Auras-tu le courage d'entrer chez moi ?

Cela devait faire presque trois semaines que les travaux de réaménagement avait lieu dans la grande tour du siège social. Le rez-de-chaussée commençait à ressembler a ce que la compagnie souhaitait en faire. Ne restait que les dernières retouches de peinture et de décoration à y faire. Mais on n'entrait plus dans un lieu ou les marteaux piqueurs étaient votre son d'accueil. Non, là, il avait le grand bureau ovale des secrétaires de l'entrée, le poste de la sécurité bien en place, et les divers alcôves comme la cafétéria, garderie, salle de gym et autres petits bureaux. Tout était enfin en place, et la cafétéria servait enfin les repas pour nos employés de la construction. Bientôt nous allions pouvoir invités les employés de bureau a rejoindre leurs nouveaux bureaux.

Derek, lui avait un rendez-vous important en ce mardi 13h. On lui avait collé une entrevue pour une femme au CV bien remplit, mais à vous en faire grincer des dents. Un cv que derek aurait esquiver si ce n'avait pas été un pari avec son frère. Accepter de la recevoir en échange du droit d'avoir un secrétaire masculin à son service. Et puis, les dernières femmes qu'il avait eut à son service, elle allait trop souvent se plaindre au RH pour du harcèlement déplacer de la part du président. Qui sait, un homme, ça serait peut-être mieux? Non pire? Aller savoir, faut tester pour savoir, mais pour avoir le droit à son petit bonhomme bien mignon, Derek devait rencontrer cette femme d'affaire. Celle qui voulait se lancer à l'essai pour le poste de DG de la branche mode et marketing. Un emploi qui jusqu'ici, avait toujours été occupé par un Watts, alors autant dire qu'on était encore moins chaud à l'idée de l'offrir à une inconnue, mais force de constater qu'aucun Watts n'était disponible pour remplir le poste. On allait devoir pouvoir par un élément extérieur à la boite. Enfin, ça c'est dans l'idée, oui le conseil demandait expressément qu'on trouve quelqu'un, Raphael faisait pression sur le président qui lui... bah il n'en avait pas trop envie. Encore moins de laisser cette place à une femme. Certes, la dernière personne a avoir eut le poste en était une, la plus jeune des filles Watts, soit Jade, mais elle avait plutôt été une poupée placée là et contrôler par son père. Donc, devoir abandonner son « bébé » au mains d'une étrangère, autant dire que le poste ne sera pas facile à obtenir. Faudra d'abord accepter la vision et les manières extravagantes du puéril président. Qui n'allait pas vous accueillir avec le tapis rouge. Non au contraire, Attracta allait voir un Watts dans toute sa gloire américaine. Invitée à rejoindre le dernier étage de la tour, l'étage des directeurs et des hauts placés de la compagnie. Mais surtout l'étage de ce président imbu de lui-même et avare de technologie.

Elle sera accueillit à sa sortie par la vision de plusieurs télévisions accrocher au mur qui affichait les publicités de la marque. Les images de son président en très nombreux plans. Imbu de lui-même le président? Elle devra rapidement s'en faire une idée par elle-même. Et puis, non, on faisait que des tests au niveau des télévisions, et surtout du système sonore de l'étage. Car n'allez pas croire que vous allez tombé sur un endroit tranquille. Non, Derek était extravagant, aimait faire dans l'excès et vous venez d'entrer dans son territoire, bien des directeurs préféraient même aller sur un autre étage plutôt que d'endurer les élucubrations sonores de leur PDG. Et là, autant dire, que la musique était si puissante et forte en graves que les murs en tremblaient.
Et comment dire, on s'éloignait fortement de la mentalité de la Nouvelle-Orléans et du jazz, car depuis 1h, c'est le groupe Imagine Dragon qui jouait en boucle.
Dès le premier pas d'Attracta dans le couloir c'est la musique Warriors qui débuta, de quoi vous faire une vilaine image, et surtout de l'irrespect que vous risquez d'avoir aujourd'hui.

https://www.youtube.com/watch?v=o3W5ngVTtRE

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Comment dire ? Attracta ne se faisait pas l'ombre d'une illusion quand elle posa les pieds dans la tour en cours de réparation. Rien que le W immense en haut montrait la couleur. Il y avait un culte du mâle ici, un culte de la personnalité et cette dernière était représenté par son PDG, Derek Watts. Avec son ONG dont elle était la Présidente, elle avait pu confortablement prendre des renseignements sur cet homme. Le profil en prime à bord était sans concession : Beau, vaniteux, orgueilleux, fier, imbu de sa personne comme jamais au point d'être l'incarnation de son entreprise dans le monde en se mettant en avant dans toutes les compagnes publicitaires.

Elle prendra l'ascenseur qu'on lui indiquera pour monter comme on disait au Paradis, ou plutôt en Enfer. A son arrivée... que dire ? En entendant la musique démarrer, elle ne pourra que s'arrêter un court instant, ayant une image amusante à l'esprit qui venait de passer. Le Grand Derek Watts dans un immense berceau, nu, avec une couche, la culotte en dentelle, le petit bonnet qui va avec, une tétine et un hochet comme sceptre. Elle secouera la tête tout en reprenant sa marche. Il faisait tellement gamin avec cette musique.

Enfin, ses talons bottiers frappaient le sol en cadence, apportant la touche féminine que ce lieu manquait jusqu'à ce qu'elle s'arrête devant la porte et frappe. Visiblement l'homme avait déjà sortie la hache de guerre a regarder l'absence de personnel pour la recevoir. Pas grave. Elle avait déjà vu pire. Des agents de sécurités comme des bulldogs pour faire une fouille avant d'entrer. Donc bon, là c'était rien.

Quand on l'informera qu'elle pouvait entrée, c'est ce qu'elle fera. Vêtue d'une belle chemise blanche avec un col chemise plus grand et imposant. Un beau pantalon noir un peu ample. Une veste noire à carreaux blancs, avec des manches trois quarts, resserrées sous les coudes, laissant voir les manches gigots de sa chemise bien resserrée aux poignets. Une fois à l'intérieur, elle le saluera d'un geste de la tête.

- Monsieur Watts.

Quand il l'invitera à enfin prendre place, c'est ce qu'elle fera et attendra de voir comment il allait se comporter, même si elle avait la vague impression de déjà voir une lueur de défit dans son regard.

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Auras-tu le courage d'entrer chez moi ?

@Derek Watts et @Attracta Archeadon

Entrer dans l'antre d'une bête masculine qui n'était pas très envieux de laisser une femme entrer dans les portes dorés et scintillantes de son entreprise. Elle ne se sentait pas la bienvenue par le manque de personnel à l'attendre prêt de l'ascenseur? Que voulez-vous, peu de personne avait envie d'écouter cette musique a tue-tête, donc on évitait de monté à l'étage sans raison. Et puis, on lui avait indiqué le chemin. Elle n'avait qu'à monté, puis tourné à droite. Rien de perturbant, ni de quoi se perdre dans ce lieu. Quelques bureaux ici et là, une salle de bain privée, une commune, une petite aire de repos avec cuisine intégré. Il aura même deux pièces de repos avec lit si on voulait dormir sur place. Un vrai petit paradis. C'est vrai, si encore on adorait la musique à faire tombée les tableaux.

