vide. J’ai pas franchement la tenue adéquate en plus. » Il aurait fallu qu’elle abandonne ses talons, mais même sans ses chaussures, ce n’est pas avec sa robe qu’elle aurait pu jouer les ninjas.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Sam 27 Mar - 18:33
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Silas Hawkins
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Silas Hawkins
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name : sweet poison (anaïs).
faceclaim : joe keery (bltmr).
multinicks : elwyn et slaine
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : abandon.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
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âge : vingt-huit ans.
statut civil : célibataire depuis quelques temps, rupture non désirée, mais forcée.
occupation : chauffeur pour les Bolivar ; prend également des petits jobs de bricolage, ici et là.
habitation : chez les bolivar.


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before you came around, i was doing just fine.
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C’était d’autant plus difficile de gérer une rupture quand on n’avait pas eu l’envie de mettre fin à une relation. Il était bien avec Ainoa, le brun. Certes, leur histoire, il la gardait secrète au yeux du reste du monde, la plupart du temps, ils cherchaient à s’isoler et ça lui convenait comme ça à Silas. C’était un truc qui n’appartenait qu’à eux et au moins, ça leur laissait vraiment l’occasion de voir comment les choses se passaient et évoluaient entre eux avant de se soumettre aux regards – et bien souvent aux jugements – des autres. Il s’était senti heureux avec Ainoa. Elle n’avait pas été sa première relation sérieuse la blonde. Il avait eu d’autres histoires avant elle, mais il y avait eu quelque chose de bien particulier avec elle. Il avait vraiment eu envie de s’engager dans cette histoire. La construire petit à petit, sachant que même s’il était plus âgé qu’elle, il se considérait comme encore bien trop jeune pour les gros engagements plein de responsabilités. Mais ça avait tout de même été une histoire sérieuse dans laquelle il avait mis du sien, Silas et il avait eu la volonté de continuer comme ça. Jamais il n’avait, de lui-même envisagé cette rupture. Probablement que le matin avant cette discussion avec son père, il avait souri devant ses messages et il s’était dit qu’il avait hâte qu’ils se retrouvent rien que tous les deux. Ce jour là, il avait vite déchanté, parce qu’il avait très bien compris qu’il n’avait pas le choix, il devait rompre avec la fille qu’il aimait, parce que son père n’acceptait pas leur relation. Ça avait été difficile de regarder Ainoa dans les yeux pour le lui annoncer, parce que ça avait été lui mentir en pleine face et il n’était pas doué pour ça le brun. Il était même surpris qu’elle y ait cru dans le fond.

Au moins, il avait sauvé son job, celui de sa mère et probablement l’avenir de sa sœur au passage. Il avait sauvé sa réputation aussi, il n’en avait pas une grande, il n’était qu’un mec lambda connu de nulle part, mais c’était mieux que de se retrouver avec l’étiquette d’un pédophile collé à son dos, parce que ça avait fait parti des menaces du père d’Ainoa, quand bien même la blonde, elle était bien assez âgée pour prendre ses propres décisions et qu’à aucun moment dans leur relation, il y avait eu un défaut de consentement. Elle avait été avec lui parce qu’elle en avait envie et elle n’était pas une enfant sur laquelle il avait fantasmé. Il n’avait pas l’impression que ce n’était pas normal de sa part d’être amoureux d’une fille de l’âge d’Ainoa. Il n’avait pas l’impression d’avoir des penchants malsains, parce qu’Ainoa, elle n’était plus une enfant. Elle était plus jeune que lui certes, mais le traiter de pédophile, c’était quand même sacrément exagéré d’après lui. Cela-dit, il n’avait pas eu envie de tester le père de la blonde, alors il avait obéit. Une partie de lui, lui disait que c’était mieux comme ça et l’autre regrettait amèrement cette rupture et son cœur qui semblait brisé depuis. La solution pour les cœurs brisés, il ne la connaissait pas, Silas, mais il était au moins certain, que ce n’était pas de se retrouvé coincé dans un ascenseur avec la personne responsable de cette brisure. Ainoa n’avait rien à voir avec leur