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trigger warning : warning : arnaques, tromperie, fausse-couche. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.
statut civil : célibataire et sans attache, elle est bien plus heureuse ainsi.
occupation : masseuse de jour, joueuse de poker de nuit. Sous ses airs zen et ingénus, elle arnaque comme elle respire.
habitation : #437 Vieux Carré, un appartement.
mes trophées :
[ an afternoon of wonders ]
@Heath Romeo La journée prend fin et pourtant l’horloge n’indique pas encore une heure très avancée. C’est le milieu de l’après-midi, un soleil automnal brille encore sur la Nouvelle Orléans, donnant une atmosphère chaleureuse à ces rues pleines de musique et de couleur. Sous tous les temps la ville déborde d’une énergie entraînante, presque féérique par moment, laissant sur le visage des habitants et des touristes un sourire tranquille. Elle y est habituée Austyn, elle vit ici depuis sa naissance et pose sur la ville un regard de conquérante. Les rues, les allées et les boulevards, elle a la sensation de tous les avoir arpenté des milliers de fois, connaissant chaque recoin par coeur. Elle saurait se diriger dans la ville les yeux fermés, n’ayant absolument pas peur des passages les plus sombres. Pourtant, malgré ces habitudes parfois trop ancrées, elle ne peut pas vraiment s’imaginer quitter ce berceau où elle est née. Après presque dix-huit ans, la Nouvelle Orléans semble encore posséder merveilles et mystères, laissant la jeune fille sur une faim insatiable de découverte. Certains jours, le reste du monde l’appelle, envoyant dans les bourrasques de vent des saveurs et des mirages d’autres endroits bien plus exotiques que celui-ci. Mais Austyn reste, elle ne peut pas s’imaginer quitter cette ville trop longtemps. Peut-être est-elle encore trop jeune, trop effrayée, ou peut-être voit-elle seulement les milliers de possibilités qui lui restent encore à explorer. Elle est jeune Austyn, mais elle comprend déjà qu’il y a ici des choses qu’elle ne pourra trouver nulle part ailleurs : son chez-soi, sa famille, ses amis.
Sortant de l’amphithéâtre où elle a manqué de s’endormir une fois ou deux, elle pianote à toute vitesse sur son téléphone, ne faisant aucunement attention à ce qu’il se passe autour d’elle. Aucune surprise aujourd’hui, elle sait que Ulrich ne viendra pas, qu’elle n’a aucune chance de le croiser par hasard au détour d’un couloir. Elle pourrait en être déçue si elle-même n’avait pas d’autres plans de prévus avec quelqu’un d’autre. Puisque l’après-midi n’est pas encore prête de s’achever, elle a rendez-vous avec celui qu’elle aime appeler son sauveur. Heath est devenu une sorte de grand frère pour elle, encore plus depuis que Robin a décidé de quitter la ville et de l’abandonner. Heath il est toujours amusant, toujours dynamique et prêt à rire avec l’adolescente. Le fait qu’il soit agréable à regarder est évidemment un plus, il provoque parfois quelques rougeurs sur les joues d’Austyn, mais ce n’est certainement pas pour ça qu’elle a hâte de passer du temps avec lui. Un sms envoyé, prévenant le jeune homme qu’elle se dirige vers la sortie de l’université. Ils se sont mis d’accord plus tôt, évidemment, et savent exactement où se retrouver. Il lui faut une demi-minute pour sortir du bâtiment et peut-être le double de ce temps pour finalement arriver au portail qu’elle lui avait indiqué. Lorsque ses yeux se posent sur le pompier, elle presse le pas, se jetant finalement dans ses bras. « Saluuut ! Comment tu vas ? » Elle est heureuse Austyn, avec lui il n’y a aucun filtre, aucune parade pour faire croire qu’elle est quelqu’un d’autre. Elle pose doucement un baiser sur sa joue, avant de s’éloigner de quelques pas pour le laisser respirer. « Alors qu’est ce qu’on a au programme aujourd’hui ? Une nouvelle bataille de muffin ? » lance-t-elle d’un ton amusé. Elle se souvient encore du temps qu’il lui a fallu pour se nettoyer les cheveux après sa dernière visite chez Heath, mais ça ne lui fait pas peur. Austyn n’a pas peur de se salir les mains.