Arrivée devant l'air ouverte, ou elle sera accueillit par une secrétaire qui tentait de filtrer les appels avec cette musique hurlante, de quoi, la faire rentrer chez elle en pleurant. Enfin, au moins, elle avait de quoi ne pas trop se plaindre. Une vue magnifique sur le bureau du PDG, enfin quand les stores n'étaient pas tirés. Là, il ne l'était pas, preuve que monsieur Watts, était en mode j'fais pas grand chose en attendant mon rendez-vous, qui espérait déjà avoir fait fuir. Hélas, sa secrétaire lui indiqua la présence de la femme. Oui, il l'avait vu, et voyait surtout ces chiens de garde la fouillée. Espérons qu'elle ait une arme? Non, dommage, il pouvait la recevoir. Il hocha de la tête et fit signe de venir à la secrétaire qui passa le message à Attracta, tout en s'excusant du comportement de l'homme.

« - We are the warriors that built this town, From dust »

Derek terminait de chatonner la musique sous les pas des talons d'Attracta qui viendra à venir s'asseoir dans l'un des fauteuils. Mince, elle en avait de la culotte pour s'aventurer jusqu'ici. Bon, un léger soupire et il allait devoir faire avec la folle idée de son frère. Accepter de lui faire passer cette entrevue.

« - Madame... »

Derek leva les yeux vers le haut parleur, se rapprochant de son bureau pour se faire comprendre de son google home, on ne voudrait pas qu'une nouvelle musique se relance maintenant.

« - Améthyste, stop la musique. »

Quoi? Ne pensez pas qu'il va se pencher pour appuyer sur un bouton de lui-même. Sa google home de son bureau était parfaite pour répondre à sa demande. Cette magnifique pierre, mais qui on pourra bien se demander pourquoi ce nom pour son Home? Oh, petit secret de gamin.

Un gamin qui viendra à s'asseoir sur le bureau à côté de la jeune femme qu'on dévorait des yeux. Était-ce réellement du défi, ou une sorte de contemplation silencieuse? Surtout, que vu ce petit œil qui tenta de percer le décolleté de la chemise blanche, autant dire, que le mec n'était pas vraiment en mode défi. Il viendra a déglutir puis sourire.

« - Dame Archeadon, puis-je vous offrir quelque chose à boire, avant le début de notre discussion? Un thé peut-être? »

N'avait-il pas prit la peine de se renseigner sur ce que la femme pouvait préféré? Non, il ne l'aura pas fait, à quoi bon, elle saura s'exprimer non? Et puis, on avait des équipes pour faire ce travail. Donc, peu importe sa demande, nos petites équipes de recrutement, aurons sûrement ces boissons préférés en stock. Surtout, si on voulait faire en sorte de bien la ''flatter'' pour qu'elle accepte de venir travailler pour la Watts. Sauf, que le président n'était pas chaud à cette idée, alors, un verre d'eau serait tout aussi bien non? Lui viendra, même à replier la jambe droite au-dessus de la gauche, cachant et surtout protégeant sa virilité, quoi, oui, protection du mâle qui n'avait pas envie d'une lionne parmi les lions.

« - Sinon, dites-moi donc, pourquoi la Watts inc? Zara ne vous intéressait plus? »

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Eh bien, elle était servie sur un plateau d'argent. Le pauvre homme semblait ne pas avoir vu la poitrine généreuse d'une femme depuis une éternité. Un gros bébé macho quoi. Cela le rend quasiment mignon, avec ses grands airs de mâle viril qui voulait l'impressionner de part sa prestance et sa tenue ultra élégante. Il allait en soirée ? Non. Mais bon. Faut l'impressionner. Même si cela ne marchera pas. Et qu'est ce qu'il était grossier en s'adressant à son Home avant de lui parler à elle. Ah la la. Un mec quoi.

- Non, merci. La théine est aussi catastrophique pour la santé que la caféine. Une tasse de tisane aux fruits rouges avec 4 cuillères à café de sucre de canne liquide fera parfaitement l'affaire, je vous prie.

Oui, elle aurait pu faire le choix de ne pas du tout lui répondre, ou juste de refuser quoi que cela soit venant de sa part, mais pourquoi déterrer trop vite la hache de guerre avec son peut être futur patron ? Il n'y avait aucune raison à cela. Il aura bien assez de temps pour découvrir qu'il ne lui marchera pas sur les pieds et qu'elle n'était pas une marionnette qu'on manipulait en coulisse pour obtenir ce que l'on désirait.

- Si vous avez pris le temps de lire mon état de service Monsieur Watts, vous vous rendrez compte que cela fait plusieurs années que je ne travaille plus pour ZARA. Mon travail là bas était terminée dès l'instant où on étouffait ma créativité et les ambitions de faire monter davantage la gamme. Je n'ai pas de plafond de verre.

Attracta regardait les yeux dans les yeux le président grand gourou PDG des lieux.

- Si je postule aujourd'hui à la place de Président de la branche Mode et Marketing de la Watts inc, c'est parce que je suis la personne qu'il vous faut. Créative, moderne, perfectionniste, maniaque du détail, autoritaire. Mener une collection de sa création jusqu'à sa vente, demande de l'ambition, du courage, du travail et des nerfs en acier. Du savoir faire. De l’expérience. C'est tout cela que je mets au service de la Watts en désirant prendre cette place de présidence. Pas pour me reposer sur un siège et le faire reliure sous mes fesses.

Elle était calme, droite sur le siège, l'observait sûre d'elle. Pas un sourire sur les lèvres. Sa détermination était là et elle comptait bien prouver que ce poste était fait pour elle en sur mesure. Comme un vêtement incapable d'aller pour quelqu'un d'autre que vous.

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@Derek Watts et @Attracta Archeadon

On écouta la demanda d'une oreille plutôt surprise. Le thé aussi catastrophique que le café? Et en quoi la différence entre le thé et la tisane? Sûrement pour la théine que contenait le premier, et ou le second était fait à base de plante naturelle? Petit hochement compréhensif de la tête.

« - Améthyste, commander tisane aux fruits rouges avec 4 cuillères à café de sucre de canne liquide. »
« - Bien, monsieur Watts. »

Sinon, à quoi serve les secrétaires de nos jours? Maintenant, on commandait même les breuvages à notre système wifi, bientôt, le poste de secrétaire allait disparaître des bureaux. Ou on verra leur poste diminué et de beaucoup.

Mais pour l'instant, il écouta la réponse de la jeune femme, qui était bien loin de l'impressionner ou d'être si différents de ce que la plupart des gens disaient. C'est ça, ce travail était fait pour elle? Et puis quoi encore? Notre cher petit monsieur n'était guère impressionner par ce genre de réponse. Certes, ça ne manquait pas de cran, mais ça ne venait pas lui chicoter les bourses. Il continua de la mater avec une certaine froideur et dédain.

« - Et comment comptez-vous, vous mettre au service de la Watts? Parce que désolé de vous l'avouez mais vos fesses sont présentement bel et bien posés sur un siège de cuir, et semble plutôt y être à l'aise. »

Derek n'était en rien, un homme aimant mettre des gants blancs, il était les gens d'audace, il aimait se faire surprendre, et ce davantage en affaire. Il ne voulait pas de ces petites brebis pensant qu'on pouvait être aux services de la Watts. Enfin, c'était une manière comme une autre de pensée, il n'allait pas critiquée, après tout, qui ne rêvait pas d'être aux services d'une des plus grandes sociétés de notre monde.

« - sinon, j'imagine que vous avez apportez un porte-folio? »

Après tout, si elle venait ici, les mains vides, autant repartir, Derek voulait du concret, pas seulement des paroles. On voulait voir cette passion, cette lueur dévorante de vouloir se dépasser soi-même et pour les autres. Les réussites passés ou les échecs ne l'impressionnaient pas, il voulait voir, connaître ce qui la faisait vibrer.

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- Monsieur Watts, si ce siège en cuir est sous mes fesses en cet instant, c'est parce que je suis devant vous, le président PDG de la société qu'il a crée aux prix de bien des efforts et de volontés avec sa famille. Notamment son frère aîné et son épouse défunte. Sinon, je serai déjà au travail.

