A new chapter begins > Alexander et Derek

On? Tien donc! On était déjà prêt à faire des activités en binôme avec Xander? C’est que le Watts était rapide en affaire. Pour être franc, Xander ne savait pas encore dans quel catégorie classé l’homme devant lui. Connaissance? Oui… Partenaire d’affaire? Oui… Ami? Peut-être… ce n’est pas sûr encore. Pour ce décidé, il faudra bien finir par savoir sur quel pied danser. Il ne fermait pas la porte pour autant, se doutant bien qu’il serait amené à rencontrer de nouveau Derek, voir même les Watts.

Il craignait le pire, en entrant dans leur cercle. Il avait réussi jusqu’à maintenant à évité au maximum tout ce qui était trop « riche », c’est-à-dire les soirées mondaines et autres truck réservé à cette caste. Espérons qu’il ne regrette pas de mettre un pied du mauvais côté de la ligne.

- Hum… nous verrons…

Nous n’allions tout de même pas affirmé qu’ils iraient, si? Laissons le bénéfice du doute. Et surtout, voir comment se déroulerait les prochaines rencontres avant de s’imaginé dans un ranch.

- Je pensais depuis un moment déjà, à voir d’autre horizon. Mais je repoussais sans cesse. Votre appel a juste été le déclic. Je n’avais jamais envisagé la Louisiane. Ce n’est pas plus mal. S’éloigner des grandes villes mondaines ne peut qu’être bénéfique...

Surtout, changer d’air. Il avait surtout vu une connaissance qu’il voulait à tout prix éviter de recroiser. Quand les loups sont dans la bergerie, forcément on se sauve. Il ne craignait pas trop qu’on le reconnaisse. Les seuls qui le pourraient était sa propre famille, du moins l’espérait-il car cela réduisait la liste.

- Les affaires sont les affaires. Qui serais-je si je ne prenais pas le temps d’étudier toutes les offres.

C’est vrai, il avait fait rapidement le tout. Il aurait pu venir voir avant de déménager. Mais non, c’était trop simple. Il aurait voulu rentrer dès le premier jour. Alors que là, pas le choix de rester. Du moins… il tentait bien de s’en convaincre.

Nouvelle assiette servie, on ne patiente pas cette fois. Minuit passé, forcément il avait la dale et les quelques bouché de la première tournée n’avait pas suffi le mener à satiété. Et cette fois, on s’intéressait un peu moins à l’attention de Derek sur son plat.

- Pareillement. ET sinon, si on enlève le fait que c’est un service pour un rendu, pour Christian, pourquoi moi? Vous devez surement connaitre des centaines d’autres poulains qui rêvent de faire affaire avec vous, non? D’ailleurs, aider les pettes entreprise? Si elles prospèrent, elle pourrait vous concurrencez... ?!

Certes, ce n’était pas un bar qui concurrencerait la compagnie de Derek. Mais tout de même, rien n’empêche un poulain de changé de voie un de ses quatre.

C’est pas comme s’il ne pouvait pas voyager, et puis même Derek, s’il tenait tant a ces mondanités, il n’avait qu’à prendre son jet privé. Est-ce qu’il en avait un? On le suppose. Vu comment il collection les voitures, Xander ne serait même pas surpris qu’il collectionne également les avions ou même les hélicoptères. En même temps, avec sa fortune, il pouvait bien avoir tout ce qu’il voulait.

- Dans ce cas, si c’est ce qui vous intéresse, je vous rassure, je ne suis nullement intéresser par votre compagnie.

Au moins, ce serait clair, net et précis. Non pas qu’il n’ait pas les épaules pour, mais les boites de vêtements ne l’intéressaient pas, ni celle de devenir multimilliardaire. Certes, il faisait des sous, mais pas de là à en avoir trop, juste assez pour s’éviter la rue si une mauvaise passe venait à se présenter.

Voilà une belle pensée qui n’était pas forcément très populaire chez les riches. En général, ils étaient bien trop imbus d’eux même et aimaient bien trop l’argent pour se soucier de la nécessité des autres commerces. Ils en avaient assez sur eux pour leurs petites affaires le reste, ils s’en moquent.

