A new chapter begins > Alexander et Derek

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@Alexander Doyle et @Derek Watts
Voilà maintenant environ 1 mois qu’il avait reçu cet appel du grand PDG de la Watts Incorporation. Lorsqu’il avait vu naitre le numéro inconnu sur l’écran de son Huawei, il n’aurait jamais imaginé qu’à l’autre bout du fils invisible, il entendrait cette voix. La surprise passée, il avait écouté l’offre tout en pesant les pours et les contres.

Et le voilà, 4 semaines plus tard, dont la 2e en Louisiane. Il avait pris plus de temps pour régler les détails à Miami. Les affaires étant ce qu’ils sont, il devait s’assurer que continuerai de fonctionner. Heureusement, Mike était un excellent gérant et surtout un bon ami également. C’est donc sans crainte qu’Alexander avait pis ses clefs et ses valises pour de nouvelles aventures.

L’installation s’était faite relativement aisément. Il avait passé quelques jours à l’hôtel, le temp de trouver un endroit ou vivre. Peu difficile en la matière du moment qu’il y avait un stationnement adéquat qui lui permettrait de mettre son petit bijou en lieu sûr. Autant dire que ce type de voiture ici, détonnait encore plus qu’a Miami… mais bon, que voulez-vous, on ne se refait pas.

Entre son installation et son rendez-vous prévu pour vendredi, il avait eu beaucoup de temps libre. Il en avait donc profité, découvrant le quartier, les bars du coin et plus encore. Il tâtait tout bonnement le terrain. Qu’est-ce qui se faisait? Qu’est-ce qui se démarquait? Il fallait bien étudier tout cela s’il voulait ouvrir un business qui se respecte et qui attirerait les gens. Il se doutait bien qu’il ne pouvait pas ouvrir l’exacte copie du Lost Mirage. Il fallait qu’il s’imprègne de la région.

Vendredi, 22h30

Et le voici, le fameux jour fatidique. Il allait enfin rencontrer en tête à tête le démon des affaires. Bon c’était un jugement un peu hâtif. Alexander se basait essentiellement sur l’avis qu’il s’était conçu en discutant avec Christian. Xander respectait l’homme d’affaire, ça on ne pouvait pas le changer. Par contre, concernant l’individu en lui-même, il n’était pas certain de l’apprécier.

Il venait de se stationner devant la brasserie. Cette magnifique voiture sport argenté qui clairement, n’allait pas dans le décor. Il était un peu en avance forcément. Il sorti son téléphone pour relire les échanges qu’il avait eu avec le PDG. Cet homme était d’une excentricité… Et pourtant, il s’était laissé embarqué dans l’envie de prouvé qu’il n’était pas n’importe qui. Il aurait pu venir à pied, mais non, il avait sortie sa Milan Red juste pour le plaisir. Si Derek se pointait en limo… lui il pouvait bien être en voiture de sport non?

Arrêtant le moteur, il entreprit de s’extirpé de la boite de métal. Vêtu relativement décontracté, cela parjurait avec la bagnole, un t-shirt bleu poudre, un jeans et des baskets. On pourrait presque croire à un gosse de riche vu ainsi.

Refermant derrière lui, verrouillant la portière avant de prendre le chemin de l’entré de la brasserie.

- Bonjour, c’est pour la réservation au nom de Doyle, Alexander Doyle. Merci.

On le guida alors jusqu’à la terrasse extérieure. Pas question de rester à l’intérieur. Il avait compris depuis son arrivé, qu’il fallait profité du rythme de la ville et pour ce faire, l’idéale était l’extérieur.

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*hrp - Soucis de message, j'ai fait éditer au lieu de citer*

Résumé de la situation - Derek arrive avec sa Lamborghini aventador - sous une forte musique de ac dc thundertruck. Il roule lentement à l'entrée pour ne pas abîmer la carrosserie de la voiture avant d'aller se garer. En sortant, il passa prêt du véhicule d'Alexander, donc il connait la marque dû au neveu Christian, on juge l'état de la voiture avant d'aller rejoindre Xander sur la terrasse.

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@Alexander Doyle et @Derek Watts
Guider jusqu’à sa table, le jeune chef d’entreprise – si on pouvait le qualifier ainsi – suivit la jeune femme qui lui indiqua sa table. Jeune, brune, mince dont le corps était parfaitement mis en évidence avec l’uniforme de la maison. Laissant couler son regard sur le dos de celle-ci pour en admirer les courbes. Bah quoi? Alexander restait un homme. Un homme qui aimait admirer les belles choses bien qu’il le faisait toujours avec respect. Pas question de se faire traiter de goujat ou pire encore.

Il releva le regard juste à temps, lorsque la serveuse l’invita à prendre place. Un sourire chaleureux naquit sur ses lippes en réponse.

- Merci, si vous voulez bien m’apporter un verre d’eau, le temps que mon rendez-vous arrive.
- Bien sûr Monsieur, je vous amène cela tout de suite!

Satisfait, Xander tira sa chaise délicatement et se positionna pour s’assoir. Prenant le temps de remonté légèrement le pantalon afin de ne pas se sentir coincer une fois qu’il serait assis. Le dos relativement droit, les jambes croisées, il avait tout l’air d’être confortablement installer et surtout, détendu. Personne ne pourrait croire, en le voyant, qu’il s’apprêtait à faire la rencontre de l’un des hommes les plus riches du monde.

Il profita ainsi, de son arrivé en avance, pour observer l’animation nocturne de la ville. C’était rafraichissant cette ville. Bien que Miami était reconnu comme une ville festive, elle n’en restait pas moins plus vivante de jour que de nuit. Alors qu’ici, peu importe l’heure, la ville coulait d’activité en tout genre. Dans les grandes villes, tout se déroulait forcément dans les bâtiments, cacher aux yeux de tous alors qu’encore là, ici, même les rues restaient vivante. Pas besoin d’être dans un bar pour profiter de la musique. Tu pouvais le faire directement sur le trottoir sans te soucier de rien.

Son regard se posa sur un jeune couple, qui sortait d’on ne sait trop où munie d’un collier à fleur, bien souvent offert à des touristes en général. Signe sans équivoque que la fête était à l’honneur. Ils rigolaient, échangeaient des baisés houleux sans le moindre remord. Tellement concentré sur cela, il ne remarqua même pas que la serveuse lui avait apporté son verre d’eau.

Sa contemplation fût alors détournée par un bruit assourdissant. Un mélange de ACDC et de bruit de moteur. Cette bagnole en avait sous le capot sa c’est claire. C’est là qu’il la vue. Cette lamboghini aventador d’un vert pomme, qui dans la noirceur de la nuit était certes un peu moins pomme.

Une limousine, han? pensa-t-il alors qu’un autre sourire, cette fois d’amusement, distordra son visage. Et dire qu’il pensait être relativement voyant avec sa Milan Red! Autant dire qu’un ne rattrapait pas l’autre. Devrais-je changé de position, être plus formel? Oh et puis zut, on s’en fou… il a dit d’être naturel que j’sache.

Le temps que l’homme d’affaire se présente à sa table, Alexander se réajusta. Oui, il venait pourtant de penser le contraire! Il s’assura seulement d’être bien droit, et surtout qu’il serait en mesure de se lever sans s’emmêler les pieds. Naturellement pas stressé, il ressentait tout de même le petit picotement dans son estomac. Le tract peut être? Oui un peu! Heureusement, il savait gérer!

Son regard se posa alors sur l’homme qui s’approchait, également conduit par la jeune femme. Diable, il était bien plus baraqué que ce qu’il avait cru se faire à l’idée avec tous les magazines…

Prenant son courage à deux mains, il se releva alors pour se retrouver debout et apte à saisir la maison de Derek lorsqu’il le lui tendra.