L'homme avait de la répartie mais était méchamment sur la défensive à son goût. En tout cas, même une tisane il l'a commandait à son home. Ah la la. Bon sang qu'elle avait horreur de cela. Bref.

- Bien sûr que j'ai apporté cela. Bien plus que les mots, ce sont les actes qui comptent.

Elle se levera donc de sa place, tout en prenant son portefolio, mais pas un petit, un grand. Avec pour chaque modèle les détails aussi bien des couleurs, des finissions, des dentelles ou types de coutures a employer dessus. Chaque modèle était un assemblage d'explosion de couleurs, des plus raffinées, au plus éclatants ou extravagant. Cela allait de la robe moderne révisée, en passant par la robe plus traditionnelle dans sa coule mettant en valeur une poitrine sans la dévoiler pour s'évaser lentement et mettre en valeur les femmes qui auraient des hanches. Chacun de ses modèles étaient fait pour s'adapter au caractère et au corps. Elle n'avait rien négligée. Elle avait été jusqu'à dessiner les carrés de soie (foulard) et bijoux qui pouvaient aller avec chaque tenue. D'ailleurs, elle aura une planche sur des modèles de chaussures qui se voulaient résolument modernes, féminins et confortables par la forme des talons qu'elle avait opté.

En lui remettant son folio, elle restera debout, tout en l'observant regarder son travail, entre temps, dans le silence, la secrétaire lui apportera sa tasse, qu'elle prendra en main et fera tourner délicatement sa petite cuillère dedans. Pas nerveuse pour un sous. Elle connaissait parfaitement la qualité de son travail.

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@Derek Watts et @Attracta Archeadon

Elle le trouvait sur la défensive? Attention, car bientôt, il allait passé à l'attaque. Elle n'avait pas terminé de se faire prendre pour une petite écolière qui avait encore à faire avant de réellement pouvoir le surprendre. Au moins, elle était studieuse comme tout, et avait son porte-folio, un immense carnet, que la plupart des jeunes créatrices possédaient. Derek en avait étudié des centaines comme ceux-ci. Le talent y était, tout était là dans les moindres petits détails. La qualité des traits, elle savait dessiné et penser aux accessoires, ce qui était un must chez Watts, qui aimait autant avoir toute une gamme de produit à vendre.

« - Des créations de luxe... »

On maugréa dans notre barbe, tournant page sur page. Oui, il y avait de l'audace, des designs raffinés, mais ce n'était pas que cela. Lui n'avait pas une société, une grande boite qui faisait pas le luxe à la Chanel. Non, ces collections étaient pour tous, oui, il avait des gammes de luxe, mais pas que. Ce porte-folio ne portait en rien, les idéologies de la famille Watts. Derek lui redressa les yeux de ce cahier pour détailler la femme qu'il avait sous les yeux. La femme de luxe, voilà, tout ce qu'il voyait en elle. Ne savait-elle pas faire davantage que cela? Seulement mettre en valeur les courbes d'une femme?

« - Vous n'êtes qu'une gamine... qui a encore besoin de se faire dire quoi faire pour évoluer. »

Devait-il lui donner une chance? Avec ce qu'il voyait, il n'en percevait même pas l'intérêt. Il soupira avant de se lever de son siège. Des chances? Une chance pour la femme, il savait en donner, il avait besoin d'être impressionner, et là, il ne l'était pas.

« - Venez! Et regardez autour de vous. »

Ce n'était pas une demande, mais un ordre. N'avait-elle pas vu les publicités? Elle ne les avait vu que comme une image de la grosse tête de Derek? Et pourtant, il avait des messages dans les publicités, et surtout, chaque fois, revenait le slogan de la société. Derek ira jusqu'aux ascenseurs, écartant les barreaux pour se glisser dans l'habitacle, tout en appuyant sur un bouton quand la femme sera à ces côtés. Et comment dire, désolé, un brin à l'étroit, l'ascenseur privé était un peu petit avec ce géant à vos côtés. L'appareil s'arrêta trois étages plus bas, sur la zone de création. Déjà des centaines de rouleaux de tissu, des mannequins, de grandes tables et des machines à coudre.

« - Combien de temps pour me concevoir les tenues que j'ai vu dans ce porte-folio? Attention, ceci est un test, le réussir est vous faire embaucher, le manquer, et hmm... j'vous prendrai comme simple créatrice et non pas à la tête de nos projets. Je vous accorde le temps que vous pensez avoir besoin, autant en heure qu'en jours. »

Trop peu, serait vouloir rire de lui, et prendre des jours, autant dire que vous risquez de le voir plier en deux à rire de vous.

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Bah voyons... c'était ce qu'elle se disait alors qu'il la critiquait ouvertement, marmonnant dans sa barbe en se la grattouillant, syndrome du chaton ? Comme ci cela allait la toucher ? Sérieusement. Elle en avait avalé des couleuvres, s'il croyait être le premier à savoir être aussi odieux avec elle, c'était que cet homme n'avait encore rien vu de la vie d'une femme.

Autant dire qu'elle gardera plus que contenance face à son discours. Se moquant bien de son propre. Elle ne fera que siroter sa tasse de tisane qu'elle finira de boire quand il lui donnera l'ordre de le suivre. Elle s'attendait en toute franchise à se voir mettre dehors mais non visiblement. C'était observer autour d'elle, aller à l'ascenseur où elle aura une minuscule place à cause du géant, l'arrivée a un autre étage et le défit.

Ah le fameux défit du : "Je sais que t'en es incapable, tu vas te rataler et je vais me marrer." Sauf que non. Elle avait déjà tous les patrons pour chaque modèle... faire l'ensemble des 10 tenues qu'elle avait apporté seraient extrêmement facile pour elle.

Attracta observera la qualité du matériel... les tissus... les couleurs... Jugeant du combien de jour avec ou sans équipe avant d'offrir son attention au géant qui devait déjà jubiler dans sa barbichette en se disant qu'elle ne saurait pas tenir les délais.

- 3 jours avec une équipe dédiée. 1 semaine sans équipe.

Pas un mot de plus, pas un mot de moins. Le plus sérieusement du monde, elle venait de relever le défit et de donner ses délais. Le pauvre président n'allait pas se débarrasser d'elle aussi facilement qu'il ne le pensait. Elle était une femme de caractère et très bien organisée. Elle savait comment créer et produire. Le grand Derek Watts n'allait pas le lui réapprendre.

Puis elle se détournera. Lui tournant le dos pour s'éloigner vers l'ascenseur.

- Je vais chercher mes patrons.

Le message était simple, elle commençait dès maintenant, avec ou sans équipe, avec ou sans sa réponse. Pas de temps à perdre sur ses délais, c'était cela le boulot.

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@Derek Watts et @Attracta Archeadon

Derek écouta la jeune femme qui venait de calculer combien de temps elle aurait besoin pour mettre en œuvre son porte-folio? Lui en rigolait déjà d'avance. 3 jours ou une une semaine? Quelle importance? Ce qui comptait était la réussite et voir si elle avait compris les petits messages. Mais cela on le verra bien. Pour le moment, elle agissait comme une gentille petite employée qui était toute émoustillé et énervé de pouvoir montrer ce qu'elle savait faire. Point positif, c'est qu'elle ne faisait pas ces 51 ans et semblait être une femme des plus actives.

« - Je ne fournis pas d'équipe, à vous de vous arrangez. »

L'homme leva les mains vers le ciel, c'était à elle de se faire sa propre vision des choses. À elle de se démerder les pieds.