rupture, mais elle restait quand même la raison pour laquelle son cœur était brisé, malgré elle, autant que malgré lui, dans le fond. « Certes. » Il répondit à la remarque de la blonde, y avait pas grand-chose à dire de plus. Il y avait des hommes plus petit que lui et il était plus grand qu’Ainoa. C’était vrai, pas la peine de faire durer ce débat plus longtemps. Elle avait fini par sortir son paquet de cigarette, lui en filant une au passage. Il avait fourni le briquet avant d’essayer d’ouvrir les portes. Il se fatiguait pour rien qu’elle disait. Il ne commenta pas, se contentant de donner tout ce qu’il avait pour faire bouger un peu ces fichues portes. Un léger écart qui ne leur apporterait pas grand-chose. « Merci. » Il répondit à la blonde qui apparemment trouvait ça impressionnant. Autant prendre ça comme un compliment, c’était bien le seul truc positif à retirer de tout ça. « Ouais, au moins, on aura essayé. » Il haussa les épaules avant de se laisser glisser contre les portes pour s’asseoir par terre. « On a vu plus pratique comme tenu pour ça, c’est sûr. » La robe, les talons, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux dans ce genre de situation. « Moi j’aurais pu. » Le costard, ce n’était pas le plus pratique non plus, mais c’était mieux, alors il aurait au moins pu aller chercher de l’aide. « Et puis honnêtement, si le prix à payer pour sortir de là, c’est de me retrouver en calbut’ je le ferais. » Mais clairement, ce n’était pas un strip-tease qui allait les sortir de là, alors autant garder ses fringues, ce serait mieux pour tout le monde.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Mer 14 Avr - 13:04
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Ainoa Bolívar
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
callum (1) loving the risk of being found.
laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

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name : still breathing / madalen.
faceclaim : ester expósito / endlesslove (av), alcara (sign et icons), strangehell (icons rang), imagine dragons/wrecked (lyrics).
multinicks : leola, darlene, astra, georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
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@silas hawkins
Au bout d’un moment, elle n’a plus la force d’être imbuvable, Noa. Quand elle l’est, dans le fond, c’est surtout pour se protéger – même si ce n’est pas la solution. Elle devrait juste s’en aller, quand il est là, Silas. Du moins, quand ils ne sont pas coincés dans le même ascenseur, quand ledit ascenseur ne refuse pas de démarrer. D’ordinaire, c’est ce qu’elle fait : quand elle le voit, le croise, elle ne s’éternise pas. Ça lui évite de se faire trop de mal, et puis, ça donne l’impression qu’elle est passée à autre chose, peut-être, qu’elle ne veut pas lui parler. Il y a de ça aussi, parce qu’il y a toujours cette envie de faire comme si on n’avait plus besoin de l’autre, dans ce genre de situations. Et elle est en plein dedans, Ainoa. Elle essaie de rester fière, elle essaie de ne pas se laisser ébranler – alors qu’au fond, elle est une véritable épave, elle n’arrive pas tellement à remonter à la surface. Elle se trouve si stupide, pathétique – elle se croyait au-dessus de tout ça, ne savait pas vraiment que l’amour pouvait faire si mal. Il faut dire qu’avant Silas, elle n’a jamais vraiment connu ça, Noa. Elle a eu des copains, et même plusieurs, d’ailleurs – mais ça ne veut pas dire, qu’elle était amoureuse. Elle est encore jeune, après tout. Alors oui, finalement, bien qu’elle se comporte avec Silas comme la pire des connasses, elle a un cœur, Ainoa. Et il souffre, il est brisé, en mille morceaux. Elle n’a pas vraiment compris pourquoi ça s’était fini, et elle refuse de le demander maintenant, parce que c’est trop tard, parce que ça fait trop longtemps. Parce qu’elle a sa fierté. Sa fichue fierté. Par moments, elle a l’impression que c’est un peu tout ce qui lui reste. Pourtant, elle la piétine, quand elle balance ses piques à Silas. Dans ces moments-là, ça se ressent, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, que non, leur rupture ne lui fait pas rien. Si ça ne lui faisait rien, elle se contenterait de tracer la route – ou, dans des moments comme celui-là, où elle est coincée avec lui, elle se contenterait de se taire, Ainoa.