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(#)an afternoon of wonders (Heath) Mer 28 Oct - 12:01
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[ an afternoon of wonders ]
@Austyn Walters Mon portable ne cesse de vibrer depuis tout à l’heure, à croire que tout le monde a décidé de me solliciter au même moment alors qu’un calme olympien a régné sur mon smartphone ces dernières heures. Les vibrations pourraient m’agacer, je déteste me sentir moins attentif à ma conduite, distrait par mon téléphone et tenté comme tout le monde de prendre connaissance du contenu des messages qui affluent, mais elles me font sourire cette fois parce qu’il s’agit, pour commencer, d’une petite bouille rousse que je m’apprête à serrer dans mes bras dès que le trajet me menant à elle aura été accompli, et ensuite parce qu’une majorité des notifications provient du groupe que nous avons avec les copains de la caserne et je sais que les conneries doivent abonder sous la forme de gifs ou de memes qui me font glousser comme un môme à chaque fois. Je profite d’un arrêt comparable à une éternité près d’un feu rouge pour jeter un très rapide coup d’œil à mon écran. Je suis rassuré de constater que je suis très largement dans les temps, comme toujours très en avance. Pas le temps de répondre aux nombreux messages que je viens de lire puisque le rouge disparait pour laisser apparaitre un vert synonyme de circulation… Celui qui pousse les plus impatients à constamment se ridiculiser en pressant un klaxon qui insupporte tout le monde. À quoi bon ? Personne n’est pressé à ce point et même si l’inverse se vérifie, emmerder le monde n’arrange jamais rien, bien au contraire. Quelques minutes s’écoulent en musique, au gré des chansons d’une playlist que je ne cesse d’agrémenter et qui frôle aujourd’hui les deux mille titres. Un carpool karaoke improvisé et un concert qui ferait rougir un certain James Corden qui, à côté de moi, ne fait clairement pas le poids. L’arrivée aux abords du campus nécessite un tantinet plus de sérieux et me complique très largement la tâche quand on sait ô combien trouver une place de parking ici s’apparente à une session de Battle Royal. Par chance, je tombe sur un étudiant qui s’apprête à grimper dans sa voiture, courtois – et surtout très intéressé par l’espace qu’il occupe présentement – je lui laisse le temps de manœuvrer et m’insère derrière lui sans perdre une seconde. Satisfait, j’adresse un énième regard à mon tableau de bord. Cinq minutes, tu as cinq minutes pour rejoindre le point de rendez-vous communiqué par Austyn.
Je presse le pas, soucieux d’être au rendez-vous avant qu’elle ne sorte de son cours après une journée que je sais bien remplie, celle qu’elle déteste le plus dans la semaine à cause des nombreux cours qui se succèdent sur la matinée et le début d’après-midi. Je tiens à ces petits moments rien qu’à nous, ceux qui fonctionnent sur une recette infiniment simple et pourtant ô combien nécessaire à notre épanouissement à tous les deux. Je me présente à temps, tout juste adossé contre le portail qu’une salve ahurissante d’étudiants passe et trépasse en une transition nécessaire d’un cours à l’autre, d’un premier amphithéâtre vers un second. Je les jauge tous du regard, observe attentivement les mouvements de cette foule qu’il est amusant d’étudier. Je m’amuse à imaginer des amitiés, des rivalités et des flirts à chacun de ces jeunes, un souvenir nostalgique du garçon en pleine transition que j’étais à leur âge. J’ai bien changé en quelques années, c’est dingue ce que le temps passe vite. Quelqu’un me saute au cou et son parfum fait s’illuminer mon sourire, se resserrer mes mains en une accolade tendre et protectrice. « Ah, voilà, ma déesse est enfin arrivée ! » Je suis à deux doigts de m’agenouiller pour mimer une prière qui lui serait directement adressée mais je suis bien trop content de pouvoir la serrer dans mes bras pour oser compromettre cela. « Ça va encore mieux maintenant, et toi ma belle ? Tu es libre, ça y est, le pire est derrière toi cette semaine ! » Un clin d’œil et un bras que je glisse le long de son dos pour la garder près de moi malgré le léger éloignement qui résulte de la fin de cette accolade. « Pas de muffins, non ! Pas cette fois ! » Un magicien ne révèle pas les secrets derrière ses tours de magie, je garde mes mauvaises intentions pour plus tard. « Que dirais-tu d’une glace ? J’ai repéré un glacier pas loin d’ici qui a l’air top ! Tu pourras me raconter tout ce qu’il y a de nouveau dans ta vie et moi… Aussi… Et j’en ai des choses à te dire ! » Un certain brun qui hante mes nuits depuis cette fameuse soirée d’Halloween, par exemple.