- Bonsoir M. Watts, tout à fait. Le moment était venu. Je vous en prie, appelez-moi Alexander

Il serra la main avec une certaine assurance. Une assurance qu’il avait acquis à force de rencontrer des gens de la haute société, mais s’était surtout un « tape à l’œil » qui lui servait à contrôler son tract. Et puis, fallait pas se montrer trop doux non plus, n’est-ce pas? Le tout ne dura que l'espace d'un instant, avant qu'il ne relâche sa prise, invitant l'homme à prendre place en face de lui.

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Derek avait accompagné l’hôtesse jusqu'à la table, ou déjà Alexander se mettra debout pour accepter de lui serrer la main. On en aura un fin sourire derrière sa barbe fournit et pourtant finement taillé de la journée. Cela l'amusait un peu de voir des ressors dans les jambes, à croire qu'on tentait de faire bonne impression. Pourtant, il aurait pu rester assis, voyez-vous, même debout, Alexander était petit... non il était grand, on aura le haut du sourcil qui en aura bouger de surprise. C'était rare que Derek ait des homologues d'égales à égales. Sauf que lui avait l'habitude de serrer des mains et de faire de nouvelles rencontres. Beaucoup trop de rencontres, et c'est pour cela qu'il avait du mal à retenir le nom de tout ceux qu'il rencontrait.

« - D'accord pour Alexander, mais en échange tu devras utiliser Derek. »

Allait-il réussir à le faire? Peu de gens avait le crac de le faire. Souvent on en revenait au monsieur Watts dans les conversations. Surtout si le dit Derek était joueur et avait presque envie de tester notre homme. On le détailla, sans trop de formalité. Rasé de prêt, le regard naturellement sombre, ce type dégageait une bonne présence, quoique légèrement ténébreuse. Il avait quelque chose chez Alexander qui «dérangeait ». Ah oui, la couleur de ces yeux qui contrastait avec le reste de la personne. Si sombre, mais si illuminé aux niveaux du regard. On ne verra rien de plus de notre ami, car celui-ci était trop prêt et lui arrivait au front, impossible de voir ce qui se trouvait plus bas des épaules sans se reculer. Chose qu'il ne fera pas. Les deux hommes étaient là encore debout à faire leur ''rencontre''. Derek était le genre d'homme qui aimait se montrer dominant. Donc, il tira naturellement la main pour invités Doyle à se rasseoir. Le regard du grand-brun suivit la prolongation de son bras. L'invitation était palpable, l'énergie qui priait de bien vouloir vous asseoir avant lui.

Alexander allait-il saisir le geste? Comment son propre corps allait-il réagir? Derek avait des mimiques corporels si naturels qu'allions-nous saisir que par une seule geste de la main, il venait de nous convier à vous asseoir? Bien souvent, les gens ne saisissait pas ou ne faisait pas attention à ce genre de langage corporel. Pourtant, c'était là, tout l'art des affaires, bien asseoir notre présence sur nos homologues, et Derek semblait bien maîtriser son sujet. Il se jouait toujours de son gabarit, mais il était rare qu'on soit aussi grand que lui, donc bien souvent les gens s’affalaient sans prendre gare. Puis, de nos jours, qui portaient vraiment attention à ce genre d'étiquette? Pourtant, Derek ne va pas s'asseoir avant qu'Alexander ne l'ait fait avant lui.

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Comment ne pas se sentir petit à côté de cet homme? Pour un œil extérieur, pas de doute, cette scène était le cliché parfait du lion avec sa proie. Après tout, si on les comparait, Xander ressemblait à un cure-dent, grand et fin. Il n’était pas dépourvu de masse, mais il était loin d’être gras. Il s’entretenait un minimum tout de même. Fort heureusement, ce n’était pas ainsi que Xander voyait les choses. Ce genre d’idées n’amenaient rien de bon.

La tête se pencha légèrement, alors que le géant de l’industrie lui tenait un discours similaire au sien. Il voulait qu’il l’appelle par son prénom? Soit, Xander n’était pas de ceux qui aimait l’étiquette de toute façon. Il le faisait par nécessiter la plupart du temps, par le respect des convenances de la société et parce qu’en affaire, il fallait se montrer courtois quand on voulait avancer.

- Très bien, va pour Derek!.

Pendant que Derek faisait subir à Alexander son inspection dont celui-ci n’avait pas réellement conscience – et sincèrement, qu’est-ce qu’il en avait à foutre? – il croisa son regard. Dans la nature, on disait que les grosses bestioles mangeaient les petites. C’était peu vrai lorsque les bestioles étaient des bipèdes dotés soi-disant d’intelligence. Alexander soutiendra ce regard quelques longue seconde, confrontant assurément l’esprit dominant de son interlocuteur.

Mains relâchées, il s’apprêtait à reprendre place tout en invitant Derek à la faire, mais celui-ci, par son geste, le devança. Nullement intéresser par un pseudo combat de coq, Alexander se rassoyait dans la même position qu’il avait été avant l’arrivé de Derek. Non pas entièrement sous la table et la chaise légèrement de travers, de sorte à pouvoir croiser une jambe. C’est à cet instant qu’il réalisa la présence de son verre d’eau. Ben oui, il était apparu comme par magie tellement il avait été concentré sur le couple de passant un peu plus tôt.

- Un peu mieux installé, depuis dimanche dernier?

Il s’était bien gardé de re contacter Derek depuis leur échange du dimanche. De toute façon, qu’aurait-il bien pu lui dire de plus? Et quand il avait relu la conversation, il s’était bien aperçu qu’il avait certainement outre passé les prérogatives d’affaire. Il ne comprenait toujours pas pourquoi, certains des messages du PDG l’avait agacé, voir irrité.

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@Derek Watts et @Alexander Doyle

Derek ne lâcherait pas l'affaire, peut-être l'avait-on invité en premier à asseoir, mais à ces yeux, la convenance voulait que ce soit lui qui le fasse. Ou plutôt qu'il était de sa vision qu'il soit le dernier à s'asseoir. C'était une question de dominance, et surtout de bien mettre l'ampleur sur son personnage. Car oui, cela n'était qu'une personnage, un rôle dans lequel Derek se plongeait. Ceux le connaissant réellement était bien rare et il fera toujours en sorte que cela en reste ainsi. Pas question de démontrer le moindre signe de faiblesse. Il aura un doux sourire, à la fois froidement amusé et compatissant qu'on ne joue pas les gros bras. Derek fera un pas vers l'arrière avant de déboutonner le bouton du haut de sa veste, question qu'elle est libre champ quand lui allait se plier pour s'asseoir. Petit fessier sur la chaise qui craqua sous le poids qui fera pression sur le plastique noir des chaises. Lui viendra apposé l'épaule contre la devanture de brique de l'établissement.
À côté d'eux, les passants marchaient, plus loin on attendait le bruit de la musique de la brasserie qui sortait de la porte ouverte du bâtiment. Face à eux, un immense bâtiment, un hôtel de presque neuf étages. L'autre coin de rue? Un immense parc, ou la-bas aussi une musique se faisait entendre. L'endroit n'était pas des plus calmes pour parler affaires, mais Watts n'était pas le plus ''standardite'' des hommes d'affaire. Il aurait pu vous rencontrer dans un bar de pole danse si c'est cela que vous lui auriez proposer. Sauf que c'était lui qui avait proposé ce lieu. Étrange non? À dire vrai, pas tant. Il était important de s'imprégner des plaisirs locaux. Et cette adresse avait bonne note sur les réseaux sociaux, alors pourquoi ne pas s'y essayer en présence d'une jeune personne. Et puis qui sait, la soirée pourrait se terminer dans ce parc? Là-bas, ou il fait si noir, ou à cet heure le module jeu pour enfant était plus occupé par des adolescents voulant faire la fête. Sinon, on pourrait aller se balader de l'autre côté et se rendre au Snog Harbor Jazz? Non, revenons au pourquoi on était ici ce soir. Discuter de installation du Lost Mirage, pas plus, Alexander lui demanda plutôt comment lui vivait son emménagement. Derek ne pu qu'en être des plus amusés. Voilà, on faisait dans la familiarité? Rictus d'amusement qui apparut dans sa barbe.