Elle se demande comment il fait, lui. Et en même temps, la question ne se pose pas. Il l’a oubliée, lui, sinon pourquoi aurait-il rompu ? Elle se demande ce qu’il pense alors, ce qu’il ressent, et pour qui. S’il a quelqu’un d’autre déjà, ou pas, ou s’il préfère encore les histoires d’un soir. S’il s’est remis bien vite en selle, ou s’il a préféré prendre du temps pour lui. Elle se demande tout ça, Ainoa, et en même temps, elle ne veut pas savoir, parce que ça ferait trop mal. Il y a quand même des choses qu’elle voudrait lui dire, mais qu’elle retient. Peut-être que ça pourrait la soulager, la libérer, de les lui dire – mais une fois encore, elle ne veut pas avoir l’air stupide ou pathétique, ou tout simplement faible. Elle n’est pas douée avec les sentiments, Noa, elle est bien meilleure avec les piques et la condescendance, le mépris et l’arrogance. Mais parfois, c’est vrai, elle n’a plus la force. Et là, elle commence à se détendre. Elle lui a déjà fait vivre l’enfer, l’autre fois – quand elle était un peu enivrée, quand on l’avait embêtée et que Silas, lui, l’avait aidée avant de la ramener chez elle. Là, elle se calme, Noa. Peut-être parce qu’il ne lui renvoie pas tellement la balle. Parce qu’elle est plus énervée par cet ascenseur que par lui, pour le coup. Elle ne relance pas le débat inutile, futile, sur sa taille, alors. Et elle ne l’aide pas non plus à essayer de les sortir de là, de toute façon, elle ne voudrait pas risquer de se casser un ongle. Elle est plutôt du genre à attendre que tout lui tombe tout cru dans le bec. Ici, c’est Silas qui se démène, pour les faire sortir de là – elle, elle n’aide pas. Elle lui propose quand même une cigarette, et ça, c’est énorme. On pourrait presque y voir un signe de paix, mais c’est certainement temporaire. Parce que son cœur lui fait mal, quand même. « Appuyer sur le bouton d’urgence, c’était bien suffisant, si tu veux mon avis. » En tout cas, ça et vérifier le réseau de son téléphone : voilà ce qu’elle a fait. L’idée ne lui serait jamais venue d’essayer d’ouvrir les portes de force, et de rejoindre l’étage le plus proche. Silas abandonne aussi, finalement, se laissant glisser contre les portes. Elle l’imite, Ainoa, non pas en se laissant glisser, cela dit, mais en bougeant sa robe de sorte à s’asseoir délicatement et convenablement, surtout, puisqu’elle est fendue sur le côté. « Ouais, sans doute. » Il aurait pu, mais de toute façon, ils sont trop loin de l’étage le plus proche et il n’a pas réussi à ouvrir beaucoup la porte de l’ascenseur. Elle est peut-être un peu trop défaitiste pour le coup, Ainoa, ou juste nonchalante – elle, elle n’a pas bougé le petit doigt pour les idées, elle se contente de profiter de sa cigarette, déjà presque terminée. Ils ne sont pas pareils, de toute façon, Silas et Noa. Les paroles du brun la laissent quand même coite, un instant, peut-être surtout parce qu’elle n’a pas pu empêcher son cerveau d’associer la vision aux mots. « Ce serait pas non plus un si grand prix à payer, j’imagine. » ne peut-elle s’empêcher de commenter. Si on devait le voir ensuite, on en ferait sans doute moins des caisses que pour une femme qui se retrouverait en sous-vêtements dans le couloir d’un grand bâtiment de luxe. Cela dit, l’un