Une fierté de venir en aide au peuple dans le besoin. Encore une autre idylle, mais celle-ci, Xander la partageait. La question restait seulement à savoir si le choix initial était bien pour venir en aide à ses familles ou pour profiter de payer moins cher les employés? C’était toujours question de besoin et de chiffre. Même Xander qui avait le cœur sur la main envers les gens démunis, savait qu’il ne le faisait pas pour rien. Même si c’était l’idée principal… il en tirait profit, du moins pour ce qu’il donnait en œuvre de charité.

Sa seule véritable action sans profit était cet appartement au-dessus de son club. Il offrait sans jamais rien demander en retour.

- C’est certes une amélioration, pour eux je veux dire… Vous escomptez faire d’autre projet de ce genre?

Il entendait plutôt « humanitaire » cela dit, mais bon ne soyons pas trop sélectif dans les projets

Le lieu n’avait pas vraiment d’importance aux yeux de Xander. Bien qu’étrangement, il se surprenait a pensé qu’il n’y avait pas de bonne réponse. Que ce soit au Cambodge ou même ici, il y avait des avantages comme des désavantages. Par exemple le Cambodge, cela améliore certes la vie d’un village et son entourage, mais forcément cela provoque un écart important entre le train de vie du reste du pays qui eux, ne profite pas de ses avantages et au contraire s’appauvrisse encore plus. Cela crée également une jalousie parmi le peuple. Pourquoi eux et pourquoi pas nous? Un constat que l’on voyait de plus en plus avec les années. Non pas que le geste ne soit pas honorable, bien au contraire, mais ses répercussions pouvaient sans doute empirer la situation de ses pays.

N’allez pas croire que Xander était sans cœur en pensant à tout cela. Pas plus parce qu’il donnait rarement aux œuvres caritatives. Non pas parce qu’il ne voulait pas aider les gens, mais parce qu’il n’avait aucune confiance en ses œuvre diriger par les gens de la haute qui n’utilisait ce moyen que pour recevoir des déductions d’impôt en retour. Pourtant, il ne croyait pas que l’homme devant lui agissait pour cela. Au contraire. Il avait toute raison de le faire en connaissance de cause.

Non, lui il préférait tout faire lui-même, s’impliquer réellement et ainsi savoir exactement à quoi servait son argent. Il savait ou chaque dollar allait et pour quelle raison.

« Je dois admettre, que je ne suis pas très… dons caritatifs. J’aide ceux que je peux, mais je préfère le faire de mon propre chef plutôt que par des bonnes œuvres. Ces soirées sont souvent trop… comment dire…. Étouffante et la plupart se fiche complètement des pauvres gens… Oh, je ne dis pas que les vôtres c’est le cas, juste… que je préfère savoir où va mon argent précisément. »

Tout en mangeant, il écoutait avec attention. Car même s’il ne partageait pas le gout des œuvres caritatives, Xander s’intéressait au potentiel projet. Ne sait-on jamais, peut être que Derek finirait par faire flancher notre jeune Doyle.

« Oui, la hausse des prix est dû notamment à l’augmentation des assurances et des taxe, mais principalement des matériaux utilisé. J’ai ouïe dire que bon nombre d’entrepreneur de renom des États-Unis et même du Canada sont venu donner main forte pour rebâtir des maisons qui sauront résister à de prochaine inondation ou catastrophe du genre… Malheureusement les prix de celles-ci sont assez élevé… rien pour aider malgré qu’ils continuent d’en financer une bonne partie… »

S’il avait eu le temps de s’investir? Non pas vraiment. Même à Miami, il avait commencé qu’une fois que le club avait ouvert ses portes.

