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 can't imagine how you could be so okay (w/silas).

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Ainoa Bolívar
‹ the light of a real enemy ›
Ainoa Bolívar
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
callum (1) loving the risk of being found.
laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

messages : 452
rps : 67
name : still breathing / madalen.
faceclaim : ester expósito / endlesslove (av), alcara (sign et icons), strangehell (icons rang), imagine dragons/wrecked (lyrics).
multinicks : leola, darlene, astra, georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
code couleur : #990033
mes trophées : can't imagine how you could be so okay (w/silas). CrPQ33a7_o can't imagine how you could be so okay (w/silas). SmxQSq2H_o


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- never felt this way for no one. (@Silas Hawkins)
( o u t f i t ) Elle a toujours su s’amuser, Noa. Elle n’a jamais loupé une fête qui s’annonçait mémorable – elle n’a jamais vraiment cherché à se trouver une excuse pour ne pas y aller. Sauf peut-être, quand elle était avec Silas. Pour lui, elle pouvait bien trouver tous les prétextes du monde, la blonde, s’ils avaient prévu de se voir. Elle était différente, quand elle le fréquentait. Mais pas en mauvais. Ce n’est pas Silas qui l’avait changée. C’est, au contraire, comme si une autre partie d’elle, s’était révélée. Une partie, qu’elle gardait enfouie. Une partie qui, aujourd’hui, n’apparaît plus. Silas, il la voyait sans doute telle qu’elle était, pour de vrai. Elle n’était plus la petite peste qu’elle peut être, aujourd’hui, avec lui. Elle n’était pas la gamine de riche, la fille à papa, pourrie gâtée. Elle n’était même pas la fêtarde qu’elle est aujourd’hui – non pas que ce soit une tare, même si elle sait qu’elle boit un peu trop, fait un peu trop n’importe quoi. En réalité, s’il la voyait, dans ses soirées, qu’est-ce qu’il en penserait ? Peut-être qu’il se dirait, qu’elle n’est pas celle qu’il a connue, aimée. Peut-être qu’il ne la comprendrait plus, qu’il se dirait que ce n’est pas plus mal, si c’est terminé. C’est vrai que, depuis des mois, Noa, elle a ses excès. Elle part un peu en vrille. Mais elle croit qu’elle a tout son contrôle – ça n’a pas impacté ses études, ça n’a pas impacté son stage non plus. C’est incroyable, ce qui lui arrive. Incroyable qu’elle puisse se former en prenant part à la campagne d’un grand candidat à la mairie. Laurie Bogart n’est pas n’importe qui. Et elle a conscience de sa chance, Noa. Assez pour ne pas tout foutre en l’air. Silas lui a brisé le cœur, il ne cassera pas sa future carrière.

Elle pense à lui, encore. Peut-être un peu moins. Mais il ne suffirait sans doute pas de grand-chose. Elle essaie de faire sa vie, dans son coin. De profiter de cette fameuse jeunesse. Elle ne le fait pas trop, ces temps-ci, en vérité – toujours affairée, toujours bien occupée. Elle est moins sortie, ces derniers temps, en compagnie de sa bande d’amis. Mais ce soir, elle a prévu de se rattraper. Ses parents ne sont pas là ce week-end, ses parents sont partis pour affaires. Elle a la maison presque pour elle seule – et son frère. Mais il avait autre chose à faire, il n’est pas là. Alors elle a prévu une fête, Noa. Elle n’a pas spécialement demandé l’autorisation, mais ses parents sont au courant – et la laissent bien faire ce qui lui chante, de toute façon. Sauf quand il s’agit de fréquenter Silas, mais ça, elle l’ignore encore, la Bolívar. Elle a fait les choses en grand, parce que ça faisait longtemps. Elle a invité du monde, comme toujours. Et la fête bat son plein, à présent. Et elle va de personne en personne, son verre à la main. Pas encore éméchée, pas encore ivre – mais déjà un peu alcoolisée. Elle a quand même toute sa tête, Noa. Mais pour combien de temps ? A un moment ou l’autre, la morosité prendra le dessus. A un moment ou l’autre, elle voudra oublier – et elle recourra toujours à la même solution. Mais pour l’instant, ça va. Jusqu’au moment, où elle aperçoit Silas. Elle aurait dû s’en douter. Après tout, il vit là aussi, Silas. Même s’il vit dans la dépendance, un peu plus loin, sur la propriété. Elle a essayé de l’ignorer, Noa. Elle a essayé de ne pas s’en soucier. Mais elle ne peut pas. Elle s’est tenue à distance, elle a fait comme si elle ne le voyait pas. Comme s’il pouvait être ignoré, si facilement. Comme s’il n’était pas important. Comme une gamine, trop fière. Elle se demande quand même, s’il l’a vue, elle. S’il l’a regardée, s’il l’a remarquée. Ou s’il l’a juste ignorée. Elle se déteste, pour tous ces réflexes qui restent. Finalement, elle ne résiste pas, Ainoa. Elle se souvient encore trop de l’autre fois – de ce moment où elle est restée coincée avec lui, dans cet ascenseur. Elle ne sait pas trop pourquoi, mais la rancœur est un peu moins là. Voilà pourquoi la fierté est balayée. Voilà pourquoi elle s’approche. Et plus tard, elle s’en voudra. « Hey. » Elle ne le regarde pas, elle fait mine d’observer la soirée, en sirotant son cocktail. Comme s’il ne lui faisait plus rien, Silas. Comme s’il ne lui faisait ni chaud ni froid. Alors qu’il la déstabilise toujours autant. Il faut croire que ce n’est pas près de changer. Pourquoi alors, est-ce qu’elle s’est approchée ? Pourquoi est-ce qu’elle revient retourner le couteau dans la pluie, jeter un peu d’huile sur le feu, alors que de la distance ne peut pas lui faire de mal ? Elle se disait que ça allait mieux, Noa. Elle se disait qu’elle pensait moins à lui – mais le faisait, par cette simple réflexion. « Tu t’amuses bien ? » Le ton n’est pas amer, ni froid. Ce n’est pas une pique. Ou alors, pas une pique si méchante. Il a le droit d’être là, Silas, puisqu’il vit dans le coin. Mais c’est sa façon à elle de souligner qu’il s’est comme incrusté – quand bien même elle ne voit pas les choses ainsi. Et tout en disant ces mots, elle a tâché d’avoir l’air détachée. Alors qu’à l’intérieur, son cœur bat la chamade, son cœur ne s’arrête plus. Comme d’habitude.
/ awards session
(#) can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Dim 30 Mai - 20:00
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Silas Hawkins
‹ the light of a real enemy ›
Silas Hawkins
messages : 165
rps : 62
name : sweet poison (anaïs).
faceclaim : joe keery (bltmr).
multinicks : elwyn et slaine
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : abandon.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
gif : can't imagine how you could be so okay (w/silas). Tumblr_inline_p4lujs0Y5w1qlt39u_400
âge : vingt-huit ans.
statut civil : célibataire depuis quelques temps, rupture non désirée, mais forcée.
occupation : chauffeur pour les Bolivar ; prend également des petits jobs de bricolage, ici et là.
habitation : chez les bolivar.


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can't imagine how you could be so okay. -- @Ainoa Bolívar
Le moral n’était pas forcément au rendez-vous depuis sa rupture avec  avec Ainoa. Parfois, il se sentait un peu idiot, de ne pas réussir à tourner la page, alors que ça faisait un moment maintenant qu’il avait rompu avec elle. Mais c’était compliqué à gérer, alors même qu’il n’avait pas voulu rompre avec elle. Il y avait comme un goût d’inachevé sur cette histoire, l’impression – la certitude même – de ne pas être allé jusqu’au bout avec Ainoa et d’être pourtant obligé de se séparer d’elle. Il n’aimait pas cette sensation le brun. Il aurait voulu qu’on lui laisse la possibilité de poursuivre son histoire avec la blonde, parce qu’ils auraient peut-être pu aller loin tous les deux. C’était peut-être la naïveté de l’amour qui parlait pour lui, mais il avait eu l’impression qu’ils pourraient avoir une belle histoire tous les deux. Ce n’était pas l’avis du père d’Ainoa de toute évidence. Peut-être qu’il était plus réaliste qu’il ne l’était lui en jugeant qu’il n’était pas fait pour sa fille. Il n’en savait rien le brun, mais peut-être que c’était comme ça que la société fonctionnait, que les amoureux étaient forcément du même milieu, sans quoi c’était voué à l’échec. Des fois, il essayait de se rassurer en se disant ça le brun. Ça fonctionnait un peu, pendant un temps, jamais très longtemps, et puis la déprime revenait aussi vite que la douleur au fond de son cœur. Il aimerait pouvoir se dire en continue que c’était mieux comme ça, mais clairement, il n’y arrivait pas.