« - Oh oui, j'ai retrouvé ma petite Rubis qui me réveille tous les matins, mes petites toilettes japonaises. J'avoue, le style coloniale me plait, mais j'aime beaucoup trop la technologie pour m'en passer. »

Vous parliez à un homme possédant deux téléphones cellulaires, alors autant dire que la décoration post colonie française n'était pas ce qui l'intéressait le plus.

« - Mais cela ira, les installations avances, et les valises doivent être presque toute déballer. Mon majordome veille au grain, même si lui-même doit emménager sa famille. Mais cessons de parler de moi, nous sommes là pour toi. Alors as-tu trouvé un quartier pour l'ouverture de ton bar? Et penses-tu que son concept soit de mise avec la Nouvelle-Orléans ou souhaites-tu en changer un peu pour l'adapté? »

Bien, que trop l'adapté pourrait aussi être mauvais, nous imaginions bien que le … comment deja... Lost mirage avait sa propre identité et il ne faudrait pas la perdre.

Puis, entre-temps, la personne qui avait dû apporter votre verre d'eau était de retour pour demander à votre convive ce qu'il souhaitait boire.

« - Chardonnay blanc, s'il vous plait, votre Napa Valley. »

Derek avait opté pour un verre de vin blanc, qui allait sûrement indiquer une partie de son choix de menu.

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@Alexander Doyle et @Derek Watts
Réinstallé, prêt à commencer. Le choix d’entamer une conversation plus, disons-le, familier était simplement pour ne pas instaurer ce petit moment emmerdant de silence, où les gens ont la fâcheuse tendance à se jauger sans émettre le moindre son. Certes, avec Derek, il se doutait bien que ce genre de situation n’arriverait pas. Il lui avait accordé le point sur qui invitait l’autre à s’assoir. En prenant les devants de la conversation, il montrait, du moins il l’espérait, qu’il n’était pas intimidé par lui.

Pendant que le PDG s’appliquait à lui répondre, lui s’emparera de son verre dont le pourtour ruisselait de condensation. Réaction bien naturelle en le chaud et le froid. Il le porta à ses lèvres sans plus.

Cesser de parler de lui? C’était un moyen comme un autre de débuter la conversation, d’autant que c’était un point qu’ils avaient en commun. L’écoutant attentivement, il fixa la table un moment, mais subitement le regard se redressait. Attendez une minute! Il n’avait par rechercher de lieu depuis son arrivé, seulement investiguer sur la concurrence. Il pensait que Derek avait trouvé un local intéressant, d’où sa venue… décidément, tout s’était fait à la va vite. Respirant discrètement un bon coup. Pas de panique, il n’y avait que des solutions. Il n’était pas démuni pour autant.

- D’après mes recherches, avant d’arrivé ici, pour un établissement comme le mien, l’idéale est de rester près de ses concurrents et c’est d’autant plus vrai ici. Ces derniers jours, j’en ai profité pour visiter et observer le style de vie. Les gens ne s’intéressent pas à un seul lieu pour passer leur soirée. Il faut donc aller là où les gens vont, c’est-à-dire ici même dans au Faubourg Marigny.

- Quand j’ai quitté Miami, j’avais déjà ma petit idée sur la question. Là-bas, c’est facile d’intégré une boite de nuit hightech. Les bâtiments sont pratiquement tous industriels. Mais à la Nouvelle-Orléans, le style de concordera pas. Certes, modernisé, je n’aurais pas le choix de m’adapté à la région et à la clientèle. L’essence du Lost Mirage repose sur un concept moral que la majorité des bars et boite de nuit ne suivent pas. À cela, je ne changerai rien. Je veux que mon établissement reste « clean » jusque dans les moindres particules de poussière.

Le Lost Mirage était notamment reconnu comme étant l’une des rares boites de nuit filtrée tout ce qui entrait et sortait. Aucune drogue, aucune saleté de ce genre. À l’entrer, on réclamait les effets personnels, incluant les cigarettes en tout genre. D’une part pour la sécurité, d’autre part pour s’assurer que personne ne faisait entrer des trucs dans les lieux. Et les camés? Au moindre signe, l’accès leur était refusé tout bonnement. Outre la vente de l’alcool, un mineur y faire la fête si la loi le permettait. Certes au début, cela avait été compliqué. Mais à force, les jeunes gens avaient appris a respecté l’ordre et cela fit du Lost Mirage une des boites de nuit les plus sécuritaire.

- De plus, j’aimerais que chaque club, ait sa propre identité. De sorte que si des gens voyages, qu’ils n’aient pas l’impression d’être toujours au même endroit. Je veux qu’il découvre la région à travers mon club.

Jeune chef d’entreprise qui avait tout de même fait ses devoirs. Il ne savait pas encore ce qu’il escomptait faire comme design. Il ne savait même pas si, toute ses idées en soit serait faisable. Cela restait à voir.

Il fera une pause, laissant ainsi la serveuse prendre la commande de Derek. Pour l’instant, lui se contentera de l’eau.

- j’aimerais par contre, un bâtiment qui permette un annexe, comme un appartement ou du moins un lieu habitable.

IL ignorait ce que Christian avait bien pu raconter à son oncle. Mais il escomptait bien réitérer ici, le logement accessible à des personnes dans le besoin, bien qu’il voulût améliorer le concept un peu.

- Vous en pensez quoi, Derek?.

Ah oui, il avait dit qu’il l’appellerait par son prénom, non pas qu’il le tutoierait! Quoi que c’était contradictoire avec ça façon de lui écrire… peu importe, il ajustera sans doute éventuellement.

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@Derek Watts et @Alexander Doyle

Derek avait fait ces devoirs sur ce qui pourrait intéresser Alexander, les lieux à louer ou acheter, il savait ou trouver les meilleurs et surtout qui permettraient les boîtes de nuit. Juste qu'avant de lui présenter les plans, ou les prix, il devait savoir ce que voulait le propriétaire. On ne voulait pas s'imposer dans ces rêves ou ces espoirs. Certes, il allait soutenir le jeune entrepreneur, mais pas lui dicter ce qui serait mieux pour sa boîte. Derek l'écouta attentivement, souriant devant toute cette ardeur de la jeunesse. Alexander défendait une cause, des idéaux, qui hélas se perdait. Les jeunes de nos jours se perdaient dans la drogue ou la prostitution. Ce parc non loin d'eux n'en était-il pas la preuve vivante. Ce quartier était vieux, presque délabré par endroit. Il méritait qu'on s'en occupe. Le quartier était surtout connu pour ses bistros cajuns ou ses bars bohème, la place pour une boite de nuit était-ce possible? La coexistence et l'implantation ne risquait pas d'être aiser. Le nombre de bar était plutôt conséquent, il ne fallait pas déranger ou s'imposer devant une concurrence, enfin c'est ainsi que Derek voyait Alexander. Il ne le voyait pas aller chercher des noisettes à ces voisins.

« - Nous avons presque la même vision, vois-tu je ne t'ai pas invité dans cette brasserie sans raison, car ce n'est plus le genre d'endroit que je devrai visiter. Je me suis aussi intéressé à ce quartier, et nous sommes prêt de ce parc, parce que comme tu l'as dit, tu vas ou les gens vont. Regarde ce parc, oui ce soir, il fait beau, mais imaginons qu'ils pleuvent, ils n'auront pas d'endroit prêt ou s'abriter. L'artère de Dauphine me semble un bon plan. Tu ne trouves pas? Un grand parc pas très loin, et plus tard dans la soirée, les gens iront chez toi. Le seul soucis, c'est que le quartier est plutôt résidentiel donc, avoir les permis de bar ne sera pas facile à obtenir. »

Là, était tout le soucis, mais de nos jours avec les bons entrepreneurs, on pouvait avoir des salles très insonorisés.