dans l’autre, on le regarderait quand même étrangement, Silas. « Y’a plus qu’à espérer qu’on ne reste pas coincés là toute la nuit. Ou qu’on ait une envie pressante. Ou que le chauffage ne fonctionne plus. » Elle a son manteau quand même, en plus de sa robe, pour couvrir ses épaules. Mais si le chauffage devait s’arrêter, elle ne sait pas combien de temps ça suffirait. Et puis, il y a ses jambes, aussi – fidèle à elle-même, elle fait comme si elle ne craignait pas le froid, Ainoa, toujours quand il s’agit de belle robe à mettre pour ce genre d’événements. Mais derrière, ce n’est pas aussi simple.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Ven 16 Avr - 15:01
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Silas Hawkins
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Toute cette histoire avec Ainoa, elle était plus compliquée qu'elle en avait l'air. S'il avait vraiment voulu rompre avec elle, s'il avait été capable de ne la voire que comme son ex et pas l'objet de ses désirs, il s'en sortirait beaucoup mieux le brun. Malheureusement ce n'était pas comme ça que les choses se passaient entre eux. Il y avait des non-dits qui pesaient entre eux, des sentiments encore présents dont il n'arrivait pas à se défaire, Silas et qui l'empêchait d'aller de l'avant. Toutes ces choses qu'il savait et qu'il ne pouvait pas dire à Ainoa, ça ne l'aidait pas beaucoup non plus. Il avait envie de tout lui dire, de tout expliquer. Il voulait lui révéler cette discussion qu'il avait eue avec son père et les menaces de ce dernier. Il voudrait qu'elle comprenne ses craintes et ses choix,mais il savait que c'était beaucoup trop risqué. Ainoa, elle avait le sang chaud, il n'était pas certain qu'elle n'irait pas voir son père s'il lui disait tout ça et les conséquences, elles seraient bien trop lourdes pour lui et pour sa famille. Il aimait Ainoa de tout son cœur, mais il n'était pas certain que l'amour, aussi beau soit-il, vaille la peine de sacrifier sa famille. Il était si proche de sa mère et de sa sœur qu'il préférait souffrir avec son cœur brisé, plutôt que de faire quoi que ce soit qui pourrait causer du tort à ces dernières. Il avait l'impression que dans le fond, il n'avait pas beaucoup d'options, alors il fallait faire avec ce qu'il avait.

L’ironie voulait qu’alors qu’il luttait avec difficulté contre les sentiments qu’il avait pour la blonde, il se retrouve enfermé dans un ascenseur avec elle. A croire que la vie lui en voulait, ou qu’il avait vraiment fait quelque chose de mal pour que le karma s’en prenne ainsi à lui. Il espérait qu’ils sortent vite de là, mais ça n’avait pas l’air gagné. Personne ne répondait au bouton d’appel et même s’il avait réussi à pousser un peu plus les portes de l’ascenseur, ils ne seraient pas allés bien loin, puisqu’ils étaient coincés entre deux étages. Maintenant, leur dernière option, c’était bel et bien d’attendre qu’on vienne à leur secours. Il soupira suite à la remarque de la blonde. « Peut-être bien ouais. » Elle avait sans doute raison, mais bon, il n’aimait pas l’idée de rester à attendre, sans rien tenter, donc il avait essayé quelque chose. Ça avait été un échec, mais bon, au moins, ça l’avait occupé quelques minutes et ça avait créé un trou, trop