« À Miami, oui. Ici pas vraiment. Je présume que Christian a dû en parler déjà… En général je trouve des appartements, que je fais rénover et que j’offre à certaines personnes vivant dans la rue d’en profité à l’occasion. Mais je ne peux pas y accueillir n’importe qui. En général, j’apprend à les connaitre un peu avant de leur offrir. Sinon, il m’arrive régulièrement d’aller dans les orphelinats ou plutôt des centres jeunesse, les orphelinats se faisant de plus en plus rare de nos jours… je pourrais sans doute faire plus. Mais on peut pas tout faire, à ce qu’il parait…

C’est vrai. Voilà maintenant 16 ans, à quelque jour près, que l’ouragan Katrina avait dévasté la Nouvelle-Orléans, inondant par le fait même près de 80% de la région. Beaucoup de gens accusait à tort l’ouragan d’avoir causé tous les maux. C’est sans doute dû au fait qu’on lui avait associé un nom et qu’elle était survenu au même moment que les inondations. Après tout, un ouragan de type 3 n’était pas aussi catastrophique qu’on pouvait bien le croire.

Cependant, cela démontrait que le territoire était sujet à subir de grave dégât de par sa proximité à la mer et par sa température propice à des catastrophes naturelles. Ce qui en résultait donc une hausse des assurances. Une hausse considérable d’ailleurs. Si on ajoute à cela des bâtiments conçus spécialement pour résister, forcément les prix montent. Ainsi donc, s’installer à la Nouvelle-Orléans était un pensez-y bien.

« En même temps, venir vivre ici ne se fait pas sur un coup de tête… »

Vraiment? N’était-ce pas ce qu’il venait de faire? On vous assurera que non, que c’était réfléchi dans une certaine mesure.

« Quand on y pense, il faut être fou pour s’installer. Les risques sont énormes. Même si on paie des assurances exorbitant, cela ne suffit jamais a l’investissement. On a beau protégé contre les inondations ou des ouragans, ce n’est jamais suffisant. Dire que c’est un joli coin de pays…  »

Heureusement, cela ne l’arrêtera pas pour autant. Il escomptait bien rénover de sorte a minimisé les risques. Il savait déjà quel entrepreneur il voulait, c’est peu dire. Non pas un de la Nouvelle-Orléans, non pas qu’il n’a pas confiance, mais il connaissait bien le travail d’un entrepreneur canadien qui avait justement appuyer une certaine star (Brad Pitt xD) dans le projet humanitaire après Katrina.

Ainsi donc, le grand Derek s’était informé sur l’adoption? Prenant son verre pour en prendre une longue gorgé en toisant l’homme devant lui. S’il avait ignoré la vie de Christian et qu’il ne se fiait qu’à ses yeux, Derek aurait sans doute été un bon choix. Il avait un travail, de l’argent, une maison. Tout ce qui pouvait assurer les besoins d’un enfant. Alors les services sociaux ne s’étaient certainement pas basé que sur sa belle gueule. Et heureusement d’ailleurs. Vous imaginez si n’importe quel beau gosse se présentait et avait un gamin en claquant des doigts? Non ils étudiaient le mode de vie, l’environnement, le passif, l’entourage. Malheureusement, maintenant qu’il connaissait Christian, il ne pouvait qu’être d’accord avec eux. Dommage pour Derek… il n’avait pas l’air méchant…

« Non seulement des années, mais également un environnement très stable. J’ai le regret de vous dire que vous n’êtes pas le genre d’homme qu’on peut considérer stable. Vous voyagez, vous êtes très occupé aussi… plein de facteurs qui baisse la quote… »

Ce n’était pas un reproche, quoi que vous en pensiez, il relevait certain point sans en faire la moindre attaque. Il se gardera toutefois de précisé le résultat avec Christian. Il avait été son tuteur légal non?