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(#)Re: an afternoon of wonders (Heath) Lun 30 Nov - 22:18
Pandora Fleming
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résumé du personnage
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@Heath Romeo Elle était longue cette journée, presque interminable et pourtant il n’est pas si tard. Si les cours auxquels Austyn a assisté aujourd’hui l’ont un peu déprimé, au moins elle sait maintenant que la partie agréable peut commencer. Elle avait réservé ce créneau entièrement à Heath, comme récompense pour avoir survécu à de nouvelles heures assommantes à l'université, et maintenant il lui suffisait de le rejoindre à l’extérieur. Resserrant son écharpe autour de son cou, Austyn traverse les différentes cours du campus pour rejoindre la bonne sortie. Il ne lui faut pas du temps pour apercevoir Heath, seule silhouette immobible dans le flot constant des étudiants entrant et sortant de l’université. Elle ne peut pas bien définir ce qui les unit tous les deux, elle se rend parfois compte qu’elle est plus heureuse de le retrouver lui que de voir son grand frère quand il daigne rentrer à la maison. Peut-être parce qu’elle sait que Heath, lui, ne l'abandonnerait jamais comme Robin l’a fait. Quoi qu’il en soit, elle ne perd pas de temps avant de se mettre à courir pour lui sauter dans les bras. Son accueil la fait rire, comme toujours et elle lui adresse un immense sourire. « Il ne faut pas presser les dieux Heath, on a un emploi du temps très chargé. » Avec lui les blagues sont toujours simples, elles viennent naturellement. Mais si plaisanter est une chose facile, elle prend tout de même soin de lui demander comment il va. Il y a quelques mois de cela Heath pouvait à peine se déplacer et ce souvenir lui serre encore la gorge quand elle y pense trop. Ils se connaissent depuis si longtemps tous les deux qu’elle perdrait un énorme repère s’il arrivait quelque chose au pompier, ou s’il décidait de partir. Mais pour le moment il semble aller bien et cela rassure la jeune femme. « Oui, enfin ! Ce n’est pas tout à fait le week-end, mais presque. Et ça va, les cours n’étaient pas passionnants, mais je suis persuadée que tu vas égayer mon après-midi. » Un immense sourire lui étire le visage alors qu’elle lui demande ce qu’il leur a prévu. Au fond, pas besoin d’avoir un programme parfaitement établi, ils peuvent facilement improviser et faire au fur et à mesure que le temps passe. « Une glace ça me semble parfait ! Mais attends-toi à goûter à des mélanges de parfums assez audacieux, il faut faire les choses bien. » répond-elle en lui lançant un regard aventureux. S’il y a bien une chose que Heath sait au sujet d’Austyn c’est qu’elle est toujours prête à tenter de nouvelles expériences. Que ce soit explorer une partie de la ville encore inédite, accomplir un défi lancé par un illustre inconnu ou prendre des risques d’indigestion en mixant les glaces, rien ne lui fait peur. Elle a toujours été comme ça la gamine, mais peut-être que cet aspect de sa personnalité s’est un peu plus développé ces dernières années. Elle n’est plus une enfant à présent. Elle vient de commencer les cours à l’université et depuis deux semaines elle a officiellement dix-huit ans, ce qui fait d’elle une adulte à part entière. Le monde s’est élargi d’un seul coup quand la nouvelle bougie a été soufflée, et elle se rend compte maintenant que toutes les nouveautés qui l’attendent encore. Peut-être que cette sensation vient aussi du jeune homme qui hante régulièrement ses pensées, mais ça elle n’est pas encore tout à fait prête à l’admettre et encore moins à le détailler à quelqu’un. « Evidemment qu’on en a des choses à se dire ! J’espère que tu as accumulé de bonnes histoires depuis la dernière fois, parce qu’après les cours de la journée j’ai vraiment besoin d’une distraction. » Elle lui lance un clin d'œil et passe son bras dans le dos de Heath également. « Alors c’est par où ? » Bras dessus bras dessous, elle est prête à partir à la recherche de ce mystérieux glacier qui lui met déjà l’eau à la bouche. Elle a hâte de mettre l’université derrière elle pour aujourd’hui et de se concentrer sur autre chose, de bien