petit pour quitter l’ascenseur, mais qui au moins laissait passer l’air. « Non, je pense que je m’en serais remis. » Se balader en caleçon dans un bâtiment plein de riches probablement un peu coincé, ça aurait pu faire scandale, mais si c’était la solution pour sortir de là, il l’aurait prise. Ce n’était pas comme s’il avait une réputation à sauver de toute façon. Il n’était personne dans ce monde là, Silas et en vérité, ça lui convenait très bien. « Ouais, j’avais pas beaucoup de projets pour la nuit, si ce n’est dormir, mais je préférerai pas la passer ici. » Il avait prévu d’attendre les Bolivar jusqu’à ce qu’ils décident de rentrer, puis une fois là-bas, il se serait couché le brun, en solitaire dans son lit, rien de bien passionnant, mais ce serait toujours mieux que de passer la nuit ici. Quant au chauffage, pour l’instant ça allait, fallait espérer que ça dure. « Je te laisserais pas mourir de froid, t’en fais pas. » Il lança sa veste dans sa direction, si jamais elle en avait besoin, elle pouvait au moins se tenir chaud avec ça. Il n’en avait pas besoin lui et il avait tendance à penser que même sans chauffage, il devrait s’en sortir. Arrivé au bout de sa clope, il l’écrasa contre la paroi de l’ascenseur, balançant le mégot à travers les portes entrouvertes, avant de retirer sa cravate et d’ouvrir les deux premiers boutons de sa chemise, s’ils devaient être coincés là pour la nuit, autant se mettre à l’aise.

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(#) Re: (silas), before you came around, I was doing just fine.    Ven 14 Mai - 13:15
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Ainoa Bolívar
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@silas hawkins
Avant, elle aurait trouvé cela excitant. Avant, elle cherchait le moindre de ces instants. La moindre opportunité, de se retrouver seule avec Silas. La moindre opportunité de pouvoir le retrouver, en toute intimité. Parce qu'ils cachaient leur histoire, la vivaient à l'abri des regards. Il y avait bien un peu d'appréhension à vivre cette relation au grand jour. C'est comme s'ils avaient su, que ça ne plairait pas. Comme s'ils s'étaient doutés, que ce serait compliqué. Elle ne sait pas ce que son père a fait, Noa. Elle ne sait pas ce qu'il a dit à Silas, elle ignore qu'il lui a mis la pression, qu'il l'a fait chanter. Qu'il lui a demandé de la larguer. Elle ne sait pas que c'est sa faute, si elle a le cœur en morceaux. Elle ne sait pas que Silas, il ne l'a pas oubliée. Elle ne sait plus rien, Ainoa, et elle s'est laissé berner. Elle s'est fait avoir par les apparences. Est-ce qu'elle aurait dû se douter, comprendre ? Peut-être que ses insécurités étaient si profondes, concernant leur relation, concernant l'amour en général, pour Noa, qu'elle y a cru immédiatement. Peut-être surtout que, quand on se fait larguer, il n'y a aucune question à se poser. Mais elle aurait pu le supplier, elle aurait pu lui demander une seconde chance. Elle aurait pu s’accrocher, quitte à se ridiculiser. Et elle ne l’a pas fait. Elle n’a pas riposté, elle n’a pas essayé – non, Noa, elle a voulu rester fière, jusqu’au bout. A quoi bon, de toute façon. Silas ne voulait plus d’elle, Silas voulait passer à autre chose. C’était fini, c’est tout.