« - Pour ce qui est du design, je n'ai aucun soucis à te fournir quelques noms de designer qui ont autant travailler à Miami qu'ici. J'ai ma petite équipe en place, qui sont habitués à notre vie a Miami, mais qui connaissent bien cette ville. J'ai aussi toute une petite équipe immobilière qui s'occupe de voir les endroits qui sont disponibles. On t'enverra les endroits disponibles en début de semaine ou pendant le week-end s'il arrête de se branler un peu.»

Pourquoi lui proposait-il ainsi son aide? Aller savoir, quelque part on se retrouvait peut-être un peu dans ce jeune garçon au grand rêve, puis des endroits ''clean'' comment ne pas appuyer le projet. Lui-même connaissait les dangers de la drogue, son fils en était mort et notre famille s'y vaudrait depuis des années. Appuyer les demandes de ce jeune homme était tout à fait pertinent pour lui, et il avait déjà son équipe de designer qui apprenait a travaillé le style, alors pourquoi tout garder pour soi-même?

« - Après mon mignon, tout dépends de tes avoirs financiers, non je plaisante, tu n’aie pas dans le besoin, mais tu te lances dans quelque chose de gros. Alors est-ce que les banques acceptent ou non de t'appuyer? »

Car qui sait, Alexander était peut-être plein de dette? Ou alors il avait des soucis avec la justice qui l'empêcherait d'avoir les fonds?

Tout en parlant, Derek attrapa le menu de la brasserie. Il commençait à avoir faim, et maintenant il devait commander, sinon il risquait de se retrouver en baisse de calorie. Manger dans un restaurant était toujours bien compliquer quand on avait un régime comme le sien. Il étudia le menu tout en écoutant la réponse d'Alexander. Quoi, vous pensiez qu'il était venu vous rencontrez pour autre chose que pour affaire ? Voyons détendez-vous, d'abord on cause affaire et ensuite on verra dans le personnel, sauf si depuis le début, on vous faisait deja passer une série de test ?

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@Alexander Doyle et @Derek Watts
Presque la même vision? Vraiment? Concrètement, c’était sûrement une bonne nouvelle en soit. Si le projet plaisait à Derek, ils pourraient s’entendre. Mais était-ce vraiment ce qu’Alex voulait. Pour le Lost Mirage de Miami, il était parti de rien. Pas d’aide des banques, pas de partenaires financiers. Puisque personne ne savait quoi que ce soit à son sujet au-delà, disons des 10 dernières années, impossible d’expliquer comment il avait pu financer entièrement. Autant dire qu’il ne manquait pas de jugeote. Quoi que, ses « économies » avait été presque insuffisant à son premier projet. Fort heureusement, la boite avait eu un franc succès ce qui lui avait permet de se reflouer bien plus que nécessaire.

Désormais, il était plus que solvable. Il n’y avait pas plus clean comme jeune homme d’affaire. Enfin, jusqu’à preuve du contraire.

Revenons à nos moutons, car il semble qu’on s’égard un peu. Il se reconcentra sur les propos du PDG, glissant son regard en direction du parc puis sur les bâtiments autours. C’est vrai, c’était plutôt résidentiel. Il fallait donc augmenter le budget si on voulait s’installé dans le coin.

- Dans le quartier, il y a le club de jazz. Qui, comme le reste de cette ville, reste ouvert relativement tard. Quartier résidentiel ou pas, ils ont l’habitude des bruits et de la vie nocturne. Le réel problème sera plutôt d’avoir les permis. La plupart des bâtiments sont zoné historique… on ne peut pas toucher à la façade outre pour y ajouter l’identité du commerce et il doit suivre l’esthétisme de l’époque du bâtiment. Par conséquent, on doit s’attendre à des prix exorbitant pour les rénovations intérieures. Allez savoir de quelle année est l’électricité…

Eh oui, on ne parlait plus juste de quelque bon entrepreneur, mais également des spécialistes en bâtiment, en patrimoine historique et de sa préservation. Au final, dans ce projet, voilà exactement ce qui lui faisait peur. Lorsqu’on jouait dans les vieux bâtiments… on était certain que les rénovations couteraient pratiquement le double.

Lui fournir des designers? Devait-il comprendre que Derek voulait également s’investir dans le projet? Où était-ce simplement par… bonté de cœur? Il faudra forcément qu’ils abordent ce sujet à un moment ou un autre.

- Je suppose que vous avez fait vos recherche avant de me contacter, non? J’ai bâti ma boite avec mon propre portefeuille. Les banques ne sont bonne qu’a soutiré de l’argent avec des intérêts trop élevé pour rien. J’escompte donc faire pareillement ici. Mais si vous voulez investir, ne vous gênez pas.

Un petit sourire naissant sur ses lippes. Oui, aucune gêne de demande l’aumône de la sorte. Les affaires sont les affaires. Dans tout les cas, Xander serait majoritaire et ce ne sera pas négociable. Par contre, devait-il lui dire qu’il pouvait investir, lui et nul autre des Watts? Il ne les connaissait que par l’entremise des propos de Christian. Et pour l’instant, il n’avait aucunement confiance en eux. Même envers Derek, ce n’était pas gagné, mais celui-ci avait un certain avantage sur les autres : il n’était pas inconnu au bataillon. Non, tout homme d’affaire qui se respectait savait un minimum de cet homme, et c’était bien suffisant pour jauger qu’en affaire, on pouvait avoir confiance, du moins jusqu’à preuve du contraire. Souhaitons donc qu’on ne se trompe pas.

- Pardonnez ma question, mais… y’a-t-il une bonne raison qui vous pousse à m’offrir votre aide, Derek? Qu’est-ce que vous y gagnerez?

Vous l’avez vu, non? Cette lueur qui avait traversé le regarde de Xander alors qu’il prononçait son prénom. Sa voix ne notait aucune arrogance ou autre, mais son regarde trahissait cette étrange sensation qu’il n’était pas là que pour ses beaux yeux. Pendant qu’il attendait la réponse, il attrapa le second menu pour y jeter un œil à son tour

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@Derek Watts et @Alexander Doyle

Ne rendez pas malade le grand brun avec vos suppositions. En effet, les bâtiments étaient zonés historique et même le moindre changement intérieur était un enfer incomparable. Ce souvenir de devoir bataillé pour obtenir le droit à la garderie extérieur, il en avait encore des frissons dans les bras. Ce n'était pas sans raison que Derek s'était munis d'une équipe, qui a ce jour continuait encore de 'batailler' pour faire de la société Watts, un vrai siège social Watts. Ce qui n'était pas gagné. Même lui, avait dû garder ce vieux bureaux de chêne a moitié pourrit dans son bureau. Même les meubles étaient protéger par des lois de sauvegarde du patrimoine.

« - Oh, niveau électricité, je peux te donner le numéro d'un bon et beau électricien, en lui faisant les beaux yeux tu auras un bon prix. Non, laisse je plaisante. »

Qu'il en connaissait un? Non, il ne plaisantait pas, mais pour lui faire diminuer les prix? Là, c'était une simple hypothèse et une vilaine plaisanterie. D'ailleurs, lui devrait le rappeler ce petit électricien, peut-être ce soir si la rencontre ne se terminait pas trop tard. C'est en rêvant de son sexy électricien qu'il fut tirer de ces songes par la question du pourquoi il acceptait de l'aider. Financièrement, voulait-il investir? Non, pas spécialement, cela aurait plutôt été dans les cordes de son neveu, et s'il était ici ce soir s'était bien à cause de lui. Alexander l'avait aidé et nous en échange on se devait d'aider l'autre homme. Question d'honneur et aussi car on était redevable d'avoir aider un Watts qui en avait eut grand besoin.

« - Écoute... c'est personnel... et puis je te comprends, avoir ce rêve d'agrandissement. Je l'ai eut quand j'étais encore plus jeune que toi. Tout comme ce besoin de trouver les fonds. »

Et lui n'était pas très fier de comment il avait obtenu ces premiers millions et comment ou a qui il avait dû les demander. Il soupira, avant de regarder Alexander qui n'allait sûrement pas dire, oh oui, aller donne-moi ton argent seulement parce que je te le demande. En fait, si, il le lui demanda directement, juste comme ça. Derek ne pu qu'avoir un rire gras et franc.