Ce week-end, les Bolivar n’étaient pas là et le père de famille lui avait donné congé. Il pouvait en profiter pour sortir, pour voir du monde, profiter de sa jeunesse et au lieu de ça, Silas, il avait surtout prévu de rester enfermé dans la dépendance dans laquelle il vivait, avec de la bière et des jeux-vidéo. Bon plan, d’après lui. Il avait été tellement concentré sur ce qu’il faisait, qu’il n’avait même pas vu ce qui se tramait dans le reste de la maison. De toute façon, comme il savait qu’il n’y avait Ainoa ce soir, il n’avait pas eu envie de s’intéresser à ce qu’il pouvait se passer en dehors de ce qui était son chez-lui. Pourtant, au bout d’un moment, il y avait eu de la musique et ça l’avait poussé à se demander ce qu’il pouvait bien se passer. Jeu sur pause, il s’était décidé à sortir le nez de la dépendance pour voir qu’une grosse fête semblait avoir lieu. Il fallait croire que la blonde, elle, elle avait décidé de bien profiter de l’absence de ses parents. Il était presque tenté de retourner dans son coin, peu désireux de croiser l’hôte de cette fête et pourtant, y avait eu cette fille qui était passée prêt de lui en lui proposant un verre, invitation qu’il n’avait pas su refuser, après tout, c’était mieux de boire ici avec du monde que seul dans son coin. Il avait discuté un peu avec cette fille, avant qu’elle ne parte en vadrouille il ne savait trop où et qu’il se décide à s’éloigner un peu, un nouveau verre à la main et une clope dans le bec. Il n’était pas allé bien loin, avant de tomber sur Ainoa. Il avait été bête de penser qu’il ne finirait pas par la croiser. « Hey. » Il répondit, presque en écho, à la blonde. « Ouais, sympa la soirée. » Il haussa les épaules, presque tenté de demandé si son père était au courant de tout ça, mais dans le fond, c’était le problème d’Ainoa, pas le sien. Il n’était pas payé pour lui servir de chaperon. « J’étais pas invité mais bon, la musique, la bière, ça a tendance à m’attirer. » Les jolies filles, il aurait voulu rajouter, pour attiser sa jalousie, volonté de voir si elle tenait encore à lui. Mais c’était idiot, c’était vain, le problème dans le fond, ce n’était pas elle, ce n’était pas lui. C’était le père de la blonde et il ne pouvait rien contre ça Silas.

/ awards session
(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Sam 19 Juin - 10:32
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Ainoa Bolívar
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Ainoa Bolívar
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- never felt this way for no one. (@Silas Hawkins)
Elle se demande si quelqu’un le détient, le secret pour passer à autre chose post-rupture. Elle se demande, elle, si un jour, ça cessera de faire aussi mal. Si un jour, elle cessera d’accorder autant d’intérêt, d’attention, à Silas. Elle a l’impression que ça va un peu mieux, tout de même, depuis quelques temps. Mais elle a aussi l’impression d’avancer à pas de fourmis, Noa. Elle voudrait que ça aille plus vite, au lieu de traîner comme ça. Elle voudrait que son cœur renaisse de ses cendres, au lieu de lui faire mal comme ça. Elle se croyait plus forte que ça, mais elle comprend maintenant pourquoi les relations amoureuses font tellement de mal aux gens. Elle repense encore trop à eux, à leur passé. Elle se surprend encore à regretter certaines choses – comme le fait, peut-être, de ne pas lui avoir assez dit qu’elle l’aimait. Handicapée des sentiments, pas vraiment familière de ces derniers finalement. C’est surtout que ça lui faisait peur. C’est surtout que c’était compliqué. Qu’à la longue, peut-être, elle n’aurait plus supporté de se cacher. Dans le fond, c’est sans doute mieux si c’est terminé. Mais Noa, elle l’aimait. Et son cœur, Silas l’a brisé. Tout ça, pour quoi ? Elle ne sait pas trop, elle n’a pas compris. Est complètement tombée des nues. Mais finalement, c’est toujours ainsi que fonctionne une rupture. Il ne lui demandait pas son avis. Il ne lui demandait pas si elle était d’accord. Il est juste parti, il a décidé que c’était fini. C’est ainsi qu’il le ressentait. Et les mois, même plus que ça, ont passé. Elle se soucie encore de lui, même si chaque jour qui passe, ça fait un petit peu moins mal.

C’était bizarre, l’autre fois, dans l’ascenseur. Elle n’arrivait plus à être froide, hautaine, à lui balancer ses piques nonchalamment. Elle s’est laissé faiblir, peut-être, Ainoa. Elle en avait besoin. Fatiguée d’un combat qui ne l’aidait pas vraiment à se sentir mieux. Peut-être que c’est juste parce que cette situation, dans l’ascenseur, l’embêtait bien plus que la présence de son ex petit-ami. Ils se sont retrouvés coincés là, tous les deux. Et c’était bizarre, c’est vrai. Mais rien n’a changé. Puis il y a eu la Saint Valentin, ce speed-dating à la con, qu’elle regretterait presque d’avoir fait, à présent. Parce qu’il était là, Silas, assis à une autre table. Et s’il était là, c’était bien qu’il était dans l’optique de faire de nouvelles rencontres – comme elle, après tout. Elle se demande si ça a marché, pour lui – si la troisième, la dernière, a été la bonne, puisque les deux fois précédentes, il est tombé sur deux jeunes hommes déjà pris. Elle se demande, mais elle ne devrait plus. Sans doute qu’il s’en fout, lui. Passé à autre chose depuis longtemps. Elle a papillonné, depuis lui, Noa – mais jamais elle ne l’a oublié. La rancœur, la colère, étaient plus faciles pour l’ignorer. Mais au bout du compte, ça ne change rien. Quand elle l’aperçoit, ce soir, la colère n’est plus là, dans son cœur. Peut-être qu’elle reviendra. Elle aimerait bien, dans le fond, Ainoa. Mais pour l’heure, elle a disparu. Si bien qu’elle ne se retient pas d’aller le voir, quand elle l’aperçoit. Elle a organisé une fête, en l’absence de ses parents. Il y a du monde – bien assez de personnes avec qui tenter de se changer les idées. Mais elle va le voir, Silas. Elle se dit qu’elle ne restera pas longtemps. Qu’elle retournera bien vite à sa fête, à ses verres, qu’elle tombera dans un enivrement qui lui fera du bien – un temps. « Mes soirées sont toujours sympas. » qu’elle réplique, sourire en coin. Elle ferait mieux de retrouver la froideur, la rancœur. Ferait mieux de retrouver, quelqu’un d’autre. D’aller se perdre dans les bras d’un autre. De quoi est-ce qu’elle a l’air, comme ça, Noa ? De la pauvre fille, incapable de passer à autre chose, qui revient à la charge ? Non, elle n’est pas dans cette optique-là. Mais elle avait envie de se retrouver près de lui. « Non, en effet, tu n’étais pas convié. » Pourtant, dans sa voix, on n’entend aucun reproche. Juste un certain amusement. Peut-être qu’elle devrait faire trop attention. A tout prendre avec détachement, à tout prendre à la rigolade, elle pourrait se faire avoir, Noa. « Il n’y a pas que de la bière. Il y a aussi des cocktails, juste là. » fait-elle en montrant un buffet, du bout des doigts. Comme si le préciser était d’une importance capitale. Mais en tout cas, ça veut dire que même s’il s’est invité à la fête, sa présence ne le dérange pas. Elle ne le mettra pas dehors, elle ne fera pas sa connasse, Noa. « Je n’ai plus qu’à te souhaiter une bonne soirée, alors. » fait-elle, sur le point de tourner les talons. Elle, elle n’a pas vraiment envie de s’éloigner, pourtant. Ou alors, elle a cette envie stupide de tomber dans les bras dans un autre, pour qu’il le voie, Silas. Pour qu’il soit jaloux. Alors que probablement, il s’en fout. Mais elle le fera quand même, Noa. Elle le fera pour l’oublier. Pour au moins essayer.
/ awards session
(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Sam 26 Juin - 12:22
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Silas Hawkins
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can't imagine how you could be so okay. -- @Ainoa Bolívar
Silas, il aimerait que ses sentiments disparaissent, qu’il n’ait pas à penser à Ainoa en continue, mais le fait était que c’était plus facile à dire qu’à faire. Il avait bien remarqué, avec cette histoire que quand les sentiments étaient là, parfois, c’était difficile, voire même impossible de s’en défaire. Il continuait de penser à elle, le brun et le fait qu’il vive dans la dépense de sa maison, ça ne l’aidait pas beaucoup. Il n’arrivait pas à tourner la page Silas et les sentiments, ils finissaient par être douloureux, presque comme si on le torturait au quotidien. Souffrir ainsi par amour, il s’en serait bien passé. Il n’avait pourtant pas le choix et c’était évident qu’il aurait beaucoup moins de mal à tourner la page, si seulement il avait vraiment été à l’initiative de cette rupture, sans doute que les choses auraient été beaucoup plus faciles. Mais non, ça avait été une décision du père d’Ainoa, plus que de lui, alors en plus de la peine de cœur, il y avait une forte dose de frustration. On l’avait contraint à mettre fin à sa relation avec la blonde, alors même qu’il avait été bien avec elle, qu’il avait été heureux même. Il aurait voulu aller plus loin avec elle, même s’il n’avait pas eu de grands projets, parce qu’ils étaient tous les deux très jeune – elle plus que lui – mais ça ne l’empêchait pas de vouloir voir où est-ce qu’ils allaient aller tous les deux. Malheureusement, le père d’Ainoa en avait décidé autrement et c’était très difficile à vivre pour le brun.