« - T'a carte blanche, mais ce que tu vas créer ici, sera la propriété intellectuelle de Watts inc. Alors fait attention à ce que tu fais. Si tu perds ce pari, alors tu prend la porte la porte ou si tu abandonnes, tous tes petits projets seront à moi. »

Que voulez-vous, il fournissait le tissu ou peut-être autre chose, à elle de voir et d'agir en conséquence de ce que carte-blanche signifiait.

« - Nous avons cafétéria au premier étage, et au dernier étage, on a des chambres si jamais vous n'avez pas envie de louer une chambre d'hôtel. »

Aller savoir si elle avait déjà emménager sans même être certaine d'avoir le job? Ça aussi, c'est son problème. Elle était testé, et Derek n'était pas le genre d'homme à prendre tout le monde par la main. Elle devrait se compter des plus chanceuses d'obtenir une chance de se démarquer parmi tout le monde. En fait, non, rien de si extraordinaire, on lui ouvrait les portes d'une des plus grandes sociétés, le tout juste a devoir montrer son savoir. À croire que même une personne sans diplôme pourrait tenter sa chance seulement avec du talent.

« - Sur ce, dès que vous avez terminé, je serai sûrement à mon bureau, ou faites-moi demander. »

Léger rire bien amuser, et Derek sortira son téléphone bleu, il avait envie de donner ces petits préavis à son frère. Que voulez-vous, de la guerre, on était passé à la plus belle des comédies ou on s'amusait comme un petit fou, lui-même retournant vers l'ascenseur privée. Faut laisser travailler la demoiselle, et laissons-là démontrer si elle était capable de se surpasser. Derek lui pianotait sur son appareil.

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Elle s'arrêtera nette en écoutant le fait qu'il venait de la tutoyer avant qu'elle ne parte... Il était sérieux le gros Macho ? Elle se retournera avec un regard dur et glacial.

- Il ne me semble pas avoir garder les cochons avec vous Mr Watts, alors je vous prierai d'arrêter de me tutoyer de la sorte. Et si vous avez une close ou quoi que cela soit niveau contrat pour cet essai, le verbale est inutile. Faite déposer cela ici, clairement et précisément détailler dans un dossier. Je prendrai le temps de l'étudier. Pour l'heure, je n'ai pas de temps à perdre avec du blabla.

Elle reprendra sa marche jusqu'au moment où un détail ressortait encore dans le lot... les chambres et la musique. Non pas besoin de lui dire qu'elle allait lui arracher les câbles s'il ne la fermait pas la nuit. Laissons lui la surprise. En attendant, tout s'était passé comme elle l'avait pensée, elle avait apporté une ébauche de son boulot qu'elle avait effectué avant et il pensait direct que c'était ce qu'elle allait faire à la Watts, avec un tel culte du mâle, ne pas avoir de collection homme, serait une pure folie.

Attracta, avec les moyens qu'on venait de lui donner, soit une belle carte blanche que le beau mâle allait regretter, a peine dans l'ascenseur, mettra son casque micro Bluetooth et activera son logiciel vocal pour appeler toute son équipe de création. Elle avait une heure pour se ressembler, quand a elle, direction son studio qui était à peine à 15 min de la tour pour la prise d'une valise, d'une sa tablette ordinateur spécialisé pour les croquis, technologie en avance : elle dessinait, le patron était modélisé en 3D, puis le logiciel se connectait à la machine et le patron était enregistré et le tissu coupé directement selon la demande. Un gain de temps et d'argent, surtout quand la devise est : Le temps c'est de l'argent.

La belle sera de retour au bout d'une heure, avec son équipe de 5 personnes autour d'elle, retour dans la tour, à l'étage de travail. 3 jours, qui allaient très vite passer surtout avec une rotation. Aucun arrêt. Cela marcher en 24/24. Durée de travail 6h, repos sommeil 3h, en cycle. A 6 la rotation 3 par 3 fut parfaite.

Réunion pour commencer, débriefing sur la mode Watts, culte du mâle, culte de la virilité. Accessoires de A à Z. Le logo de la marque a mettre en valeur. Où ils étaient ? A la Nouvelle Orléans. Style de l'endroit ? Le noir... les couleurs pastels... le créole. Donc une collection virile Nouvelle Orléans était de mise !

Ils travailleront ensemble le renouvellement du Logo. Des modèles uniques pour la présentation. Pas le temps de le faire en série. Une chevalière. Une montre. Un pendentif, des puces d'oreilles, boucle de ceinture, Pince cravate, boutons de manchettes, une broche pour foulard cravate et une gourmette. Le Logo ? Un W majuscule, noir, en pierre semi précieuse noir, l'onyx, bordé par de l'acier. Un des membres de son équipe spécialisé dans ce domaine y bossera exclusivement pendant ses trois jours.

Un autre, bossera pour sa part, sur le modèle des chaussures autant jeune, que plus adulte, choix des matières, caoutchouc naturelle pour les semelles notamment en noir et en beige pour la collection Nouvelle Orléans. Puis sur des semelles plus pratiques, ergonomiques, avec chambre à air pour un confort de marche autant en sortie qu'en détente. Les couleurs du cuir ? Noir. Blanche. Marron glacé. Ce dernier s'occupera aussi du cuir des ceintures.

Il ne restera plus que le choix des modèles, des styles, des assemblages. Chose qui se fera rapidement en à peine 3h. Après elle se mettra au dessin, les machines s'activeront pour le coupage des tissus, et les couturières sur l'assemblage.

A l'aube du troisième jours, alors qu'elle avait assassiné la sonorisation pour préserver le sommeil de tous sous le regard visiblement amusé d'une personne à l'étage de direction qui semblait bien discrète et qui fumait comme un pompier des cigarettes bien puantes... sans parler du fait que personne n'avait besoin de faire les courses pour manger, car la bouffe tombait toute seule dans le frigo... et pas n'importe quoi. Des plats préparés maisons. Elle n'était pas folle, cela se sentait au goût. Encore plus curieux, il n'y avait aucune viande dans les siens.

Le fameux mec n'était autre que le frère aîné du boss.... et visiblement, la réputation qui lui collait à la peau n'était pas fausse. Cet homme se renseignait sur tout le monde qui approchait son petit frère. Cela ne lui plaisait pas beaucoup mais bon au moins elle avait ce qu'il lui fallait, s'était déjà pas si mal.

Quoi qu'il en retournera, au troisième jour finit, tout fut terminé. Il ne manquait plus que les hommes pour porter les vêtements. Ils iront donc prendre des hommes sur le chantier, feront les essayages et banco tout fonctionnait bien. Manquait plus que le lendemain d'inviter le bébé... euh... boss... pour lui montrer la collection.

Cela sera après une bonne nuit de sommeil, une bonne douche, qu'elle ira frapper sans l'autorisation de la secrétaire a la porte du bureau du président PDG... avant de rentrer et de se poster devant son bureau.

- Tout est terminé.

Attracta lèvera une main pour le couper dans son élan.

- Stop ! Pas besoin de l'ouvrir, vous êtes fatiguant. Pas de blabla. Vous venez voir le résultat. Vous aurez un défilé en supplément. Je vous attends dans moins de 10 min. Soyez Ponctuel a défaut de savoir être poli.

Puis elle tournera les talons en frappant le sol en cadence pour retourner à l'étage où tout le monde était prêt et où les ouvriers prit pour faire les mannequins étaient méconnaissable. Un créole vêtu en pastel, couleur du vaudou et des traditions locales. Un Hispanique qui portait un mélange de pastel et de noir. Et un blanc tout simplement qui était vêtu tout en noir.

Tous trois vêtus en Watts de la tête aux pieds. Oui, car elle s'était offerte le luxe de faire les chaussettes, les boxers et les slips... Watts... Tant qu'a faire.