« - Tu n'as pas froid aux yeux. Écoute, je n'ai pas encore combien nous te sommes redevable pour avoir aider Christian, dois-je autant payer pour ce petit con? J'ai quelques doutes, et puis, tu dois aussi avoir des doutes de t'associer avec nous. Mais tu es chanceux, je ne demande pas à tout mes camarades d'affaires de même mon nom sur leurs enceintes, ni sur leur papier de bail. Vois-tu, je sais que tu es parti d'un rien pour ta boîte, et par fierté, et ça j'espère que tu en as, que tu ne me demandes pas sérieusement de t'offrir tout les fonds. »

On le détailla longuement, le trouvant amusant mais à la fois bizarre. Devait-on jouer les banques? Ou juste lui offrir l'argent sur un plateau? À combien s'élevait la vie de son neveu? Fort bonne question.

« - Et si on disait que je te paie tout, mais que toi, tu devras continuer de jouer les nounous avec Christian et ne jamais le trahir. Tu sais, il t'apprécie beaucoup, il ne parle sans arrêt que de toi. »

Du chantage? Et était-il seulement sérieux dans sa proposition. Osait-il réellement marchander sur la vie d'un homme? Nous étions curieux de voir la réaction d'Alexander, allait-il jouer les offusquer ou bien accepter un tel deal ?

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@Alexander Doyle et @Derek Watts
Le nez dans le menu, il lisait les nom des plats, se référent aux images. Si la plupart des riches disaient avoir affiner leur palais pour la haute gastronomie, pour Xander, un steak restait un steak. Il se moquait de savoir d’où il provenait, s’il était plus gras ou moins gras. Du moment que le goût y était. Quoi que ce n’était pas ici, que le carnivore qu’il était allait pouvoir déguster un steak. Le menu le surprenait.

Ne croyez pas qu’il ne vous écoute pas pour autant. Bien au contraire. Il était en mesure de faire deux choses à la fois. Des fruits de mers… non, un peu de porc…non… voyons les Larges plates… AH! Voilà… le Grilled Saratoga Ribeye! Sans plus, il referma le menu. Il avait choisi. Finalement, il l’aura son steak!

L’amusement se lisait sur son regard. Même s’il ne connaissait pas vraiment Derek au-delà de leur quelque échange, le fait que celui-ci ne cesse de faire des allusions, disons… déplacé, lorsqu’il est question de lui présenter quelqu’un, le rendait un peu plus humain au regarde de Xander. Mais ce qui frappait le plus, c’est qu’il n’avait de cesse de proposer des hommes. Était-ce écrit sur son front ? P’t’être qu’il avait une tronche à préféré les hommes. On n’allait pas confirmer quoi que soit de toute façon.

Christian, nous y voilà! C’était claire comme de l’eau de roche. Derek ne se serait sans doute jamais intéressé à lui s’il n’y avait pas eu Christian. Non pas qu’il s’en plaigne, comprenez bien! Mais le patron du Lost Mirage n’appréciait pas vraiment implanter le personnel dans ses affaires professionnel.

Pendant un bref instant, Xander fut projeter dans sa jeunesse. Dans ses moments où, comme le faisait Derek, son père intervenait dans ses affaires, soi-disant qu’il était redevable aux gens d’avoir protégé son petit Matis. C’est en sentant son poil s’hérissé qu’il revint dans le moment présent. Si seulement Derek connaissait son passé, il n’aurait sans doute jamais utilisé ses termes précis.

Il se repositionna doucement sur sa chaise, comme s’il avait glissé de sa position initiale. Le but était clairement de changé le mal de place, de faire disparaitre cette tension naissante à la base de sa nuque.

Un petit rire s’échappa de sa bouche alors qu’il reprenait la parole.

- Bien sûr que non. À vrai dire, je voulais surtout voir votre réaction. J’ai bien l’impression qu’il y a peu de gens qui s’adresse à vous comme je le fais. C'est vous qui m’avez dit, et je cite « reste toi-même ».

Une proposition, ou du chantage? Peu importe. Cela suffit à faire changer le regard d’Alexander. Il plissa légèrement des yeux, signe que cette « proposition » il ne l’appréciait guère. Il faillit même répondre immédiatement, voir l’envoyé valser. Mais voilà la jeune demoiselle qui revenait pour cette fois prendre leur commande.

Inspire… Expire….

Détournant son attention, il reprit un air courtois et jovial à l’intention de la demoiselle.

- Ce sera un Grilled Saratoga Ribeye ainsi qu’un Sazerac, merci.

Laissant son interlocuteur donner sa commande, il patienta jusqu’à ce que la demoiselle soit reparti avant de daigner répondre. Il avait eu tout le temps nécessaire pour peser ses mots avant de les dires.

- Gardez votre argent, je n’en ai pas besoin pour continuer à être là pour lui si c’est ce qu’il veut. Je suis son parrain, je suis là pour l’écouter et l’aider à se sortir de la merde dans laquelle vous l’avez foutu, vous et votre frère.

Des paroles cinglantes, ça on ne pouvait pas contredire. Il avait certainement des « cojones » pour oser s’adresser à Derek de la sorte. Mais le pire, malgré le fait qu’il soit aussi direct, il restait calme. Trop calme.

- Soyons bien clair, je ne juge pas vos antécédents familiales. Je les déplore tout simplement. Ma relation avec Christian, ne vous regardera jamais et je m’assurerai que cela reste ainsi. Neveu ou pas.

Pour être claire, il l’était. Les point sur les « i ». Il n’allait pas revenir sur le sujet. Espérons seulement que Derek aura très bien compris le message. Pour rien au monde, il n’accepterait une telle entente. Sinon il ne serait pas mieux que les mafiosos ou pire encore, que son propre père.

- Maintenant, si on revenait à notre sujet d’affaire, dans laquelle Christian n’a rien avoir.

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@Derek Watts et @Alexander Doyle

La serveuse fit son retour pour prendre leur commande, avions-nous eut le temps de faire notre choix avec cette discussion qui commençait à être bien animer. Levant les yeux pour offrir un sourire des plus courtois, sans animosité aucune, et ce malgré cette certaine haine et colère qui lui envahissait l'esprit.

« - Salade maison, mais sans les croûtons et en plat principales votre poisson grillé du jour, et sans les patates, seulement servit avec des légumes. »

Ne le jugez pas, en effet, il mangeait comme un oiseau, ou ici presque un chat vu le simple poisson sans accompagnement. Que voulez-vous, vous étiez peut-être en face d'un vrai lion, qui était là pour protéger sa petite tribu de lionceau. Vous, la petite hyène qui venait rongé un os, soit demandé si ouvertement de l'argent. Mais peut-être était-ce aussi un jeu pour connaître les vrais raisons de chacun? Autant dire, que nous n'étions pas ici présent seulement pour les beaux yeux de l'autre, même si vraiment ceux d'Alexander était en vous en faire tombé. Sauf qu'on écouta ce « parrain », tout en serrant légèrement la mâchoire. Un brin de plus en plus énervés.

« - Sauf que vois-tu mon chou, nous t'avons éloignés de lui, pour son propre bien ou le tien. J'apprécie grandement que tu es refusé mon argent contre lui, ça prouve que tu es digne, mais comprend bien une chose, Christian est dangereux, pour toi, comme pour lui-même. Ce que tu as pu voir de lui, ce n'est qu'une surface de sa personne. Je n'approuve pas nécessairement les pratiques de mon frère, voir même aucunement, mais Christian est... et peu être un danger pour toi. Il est auto-destructeur et il risquerait de te faire du mal, donc avant de te permettre de le revoir ou même simplement lui parler, il va falloir me prouver que je peux te faire confiance. Et va savoir, si vraiment t'a les bourses assez solide pour faire face à mon frère si jamais il voudrait récupérer Christian. »

Dire qu'il n'était pas là pour Christian et qu'il n'était pas mêlé à tout ceci, serait un mensonge, et si Derek avait fait une promesse c'était bien d'arrêter de mentir à leur proche, et hélas, notre petit Xander était bien plus proche des Watts qu'il ne voulait l'admettre.