Ce soir alors, il avait été bien décidé à broyer du noir dans son coin. Passer sa soirée devant la télévision ou un jeu vidéo, c’était probablement le bon plan et la seule chose qu’il avait l’impression d’être capable de faire. Il se sentait pathétique d’être aussi démoralisé par cette histoire, mais c’était compliqué de garder la tête haute dans ce genre de situation. Il avait quand même fini par sortir de son antre le brun, perturbé par les bruit de la musique à l’extérieur. Ainoa devait organiser une fête de toute évidence et peut-être qu’il pouvait s’incruster, ça n’allait pas lui faire de mal de voir un peu de monde, d’essayer de s’amuser un peu, même si ça pouvait être compliqué avec Ainoa dans les environs, mais ça valait quand même le coup d’essayer. Ce serait toujours mieux que de rester seul dans son coin. Il avait discuté avec une fille et peut-être qu’il aurait dû lui courir après pour éviter de se retrouver seul en face d’Ainoa. «  Faut croire. » Il répondit à la blonde, au moins, s’il y avait bien une chose qu’il ne pouvait pas critiquer, c’était ça : elle savait organiser des soirées. «  Difficile de résister quand on est juste à côté » C’était vrai ça, il n’avait pas pu résisté, entraîné par la musique et attiré par la bière, comme il le souligna «  Merci pour l’info. » Il n’allait pas se priver, autant en profiter, des cocktails. Elle était une bonne hôte en plus Ainoa. «  Okay, merci, toi aussi alors. » Peut-être qu’il devrait être flatté qu’elle le laisse rester malgré tout ce qu’il s’était passé entre eux. «  Tes parents sont au courant au moins ? » Il demanda quand même le brun, pas pour la juger, juste parce qu’il travaillait avec son père et il n’avait pas envie d’avoir des problèmes par la suite.
/ awards session
(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Ven 30 Juil - 12:19
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Ainoa Bolívar
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- never felt this way for no one. (@Silas Hawkins)
Il n’était pas sa première histoire, Silas. Mais il a été son premier grand amour. L’unique, dans le fond. La seule fois où elle a dit je t’aime, la seule fois où elle a été vraiment elle-même. Elle avait laissé tomber les apparences, les caprices, le mépris, l’arrogance. Avec lui, elle était différente. Et elle aimait qui elle était, Noa. Elle aimait la personne qu’elle devenait à ses côtés – ou plutôt, la personne qui se révélait, loin du regard des autres. Il la faisait se sentir en sécurité, Silas. Et il avait pris soin d’elle comme on ne l’avait jamais fait, n’en déplaise à son père – bien qu’elle n’ait jamais su le rôle qu’il a joué dans sa rupture. Maintenant, c’est fini. Ça fait un moment, que c’est fini, dans le fond. Mais il est toujours là, toujours dans le coin, même quand elle croit que ça va, même quand elle croit qu’elle avance. Il y a toujours un moment où leurs regards se croisent, il y a toujours un moment où elle aperçoit, et à chaque fois, ça lui fait le même effet. A chaque fois, il réveille le passé. A chaque fois, il lui serre son cœur. A chaque fois, il anime tout son corps. Et ensuite, elle se laisse bercer par la douleur nostalgique de leurs souvenirs. A penser à toutes ces fois où elle s’est perdue dans ses bras, dans ses draps. A penser à toutes ces fois où elle a fait le mur pour le rejoindre. A ces escapades loin de la Nouvelle-Orléans, quand ils parvenaient parfois à s’échapper, en secret. A ces fois où il l’attendait, non loin de l’université, pour qu’ils puissent se retrouver. Mais à un moment donné, ça n’aurait plus suffi. A un moment donné, ça se serait compliqué. Le temps aurait passé, les envies auraient changé. L’un ou l’autre aurait voulu plus.

Qui sait, ce que ç’aurait été, la suite. Qui sait, ce qui les attendait. Peut-être que ç’aurait pu durer, eux deux. Parce que c’était sincère, parce que c’était sérieux. Peut-être que c’est l’effet du premier amour, mais Ainoa, peut-être un peu naïvement, elle se voyait déjà faire sa vie, avec lui.

Peut-être que leurs mondes se seraient mis entre eux, à un moment ou l’autre. Peut-être que l’amour n’aurait plus suffi, alors. Elle a ses habitudes, Noa, elle a ses préférences. La dépendance, c’était suffisant les fois où elle le retrouvait, où ils avaient besoin d’intimité. Mais à la longue, ça n’aurait pas été assez. Elle a un certain niveau de vie, Noa. Une certaine façon de vivre, qui à la longue, n’aurait peut-être été compatible. Peut-être qu’il s’est rendu compte de tout cela, Silas. Peut-être, peut-être pas. Elle ne le saura jamais, Ainoa. Elle devrait garder ses distances, au lieu de jouer avec le feu – mais quand elle le voit, elle ne résiste pas. Avant, ç’aurait été pour le provoquer, pour être blessante, parce qu’elle souffrait. Mais, si elle souffre encore, elle a fini par mûrir un peu. Par se rendre compte, sans doute, de son comportement puéril. Ou peut-être juste qu’elle est en bonne voie pour la guérison. Et en même temps, il suffit qu’elle le voie pour retomber en plein dedans.
Avec son regard sombre, avec ses cheveux bruns en bataille, ses fossettes. Elle est toujours sensible à ses charmes – et le pire, c’est qu’il n’a pas besoin de faire quoi que ce soit, pour cela. « J’imagine, oui. J’aurais pas résisté non plus. » C’est bien pour cela que ça commence, peut-être, à devenir un problème. Cette tendance à vouloir boire, se mettre la tête à l’envers, pour mieux oublier. Ce besoin de s’enivrer pour pouvoir s’amuser, pour pouvoir atténuer la douleur de son cœur, brisé. D’ailleurs, elle se souvient à ce moment-là qu’elle tient un verre à la main, Ainoa, et elle en boit le reste. Et elle, comme une débile, elle reste là. Lui indiquant même qu’il y a des cocktails – parce qu’à dire vrai, elle, elle ne boit pas vraiment de bière. Pas son genre. Elle a des goûts de luxe, Noa. Princesse jusqu’au bout des ongles. Et elle est là, à lui souhaiter une bonne soirée, se maudissant intérieurement de le faire, de ne pas avoir trouvé une raison de rester. Mais il la retient, la questionne au sujet de ses parents. Et la voilà qui se retourne vers lui, interloquée. « Pourquoi tu te soucies de mes parents ? Tu veux jouer les chaperons ? » qu’elle s’amuse, sourire en coin. Se mettant à minauder, malgré elle. Réflexe. Sauf que Silas, lui-même, n’y a pas eu le droit depuis longtemps. « J’ai plus douze ans, tu sais. » Plus besoin qu’on lui dise quoi faire. Plus besoin qu’on la surveille. Plus besoin de chaperon. Elle fait ce qu’elle veut, ce qui lui chante. Ou presque. « Mais oui, ils ont été avertis en amont, ne t’inquiète pas. » Pas sûr qu’il s’inquiète, Silas. Elle se demande quand même pourquoi il a posé la question.
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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Sam 7 Aoû - 20:06
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Silas Hawkins
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Silas Hawkins
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name : sweet poison (anaïs).
faceclaim : joe keery (bltmr).
multinicks : elwyn et slaine
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : abandon.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
gif : can't imagine how you could be so okay (w/silas). Tumblr_inline_p4lujs0Y5w1qlt39u_400
âge : vingt-huit ans.
statut civil : célibataire depuis quelques temps, rupture non désirée, mais forcée.
occupation : chauffeur pour les Bolivar ; prend également des petits jobs de bricolage, ici et là.
habitation : chez les bolivar.


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can't imagine how you could be so okay. -- @Ainoa Bolívar
Ainoa, c’était ce nom qui continuait de résonner en boucle dans sa tête. Quoi qu’il fasse, il fallait qu’il pense à elle, ça en devenait presque invivable. Il avait envie de tout lui dire à la blonde, c’était presque comme si depuis des mois il portait un fardeau trop lourd sur ses épaules. Il n’était pas du genre menteur le brun. Il avait toujours été très droit dans ses bottes, peut-être que le fait de voir son père se casser du jour au lendemain en leur disant bien qu’il allait revenir, ça avait pas mal influencé sa vie. Il ne voulait pas être comme lui, un lâche qui prétendait aller acheter des clopes pour finalement disparaître définitivement du tableau. Il n’aimait pas mentir le brun, mais d’une certaine façon, Bolivar avait fait de lui le complice silencieux de ses magouilles. Il voulait protéger sa fille d’après ses dires, comme s’il était une mauvaise personne. Il n’était pas idiot Silas, contrairement aux apparences. Il avait très bien compris ce qui le dérangeait dans cette histoire. Certains que si Ainoa avait été en couple avec le fils d’un type particulièrement riche, il n’aurait pas senti le besoin de protéger sa fille. Des fois, Silas, il se disait qu’il ferait mieux de chercher un autre boulot. Il était bien payé avec Bolivar, d’autant plus qu’il vivait à son crochet sans dépenser un rond. Mais il avait quand même l’impression qu’il ne valait pas mieux que le clodo du coin aux yeux du père d’Ainoa et mine de rien, ça commençait à blesser son égo.