Dans tous les cas, elle attendait maintenant que le seigneur veuille bien vouloir se présenter pour voir ce qui avait été fait en trois jours seulement avec son équipe.

/ awards session

Auras-tu le courage d'entrer chez moi ?

@Derek Watts et @Attracta Archeadon

L'homme l'avait tutoyé? À quel moment, depuis le début, il faisait attention pour ne pas le faire. Il fronça les sourcils d'incompréhension, avant de se dire qu'avec le petit défi verbale, il avait dû la tutoyer. Cela était probable, car il avait lancé le tout par « jeu », bien que si elle venait à utiliser ces locaux, en effet, les dites créations seraient et deviendraient la propriété de la Watts. Notre seul soucis ici, fut qu'elle monta que les chapeaux de roue. Demandant à ce que tout soit envoyer dans un contrat papier. Vraiment? C'est que la meuf ne savait vraiment pas faire des paris? Trop macho pour la dame? Dommage, on allait donc devoir mettre le tout par papier? La pauvre aura un contrat d'une centaine de page à lire, elle qui disait ne pas avoir le temps? Oui, cent feuilles à lire, ça devrait lui plaire. Il ne fallait pas lui dire de se taire. Derek hocha de la tête, pour aller gentiment faire préparer le dit contrat, une jolie pile de papier qui fera au final 92 pages au total, qui ressemblera à ceci;

Spoiler:

Il ne se moquait pas d'elle, mais le manuscrit sera bel et bien personnalisé et lui fera perdre beaucoup de temps à la lecture complète. Est-ce que cela amusa le pdg? Oui, quelque peu qui rigolait de sa petite bêtise ou de ces talents plutôt particulier de présenter les choses. Autant dire qu'on ne devrait jamais lui demander de se taire et de présenter le tout par papier. Elle allait le regretter, ou trouvera-t-elle une manière bien à elle de se venger? Une petite guerre risquait-elle de naître entre les deux? Surtout ce petit matin là, ou il vous lança la musique de Addidas sur l'étage. Oui, elle aura de quoi vouloir faire la peau à son système sonore. Sauf qu'au moins ce dernier ne débutait que vers 9 a.m. N'étiez-vous pas déjà levé? Enfin, il semblerait que la musique ne plaise pas aux oreilles de tous, car Attracta fit la peau aux télévisions et aux système des son. Avait-elle la moindre ici du travail que cela allait lui demander pour couper le système? Les fils étant tous encastrés dans les murs, elle aura besoin d'une jolie paire de pince et de glisser sa main derrière chaque téléviseur pour couper les fils de courant qui eux partait ensuite vers une unité centrale. Une quarantaine de télé à griller de la sorte, attention de ne pas prendre le courant. Le plus amusant, c'est vrai que Raphael dû bien s'amuser de la voir grimper dans son échelle pour dévisser les enceintes avec sa perceuse pour arriver à atteindre le fils et découper le fils à l'arrière. Enfin, espérons qu'elle aura opter pour seulement retirer le courant dans les bornes qui donnaient le wi-fi? Espérons, sinon, avouons que l'image de la voir détruire la sonorisation haut-parleur par haut-parleur serait des plus amusants. Le pire dans cette situation fut sûrement que Raphael l'ait laissé faire et en rigolait derrière sa cigarette. Lui devait déjà imaginer la crise de son poussin, qui ne risquait pas de la trouver bien drôle. Il faudra penser à le calmer votre poussin qui n'allait pas rire jaune, bien au contraire. Dès que Derek tomba nez à nez avec son système à sec, il ira rapidement voir les caméras de surveillance pour voir la dites Attracta tout détruire et son frère qui n'en fera rien. Magnifique preuve de vandalisme qu'elle venait de commettre. Lorsque Derek avait donner carte-blanche, cela n'était pas pour accepter qu'elle détruise la ''demeure'' ou on l'invitait à rester gratuitement. Pour lui, cela avait plutôt été pour qu'elle se trouve les employés qui pourront l'aider. Qu'elle monte une équipe de conception avec les employés de la Watts. Non au lieu de cela, elle fera appel à ces propres liens. Une technique comme une autre. Cela sera peut-être saluer, elle faisait jouer de ces liens, ce qui ne sera pas plus mal.

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C'est donc, trois jours plus tard, qu'elle entra dans le bureau du président qui en aura les yeux écarquillés. Qu'est-ce qu'elle avait toute les foutus femmes de cette entreprises à entrer dans son bureau comme un open bar? Une chance qu'il n'était pas en train de se changer ou pire encore. Vraiment, le carte-blanche, elle le prenait vraiment trop à cœur. Elle osait parler de politesse après avoir oser détruire ces biens? Son installation qu'on avait minutieusement étudier pour que tout soit sans accro, et que présentement un électricien s'occupait à tout réparer.

On la laissa parler, puis partir sans rien répliquer. Quoi? Lui malpoli? Il n'avait même pas eut le temps de dire le moindre mot qu'elle était repartit comme un courant d'air. Et dans 10 minutes? Elle se croyait ou la mégère de première? Que lui ne s'amusait qu'à créer des documents de 100 pages? Il souffla avant de prendre son téléphone, pour que notre secrétaire soit dans l'obligation de reculer quelques rendez-vous.

« - Saleté de femme de merde... pas étonnant que je n'en veux pas sur cette étage.... »

Et bientôt, on allait devoir mettre un bouton d'accès sur la porte de son bureau. Oui, très bonne idée. Ainsi, plus personne ne pourra rentrer dans son bureau. Un système qui fera directeur de prison, mais il n'en pouvait plus qu'on rentre dans son bureau comme ça disait aux gens.

Derek se leva de son siège pour aller rejoindre l'atelier de la miss. Là, il s'approcha pour analyser les créations qui furent bien loin de l'épater.

« - Non suivi, du slogan de la compagnie. »

Ne l'avait-elle pas étudier quand elle avait brisé nos téléviseurs? Pourtant le message; « bonheur de votre famille se porte sur vous » , les écrans l'avaient maintes fois indiqué. Ou était la famille dans les créations qui se présentaient devant ces yeux? D'abord, elle lui montrait que des femmes, et maintenant que des hommes. Même pas des mannequins vu leur mauvaise manière de se tenir.

« pfff.... Trop de mise en valeur de la marque, nous ne l'indiquons presque jamais. »

Le port du W était réservé qu'aux membres de la famille, et surtout que des bijoux. Là, autant vous dire qu'il en grinçait méchamment de la mâchoire.

« - Seul avantage de tout ceci... c'est une gamme dont j'avais besoin pour notre présentation... »

Sauf que ce n'était pas ce qu'il lui avait demandé de faire à son premier jour de création.

« - D’où vous est venue l'idée de ce... travail? Une commande en particulier ?»

Qui était loin de lui en mettre plein les yeux, car faire une refonte de son logo, autant dire qu'elle ne manquait pas de culot, et pour cela, lui avait qu'une envie, ouvrir la fenêtre pour la jetée en bas de la tour. Mais soyons civilisé, ce genre de pensée on les gardera pour nous. Espérons maintenant qu'elle saura expliquer les raisons qui l'avaient emmener à créer tout ceci?

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- C'est bien ce que je disais, vous êtes pénible ! La présentation ne fait que commencer. Donc si vous pouviez vous taire seulement 5 min dans votre existence, vous me feriez des vacances.

Oui, autant répondre à macho de la seule manière qu'il connait, brusquement. Elle viendra donc se mettre auprès des ouvriers pris comme mannequin pour la gamme.