« - Mais trêve d'animosité, je ne veux que le mien de chacun, et je veux seulement être certains que tu ne vas pas disparaître du jour au lendemain. Christian ne pourrait accepter une telle disparition. Tout ce que je fais pour toi, c'est pour lui que je le fais. Alors ne nie pas qu'il n'y ait pour rien, car ce n'est pas le cas. Certes, tu as le droit de me dire d'aller me faire foutre, j'irais hélas avec plaisir, mais dans ce cas, ça serait te mettre à dos, un homme qui ne veut que le bien de sa famille. Je peux être soit très gentil et tout t'offrir seulement avec ta parole de t'occuper de lui, ou tu prend la décision de te tenir loin de notre famille, et alors je serai seulement ton partenaire d'affaire qui va avancer tout les fonds nécessaire. »

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Il était bien trop énervé pour se soucier de son petit appétit. Oui, physiquement, il se contrôlait bien, quoi que son regard fût plus qu’éloquent. Il n’était pas un enfant qui nécessitait qu’on s’inquiète de son bienêtre. Encore moins un membre de cette famille surprotecteur. Grâce au ciel oui. Il avait déjà une famille de barjo, il n’en voulait pas une deuxième, même si techniquement, celle si l’était un peu moins.

- Sauf que vous oubliez un détail, je n’ai pas besoin de votre soit disant protection. Je suis grand et surtout en possession de tous mes moyens. Il n’en tient qu’à moi, et a moi seul, de juger si Christian m’est ou non dangereux. Merci de votre inquiétude, mais non merci.

Lui permettre de le revoir? De lui parler? Il n’était pas sérieux! Est-ce qu’il était prêt à confronté Raphaël? Ah oui tout à fait! Sans la moindre hésitation. Il avait géré bien plus gros poisson, a un bien plus jeune âge

- Vous êtes prêt à mettre en danger tout le travail accomplis avec Chistian, avec son estime de lui et sa confiance envers autrui, parce que vous avez pas confiance en moi? Il rigola cette fois. Vous êtes pas croyable. Vous n’en avez strictement rien à foutre de lui. Tout ce qui compte, c’est que vous donniez l’air de vous en inquiétez. Parce que si s’était vraiment pour son bien, vous ne vous immisceriez pas dans le processus. En plus vous êtes totalement contradictoire, vous ne voulez pas qu’on se parle ou qu’on se revoit, mais vous dite qu’il ne survirait pas si je venais à disparaitre… N’est-ce pas exactement ce que vous escomptez faire?

D’autant plus, qu’il venait littéralement de le dire à voix haute. « … avant de te permettre de le revoir ou même simplement lui parler… » si ce n’était pas une disparition, alors qu’était-ce? L’agacement s’était certainement fait entendre dans sa voix. Il n’était pas le genre d’homme que Derek pourrait contrôler comme bon lui semblait.

- Arrêtez un instant de vous enfermez dans ce que vous croyez être bon pour votre famille… Je sais que vous pensez bien faire, on le pense tout. Je n’ai pas la prétention de dire que j’ai la science infuse dans le domaine, mais croyez-moi quand je vous dis que votre méthode ne fait qu’envenimer encore plus la situation. Il n’a pas besoin d’un oncle qui le surprotège, ni qui lui dise quoi faire. Il a besoin de quelqu’un avec qui il peut parler de tout et de rien, de s’exprimer comme il l’entend sans qu’on ne lui rabâche sans cesse qu’il est un danger ou un moins que rien.

Étrangement, il avait retrouvé un calme complet. Il avait très à cœur le travail qu’il avait effectué avec Christian depuis qu’il le connaissait. Ce n’était certes pas grand-chose, mais c’était déjà cela de gagner. Dire qu’il avait rechigné à l’idée d’endossé le rôle de parrainage.

- Je ne dis pas cela par méchanceté ou pour dénigré vos bonnes intentions. J’ai connu bien pire que ce que Christian peut vivre. Et je suis sans doute la seule personne au monde, capable de le comprendre et de l’aider. Je ne vous donnerai pas ma parole. La seule personne dans ce bas monde à qui je la donnerai, c’est à Christian et à personne d’autre. Dans cette histoire, il est le seul qui importe.

Il n’était pas aussi loyal qu’on pourrait le penser en l’entendant prononcer ses mots. Dans le sens où, il ne pouvait en aucun cas, garantir ne pas disparaitre. Pas quand on connaissait son passé. Toutefois, il pouvait promettre de tout faire ce qu’il pourrait pour éviter que cela n’arrive. Mais encore là, personne ne connaissait l’avenir. Si Christian décidait de lui-même de couper les ponts, alors soit. Ce choix viendrait de lui et non pas de Xander. En devenant parrain, il avait accepté la responsabilité que cela incombait.

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@Derek Watts et @Alexander Doyle

Pour un homme qui avait dit que Christian n'avait aucun rapport sur notre discussion d'affaire, il revenait beaucoup à la charge. Derek aurait été prêt à changer de sujet et en revenir à nos histoires de club, pourtant Alexander le relançait beaucoup et avec grande force de conviction. Derek aura un fin et large sourire qu'il viendra dissimuler derrière la coupe de vin qu'on venait de lui servir quelques minutes plus tôt. Il venait de recevoir les dernières réponses à son interrogation. Alexander venait de ''sortir'' de ces gongs pour défendre notre neveu et c'était là, le seul détail qui lui importait. Oui, nous étions sûrement un oncle protecteur, mais beaucoup moins qu'un autre. Derek n'avait jamais empêché Christian de voler de ces propres ailes, la preuve, il l'avait envoyer en internat dans l'espoir de le voir mûrit et émanciper de son autre oncle, pourtant on avait grossièrement échouer.

« - Détends-toi, je ne voulais que te tester, je plaisantais en te proposant de l'argent contre être le gardien de Christian. Mais ta réaction m'a beaucoup plu. Je ne vois rien de mal à ce qu'il te cotoie, et tu nous trouves sûrement excessif, mais sache, et que tu l'as sûrement remarquer, mais Christian souffre d'un léger retard du vieillissement. Il est donc encore ''normal'' que ces parents veillent sur lui. »

Quand on disait 'léger' retard, on aurait même dû dire grand regard, mais bon, il était encore bien difficile de définir le grand âge mental de Christian, seul un psychologue pourrait nous le préciser, et pour cela il faudrait que notre neveu accepte de se livrer à eux. Enfin, espérons qu'il l'eut fait quand il était au centre de désintox.

« - Sache, seulement que je te remercie de ton aide, tu crois sûrement que je fais cela que pour moi? Peut-être ou pas... je ne saurai te dire, mais j'ai mes raisons. »

Nouvelle gorgée de vin, et puis il reposa le pieds de la coupe sur la table. Il doit se défaire de ce jus du diable avant que les choses ne tournent mal pour lui. Quelques gorgées d'alcool était acceptable, mais là, il se devait d'arrêter de siroter avant que ça ne lui tombe dans les tripes et qu'il ne sache plus s'arrêter.

« - Donc, nous parlions de ton club non? Que dirais-tu de 30% pour moi et 70% pour toi. Je paie les travaux que tu rembourseras, et une fois que cela sera terminé, nous tomberons a du 10-90? »

Une mince petite part? Ou peut-être encore trop grosse pour vous? Aller savoir ce que vous aviez imaginer. Pour Derek, lui, tout cela n'était que d'une insignifiance que juste éternué et il aurait les billets lui sortant du nez, donc le 10-90 lui semblait être raisonnable, mais c'était à voir, ce qu'Alexander souhaitait pour le futur de sa boîte.