Le problème, c’était qu’il ne savait même pas où il irait s’il devait partir. Il ne savait même pas ce qu’il ferait. Il n’avait, jamais fait d’études Silas, alors les choix étaient assez limités. Peut-être qu’il devrait songer à mettre de l’argent de côté pour faire une formation. Il aimait bien s’occuper des voitures, il avait quelques bases en mécanique, ça pouvait être une bonne piste de recherche. Un moyen de s’émanciper un peu de la famille Bolivar. Peut-être qu’en prime, ça l’aiderait à vraiment tracer un trait sur Ainoa. Sa mère, elle comprendrait son besoin d’indépendance, il en était certain. Des projets qu’il avait en tête, mais qui ne dépassaient pas le stade de projets, parce qu’il n’avait pas le courage de tout plaquer pour s’offrir une nouvelle vie le brun. En prime, il n’aurait pas le droit à l’erreur et c’était stressant. Au moins ce soir, la soirée d’Ainoa allait peut-être l’aider à se détendre un peu. L’alcool avait cet effet, par contre croiser Ainoa, ça avait l’effet inverse. « On se comprend au moins là-dessus. » Pour le reste aussi, peut-être, si seulement elle avait toutes les cartes en mains pour comprendre, mais il n’avait pas le droit de les lui donner Silas. Il aurait pu la laisser partir, mais il avait fallu qu’il ouvre la bouche, dire n’importe quoi, comme pour la retenir. « Je suis mal parti pour jouer les chaperons. » Il répondit en levant la bouteille qu’il avait dans les mains. Il avait déjà commencé à boire et il n’avait pas l’intention d’être plus raisonnable qu’un autre. « Je travaille pour eux, alors je demande. » Il haussa les épaules, en vrai, il serait agacé si le père Bolivar devait rejeter sur lui la faute d’une soirée clandestine organisée par sa fille. « Je voudrais pas que tu aies des ennuis. » Parole trop sincère qu’il aurait mieux fait de garder pour lui. Il se cacha presque derrière sa bière Silas, en avalant une longue gorgée comme pour mieux fuir ce qu’il racontait.
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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Mer 25 Aoû - 12:59
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Ainoa Bolívar
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
callum (1) loving the risk of being found.
laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

messages : 452
rps : 67
name : still breathing / madalen.
faceclaim : ester expósito / endlesslove (av), alcara (sign et icons), strangehell (icons rang), imagine dragons/wrecked (lyrics).
multinicks : leola, darlene, astra, georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
code couleur : #990033
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- never felt this way for no one. (@Silas Hawkins)
Silas et elle, c’était une jolie histoire. Même pour elle. Même pour elle, qui n’est pas si douée avec les sentiments, qui a parfois du mal à les comprendre. Même pour elle, qui n’est pas la plus romantique du monde – ou plutôt, qui n’est pas douée pour la démonstration. Elle s’est ouverte, pourtant, au contact de Silas. Elle a pris confiance en elle, à propos et grâce à leur histoire. Elle se sentait bien, avec lui. Elle aimait ce qu’elle était, ce qu’elle révélait d’elle-même. Il y avait aussi quelque chose d’étrangement excitant, à tout vivre dans l’ombre, au début. Elle se souvient encore, Noa, de la façon dont tout a commencé. Elle se souvient des premiers signes, des premiers regards et sourires différents de d’habitude. A ce moment-là, quelque chose avait changé. Même l’air qu’ils respiraient, lui paraissait différent. Elle avait eu l’impression que le silence de la maison était troublé par les battements, si forts, si violents, de son cœur. Il lui avait fait tourner la tête, Silas. Et le plus beau dans tout cela, c’est qu’il n’avait pas essayé de le faire. L’idylle avait débuté de façon hasardeuse, sans que ni l’un ni l’autre ne l’aient prévu, ni vu venir. Ils s’étaient tournés autour, ensuite, avant de se trouver. D’échanger un baiser. D’aller plus loin.

Leur histoire a été douce. Pas toujours facile, parce qu’elle découvrait l’amour, au fond – le vrai. Pas toujours facile, parce qu’elle n’était pas toujours douée pour exprimer ce qu’elle ressentait, Ainoa. Parce que, la toute première fois où Silas lui avait dit je t’aime, elle s’était trouvée con à ne pas savoir que répondre. Silence qui avait pu faire douter le brun, sur la réciprocité de ses sentiments. C’est après, qu’elle avait su le dire en retour, Ainoa. A ce moment-là, peut-être juste à celui-là, leur différence d’âge s’était fait ressentir. Parce qu’avant lui, elle était sortie avec d’autres garçons, Noa. Mais avant lui, elle n’avait jamais aimé.
Leur histoire a été douce, quand même. Assez pour qu’à présent, ce soit un véritable calvaire. Elle n’a pas vraiment compris, la blonde. Elle n’a pas vraiment accepté. Elle est encore en train d’essayer de faire le deuil de leur relation. Et ça va mieux, ces derniers temps. Mais quand elle le recroise, c’est toujours retour à la case départ. Pas de venin ce soir, pour autant. Pas de piques douloureuses. Temps mort. Peut-être est-ce l’alcool qui la rend faible, quoiqu’elle ne soit pas si éméchée, Noa. Peut-être que c’est juste Silas, qui a toujours cet effet-là. Lui, il n’a jamais vraiment répondu à ses provocations. Il n’a jamais empiré les choses. Il est resté poli, cordial. Pire : il est resté gentil. Sincère. Drôle. « Ouais, au moins pour ça. » Pour le reste, ils ne se comprennent peut-être pas – c’est surtout, que d’ordinaire, ils ne se parlent pas. Mais elle n’est pas désagréable, Noa, ce soir. Elle reste même lui parler. Heureuse d’être retenue – même si l’échange ne durera peut-être pas longtemps. Dans le fond, depuis leur rupture, ses piques n’ont été qu’un moyen puéril d’attirer sa tension. Histoire qu’il n’arrête jamais de la regarder. Qu’il ne puisse pas l’oublier. Qu’il puisse peut-être, la regretter. Parce qu’elle, elle le regrette. Elle, elle pense encore à lui. Elle se remémore leur histoire, si douce, si belle, si simple. Histoire qui aurait sans doute fini par se compliquer, dans le fond, parce qu'ils ne viennent pas du même monde. Parce qu'ils n'ont pas le même mode de vie, ni même le même tempérament. Ç’aurait forcément fini par coincer, à un moment. « C’est vrai que tu n’serais peut-être pas crédible. » Elle lâche un rire. Lâche. Un. Rire. Fait rare, en compagnie du Hawkins. On dirait qu’elle enterre la hache de guerre, Noa. Mais c’est vrai qu’elle s’étonne de sa question. S’étonne qu’il se soucie de la réponse. « Mais t’es pas payé pour me surveiller. » fait-elle en se rapprochant de Silas doucement. Non, Silas n’est pas payé pour cela. Silas conduit son père partout où il va – sauf ce soir. Ça tombe bien. « Et qu’est-ce qui se passerait s’ils n’étaient pas au courant ? Tu m’balancerais ? » demande-t-elle, un peu plus bas, sourire en coin. Peut-être qu’elle devrait arrêter ce jeu-là, Ainoa. Mais elle ne réfléchit vraiment pas. « J’ai jamais d’ennuis. » L’arrogance à l’état pur. Non, elle n’a pas d’ennuis, parce qu’elle est clairement fille à papa, gosse de riche à qui on a toujours cédé tous ses caprices. « Et j’ai pas vraiment besoin qu’on s’inquiète pour moi. » Pas de reproche dans ses mots. Pas cette fois. Un peu de provocation, peut-être. Mais elle n’est pas de la même nature que les autres fois.
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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Jeu 26 Aoû - 15:39
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Silas Hawkins
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can't imagine how you could be so okay. -- @Ainoa Bolívar
Des fois, Silas, il se disait qu’il était peut-être trop jeune pour vraiment comprendre l’amour. Il n’avait que vingt-sept ans et il n’était pas le gars le plus mature du monde, si bien que souvent il avait plus l’impression d’être en début de vingtaine qu’à la fin de celle-ci. Peut-être que c’était trop jeune pour prétendre avoir connu le grand amour et pour pleurer sur une relation qui ne s’était pas terminée aussi bien qu’il l’aurait voulu. Après tout, Ainoa, elle était encore plus jeune que lui, alors il n’était pas certain que les choses auraient pu fonctionner éternellement entre eux. Peut-être qu’un jour, lui, il se serait réveillé avec des envies, des projets et une volonté de construire sa vie et qu’elle, elle aurait été bien loin de tout ça. Il ne savait pas Silas, il ne saurait jamais vu qu’on leur avait coupé l’herbe sous le pied, mais il essayait de trouver des moyens de rendre les choses plus acceptables Silas. Il n’y avait bien qu’en essayant de se convaincre que, de toute façon, ça n’aurait pas marché indéfiniment entre eux, que la rupture était plus facile à encaisser. En théorie, ça marchait. Dans la pratique, c’était une autre histoire. Peut-être que ça n’aurait pas marché, mais peut-être que ça aurait marché aussi. Il avait du mal à se projeter dans l’avenir le brun, mais à un moment, il avait quand même aimé s’imaginer traverser les âges avec Ainoa. Maintenant qu’il y pensait il se disait que c’était ridicule, mais c’était ça aussi, être amoureux : croire que ça durerait toujours.