- Qu'est ce qu'est la ligne Watts ? Une histoire, un parcours de vie. Un homme qui a réussi un rêve... qui a réussi en famille.. qui a sorti de la rue, de la pauvreté pour s'élever socialement. Cet homme c'est vous.. Derek Watts. L'image d'un père de famille, d'un patriarche, d'un modèle... Les peines de coeur tout le monde en a. Vous êtes un mdèle, une icône pour les autres hommes. Quelque soit leur classe. Pauvre, moyenne ou aisé. Pour tous les hommes qui veulent réaliser ce rêve : rendre heureux leur famille ou en fonder une.

Elle marquera une pause en venant auprès de l'ouvrier noir, jeune, vêtu en pastel.

- Nous sommes à la Nouvelle Orléans. Un berceau d'histoire... une histoire qui peut se joindre à la vôtre. Une histoire d'un homme qui a la famille au centre de sa vie à la Nouvelle Orléans. Cette tenue y répond. Bien sûr ! Jusqu'à maintenant le logo de la marque était discret et même bien trop ! Pourquoi ? Parce que porter ce W doit être le symbole du rêve et de la détermination de caractère de chaque homme quand il portera une tenue WATTS. Un vêtement Watts ou un bijou Watts.

Attracta prendra la main du jeune homme et présentera la chevalière.

- L'alliage de l'acier et de l'onyx. Renforcer le rêve. Renforcer l'Histoire Watts. Et surtout, le faire toucher du bout des doigts par vos clients. Leur apporter le rêve entre leur main. On a aussi la montre... Cuir noir... cadrant acier... et ce W au centre... toujours en pierre d'Onyx. Finement incrustée pour parfaire l’hégémonie de votre Histoire.

Elle laissera l'ouvrier noir pour passer a l'Hispanique... vêtu a moitié de noir et de pastel...

- Ici, on a droit à une élégance simple. Entre modernité et Nouvelle Orléans. La pince à cravate... La gourmette... Un culte qui n'a pas de fin. Qui n'a une place quelque soit le style. Et toujours cet homme avec ce rêve porté par la marque qui incarne ses convictions : La famille et sa réalisation. L'homme qui s'inscrit dans cette dernière. Et pour finir Monsieur Watts... un clin d'oeil à votre frère. Cet homme discret... qui nous a tous nourrit pendant 3 jours... qui a fait réparer vos enceintes pendant la nuit. Qui est visiblement votre ombre... qui vous soutien sans chercher la lumière...

La styliste viendra auprès de l'homme blanc, vêtu tout en noir... portant la ceinture avec la boucle W,

- Une élégance distraite. L'ombre qui sera là. Un des visages de la famille Watts. Celle de lui qui reste en arrière et veille sur vous.

Puis elle s'écartera, ira auprès de son ordinateur pour faire défiler avec un écran installé une présentation de son projet.

- Il est l'heure que Derek Watts s'incarne dans sa marque... que son nom soit l'incarnation de ses valeurs. Que les hommes qui la porte le fond car ils veulent être comme vous et le revendique clairement devant tout le monde. Et ce n'est que le début, une ébauche de la collection qui s'appelera : Nouvelle Orléans Watts Dreams.

Attracta était clairement déterminée à montré à ce Macho qu'elle avait non seulement parfaitement comprise ce qu'était l'esprit Watts, et mieux encore de montrer que la marque à besoin d'une renouvellement, d'un état d'esprit qui devienne une icône. Un symbole morale. Une marque de réussite dans l'esprit de famille.

- Oui, ce sont des ouvriers et non des mannequins qui ont porté vos vêtements... car le rêve Watts ce n'est pas être la marque d'un amas d'homme bobo riche, mais une marque de la famille et de ses valeurs.

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@Derek Watts et @Attracta Archeadon

Si lui devait se taire, elle aurait dû faire de même, car plus elle parlait de son projet et l'idéologie derrière et plus Derek lui ne faisait que bouillonné intérieurement. La ligne Watts? Ça? Jamais de la vie, ça ne serait cela. Sa compagnie ne représenterait jamais autant de luxe et de représentation public de notre propre réussite. Jamais il n'irait à se la mettre autant en valeur. Les seuls vêtements qui portaient un immense logo apparent étaient seulement lors d’événement que lui jugeait opportun, et ou il le portait lui-même. La gamme et la ligne de luxe n'était présente qu'en Italie, car c'était le seul pays jugés apte à l'import d'une telle gamme. Ce qu'Attracta avait démontré ici, n'était rien de plus qu'une mascarade et une plaisanterie de ce qu'était peut-être Derek, mais lui n'était pas sa compagnie, ou plutôt elle n'avait pas les mêmes valeurs que les siennes. Désolé, mais ça serait du sabotage et de l'auto-destruction.

Derek s'approcha de l'homme vêtu de pastel pour lui arracher de la main cette dites chevalière. Jamais un seul client ne touchera jamais la valeur de ce qu'un tel objet, et représentation familiale ne sera. Cette preuve de 'mariage', jamais de la vie. Là, Attracta avait vraiment été trop loin.

« - Ces vêtements ne seront rien de plus que détruit. Jamais le logo de la Watts ne sera mis en valeurs comme les autres marques. Non, la Watts ne joue pas de cette manière. Nous ne nous affichons pas de la sorte sur des vêtements. Vous auriez dû lire les documents et l'histoire de notre marque. Nous ne sommes pas Addidas ou Nike pour avoir besoin de nous mettre en gros. Les gens recherchent du ClothesW, car nous savons être discret dans nos créations, nous faisons dans le tout à porter... pas... dans ça... »

Le dans ça, était dit avec un tel dédain dans la voix. Jamais il n'accepterait de faire comme les grandes marques qui avaient ce besoin irrationnel d'estampiller leur logo. Oui, certes, Derek n'écrivait en gros sur sa façade et dans les bâtiments, mais jamais on ne l'offrait à la vue du public. Sauf de manière plus masqué, et sur de quelques rares accessoires, mais là, justement les accessoires n'étaient que le luxe.

« - Vous allez devoir comprendre, que notre marque, ne représentera jamais une seule personne, vous pouvez croire ce que vous souhaitez ou espérez faire du changement, mais nos valeurs ne sont pas de la sorte. C'est la fabrication du prêt-à-porter, luxueux mais élégant à la fois. D'un coût de chandail, à la fabrication allant du 2 a 3$, avec un coût à l'importation à 5$ maximum. Ainsi, notre prix de vente ne dépasserons jamais 10,99 pour un chandail basique. Vos trucs là... j'ose même pas planifier une sortie à grande échelle. Les logos coûtent plus cher, et nous ne les inscrivons pas, pour laisser aux gens, eux-même personnalisés leurs vêtements. »

Avait-il vraiment besoin de donner toute les explications? Que même si lui était un gros macho et imbu de lui-même, sa gamme de vêtement ne sera jamais cela?

« - La Watts représente la famille des gens, pas la nôtre. Elle représente cette mère, cet enfant, cette fille ou ce fils. Le père de famille qui a besoin d'habiller ces enfants qui veulent de la marque sans devoir débourser 50$ pour un satané de chandail. Les gens à petits revenus n'ont pas les moyens, ni l'envie de payer aussi cher. »

Derek viendra à faire le tour des deux hommes. Il l'a dit, le seul avantage avec cet Nouvelle Orléans Watts Dreams ne sera que pour faire le ''show''. Un simple petit moment d'amusement et saute d'humeur de Derek qui avait voulut d'une gamme à la Derek pour son arrivée. Ah oui, et pour voir son frère jouer les mannequins. Une petite crasse amusante qu'il a voulut lui faire.

« - Je retiendrai que le modèle pastel et celui en noir... et pour le reste... »

Avait-elle passer son petit test? Derek dû soupirer et dire qu'il n'était guère impressionné.