plus intéressant et agréable. « Il faudra que je te raconte ma journée d’anniversaire aussi, j’ai dû frôler la mort au moins cinq ou six fois. » C’est évidemment une exagération qui sort de sa bouche, mais la journée de ses dix-huit ans s’est tellement bien passée qu’elle a hâte de lui en parler. Elle-même est étonnée en vérité, elle ne s’attendait pas à être aussi heureuse ce jour là, une journée où pour une fois il n’y a eu aucune dispute avec sa mère. « Et toi, tu me fais un résumé avant qu’on entre plus dans les détails, ou tu veux garder la surprise pour quand on aura de quoi manger entre les mains ? » La curiosité est un trait naturel chez Austyn, qui s’accentue toujours lorsqu’il est question de personnes qu’elle apprécie.
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(#)Re: an afternoon of wonders (Heath) Sam 19 Déc - 16:45
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@Austyn Walters Ces moments-là, je les attends toujours avec beaucoup d’impatience. Des instants suspendus dans le temps, des retrouvailles qui font du bien au cœur, à un moral qui n’est pourtant jamais très bas mais qui s’emballe au contact de cette jeune boule d’énergie. Austyn, elle est comme ma petite sœur, celle que j’ai appris à connaitre un peu par hasard, par le biais de son grand-frère qui, lui, a disparu de notre paysage commun depuis un petit moment maintenant. Peut-on lui en vouloir de mener la vie qu’il estime nécessaire à son bien-être loin d’ici ? Pas vraiment, je ne lui pardonnerais cependant jamais complètement cette tristesse qui tapisse le fond du regard de la rouquine lorsque nous parlons de lui. Je sais le manque qui l’anime parfois, qu’elle soit prête à l’admettre ou non lorsque je soulève cette information. Ce vieil ami, il a perdu de sa superbe avec les années, comparable à une connaissance parmi tant d’autres, une amitié d’une autre époque que l’on se remémorera avec grand plaisir autour d’une bière à son retour sans pour autant parvenir à mettre le doigt sur cette magie qui nous rendait facilement indissociables l’un de l’autre. Les gens changent, le monde avec et je ne crois pas regretter cela. Son sourire est communicatif, il fait sautiller mes lèvres sur mon visage et se multiplier les paroles à une allure folle. « Il est vrai. Je continue malgré tout de penser que vous, les Dieux, vous êtes surtout de grosses feignasses qui préfèrent très largement faire croire qu’ils agissent à travers les vulgaires humains que nous sommes plutôt que de véritablement vous bouger les fesses. » Je marque une petite pause, taquin, et reprend de plus bel, jamais avare d’arguments et de remarques stupides à invoquer pour rebondir sur tout et n’importe quoi. « Je ne peux pas vous en tenir rigueur, cela dit ! À votre place, et à choisir, je me comporterais surement pareil. Et puis comme ça… Le jour où tout part en cacahuètes, je peux me pointer, sauver le monde avec héroïsme, reconquérir les cœurs et justifier le climat apocalyptique ambiant par une absence imposée par des motifs divins ! » Si Dieu, peu importe la religion qui lui est affiliée, existe, c’est ainsi que je le perçois. Comme le Chuck maléfique de Supernatural qui écrit des bouquins, s’amuse comme un petit fou et ne s’inquiète pas trop de la situation sur cet Univers qu’il a décidé de créer un jour, sur un coup de tête. Les prières de ses fidèles comme un désagréable bourdonnement qui lui permet surtout d’abreuver son égo sans avoir à moufter. Tu ferais un excellent Dieu, toi aussi, Heath… À la réflexion, tu serais beaucoup trop visible et actif, incapable de te détourner de la misère des uns et des autres… Non… Tu serais un Dieu à la Mariah Carey. Cette option te semble nettement plus appréciable, pour tes fans qui n’auront plus à porter de soutanes extrêmement datées, mais également pour toi. Égayer son après-midi. « Non ? Le monde est vraiment petit tu vois, bourré de coïncidences car égayer ton après-midi, c’est justement ce que j’avais prévu de faire ! C’est dingue, le hasard ! » N’en jetez plus, je suis définitivement perdu, prisonnier d’un grand huit de bêtises qui ne demande qu’à se déverser dans la joie et la bonne humeur au prix d’une cascade de ses sourires.