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@Alexander Doyle et @Derek Watts
Il est vrai, il avait continué la conversation sur Christian. Pas trop le choix. Il ne pouvait rester là, à changer de sujet sans réagir aux propos de Derek. Même s’il dissociait ses actifs du personnel. Il n’aimait pas ce trait de personnalité, celui qu’avait les gens de croire qu’ils agissaient toujours pour le bien des autres en prenant des décisions pour ceux-ci sans leur accord.

Il voulait que le tester? Vraiment? Eh bien c’était réussi. Chapeau! Même s’il était calme, ses pensées vagabondaient dans une multitude d’insulte en tout genre et en toute langue qu’il maitrisait. Est-ce qu’il tenait à Christian? Pas plus qu’un autre membre de son entourage. Du moins, le pensait-il.

- Excessif n’est pas vraiment le mot juste, je dois dire.

Il détourna son attention vers la rue et les passants. Il devait se changer les idées, sinon le reste de ce rendez-vous allait certainement finir sur une tout autre note. La main posée sur sa cuisse, il pianota des doigts discrètement. Pour lui? Pour Alexander? Pour qui? Peut importer, ce mec devait simplement apprendre à décider des choses en incluant son neveu et non pas prendre les décisions à sa place.

- Peu m’importe vos raisons, Derek, il serait peut-être temps d’inclure Christian dans les décisions qui le concerne, plutôt que de les prendre à sa place.

Pas que le sujet commençait à être agaçant, quoi que… oui tout à fait. De toute façon, il était évident que L’homme devant lui n’avait rien à faire de ce qu’il disait réellement. Et vu son âge, on ne le changera surement pas.

Son autre main, ou plutôt bras, qui était côté jardin(rue), se redressa, le coude appuyer sur l’accoudoir de sa chaise. Il réfléchissait à cette « offre ». Repoussant peu à peu ses sombres pensées précédentes. 30%...il restait majoritaire… quoi que. Il n’était pas dépourvu de moyen financier, il pouvait tout aussi bien tout payé dès le départ.

Concrètement, Derek avait un livre de contact assez phénoménal et s’était surtout cela dont Xander avait besoin. Avoir la crème de la crème pour porter a bien le projet. D’autant que les travaux étaient ce qui allait couter bien plus cher dans tout le projet, ce qui dé balancerait le 70/30.

- Sincèrement, j’ai bien plus besoin d’expertise que d’aide financière. Vous l’avez dit, vous avez bon nombre d’expert à votre solde, fournissez-les, et je m’occupe du reste. De tout le reste. Ce sera bien plus représentatif de vos 30% que si vous payez les travaux.

Pour ce qui était du reste, il trouvait cela acceptable. En même temps, il n’avait pas pour habitude d’avoir de partenaire, donc il n’avait jamais réellement négocié ce genre de part.

- Du moment qu’il ne s’ingère pas dans mon entreprise, vous gérez cela comme vous voulez.

Il ne connaissait pas encore Raphaël. Il devait surement pas être un si mauvais gars, mais le simple fait qu’il touche à la drogue ne lui inspirait pas confiance. Xander respectait le choix des autres. Si Raphaël avait fait le choix de consommé, c’était son droit. S’il le faisait en présent d’Alex, celui-ci ne s’en formalisera pas outre mesure. Du moment que c’était partout ailleurs que chez lui.

Dans tous les cas, il ne voyait pas d’inconvénient à dire qu’il avait refusé l’offre.

- Et qu’attendez-vous obtenir de ses 30/10% dans l’avenir?

Il entendait par là, quel rôle ou bénéfice il en tirerait. Être partenaire, même à 10%, il devait bien s’attendre à recevoir quelque chose en partie, outre que monétairement.

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@Derek Watts et @Alexander Doyle

Derek préférait ne plus parler de son neveu, pour lui, les choses étaient dites à son sujet et il avait fait part de ces intentions, on risquait d'en revenir plus tard, mais pour le moment, on devait savoir ce qu'Alexander attendait réellement de lui, c'était donc pour sa banque d'expert. Et là, il rigola quelque peu, ne le cachant plus le moindre du monde. Les gens qu'il embauchait valait des salaires dans les 5 chiffres et pouvaient monter encore plus haut selon les demandes. Et puis, justement, ce genre de chose valait de l'or, beaucoup plus cher que de l'argent, surtout quand on débutait avec presque rien. Au moins, encore une fois, Alexander lui disait concrètement ce qu'il désirait.

« - Mes contacts ne travaillent pas pour des roses, et beaucoup ont malheureusement des contacts d'exclusivités avec la Watts, que veux-tu je les ai un peu enchaîné à moi. Je n'aime pas trop partager mes avoirs. Donc, je les paies, il travaille pour toi, mais tu rembourseras. T'a beau être mignon, mais je ne fais pas travailler les gens gratuitement, et encore moins au noir ou payer par des pots de vin. Juste pour les agents immobiliers, cela fait 2 mois qu'ils font une banque des bâtiments disponibles à la vente. Tu crois qu'ils ont fait ça que gratuitement? N'as-tu aucune fierté? Remarque, tu n'en as peut-être pas... »

Pour lui, le temps de terminer le remboursement des travaux d'installation, un 30-70 était parfait. Plutôt équitable à ces yeux, lui qui déboursaient déjà depuis quelques mois pour trouver les bâtiments disponibles. Son équipe ne travaillait pas gratuitement et juste en frais hôtelier ça devait lui coûter une fortune. Bon, un peu moins depuis l'achat du manoir vu que les employés venant de miami pouvaient résider là-bas.

Derek par contre, là, ne pu que rire de plus belle. Avait-il vraiment des intentions pour le Lost mirage? Ne pouviez-vous pas comprendre qu'il ne faisait que cela pour votre belle gueule?

« - Hmm? Après... mince... si tout va bien, je revends mon 10% à quelqu'un d'autre. À quelqu'un de ton entourage. Ou alors, je le garde, j'adore financier les petits endroits, ça me fait quelques billets qui me servent d'oreillers. J'adore dormir sur l'argent. »

C'est en investissant sur de petit projet qui plus tard devenait gros qu'on devenait riche. Il le faisait depuis longtemps, et pour lui le concept du Lost Mirage méritait qu'on s'y intéresse un peu. Financièrement, dans quelques années cela allait faire un bon petit coussin et il aura une entrée financière assez stable, enfin lui, ou a celui qui allait vraiment en profiter.

« - tout, ce que je souhaite pour toi, c'est que tu n’aie pas à te faire de soucis. Pas trop besoin de te sentir redevable, car en ce moment, j'ai besoin de dépenser des millions pour arriver à dormir la nuit, sinon je ne dors pas. Alors ? Toujours indécis ? Tu n'as pas besoin de t'en faire, cela est loin d'être un arnaque, j'ai dépassé ce stade depuis longtemps. Je t'offre seulement de l'aide en toute amitié, faut pas voir les méchants dans tout les recoins de ce monde. »

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Ils ne travaillaient pas pour des roses? Dire qu’il y croyait dure comme fer! Mais non pardi! Il ne sous entendait pas qu’il lui donne ses experts sans payer. Bien au contraire, il n’était pas con à ce point. Vu comment Derek l’avait rembarré sans détour sur le sujet, il réalisait qu’il n’avait pas été suffisamment claire dans ses propos. Il était là pour apprendre non? D’une certaine manière en tout cas.

- Pardon, je me suis mal exprimé. Je ne disais aucunement de me les fournir gratuitement. Mais plutôt qu’ils seraient votre apport au projet. Bien sûr que je vous rembourserai les honoraires et tout ce qui s’en suivra à leur « emprunt ».

Ce qui l’arrangeait. S’il pouvait payer entièrement les travaux, dépendait justement du prix de ses experts. D’un autre côté, s’ils s’entendaient sur un plan de remboursement, cela permettrait de profiter des experts le temps que le club ouvre ses portes et par la suite, les bénéfices lui permettraient de rembourser. Non? Sans oublier ce pourcentage qu’il récole. Donc concrètement, l’offre initiale coulait sous le sens.