« - Les modèles! Maintenant vous pouvez aller vous changez. Madame doit terminer son entretien d'embauche. »

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Ok, donc elle ne faisait que de la merde. Bref. Ok. Puisque pour cet homme, elle ne savait rien foutre du tout. Soit. Elle avait expliqué le projet de long en large, en travers et en diagonal... et cela n'allait encore pas. Les fringues allaient être détruites et seule deux modèles semblaient lui convenir mais allaient être massacré et perdre le logo de la merde dessus. Tant pis qu'il fasse ce qu'il voulait de ses affaires, rien était à elle ici, puisqu'elle avait signé le dit contrat.

- Faites comme vous voulez ! Les vêtements sont à vous, les créations sont à vous et mon équipe je l'ai payé moi même, je n'ai besoin de l'argent de personne pour cela.

Oui, elle gardera la tête haute et si il veut la virée dans son bureau, sans souci. Elle allait y aller. Le contrat elle l'avait signée de toute façon. Jamais elle avait vu quelqu'un être autant à côté de la plaque dans un désir d'identité vestimentaire. Monsieur voulait juste conserver son Grand W pour sa petite personne et rien de plus. Sinon il n'aurait pas réagit de la sorte. Il pouvait se le garder de toute façon.

Elle saluera son équipe pas étonnée finalement de ce qui se passait vu la réputation de toute façon de tous les grands groupes dans ce genre. Puis elle prendra le chemin de l'ascenseur pour remonter au bureau de Président sans lui décocher un regard. L'ignorant au possible. Non, elle ne lui accordera pas une seconde d'attention. Puisqu'il aimait être ainsi avec les gens, elle ne fera pas d'effort de communication avec ce dernier.

Les efforts se faisaient a deux pas seuls.

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@Derek Watts et @Attracta Archeadon

Comprenait-elle la psychologie derrière sa compagnie? Là, il en doutait, car elle ne releva aucun des détails qu'il venait de lui énuméré. Il allait rapidement devoir lui poser cette question, voir si vraiment c'était de sa création qu'elle voyait vraiment la Watts? Espérons qu'elle n'avait souhaité que se moquer de lui. Il l'espérait, car du talent elle en avait, comme du cran. Hélas, leur chemin allait devoir aller vers le même. La mentalité de sa marque, il ne la changerait jamais. Oui, c'était étrange de voir qu'un tel homme, si fier de sa compagnie ne souhaitait en aucun cas la mettre autant en valeur. En silence, il tourna les talons, pensif et planifiant le reste de leur rencontre qui allait sûrement changer toute leur vie.

Une fois sur l'étage, on ne dira rien, passant devant des écrans noirs. Ce slogan sur la famille ni apparaissait plus. Dommage, mais le tout allait rapidement être arranger. Derek rejoignit son bureau, ou il viendra à s'asseoir non pas derrière celui-ci, mais dans un siège ou deux était posé côte a côte.

« - Alors, pouvez-vous m'expliquer votre vis-à-vis pour ce que vous venez de vivre? Pensez-vous que j'en ai trop fait ou êtes vous prêtes à représenter une compagnie qui ne me mets pas moi, en valeur, mais vous les créateurs. »

Des mots qui se voulurent doux et beaucoup plus calme que le cracha venimeux qu'il vous avait fait plus tôt. Attracta comprenait-elle les enjeux de ce qui l'attendait? Était-ce ça sa création? Même en valeur la suprématie d'un homme parti de rien? Certes, Derek n'avait rien à envier aux gens, au contraire, il pourrait en inspirer plus d'un. Mais ce n'était pas là son souhait le plus profond. Sa société, ce n'était pas que lui, mais tout les gens qui y travaillaient. N'avait-elle pas été bien soigner? Nous avions été à l'écoute de ces besoins et même de tout les goûts de son équipe. Elle pourra croire que c'était là que du ''flattage'' d'égo, mais non, revoyez votre entrée dans ce bâtiment, la présence d'une garderie, d'une cafétéria commune et d'une salle de gym. La Watts était avant tout un endroit à l'écoute des gens, on ne voulait pas imposer une seule et même ligne de conduite.

« - Moi, qui pensait que vous souhaitiez vous mettre en valeur, pas me mettre moi en valeur, j'adore l'audace... mais hélas, je n'aime pas la lèche. »

Enfin, si qu'une sorte mais il se donna une tape mental pour avoir oser penser quelque chose d'aussi tordue.

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Attracta bien que dans une colère froide, une fois dans l'ascenseur étroit se rendra compte d'un détail qu'elle n'avait pas vu avant. Lors de leur première rencontre, il était vrai qu'a ce moment, l'homme qui lui tournait le dos en cet instant avait les mains dans les poches, alors forcément, elle n'avait pas fait gaffe du tout... mais là... vu comment il tenait ses mains... la chevalière.. la même qu'elle avait fait faire. Elle était sûre que c'était en Onyx et acier également. Mais le détail allait encore plus loin... elle n'était pas placé à n'importe quel doigt... Si a la main gauche, il avait son alliance de veuf... Oui, elle savait pour sa défunte femme, a l'autre main, la droite... le doigt qu'on appelle celui du mariage... C'était là qu'était la chevalière.

Qui avait bien pu lui offrir ce bijou ? Cela ne pouvait être qu'un cadeau. Et il avait visiblement un lien fort avec cette personne pour la placer là. Etant bi.. était ce un homme ? En tout cas, cela expliquait pourquoi, il avait profondément grondé. Ce n'était pas les vêtements... mais bien les bijoux qui avaient fait sa réaction sauvage. Car elle avait confectionné un bijou authentique à son cadeau déjà fait par quelqu'un d'autre. Cela avait une valeur sentimentale. Ah qui pouvait il bien être lié a l'équivalent d'un mariage ? Bref... elle ne pourra pas aller plus loin dans son interrogation qu'elle arrivera avec ce dernier dans son bureau et qu'au lieu d'aller dans son grand fauteuil il prendra place face à elle.

Il lui posera une question assez étrange pour elle, mais judicieuse et surtout enterrant un peu l'agressivité qu'il avait un peu plus tôt. Elle aura d'abord un léger soupire avant de prendre la parole.

- Je... avant de parler de mon ressenti, je tenais à m'excuser pour la confection de la chevalière... je viens seulement de remarquer, dans l'ascenseur, celle que vous portiez au doigt.. et vu sa place, elle doit avoir beaucoup d'importance pour vous. Je ne ... comment dire. Si j'avais su, ce bijou qui compte a vos yeux n'auraient pas été fait. L'unicité de ce cadeau important, vu sa place, doit énormément compté pour vous. L'autre sera détruite. Je le demanderai tout à l'heure à mon collègue.

Oui, elle venait de s'excuser, elle se le devait. Elle connaissait l'importance des bijoux sentimentaux et surtout le symbolisme que celui ci possédait vu sa place. Puis elle prendra pour répondre à sa question.

- Je ne fais pas de la lèche et je n'ai pas l'habitude non plus de me mettre en valeur. J'avoue être habitué à une seule et unique chose : représenter l'esprit de la marque, son symbolisme et mettre en valeur la relation sa morale et ces clients. Mes envies personnelles ne sont pas au centre d'un tel enjeu.

Attracta n'avait pas peur de dire qu'elle n'avait jamais bossé pour elle-même. Ce n'était pas ainsi qu'elle avait percé dans la mode. Elle avait percé en représenté l'esprit des marques. EN leur donnant une âme qui les reflétait avec l'histoire qu'on lui offrait. Mais faire de la pure créativité personnelle pour elle même. Jamais. Elle n'en avait jamais eu le droit.