Il continuait d’être frustré Silas, de jongler entre les idées qu’il essayait de se mettre en tête pour essayer d’aller de l’avant et la conviction que toute cette histoire était parfaitement injuste et qu’on lui avait éclaté le cœur en morceaux pour des raisons débile. Le cœur et l’égo sans doute, pas qu’il en ait un démesuré, mais ça faisait pas quand même d’entendre dire qu’il n’était pas assez bien pour quelqu’un comme Ainoa. Il se sentait mal le brun depuis cette rupture et sans doute que croiser la blonde ne l’aidait pas beaucoup. Il aurait mieux fait de rester enfermé dans son coin au lieu de se joindre à la fête, mais l’envie de faire autre chose que de broyer du noir avait été trop tentante dans le fond. Malheureusement, impossible de ne pas croiser la blonde. Ils se comprenaient sur leur besoin de faire la fête, pas sur le reste et pour cause, Ainoa n’avait pas toutes les informations pour comprendre. Il n’avait pas le droit de les lui donner et ça participait à rendre cette situation encore plus douloureuse. Ça le tuait, de porter le chapeau du méchant, alors qu’il n’avait rien voulu de tout ça. « Non, c’est sûr. » Il répondit à la blonde, parce qu’il n’était pas son chaperon et que c’était un rôle qui lui collerait très mal à la peau de toute façon. « Non, heureusement. » Et il ne disait pas ça parce qu’il ne voulait pas passer une seconde avec elle, mais libre à elle de le comprendre comme elle le voulait. Heureusement, parce que sinon, son père aurait probablement mis les menaces à exécution sans les prononcer. Heureusement, parce qu’il aurait sans doute failli à sa mission en tombant amoureux d’elle. Il haussa les épaules à sa question. « Non, je crois que je t’aiderai à tout remettre en ordre avant qu’ils ne rentrent, qu’ils n’y voient que du feu. » Sans doute qu’il l’aiderait quand même, à moins que sa mère ne s’en charge, payée à nettoyer derrière les Bolivar. Pour le coup, il préférait s’en charger que de laisser ça à sa mère le brun. « Ah ouais? T’as de la chance. » Il répliqua dans un léger soupire. Ne jamais avoir d’ennuis c’était le rêve non ? Ils n’en seraient pas là, si ça avait été son cas à lui. « Probablement pas non. » Qu’elle dise ça à son père. Quoi que, il ne savait pas si c’était l’inquiétude ou l’arrogance de ce dernier qui l’avait poussé à le menacer comme il l’avait fait. « Y aura toujours quelqu'un pour le faire, de toute façon. » Lui, de toute évidence. Incapable de ne pas s’inquiéter pour elle, de ne pas penser à elle. Lui, qui voudrait pouvoir lui dire qu’il l’aimait encore, qu’il n’avait jamais cessé de le faire et qu’il voulait pouvoir s’inquiéter pour elle, prendre soin d’elle, même si elle jugeait ne pas en avoir besoin.
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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Mer 8 Sep - 12:18
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Ainoa Bolívar
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- never felt this way for no one. (@Silas Hawkins)
Le mieux serait de prendre ses distances. De ne vraiment plus le regarder, de ne vraiment plus lui parler. De, simplement, l’ignorer. Le mieux serait de poursuivre sa vie, loin de lui – de partir loin, peut-être. Dans le fond, qu’est-ce qui la retiendrait dans le coin ? Elle pourrait aller n’importe où, Noa, avec le portefeuille bien rempli des siens. L’argent, le nom, la réputation des Bolívar l’emmèneraient n’importe où, dans n’importe quelle grande et prestigieuse université privée du territoire américain. Elle pourrait aisément trouver une place à Yale ou à Stanford, à Columbia ou elle ne sait trop où encore. Elle pourrait, Ainoa. Au-delà de la richesse, elle a le dossier exemplaire qui va avec – les notes et les appréciations des professeurs toutes plus élogieuses les unes que les autres. Le mieux serait peut-être de partir loin, de la Nouvelle-Orléans – loin pour réparer son cœur et bâtir sa carrière future. Le mieux serait de s’éloigner de Silas, puisque lui ne s’éloignera pas, puisque lui travaille pour son père, puisque lui vit littéralement à l’autre bout de la propriété. Le mieux serait de l’ignorer, de l’éviter pour de vrai, de ne même plus lui parler – d’oublier les piques et les provocations, d’arrêter d’essayer de la toucher, pour voir s’il l’aime encore. Mais elle ne fait rien de tout cela, Noa. Elle n’arrête pas de l’ignorer – elle ne le peut pas. Elle l’aime, Silas. Peu importe ses tentatives pour passer à autre chose. Peu importe ses efforts pour tourner la page, pour ne pas lui donner d’importance.

Le mieux aurait été de garder ses distances, ce soir. D’essayer de l’ignorer, encore – de le laisser s’amuser à sa fête, dans son coin. Mais ça l’aurait tuée, Noa. Ça l’aurait tuée de le voir avec quelqu’un d’autre, à s’amuser, à boire, peut-être à flirter. Ça l’aurait tuée de voir, qu’il l’a oubliée – parce que cela, la blonde en est persuadée. Pourtant, elle croyait que ça allait mieux. Elle croyait qu’elle avançait, un peu. Peut-être qu’il y a un peu d’ego, dans tout cela. Mais elle n’a pas envie qu’on la remplace. Non – que Silas la remplace. C’est sa plus grande crainte, même si c’est stupide. C’est peut-être pour cela qu’elle s’est approchée de lui. Pas envie qu’on lui mette le grappin dessus. Pas envie qu’on l’aborde. Pas envie que quelqu’un vienne le draguer. Pas envie d’être évincée. Pourtant, depuis le temps, c’est peut-être trop tard. Mais elle ne peut pas s’en empêcher, Noa. Elle a cette envie égocentrique, stupide, désespérée, de vouloir être regardée – de lui, peu importe les autres. Et même si ce n’est pas pour grand-chose, Silas l’a retenue. Même pour un détail, même pour lui poser une simple question. Elle ne sait pas pourquoi. Elle ne sait pas en quoi cela l’intéresse, que ses parents soient ou non au courant de cette soirée. « Pourquoi, heureusement ? » demande-t-elle, haussant les sourcils – parce que cela l’intrigue. Elle se demande pourquoi il a dit cela, Silas, elle se demande ce que cela voulait dire. Elle s’amuse, au fond, Noa. Elle ne devrait pas. Elle devrait garder ses distances. Au lieu de cela, elle franchit la limite qu’elle s’était imposée. Envolée, l’aigreur. Envolée, la rancœur. Envolée, la froideur. Peut-être que c’est un peu vrai, qu’elle va mieux – parce qu’elle ne lui parle pas mal, ce soir. Parce qu’elle joue peut-être même un peu trop. Parce qu’elle cherche, parce qu’elle s’amuse, parce qu’elle a ce sourire, parce qu’elle a cette voix. Elle lâche un rire, à la réponse du brun. « Ce serait si gentil et généreux d’ta part. » Mais cela n’arriverait pas. Parce qu’elle n’a jamais d’ennuis, Ainoa. Parce qu’elle n’est plus au lycée, parce qu’elle n’en est plus au stade d’organiser des fêtes dans le dos de ses parents. Elle est plus âgée, plus mature que cela – mine de rien. « Je suppose. » fait-elle, haussant les épaules. En tout cas, elle n’a pas besoin que l’on s’inquiète pour elle, comme elle le lui dit. Avec cette légèreté qui frise l’arrogance. Comme si elle était si bien, toute seule. Non, en vérité, Silas lui manque. Elle aimait qu’il s’inquiète pour elle – ou plutôt, qu’il veille sur elle, qu’il prenne soin d’elle, parce que non, elle ne voulait pas l’inquiéter. Mais ça faisait partie des choses qu’elle aimait, de leur histoire, de l’amour en général – ce souci constant pour quelqu’un, témoignant de l’attachement si profond entre deux âmes, sincèrement amoureuses. « Peut-être bien, j’en sais rien. » Haussement d’épaule, à nouveau. Nonchalance feinte. En réalité, Ainoa n’imagine pas combien lui peut toujours s’inquiéter pour elle, loin de l’avoir oubliée. Peut-être joue-t-il bien la comédie, au final, Silas. Elle, en tout cas, n’y voit que du feu. « Mais tu m’connais. J’ai besoin de personne. » Elle ne sait pas trop pourquoi elle dit ça, Noa. Elle le dit sans doute sans réfléchir. Mais ce n’est pas une pique. Pas une intention de le blesser. Elle n’a pas besoin de personne – ce n’est pas tout à fait vrai. Avec lui, elle se sentait bien, elle était heureuse. Avec lui, elle avait l’impression de n’avoir besoin de personne d’autre. Sans lui, elle a l’impression d’être perdue.
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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Mer 15 Sep - 20:16
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can't imagine how you could be so okay. -- @Ainoa Bolívar
Il l’aimait Ainoa. Il avait beau avoir eu d’autres relations avant de la rencontrer, il n’avait jamais ressenti ce qu’il ressentait pour elle pour qui que ce soit d’autre. C’était probablement niais de dire ça comme ça, mais Ainoa, elle était la première personne avec qui il connaissait vraiment l’amour avec un grand A. Il avait été amoureux avant, il avait ressenti la joie, les papillons dans le ventre, puis la blessure d’une rupture. Mais il savait que c’était différent avec la blonde. Avant, ça n’avait été que des amourettes et si les sensations avaient été présentes, elles étaient bien moindres en comparaison à ce qu’il ressentait pour Ainoa. Peut-être qu’il avait pris en maturité – même s’il n’en avait pas l’impression – et que ça lui permettait de ressentir les choses autrement, de façon plus intense, mais aussi plus sérieuses. Il avait vraiment imaginé qu’il pourrait avoir un avenir avec Ainoa et c’était peut-être ridicule, parce qu’elle était plus jeune que lui, peut-être qu’elle ne recherchait pas les mêmes choses que lui, mais en même temps il n’avait pas imaginé que ça puisse être aussi intense entre eux, quand ils avaient commencé cette histoire. Maintenant, ils n’étaient plus ensemble et ça lui faisait du mal à Silas, parce qu’il était toujours amoureux d’elle et que malgré les sentiments qu’il avait pour elle, il ne pouvait pas être avec elle. Ça faisait un mal de chien, d’autant plus qu’il était obligé de la côtoyer., alors les peines, elles n’étaient pas prêtes de partir.