Peut-être avait-il tous deux la même vision des choses seulement pas le même langage? Fort possible. Ce ne serait pas du tout surprenant à vrai dire.

S’il faisait cela pour ses beaux yeux, Alexander n’en savait rien. En fait, il espérait bien que non. Il savait maintenant qu’avant toute chose, c’était une manigance pour le rencontré, lui. Lui qui avait entré dans la vie de Christian – n’était-ce pas plutôt l’inverse?

- De là où je viens, on ne fait jamais rien sans rien en retour…

Il ne parlait jamais de son passé, mais ces paroles étaient assez ambiguës pour ne rien révélé. Donc il pouvait bien se permettre. De nature, il n’avait jamais envie d’entré dans les détails, mais c’était d’autant plus vrai face à ce Watts. On pourrait peut-être l’accusé de mentir. Quoi, non omettre une information n’était pas mentir, si?

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@Derek Watts et @Alexander Doyle

Derek continua de sourire sereinement, on voulait encore savoir pourquoi il faisait cela? Personne ne faisait rien pour rien? Et pourtant, la Watts donnait énormément à des organismes, lui avait fait construire des écoles et des centres au Cambodge, tout cela pour rien justement. Que pour aider ce pays dans lequel il avait implantés son usine de textile.

« - Écoute, beau yeux, je t'ai proposé 30% pour avoir un taux de remboursement suffisant pour que je paie en contrepartie mes employés. De ton côté, tu rembourses sur le long terme sans te sentir égorgés par des prêts ou des soucis de paies. C'est une épine de moins pour toi, tu n'auras pas à te soucier de tout ça. Au début, tu auras une évaluation du prix de leur service et chaque semaines, tu auras un petit bilan des dépenses, ou selon les changements que tu décideras d'apporter. Mon seul but, est que tu te sentes le moins égorgés financièrement. C'est tout. »

N'est-ce pas un peu trop beau? Hélas, sûrement, on ne pouvait que croire à un énorme piège et pourtant, il n'y en avait aucun. Derek venait de vous jugez signe d'avoir l'aide des Watts, c'est tout, rien de plus compliquer. Un simple support à son neveu et de lui avoir dit que vous seriez là pour lui. Et voilà, les coffres de la Watts vous était ouvert.

« - Et bien, de là ou je viens, on fait tout pour la famille. T'a aidé un Watts, un Watts t'aidera en échange. »

Faudra juste pas les trahir, car là, on risquait fort de vous faire connaître la pire des morts. Mais non, pas de danger, nous étions gentil comme tout. Pas comme si vraiment on emprisonnait notre neveu dans une cage.

Entre temps, voilà la serveuse avec vos plats qui seront déposés sur la table, salade maison et poisson pour Derek et ce Ribeye pour Alexander. D'ailleurs, l'homme en face de vous viendra presque a saliver sur place de voir cette magnifique et juteuse pièce de viande. Un steak des plus magnifique, 14 oz de pure viande rouge, presque sans assaisonnement, juste une pièce de viande ce qui était de plus naturel. La grillade semblait parfaite, et son fumet si exquis que le ventre du brun se mit a grondé, un gargouillement que même la musique n'aura pas tenu au silence. Nous étions juste attiré par cette énorme portion 14 oz, comment Alexander allait faire pour avaler tout cela à lui seul? Derek déglutit avant de plutôt s'intéresser à sa salade maison. Ouais, non pas si appétissant comparé votre morceau de viande.

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@Alexander Doyle et @Derek Watts
Voulait-il savoir pourquoi? Non plus trop. Il avait bien compris que peut importe la façon dont il le demanderait, Derek n’aurait toujours que la même réponse formuler de façon différence. C’est d’ailleurs exactement ce qui arriva.

Il allait surement emporter dans sa tombe la réponse, ou alors il disait la vérité. Alexander n’en savait rien et au point où il en était, il pouvait vivre avec l’incertitude de la véracité de ces propres.

Il avait lancer ses propos sans reproche ni tentative détourner pour savoir plus. C’était un fait, un fait pur et simple.

- Ça me va. Je présume que vos avocats s’occuperons de me faire parvenir le contrat ?!

Oui « vos ». Il serait sot de penser que Derek n’avait qu’un seul avocat à son actif. Techniquement, Alexander devrait sans doute être celui qui voit avec son avocat pour écrire se contrat. Mais il avait l’étrange conviction que Derek préfèrerait s’en occuper. Peut-être le surprendra-t-il?

- J’ai pas de famille, et quand je vois le fonctionnement de certaines, j’ai tendance à remercier Dieu de pas en avoir.

Un sourire aux lèvres. Peut être que Derek allait prendre mal cette réponse au vu de leurs échanges d’il y a quelques minutes, mais Xander ne visait pas particulièrement les Watts.

Son assiette déposée devant lui. Voilà une belle pièce de viande comme il les aimait, en plus, accompagné d’une purée de pomme de terre. Deux choses dont il était énormément friand. Il se perdit pendant quelques instants, dans la contemplation de se chef d’œuvre culinaire. Du moins pour lui. Il analysait sous tous les angles possibles, de quelle façon il allait déguster tout cela.

Il fini par redresser le regard vers Derek, remarquant son intérêt pour son steak ce qui l’amusant d’autant plus. Désolé M. l’PDG, vous n’en aurez pas une miette!

Il prit le temps de se réinstaller, tournant sa chaise correctement, puis saisissant son verre de Sazerac. Il prit sa fourchette, qu’il trempa dans la sauce qui accompagnait le plat, histoire de gouter celle-ci avant de risque d’y tremper un morceau de sa viande.

- Eh bien… Bon Appetit!

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Que voulez-vous, quand on ne ments pas, on finit toujours pas dire ou répêter la même chose mais de différentes manières, ou alors Derek était soit un bon gros sot, un peu idiot ou alors un vrai menteur en herbe. Difficile de se fier à quelqu'un surtout à un inconnu, pourtant, faites le donc, il n'allait pas vous manger, juste votre steak, c'est la seule chose qui semblait le faire saliver. En plus, cette accompagnement de sauce, autant là, Derek se passa la langue dans chaque recoins dans sa bouche, ayant presque l'impression de pouvoir ainsi y goûter. Magnifique torture qu'était-ce là que de lui présenter un tel morceau.

« - Mes avocats? Oh, non hélas, notre arrangement touche un peu trop la famille, je suis impliqué, mon neveu aussi qui est une connaissance à toi, alors je vais évité d'impliquer davantage le nom des Watts. Je te l'ai dit, tu fais affaire avec une compagnie à numéro, d'ailleurs, je devrai te la fournir. »

Il sortit un téléphone bleu de sa poche de pantalon, avant de rapidement le déposer sur la table. Pourquoi fallait-il encore qu'il les mélange. L'autre téléphone, le noir pour le travail. Derek avait de gros soucis de concentration en ce moment. La faute à votre gros morceau de viande bien odorante. Il ira ouvrir quelques documents chiffrés et protéger tout en mangeant sa ôh si bonne salade et bouchés de poulet. Après quelques glissements du doigt, il trouva enfin la bonne compagnie à joindre les fonds d'Alexander. Ne restant plus qu'à envoyer les dits numéro a Alexander, puis les coordonnées de sa firme d'avocat familiale. Le tout dans un beau petit sms sur l'autre téléphone, qu'on viendra clore par de jolie smiley. Ne jugez pas, deux téléphones s'étaient des plus pratiques.

« - Voilà, je t'ai envoyé le tout par sms, tu n'auras qu'à voir cela avec ton avocat et les miens qui me donneront l'heure juste pour que j'approuve le projet.»

Maintenant, que toute l'affaire administrative était réglée, Derek allait pouvoir se détendre un peu. Il commença par défaire sa cravate qui ira se carapater dans sa poche, puis les boutons de la chemise qui se défont. Lui quittait sa petite personnalité d'homme d'affaire pour se détendre enfin.

« - Bon, alors, si tu me parlais un peu de toi. Tu viens d'ou? »

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