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@Derek Watts et @Attracta Archeadon

Petite rectification, Derek avait bel et bien, l'énorme alliance de ''mariage'' à l'annuaire de la main gauche. Une sorte de chevalière arborant un magnifique W. Était-il marier? Veuf, certes, et il en portait encore l'alliance? Et non, ce n'était plus tout à fait la même alliance qu'il eut porté à son premier mariage. Avec le temps, le bijou avait été refait récemment pour arborer cette 'armorie' familiale. Comment chaque membre de la famille en portait, monté sur un bijou différent, encore faudrait-il découvrir qui portait quoi et ou. Derek, lui avait le bijou le plus apparent et le portait bien dans sa main du mariage. Sûrement aura-t-il seulement renouvelé ces vœux de mariage avec un nouveau bijou? Après 30 ans, normal non de le changer? Attracta semblait enfin avoir remarquer la présence de l'objet, et s'excusa d'avoir tenter un 'doublon'. Derek secoua brièvement la tête.

« - J'ai été marié à ma femme, et j'en porte encore les traces, je ne pourrai sûrement jamais me défaire de ce bijou qui représente ce qu'elle a toujours été pour moi. »

Fidèle amoureux après toute ces années? Plutôt étonnant vu les rumeurs de coureur de pantalon qui lui tournait autour. Mais il ne fallait pas toujours croire les dites rumeurs. Nous étions très attachés au fondement du mariage et à la personne qui nous avait passé cette bague aux doigts et qui nous l'avait offert.

Derek eut ensuite un tressaut, il tiqua sur les propos qu'elle venait de lui lancer. Elle ne faisait pas de lèche? Derek se redressa légèrement avant de se rasseoir, plus confortablement.

« - Alors? Pourquoi avoir tenter de représenter autre chose que la symbolique de la Watts inc? Qu'avez-vous chercher à faire? Car il me semble que je vous avais donné une piste en vous précisant de bien regarder les publicités et le slogan qui passait sur les télévisions. Appareil, que peut-être vous auriez pu mieux analyser plutôt que de chercher à les détruire? »

Petit sourire arrogant en coin, il n'aura pu s'empêcher de lui faire un petit rappel de son acte de vandalisme. Que voulez-vous, c'était trop amusant de surligner qu'elle aurait pu lire et relire le slogan pour mieux représenter la famille.

"- Et disons que pour être bien franc avec vous, il est plutôt d'usage de la maison d'engager des gens qui ont à coeur les fondements de la société. Ils ne travaillent jamais avec nous seulement pour le gain, mais parce qu'il apprécient notre philosophie. Est-ce votre cas ?"

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Sérieusement sur ce coup là, elle n'arrivait pas du tout à le croire. Sa réaction avait été bien trop violente. Ce n'était pas du à sa femme décédée. Elle en était sûre et certaines. Cette chevalière, c'était le cadeau de quelqu'un d'autre... et vu qu'il était bi... était possible que cela soit d'un homme ? Bref... c'était bien étrange à son regard. Elle n'était en tout cas, clairement pas prête de le croire à ce niveau là et laissait son instincts lui dire que c'était un cadeau masculin.

Et viendra la question où elle eu le sentiment qu'il ne faisait pas attention à ce qu'elle disait où alors c'était son service trois pièces qui limitait sa compréhension actuelle. C'était fort possible, ma foi.

- Si je faisais ce métier pour l'argent, j'en aurai pris un autre Monsieur Watts. L'argent n'est pas mon centre d'intérêt. Je n'ai jamais demandé autre chose qu'une rémunération égale à celle de mes collègues masculins.

Elle marquera une pause, se demandant comment lui faire rentrer dans le crâne sa démarche.

- Ce que j'ai voulu faire, ce n'est pas dénaturer la marque, ce que j'ai voulu c'est lui offrir une orientation pour les hommes, pour les hommes chef de famille. Un renouvellement. Une gamme a part. Et pour le matériel... j'ai coupé que des câbles et débranchés les autres quand je le pouvais. Rien de fantastique. Fallait bien que mon équipe puisse se reposer. Et avec le son bien a fond, c'était impossible.

Non, mais, il va lui faire croire quoi ? Que ce n'était pas par Ego qu'il mettait le son a fond la caisse des tv a son étage ? Elle ne croirait pas, clairement.

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@Derek Watts et @Attracta Archeadon

Le son était mis là par égo? Pas réellement, Derek aimait seulement pouvoir bouger d'un autre à un autre sans que sa musique ne le quitte. Mauvaise habitude des années, ou qu'ils n'ont toujours été deux que pour travailler à cet étage. Enfin et les secrétaires? Disons qu'il fallait avoir les mêmes goûts musicaux, et espérer que cela ne dure pas toute la journée. Au moins, le pdg arrivait plutôt tard, et repartait tôt, sans compter tout les moments qu'il n'était même pas dans ces bureaux, mais plutôt avec les employés à l'étage. Bref, là, si Attracta avait autant subit la musique, c'était un manque de bol, et ou la compagnie était encore en adaptation.

« - Que couper... saviez-vous, que pour réparer, ils vont devoir rouvrir les murs? Enfin... désavantage de mes idées grandioses que d'installer autant de téléviseurs et y encastrer tous les filages. »

Sa petite farce coûtera beaucoup à la Watts, et non pas que cela soit tant un problème. La réalité voulait que cela ait amusé un certain frère et pour le plus jeune. Disons qu'à ce stade ou la colère du moment passé, il commençait à en rigoler aussi.

« - Vous ne répondez pas réellement, à mes inquiétudes du moment. Je veux savoir si vous êtes aptes à vous ''amusez'' dans votre travail. Vous plaire à créer et superviser la création de gamme pour la FAMILLE. Je ne souhaite pas mettre une forme en avant plus qu'une autre. Une gamme doit s'accompagner de tous ces éléments des membres d'une famille qui la compose. »

Et comme elle aura pu le constater, sur un rien, le président pouvait faire détruire vos créations.

« - Donc, pas de gamme de luxe, hors leur saison attribué, pas de grosse mise en valeurs du logo. Est-ce que vous en êtes capable? Et le tout, avec ce plaisir de la création. J'aime savoir que mes employés s'amusent. »

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Alors soit elle était stupide ou alors elle n'était pas assez claire. Enfin l'homme et la femme ne s'exprimait clairement pas de la même manière, il fallait le reconnaître. Mal entendu en série ? Peut être bien. A priori en série de chaque côté ? Bien possible. En tout cas, il y avait eu un de son côté, ne pas le reconnaître aurait été un mensonge.

- Je.. bien sûr que si ! Personnellement j'ai des idées fofolles dans le domaine, mais comme je vous l'ai dite, je n'ai jamais eu le droit de les exprimer. Seulement de bosser pour donner une représentativité à une marque ou une personnification. Pas me mettre en avant moi. Mais j'en suis capable. Oui, bien sûre, je peux créer en m'amusant et pour la famille. Cela ne me dérange pas. Au contraire.

Arrivera-t-elle cette fois à se faire comprendre alors qu'ils avaient finalement deux manière bien différente de s'exprimer tous les deux ? Normalement oui. Enfin elle l'espérait surtout.

- Je peux créer en m'amusant. Oui.

Etais ce encore plus claire ou pas du tout ? Elle ne savait pas. En tout sincérité.

- Je voulais juste bien faire en créant une personnification de votre marque. Je ne désirais pas dénaturer votre société ou ce que vous désirez. Mais montrer de quoi je suis capable de vous offrir pour des gammes spécifiques.

Elle se sentait bien piteuse pour la première fois de sa vie. Baissant un peu la tête. Elle était venue mettre un coup de pieds dans la fourmilière et au final c'était elle qui prenait une leçon de passion et de créativité au plaisir. Chose qu'elle n'avait pas fait depuis des années ou peut être jamais.

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