Ce soir, c’était probablement pire, parce qu’il avait décidé de se mêler à la soirée qu’elle avait organisée. Il aurait pu croire qu’il allait rencontrer quelqu’un avec qui passer la nuit, quelqu’un pour le divertir, lui faire penser à autre chose pendant un court moment, assez longtemps pour que ce soit mieux que rien. Mais c’était sur la blonde qu’il était tombé et au lieu de prendre ses jambes à son cou pour s’enfuir le plus loin possible, il restait avec elle. Il n’arrivait pas à prendre la fuite le brun. C’était l’effet qu’elle lui faisait Ainoa. Envoûtante, hypnotisante et il savait qu’il allait finir par le regretter, qu’au moment où elle tournerait les talons, son cœur déjà brisé allait voler en éclats. Mais il restait. Incapable de faire autrement autrement. A sa question, il haussa les épaules. « J’sais pas, ça ferait de moi un genre de garde du corps non ? Et je pense pas que dans ce genre de contrats, notre relation soit prise en compte. » Ça ne l’était déjà pas dans le fait qu’il soit le chauffeur de son père, alors évidemment, s’il avait été son garde du corps, ça aurait été encore plus mal vu qu’il soit son petit ami. « J’ai pas la carrure du garde du corps de toute façon. » Il rajouta, dans un léger ricanement. Non, il n’avait pas les épaules pour ce genre de job le brun. Conduire une voiture, ça allait, pour la protection rapprochée, fallait pas compter sur lui. Pourtant, il donnerait sa vie pour protéger Ainoa, si un jour c’était nécessaire. « Je suis un gentil type. » Il lâcha de nouveau un rire. Gentil ouais, ça lui allait probablement bien. Gentil, docile, obéissant. Pas du genre à sortir des clous et ça lui coûtait plus cher qu’il ne voulait bien l’admettre. Il laissa échapper un léger soupire suite à la remarque de la blonde. « Non, t’as besoin de personne. » Elle était forte et indépendante la blonde après tout. Tout ce que lui, il n’était pas. Coincé parce qu’il avait besoin de la famille Bolivar et ça l’empêchait de faire ce qu’il voulait. Coincé, parce qu’il voulait aider sa mère et sa sœur et que dans le processus, il avait tendance à s’oublier lui. Coincé, parce qu’il y avait tant de choses qu’il voudrait dire à Ainoa, là, maintenant et les mots ne pouvaient, malheureusement, pas franchir le seuil de ses lèvres.
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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Dim 3 Oct - 12:06
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Ainoa Bolívar
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callum (1) loving the risk of being found.
laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
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name : still breathing / madalen.
faceclaim : ester expósito / endlesslove (av), alcara (sign et icons), strangehell (icons rang), imagine dragons/wrecked (lyrics).
multinicks : leola, darlene, astra, georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
code couleur : #990033
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- never felt this way for no one. (@Silas Hawkins)
Tout était parti d’un regard. De deux regards, plutôt. Deux regards qui s’étaient croisés. Elle ne sait plus vraiment, Ainoa, comment cela avait commencé. Si tout était né vraiment de ce regard, ou bien si c’était déjà là avant. Silas travaillait depuis quelques années pour sa famille, mais à un moment donné, les choses avaient changé – sans qu’elle ne sache quand ni comment. Mais quand elle y repense, il y a cet échange de regards. Ce moment où ils s’étaient retrouvés juste tous les deux, dans la grande demeure des Bolívar. Peut-être est-ce parce que les autres étaient absents, qu’ils s’étaient comme découverts différemment. Appréhendés, tous deux, autrement. Elle l’avait vu sous un nouvel angle, Ainoa. Et cela avait été le début de tout. Après cela, tout avait commencé à changer progressivement.
Plus tard, elle s’était rendu compte qu’en sa présence, son cœur battait plus vite.
Qu’elle avait parfois du mal à respirer.
Qu’elle avait comme des papillons dans l’estomac.
Qu’il réveillait tous ses sens.
Qu’il la faisait rire.
Et puis sourire aussi.

Plus tard, elle s’était rendu compte qu’elle l’aimait.
Qu’elle n’aimait plus que lui, qu’elle ne voyait plus que lui. Qu’il était tout son monde, en vérité. Qu’elle voulait juste son attention à lui – qu’il la regarde, comme il ne regarderait personne d’autre. Qu’il pense à elle, rien qu’à elle, comme elle ne pensait qu’à lui, y compris avant de s’endormir. Qu’elle soit présente dans ses rêves comme il était présent dans les siens. Finalement, les choses s’étaient faites plutôt naturellement – parce qu’entre eux, il y avait comme une alchimie, comme une évidence. Un contact aisé, naturel. Ils n’avaient pas mis trop de temps à se trouver, se compléter. A comprendre qu’ils voulaient être ensemble, faute de s’admettre encore qu’ils s’aimaient.
Mais maintenant, ils ne sont plus rien. Elle aurait dû tracer la route, elle l’aurait dû l’ignorer, Noa. Mais ce soir, elle n’y arrive pas. Il aurait pu tracer la route, l’ignorer, lui aussi. Mais il ne l’a pas fait. Elle ne sait pas trop à quoi ils jouent, maintenant. Peut-être qu’il n’y a qu’elle qui joue, de toute façon. « Ouais, ç’aurait sans doute compliqué les choses. » Ç’aurait, au conditionnel, parce qu’ils ne le sauront jamais. Parce qu’entre eux, c’est terminé. Parce qu’il l’a décidé. Pourtant, il y a ce truc un peu bizarre dans l’air. Peut-être que Silas veut jouer aux amis, et que c’est juste pour cela qu’il lui parle – elle n’en sait rien, Ainoa. « Mais j’imagine que ça m’aurait pas déplu. » fait-elle, sourire en coin, haussant les épaules. Pas sérieuse. Peut-être un peu enjôleuse. Mais de cette façon subtile. Dans le fond, Noa, elle a toujours été du genre à minauder avec tout le monde – alors on pourrait presque croire que c’est naturel, que c’est innocent, si elle ne le faisait pas à Silas lui-même. « Ça, t’en sais rien. Qui dit qu’il faut une certaine carrure, de toute façon ? » Haussement d’épaule, à nouveau. Non, c’est vrai qu’elle ne le verrait pas en garde du corps. Mais pas pour sa carrure. C’est juste qu’elle pense que cela ne l’intéresserait pas. Elle le connaît, Noa. Un temps, elle croyait le connaître mieux que quiconque – et inversement. A ce jour, il est la personne à laquelle elle s’est le plus ouverte, la blonde. Il en sait plus que n’importe qui d’autre. Rien que pour cela, il est sa faiblesse. Et elle se sent tellement, tellement faible, en ce moment, Noa. C’est comme si toute colère s’était évaporée. Et puis, il y a son cœur, qui bat si vite, si fort, son corps si stupide, son cœur amoureux, son cœur brisé qui semble avoir oublié qu’il l’a été. « Ouais, c’est vrai. » C’est vrai que c’est un gentil type, Silas. Probablement trop gentil, trop bien pour elle. Dans le fond, elle ne le méritait peut-être pas, Noa. Il prenait soin d’elle, se souciait d’elle, il l’aimait, comme personne d’autre ne l’a jamais fait. Quelle connerie alors, elle lui sort. Elle n’a besoin de personne. Bien sûr que si – elle a besoin de lui. Mais lui ne veut plus d’elle. Lui, pourtant, est resté lui parler, et cela suffit pour créer mille et un films dans sa tête. Dans son cœur meurtri.
Non, t’as besoin de personne. Si, elle a besoin de lui. Elle voudrait, elle pourrait presque le lui crier. Mais il ne faut pas, il ne faut plus. C’est terminé, c’est fini. « Parfois, j’suis quand même pas contre un peu d’compagnie. » Mais depuis quelques temps, depuis leur rupture, c’est juste la sienne dont elle a envie. Avec les autres, elle se sent toujours un peu triste, toujours morose. Avec les autres, ce n’est jamais pareil. Parce que les autres ne sont pas lui. Parce que dans le fond, personne ne lui arrive à la cheville.
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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Jeu 14 Oct - 21:42
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Silas Hawkins
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multinicks : elwyn et slaine
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : abandon.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
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âge : vingt-huit ans.
statut civil : célibataire depuis quelques temps, rupture non désirée, mais forcée.
occupation : chauffeur pour les Bolivar ; prend également des petits jobs de bricolage, ici et là.
habitation : chez les bolivar.