« J’ai bien peur que non. Et puis, imaginez un mode sauver… c’est l’ennui. Nous n’aurions plus de but dans la vie… les pauvres profites aux riches, et vice versa… »

Une image bien dégradante mais oh combien vrai. Ainsi donc, Chris n’avait pas parlé à tonton Derek? Donc il avait dû parlé avec Raphaël?!  Hm…

« Il n’a jamais connu le monde qu’à travers votre argent et vos biens. Il n’a même pas conscience, enfin de ce que je constate, de la valeur de celle-ci… peut être devriez-vous lui couper un bout de temps? C’est qu’une idée comme ça… mais il a cette manie... de toujours compté sur le fait qu’il a de l’argent en claquant des doigts… »

Sincèrement? Il s’en fichait un peu. Lui son rôle était de supporté Christian, de l’écouter et de l’aider à relativiser et surtout à ne pas replongé. Alors pour le reste… ce n’était que pour qui savait écouter et agir. Malgré tout, il se demandait bien si quelqu’un osait simplement dire les vraies choses à cette famille. On en doutait, ou alors les gens étaient aveugles ou encore se mettaient des œillères volontairement.

« Un petit appartement, cozy… avec plusieurs chambres et un espace commun. On y laisse des vivres et de quoi se laver et se reposé. Un peu comme les centres de sans abri. Seulement, ils viennent et respecte les lieux, ils n’ont pas de règle outre de nettoyer ce qu’ils salissent… c’est très apprécié. Et puis que c’est limité à un cercles restreint on ne les refourgue pas à la rue le jour lever. »

On aurait pu croire que le mot se serait passé et que les gens se serait ruer, mais non. Ceux qui avait accès étaient bien heureux et respectait l’endroit et le propriétaire.

Il es vrai, Xander n’avait pas vraiment pour habitude de tourner autour du pot. C’était l’un des changements les plus remarquables chez lui depuis qu’il avait changé de vie. Il était passé de celui qui se tait et subit à celui qui ne mâche pas ses mots. Autant c’était louable, autant cela pouvait forcément lui attirer des problèmes.

Bien qu’il n’eût aucunement voulu blesser Derek, il réalisa à l’instant qu’il avait peut-être pousser un peu trop loin. Même s’il ne voulait pas l’avouer ouvertement, sa rencontre avec Christian et notamment leurs conversations sur ses oncles, laissait à Xander une appréhension qu’il avait cru être en mesure d’ignorer. Or, il s’apercevait bien que ce n’était pas le cas, du moins, pas totalement. Impossible pour lui de rester objectif lorsqu’il connaissait le côté... disons sombre de la famille Watts.

Il afficha un air contrit, suite à cette révélation qui venait de le prendre d’assaut.

« Pardon… c’est pas vraiment ce que j’ai voulu dire… c’est pas vous en tant que tel… seulement en connaissant vos obligations, ne serait-ce qu’en tant que PDG, vous devez admettre que pour les agences, cela est autant un point fort qu’une lacune. Je ne remets pas en cause votre capacité et puis cela me regarde pas. »

Légèrement malaisé par son manque de tact, il finira par se passer une main sur la nuque où une légère douleur, dû à cette tension nouvellement apparue. Il profita pour jeter un œil a son assiette, qu’il avait bien avancé mais mine de rien, il avait déjà manger une partie de l’autre avant l’incident... donc ce sera du pour emporter. Pas question de gaspillé.

Il laissera donc à Derek le temps de répondre. C’était la moindre des choses face à sa bêtise. En temps normal, il aurait été stressé de poursuivre. Vous savez, ce genre de moment où vous avez envie de vous cachez dans un trou et de vous faire oublier? C’était exactement ce moment. Or, pendant que Derek continuait de parler, il se redétendait autant qu’il lui en était possible.

« J’le connais depuis peu, mais je pense qu’il veut vraiment… du moins je vais tout faire pour qu’il reste sur la bonne voie…. Si j’en ai la chance… En Italie? »

Il n’avait reçu qu’un texto de sa part. Il n’avait pas réellement porté attention avant cet instant. Dire qu’on partait en voyage c’était ce qui était de plus banale non? Mais maintenant que la question se soulevait, il notait l’étrangeté… De ce qu’il connaissait du p’tit Watts, c’est qu’il était plutôt du genre a extrapoler et surtout bien étaler sa vie à qui l’entendait… alors forcément un « je pars en voyage quelques jours »… c’est vague… et puis… quelques jours… c’était quand déjà qu’il l’avait reçu.