Ça fait des mois et des mois, même plus que ça, mais elle n’a pas oublié. Il paraît que ça demande du temps, mais elle, elle voit les semaines et les mois passer, sans que rien ne change. Elle, elle a l’impression d’en être toujours au même point. Toujours désagréable, toujours cassante, toujours à balancer des piques en présence de Silas – toujours à essayer de l’atteindre, de l’attaquer. Quelque part, c’est comme si elle cherchait à attirer son attention. Comme une façon, un peu toxique, de faire en sorte qu’il la regarde, qu’il ne l’oublie pas. Ce serait le pire, l’oubli. Ou peut-être l’indifférence. Ce serait pire, que dans la vie de Silas, ce soit comme si elle n’avait jamais existé. Elle se demande, s’il a des regrets. Elle se demande si, même s’il est passé à autre chose, il garde de bons souvenirs de leur histoire. Elle, elle en a beaucoup trop, et c’est pour cela aussi, que ça fait si mal. Avant, elle aurait trouvé cela excitant, de se retrouver coincée avec Silas dans un ascenseur. Mais maintenant, c’est douloureux. Elle a le cœur qui bat fort, depuis le début. C’est peut-être aussi pour cela, qu’elle balance un peu moins de piques, Ainoa. Mais à l’intérieur, c’est toujours la tempête. C’est toujours l’effet que lui fait Silas. Même après tout ce temps. Mais lui, il a l’air aussi détaché qu’à l’accoutumée. Peut-être est-ce de l’indifférence, finalement – la preuve de l’oubli. « Sans doute. » A quoi bon s’éterniser, c’est une autre réalité qui ne s’est pas concrétisée. Il a réussi à ouvrir la porte de l’ascenseur, mais juste un peu. Pas assez pour les tirer de là ; il leur faudra prendre leur mal en patience. Et mine de rien, les voilà qui échangent, un peu. Elle a l’impression qu’ils ne l’ont pas fait depuis des lustres – même la dernière fois, ce n’était pas vraiment comme ça. Elle s’est calmée, Noa. Mais c’est peut-être de courte durée. L’ascenseur en panne est un peu comme une trêve, certes temporaire, mais trêve tout de même. Et puis, elle se trouve stupide, à éprouver ce soulagement en écoutant ses plans. Depuis leur rupture, elle ne peut s’empêcher de se demander s’il est passé à autre chose. S’il avait, peut-être, envie d’être avec quelqu’un d’autre. « Et moi donc. » Si elle avait été d’une autre humeur, si elle ne s’était pas radoucie, elle lui aurait sans doute balancé l’une de ces piques dont elle a le secret. Elle aurait pu lui dire, par exemple, qu’elle n’avait pas envie de rester coincée là toute la nuit, avec lui. Quitte à bien insister dessus, à bien passer pour une gamine. Et tout à coup, il lui lance sa veste, Silas, pour ne pas qu’elle ait froid – avec ces mots, un peu particuliers, qui la touchent en plein cœur. Mais ce n’est pas si douloureux, pas cette fois. C’est plutôt le foutu espoir qui s’empare d’elle, et elle déteste ça. Elle n’a pas envie d’être si pathétique, Ainoa, à y voir un signe ou elle ne sait quelle connerie du genre. Mais quand même. « Non merci, ça va pour l’instant. J’ai pas besoin que tu joues les chevaliers servants. » fait-elle en lui relançant sa veste. C’est peut-être une petite pique, mais le ton est moins acéré que d’ordinaire. Il y a quand même, là-dedans, un reproche, ou plutôt : un rappel. Elle n’a pas besoin de son aide, Noa. Ou plutôt, elle n’en veut pas – parce qu’il a fait son choix. Elle finit sa cigarette, à peu près en même temps que lui, et l’écrase sur le sol. Et à ce moment-là, l’ascenseur fait un certain bruit – pas très rassurant sur l’instant – avant de bouger, tout doucement. Et repartir. « On va peut-être pouvoir sortir de là. » Il y a de l’espoir. Et peut-être un peu de déception, en elle. Plus rien ne la retiendra auprès de lui, après ça. Et justement, l’ascenseur arrive enfin au rez-de-chaussée, avant de s’ouvrir, comme si de rien n’était. « Bonne soirée. » qu’elle se contente de dire à Silas, ne le regardant déjà plus. Comme si de rien n’était, aussi. Alors qu’à l’intérieur, son cœur tambourine, comme un fou. Sur le point d’exploser.

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