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can't imagine how you could be so okay. -- @Ainoa Bolívar
Il voudrait pouvoir tout lui dire à Ainoa, en espérant que ça puisse changer quelque chose, qu’elle puisse comprendre et le pardonner, qu’ils puissent reprendre là où ils en étaient. Mais c’était plus compliqué que ça. Il ne savait pas ce qu’il ferait le père de la blonde, s’il apprenait qu’il n’avait pas tenu sa part du marché – pas sûr qu’on puisse parler de marché, vu qu’il n’avait pas eu beaucoup de choix. Il n’avait pas envie que ça retombe sur sa mère ou sur sa sœur. Peut-être que s’il devait leur en parler à elles, elles lui diraient de ne pas se sacrifier pour elles, qu’il l’avait déjà suffisamment fait comme ça. Mais il n’arrivait pas à imaginer faire autrement Silas. Il n’avait pas envie que ses propres choix aient des répercussions sur sa famille. Il avait l’impression que ce serait égoïste de sa part et pourtant il en crevait d’envie. Peut-être que s’il en parlait à Ainoa, elle n’irait pas juste tout balancer à son père, après tout. Peut-être qu’elle comprendrait ce qui était en jeu et qu’ils pourraient trouver une solution ensemble. Ce serait l’idéal évidemment, mais en toute honnêteté, le brun, il avait peur de ce que le père d’Ainoa pouvait faire et il avait tendance à croire que ce dernier finissait toujours par tout savoir. La preuve, leur relation, elle avait été secrète, ils ne l’avaient pas balancé sur tous les toits et pourtant, il avait fini par le découvrir. Il ne savait pas comment Silas, mais Bolivar l’avait su.

Alors, il saurait aussi, s’il devait tout lui balancer non ? Il avait tendance à penser comme ça Silas et pourtant, au fond de lui, il savait qu’à un moment ce serait trop lourd à porter pour lui ces secrets. Peut-être qu’il valait mieux parler maintenant alors, avant que ce soit trop tard et qu’Ainoa ait définitivement tourner la page. Il n’aurait rien a gagner à le dire trop tard de toute évidence. Mais c’était dur de parler quand on craignait les conséquences que ses mots pourraient avoir. Dans le fond le plus simple, ce serait d’arrêter de lui parler tout court, au moins, ça réglerait l’ensemble de ses conflits. Mais il fallait croire qu’il en était incapable. « C’est clair. » Il répondit alors, avec cette histoire de garde du corps. Elle n’avait pas idée d’à quel point ça aurait compliqué les choses, parce que même sans être son garde du corps, son père n’avait pas apprécié leur relation. « Ah ouais, avoir un gars qui te suit partout ça te plairait ? » Il répondit, un léger sourire sur les lèvres, il avait tendance à penser que la blonde, elle était trop attachée à sa liberté pour supporter ce genre de choses, mais peut-être qu’il se trompait. « Il faut quand même être capable de défendre quelqu’un. Je suis pas un as des arts martiaux moi. Je suis un pacifiste. » Clairement pas un grand combattant, pas du genre à provoquer les bastons, bien au contraire. S’il devait se lancer là-dedans, c’est lui qui finirait par se faire casser la figure, sans aucun doute. Il était un gentil, comme il le souligna. Trop gentil peut-être. « Ça me perdra. » Sans doute oui. Trop bon trop con comme on disait. « C’est pas le but de ces grandes soirées ? Être un peu moins seule ? » Ou peut-être que même dans ce genre de foule, elle était plus ou moins seule. Complexe des filles comme elle, à toujours jouer un jeu devant les autres. Lui il la connaissait plus naturelle, plus simple. La véritable Ainoa derrière le maquillage et les faux semblants. C’était celle qu’il aimerait retrouver, si seulement il en avait le droit.
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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Dim 7 Nov - 15:37
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Ainoa Bolívar
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- never felt this way for no one. (@Silas Hawkins)
Cela lui a demandé du temps. D’apprendre à vivre pour elle, d’arrêter de vivre pour lui. D’apprendre à vivre sans lui. C’est bête, se dit-elle, parce que dans le fond, c’est une jeune femme indépendante, Noa. Dans le fond, elle aime à dire qu’elle n’a pas besoin de qui que ce soit. Et pourtant, la voilà encore, incapable de s’éloigner, incapable de retourner vaquer à ses occupations. S’il y a bien quelque chose qu’elle a compris, en partageant quelques mois sa vie, c’est que l’amour rend bête – toujours selon son point de vue, cependant. Mais l’amour rend aussi heureux. Elle s’en souvient, Noa. Parce qu’il n’y a pas que la douleur, que la rancœur. Elle se souvient de cette façon dont il la faisait se sentir. Elle se souvient de tous les beaux moments partagés. C’est peut-être cela dont elle veut se rappeler, uniquement, aujourd’hui.
Maintenant, c’est plus facile. Elle a appris à vivre sans lui.
Mais elle mentirait, si elle disait qu’elle l’a tout à fait oublié. Difficile, quand on se croise constamment. Difficile quand on vit au même endroit. Difficile quand on a partagé tant de choses, passé tant de temps ensemble. Pour Ainoa, c’était vrai, c’était sincère, c’était sérieux.

Silas, il est la première grande déception de sa vie. Le premier grand amour, aussi. Elle en a aimé d’autres, Noa – mais jamais de cette façon-là. Jamais avec une telle intensité. Jamais sur le long-terme.
Mais, oui, elle a appris à vivre pour elle et non plus pour lui. Pourtant, quand elle le recroise, quand elle se met à lui parler, elle se sent sombrer dans le passé. Retomber dans ses vieux travers. Pire encore, quand il la retient – ou, tout du moins, quand il se remet à lui parler alors qu’elle s’en va. Elle y voit un signe, et pour cela, se trouve un peu stupide. Malgré elle, Noa, elle se laisse aller à se souvenir de ce qu’ils étaient, de ce qu’ils ne sont plus. Elle aurait voulu le détester, comme si cela pouvait l’aider à l’oublier. Mais il n’est pas aisément haïssable, Silas. Il n’est pas méchant. C’est, à ses yeux, une belle personne. C’est aussi pour cela qu’elle l’aimait. Il lui faisait du bien, faisait ressortir le meilleur d’elle-même. Il prenait soin d’elle. Et même encore maintenant, il est gentil, patient, bienveillant. Il plaisante, même, et lui fait la conversation. Lui répond. « Rectification : un gars canon, ça me plairait. » fait-elle en haussant les épaules, sourire en coin. Fidèle à elle-même. Et pourtant, elle vient bien de sortir cela à son ex, tout naturellement. Sans ambiguïté aucune – ou peut-être que si. « Je sais, et c’est une grande qualité. Ça veut pas dire que tu pourrais pas défendre quelqu’un. » Son côté pacifiste lui plaisait aussi. Finalement, ils se complétaient plutôt bien, tous les deux – il était calme, quand elle était tempétueuse. Il était patient, quand elle était impatiente. Il était, il est, tout ce qu’elle n’est pas. C’est peut-être pour cela, finalement, qu’ils ne sont plus ensemble. Pas faits pour l’être, peut-être, même si c’est douloureux. « En tout cas, t’as bien réussi à le faire pour moi, l’autre fois. » Quand elle avait trop bu, quand il l’avait vue, quand il était intervenu, avant de la ramener chez elle – malgré toutes ses provocations, sa froideur, son arrogance. C’est vrai, Silas, c’est un gentil type. Beaucoup trop bien pour elle, sans doute. « Non, c’est une grande qualité. J’comprends même pas que t’aies rien de mieux à faire ce soir que venir à cette pauvre petite soirée, que tu sois tout seul sans personne pour te tenir compagnie. La gentillesse, c’est un truc qui plaît pas mal aux gens. » Elle hausse les épaules, avant de reprendre : « Toi, ça t’va bien, en tout cas. » Peut-être l’alcool lui monte-t-il un peu trop à la tête. Peut-être est-elle trop à l’aise, à présent, Noa. Peut-être risquerait-elle, à dire vrai, se brûler les ailes, à jouer à ce jeu-là. « Peut-être. Mais ça empêche pas vraiment de se sentir moins seule. » Non, ce ne sont souvent que des illusions. Qu’un jeu d’apparences. Jeu auquel elle est plutôt douée, Noa. « Mais je parlais pas vraiment de ce genre de compagnie. » Veut-elle s’aventurer sur cette pente glissante ?
C’est lui qui avait rompu, après tout.
A croire qu’elle n’a pas compris le message. « Tiens, tu voulais pas un verre ? » fait-elle, alors qu’un des serveurs embauchés pour la soirée passe avec un plateau – parce que non, elle ne fait jamais les choses à moitié dans ses fêtes, Ainoa. Alors elle attrape deux verres et en tend un à Silas, attendant de voir s’il accepte de le prendre ou non.
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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Mer 1 Déc - 19:33
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Silas Hawkins
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can't imagine how you could be so okay. -- @Ainoa Bolívar
Partout, on disait que l’amour, c’était un truc compliqué. Même dans les comédies romantiques, avant que les personnages ne finissent ensemble, il y avait tout un tas de complications qui donnaient l’impression que pour accéder à l’amour, le vrai, il fallait passer par tout un tas de péripéties, plus ou moins douloureuses. Dans le fond, il n’y avait qu’à voir sa mère, qui s’était retrouvée seule avec ses deux enfants, comme ça, du jour au lendemain, pour comprendre que c’était un truc complètement imprévisible l’amour. Son père, il s’était barré comme ça, un matin, sans signe avant coureur, il avait juste décidé de tout plaquer pour aller faire sa vie ailleurs, comme si d’un coup, il n’aimait plus sa conjointe, ni leurs enfants. Il avait une vision assez négative des histoires d’amour Silas. Pourtant il avait rencontré Ainoa et avec elle, il y avait vraiment cru. Elle avait effacé ses préjugés sur ce genre d’histoire, elle l’avait poussé à s’y accrocher et à vouloir aller plus loin avec elle. Malheureusement, le côté négatif des choses lui était revenu en pleine face. Leur histoire en plus, elle n’avait rien des comédies romantiques. Ils n’étaient pas de ceux qui allaient finir par trouver des solutions à leurs problèmes. Leur problème c’était le père d’Ainoa. Il ne voulait pas qu’un gars comme lui fréquente sa fille. Qu’est-ce qu’il pouvait faire contre ça le brun ? Il ne pouvait pas s’imposer contre son père. Il ne pouvait pas risquer l’emploi de sa mère, il ne se le pardonnerait pas.