Le questionnement émergeant dans sa petite tête, Xander finira par bouger un peu pour extirper son téléphone de sa poche. Déverrouillant l’écran du pouce, il regarda furtivement l’écran en sélectionnant sa messagerie, où il trouva forcément les indications envoyées plus tôt par Derek. Ignorant celui-ci pour l’instant, il défila...

« Maintenant qu’on en parle… j’ai pas eu un seul message depuis des jours… C’est courant quand il part en voyage? »

Voilà que maintenant, l’homme l’excusait de son comportement ou du moins de sa maladresse. Certes, il n’avait pas voulu le blesser, il n’en restait pas moins qu’il devait apprendre à filtrer ses propos ne serait-ce qu’un minimum. On pourra sans doute un jour mettre cela sur le compte du stresse de la première rencontre, du stresse de rencontrer un baron du commerce ou encore le stresse provoqué par rencontrer un membre important de la famille d’une connaissance.

Autant dire qu’il y avait toute sorte de possibilité a sa gaffe et que lui, silencieusement, tentait de se l’expliquer. Heureusement, il fût assez habile pour rebondir sur un autre sujet non pas moins inquiétant. Il défilait toujours d’un geste répétitif du gros doigt sur son écran jusqu’à enfin repéré le dernier texto de Christian. Ouais, il ne datait pas d’hier…

C’est vrai, Christian lui avait parler souvent de voyage de façon relativement volatile. Chaque conversation rappelait au jeune Watts des souvenirs qu’il utilisait à tout va pour agrémenter ses propos. Si au début de leur rencontre Xander avait été très attentif, il devait admettre que Christian débitait un flot de parole constant qu’il lui arrivait de perdre le fils.

« Ce doit pas toujours être facile… enfin il semble revenir à chaque fois… »

Perdre son téléphone? Possible, il n’était même pas surpris à cette perspective, mais pour lui cela restait tout de même un peu flan flan comme possibilité. Ne pas s’inquiété… ouais il ne devrait pas, au fond, il est que le parrain non? Il n’a pas a cherché plus loin… aussi facile à dire qu’à faire…

« Beaucoup? Pas vraiment… Enfin… je suppose… en tant que parrain… je ne peux pas le forcer à me parler ou autre… c’est à son rythme à lui, mais il est entré dans mon quotidien comme un boulet de canon. Et il a crécher chez moi, enfin dans l’appartement. C’est plus comme un ami… c’est tout.

Avait-il compris le sous-entendu? Plus ou moins, il ne le voyait simplement pas sous cet angle. Pour lui c’était naturel de s’inquiété pour son entourage. Christian en faisait partie que ce soit a temps plein ou occasionnel.

Voilà un discours qui provoquait chez Xander un petit désarrois. Si Christian était toujours surveillé, alors même lorsqu’il avait cru être partie en douce cela n’avait pas été le cas? Alors Derek en savait sans doute plus qu’il ne le prétendait. Décidément, cette famille n’avait rien de normal.

« Dans ce cas, vous savez où il est présentement non? Si vous le faites surveillé… Tous les parents s’inquiètent mais faut lâcher prise… »

Si l’idée avait été de feindre l’ignorance c’était peine perdue. Vu le monde dans lequel il était née, Alexander avait l’habitude d’analyser tout ce qu’on lui disait. Forcément, il n’en manquait pas une ou alors c’était volontaire.

Ainsi donc, Chris n’avait jamais réellement eu d’ami? Forcément, quand on est riche on attire que des vautours en général et à cela, Xander le comprenait parfaitement. Mais en même temps, il comprenait pourquoi. Chris n’était pas forcément facile d’approche. Il fallait être prêt à l’entendre jacasser des heures et à s’inquiété de tout et de rien. Or, cela avait la fâcheuse tendance à faire éloigner les gens.

« C’est pas parce qu’il en a jamais vraiment eut, que ce n’est pas possible. C’est votre point de vue. Pour ma part, même si notre rencontre m’a été imposé, je serai pas celui qui entre dans sa vie et qui le laisse tombé comme un « professionnel » ferait. »

Pas le dénigré? Légèrement raté. Xander n’appréciait pas vraiment, seul ses paroles pouvaient transmettre son agacement à ce sujet. L’homme pouvait bien croire ce qu’il voulait de Xander, mais ce n’était certainement pas par « bonté de cœur ». Oui, au départ c’était dans le cadre du programme, mais au fil du temps, c’était devenu plus qu’une simple charge. Certes, écouter le jeune homme n’avait rien de reposant, et souvent sans queue ni tête. Mais il l’aimait bien, rafraichissant dans son quotidien même. Donc au fond, il se moquait bien de savoir comment les gens voyaient sa relation avec Chris.

Dieu soit loué! Le PDG semblait vouloir écourter cette rencontre! Il était temps. Contrairement à Derek, Xander avait l’habitude d’être dans les boites de nuits à cette heure ci et non pas de manger. Forcément, il se doutait bien qu’il allait galérer à dormir ce soir. En plus, il n’avait pas vraiment de boulot lui, pour l’instant puisque tout ce qu’il devait faire, il devait le faire de jour.

« Un tantinet oui… Vous avez de drôle d’horaire en faites… »

Il fit signe à la serveuse notamment ne serait-ce que pour avoir les factures. Pas plus compliquer.

Voyez-vous, toute cette histoire de coulait pas sous le sens. Un instant on lui disait que Christian était toujours sous surveillance, l’instant suivant qu’on ne le suivait pas, ou du moins pas autant qu’on prétendait. Voilà un bon moyen d’embrouiller les esprits non?

Est-ce que Xander s’inquiétait? Forcément, après tout ils auraient dû au minimum garder contact une fois par semaine ne serait-ce que pour s’assurer que tout va bien. Or, aucune nouvelle depuis ce fameux texto.

- J’espère que c’est bien le cas…

Impossible pour lui de savoir si on lui mentait ouvertement ou non, mais bon il finira, tôt ou tard, par le découvrir. C’était la première fois, pour Xander que Christian partait en voyage alors quand bien même, il ne saurait dire si c’est normal ou non. Et n’étant pas du genre à s’inquiéter. Mais il n’en était pas moins indifférent.

Le silence, le sourire, laissa croire à Xander qu’il y avait plus. Mais bon, qui était-il pour harceler l’homme devant lui? Non, il remettait seulement à plus tard son investigation, car de ses conversations avec Christian, il valait mieux éviter d’entrer dans ce genre de sujet.

- Certes, je parlais surtout de l’heure, je ne mangerai pas régulièrement à cet heure ci, personnellement, quoi que normalement je travail a cet heure…

Forcément, il avait donc pas le temps de pensé à manger. Après si Dérek n’avait plus l’âge, il n’avait qu’a manger plus tôt forcément !

- Oui, je m’en occupe au plus tard lundi matin.

L’inviter? C’était un repas d’affaire non? Pour Alexander c’était logique, il payait sa part. Il allait répondre aussi simplement que la réponse lui était venu en tête s’il n’avait pas écouté jusqu’au bout.

- Rassurez-vous, aucun risque que je le prenne de la sorte, mais je préfère payer ma part. C’est un rendez-vous d’affaire et puis… j’aurais l’impression de profiter de votre portefeuille… et… c’est pas trop mon truc!!

À ses mots, il activa son application sur son mobile. Aujourd’hui, inutile de porter ses cartes de paiement sur soit quand tout pouvait être consigner dans un simple petit appareil, n’est-ce pas? Il attendra donc le retour de la serveuse pour s’occuper de payer sa propre facture, apposant son portable sur l’appareil de débit le moment venu tout en laissant son pouce sur le capteur.

- Eh bien, M. Wyatt, ce fût un plaisir de vous rencontrer,

Ces mots s’échappèrent lorsque Xander s’était lever une fois que Derek aura lui-même payer sa facture. Tendant la main, ne serait que pour clore cet…hm… entretient.