Alors il luttait contre ses sentiments le brun. Il essayait d’oublier Ainoa, de passer à autre chose, mais c’était loin d’être facile. Il la croisait beaucoup trop souvent, puisqu’il continuait de vivre plus ou moins chez elle. Il avait beau être dans la dépendance, il la croisait plus souvent qu’il ne le voudrait. Ce soir, il aurait sans doute pu éviter, s’il n’était pas sorti pour se joindre à cette fête. Mais l’appel de l’alcool avait pris le pas sur le reste. Il lâcha un rire nerveux à sa remarque, baissa les yeux quelques instants, gêné par ce qu’elle venait de lui dire. Il préféra rester sur le ton de la plaisanterie plutôt que de continuer à balancer de l’huile sur le feu. « Dit comme ça, on pourrait croire qu’un stalkeur canon te dérangerait pas. » Puisqu’ils parlaient d’un mec la suivant comme son ombre, on pouvait assimiler ça à un stalkeur après tout. Même si, évidemment, mieux valait un garde du corps qu’un stalkeur, avec ce genre de personnes bizarres, ça pouvait facilement se terminer mal. « Ouais, peut-être. » Il haussa les épaules. Il n’était pas garde du corps de toute façon. Il n’avait pas l’intention de se reconvertir là-dedans en prime. « C’était pas grand chose. » L’autre gars avait été bourré de toute façon, il n’aurait pas pu les emmerder bien longtemps. « C’est peut-être parce que j’ai pas particulièrement envie d’être avec quelqu’un en ce moment. » Quelqu’un d’autre en tout cas. Le problème, ce n’était sans doute pas son caractère, c’était plus qu’il n’arrivait pas réussi à tourner la page avec Ainoa, alors il préférait être à cette soirée, seul sans personne, parce que la seule qu’il voulait c’était Ainoa. « Merci …» Il répondit, toujours un peu gêné par les propos de la blonde. Il devrait peut-être s’éloigner le brun, parce qu’il sentait que les choses allaient finir par échapper à son contrôle et il ne pouvait pas laisser une telle chose arriver. « Ah ouais ? Quel genre de compagnie tu recherches alors ? » Il demanda un sourcil arqué, un léger sourire en coin sur les lèvres. Il n’aurait probablement pas dû poser cette question Silas. Non, vraiment, la meilleure chose à faire, c’était de partir. Et pourtant, malgré la petite voix dans sa tête qui lui disait de prendre la fuite, il attrapa le verre que la blonde lui tendait. « Ouais, j’ai besoin de ça. » Ou pas justement. «Trinquons à cette soirée, c’est une réussite. » Elle savait y faire après tout Ainoa, pour organiser ce genre de soirées. C’était son univers, peut-être un univers trop différent du sien. C’était sans doute ce que Bolivar avait essayé de lui faire comprendre. Il n’était pas du même monde que sa fille.

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(#) Re: can't imagine how you could be so okay (w/silas).    Dim 26 Déc - 20:56
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- never felt this way for no one. (@Silas Hawkins)
Il faut toujours qu’elle lui revienne. Même quand elle pense avancer. Même quand elle pense pouvoir l’oublier. Même quand elle essaie. Quand elle est déterminée. Mais non, ce n’est jamais assez. Il y a toujours quelque chose pour tout compliquer, pour la faire replonger. Il faut toujours qu’elle recroise Silas, à un moment ou l’autre, Ainoa. Et si, avant, elle se montrait désagréable, tout à fait froide, aujourd’hui, elle semble s’apaiser. Vouloir véritablement aller de l’avant. Faire preuve de cordialité. Elle aurait aimé, cependant, Noa, que cela s’arrête là : à de la cordialité, de la politesse, le minimum du respect. Qu’elle n’ait qu’à lui parler un peu, avant de tracer la route, de reprendre sa vie, dont il ne fait plus partie. Mais face à Silas, elle est toujours aussi faible, Noa. Elle aurait dû partir, retourner à sa fête, retrouver ses amis. Mais elle n’a pas bougé. Elle continue même de lui parler. Il l’a retenue, s’est mis à lui parler lui aussi quand elle s’en allait – précisément ce qu’elle espérait. Maintenant, c’est foutu. Elle lui revient toujours, sans qu’il n’ait à faire d’effort. Sans qu’il ne cherche même à la séduire encore.

C’est comme une histoire sans fin.
Pourtant, c’est sans doute bel et bien fini pour lui. Mais pas pour elle. Et pourtant, il lui parle, Silas – mais peut-être se fait-elle des films. Peut-être qu’il essaie juste d’être sympa, parce que dans le fond, il l’est toujours, Silas. Peut-être veut-il faire comme s’ils pouvaient être amis, quand bien même cela ne serait pas envisageable aux yeux d’Ainoa. Elle n’en sait rien, elle se pose sans doute trop de questions. Mais en attendant, il reste là, Silas. « Ah non. J’ai pas parlé de stalkeur, moi. » rétorque-t-elle – sans se défaire de son sourire, toutefois. Non, ce n’est pas de cela qu’elle parle. Est-ce que cela fait sens, de toute façon ? Elle s’est engagée sur une autre pente. Elle joue à un jeu dangereux, qu’elle devrait probablement cesser dès maintenant, Noa. Elle devrait juste reprendre sa vie et profiter de la fête – pas continuer à parler ainsi à son ex. « Non, c’était beaucoup. Même si je l’ai pas reconnu et je me suis pas bien comportée avec toi. » avoue-t-elle, un peu plus bas. Pas bien fière de son comportement, cette fois-là – ni les autres, dans le fond. Il n’y a que lorsqu’ils se sont retrouvés coincés dans l’ascenseur, qu’elle a commencé à se calmer un peu, Ainoa. Avant cela, elle n’était que colère, rancœur – parce qu’elle était blessée. Elle l’est toujours, dans le fond, mais elle essaie de réparer son cœur, doucement. Sauf que là, maintenant, elle a l’impression d’envoyer valser tous ses efforts.
Faible, si faible, face à Silas, encore.
Plus tard, elle se trouvera sans doute pitoyable. A chercher à lui plaire, alors qu’il a décidé que c’était terminé. Dans le fond, pourquoi est-ce qu’elle l’intéresserait ? Il lui a fait comprendre que ce n’était plus le cas ; qu’il n’y avait plus d’eux, que c’était la fin de leur histoire. Il faut croire en tout cas, selon les dires du brun, qu’en ce moment, il n’a pas envie d’être avec quelqu’un. Outch. Elle ne l’intéressera pas plus que quelqu’un d’autre alors – mais dans le fond, cela la rassure. Parce qu’Ainoa, elle craignait d’être trop vite évincée. « Ah, oui. Je vois. » Elle non plus, dans le fond. Mais elle, c’est différent – croit-elle – parce qu’elle pense encore à lui, tout le temps. Oui, c’est sûr : plus tard, elle se trouvera pathétique, pour lui faire ainsi du rentre-dedans de façon si peu subtile. « Du genre de celle qui peut réchauffer un peu mon lit. » répond-elle, presque l’air de rien. Qu’il ne se fasse pas de fausses idées : depuis lui, elle a découché plus d’une fois. Mais ses histoires d’une nuit ne sont toutefois pas aussi nombreuses que cela. C’est vrai, qu’elle se sent seule, parfois, Noa. Parce qu’il est toujours là, Silas, même quand il ne l’est pas – son souvenir lui reste dans le cœur et dans le crâne. Elle ne s’arrête plus, maintenant ; même, elle propose un autre verre à Silas. « Ça tombe bien. » répond-elle, souriant de plus belle. « Merci, je prends volontiers le compliment. A cette soirée, alors. » fait-elle en levant son verre, pour trinquer avec Silas, avant de boire quelques gorgées. Vite, trop vite, sans doute ; mais tant pis. Ainsi, l’alcool lui montera plus vite à la tête et la soirée pourra vraiment commencer. Ainsi, elle perdra toute conscience et oubliera les limites qu’elle devrait peut-être s’imposer – notamment concernant Silas lui-même. A ce moment-là, des amis l’appellent au loin. « Je dois y aller, mais… » Laissant sa phrase en suspens, Ainoa s’approche alors de Silas. « Si tu veux me voir plus tard, tu sais où me trouver. » qu’elle laisse échapper dans un murmure, en passant à côté de lui – assez fort toutefois, pour que seul lui puisse l’entendre. Et, à ces mots, elle repart, avec son assurance, doublée peut-être d’arrogance, habituelle.
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