« Je te préviens, si tu oses me commander un assemblage de boules aromatisées aux chips, à la mayonnaise, à la vodka ou… Ou aux Schtroumpfs… Ma vengeance sera terrible. » Je la pointe d’un doigt accusateur, toujours préparé au pire lorsqu’elle s’aventure sur un tel chemin. Elle ne manque pas d’idée, cette petite ! Toujours dans les bons coups. « Oh, d’ailleurs ! » Je m’arrête net, la main happée par la poche avant de mon jean où se trouve mon smartphone que je déverrouille, le doigt bientôt pressé contre l’application que nous saignons tous les deux sans arrêt : TikTok. « J’ai repéré un nouveau challenge trop cool ! Il va falloir donner un peu de sa personne avec la chorégraphie, mais j’ai entièrement confiance en nous ! Tiens, regarde ! » Je lui tends mon téléphone, animé par cette idée qui, à l’image de la cinquantaine de vidéos déjà enregistrées et publiées par nos soins sur ce réseau social, devrait finir par nous occuper une partie de l’après-midi. Le chemin n’est plus très long, quelques minutes de marche devraient nous permettre d’atteindre le glacier en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. « J’ai une GROSSE histoire à te raconter. Mais je ne suis pas sûr que tu sois prête pour ce que j’ai à te confier, cela dit ! » Dix-huit ans, j’ai tendance à oublier qu’elle a soufflé cette bougie essentielle, signe d’une maturité acquise malgré cette énième barrière à franchir au vingt-et-unième anniversaire. La petite rousse est à présent loin de l’image de la jeune adolescente que j’ai gardé d’elle. Le temps passe vite. « Vas-y, je veux tout savoir ! Tout, même les petits détails qui te paraissent sans importance ! » Parce qu’on sait tous les deux qu’elle adore foncer tête baissée, aller à l’essentiel pour communiquer le plus gros du message plutôt que de prendre le temps d’installer une atmosphère nécessaire, à grand renfort de contextualisation. « Ça dépend, j’ai peur que la bombe que je m’apprête à lâcher te fasse justement perdre ta glace. Ce serait dommage qu’elle finisse par terre ! » Je me joue de ce suspense, des attentes qu’elle doit nourrir à l’égard de ce potin alors qu’il n’a finalement rien d’extraordinaire quand on y pense. Nous arrivons devant le glacier, bondé de monde, comme toujours. Je profite d’un premier pas à l’intérieur et d’une discrétion relative pour reprendre la parole, de mon air le plus innocent. « J’ai pécho ! » Bon courage à elle qui, si nous avions été dehors vingt secondes plus tôt, se serait surement mise à hurler et sautiller partout en me quémandant des informations complémentaires.
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(#)Re: an afternoon of wonders (Heath) Mer 23 Déc - 14:45
Pandora Fleming
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@Heath Romeo Avec Heath, il n’y a jamais de moments de flottement, de temps d’attente ou de silences gênants. Après leur câlin habituel, les mots commencent immédiatement à sortir de leurs bouches et ils savent tous deux qu’ils ne s’arrêteront pas de parler avant de se quitter le soir. Ça a toujours été ainsi entre eux, du moins depuis que Robin a quitté la ville. Cela fait aujourd’hui plusieurs années que Austyn est la seule enfant Walters à la maison, et elle a un peu de mal à se souvenir d’une époque où Heath n’était pas son ami à elle, mais celui de son frère aîné. Qu’importe, le pompier peut bien être ami avec plus d’une personne de toute façon. Tant qu’il est le sien, elle ne peut que bien se porter. « Tu vas t’attirer le courroux des Dieux si tu continues comme ça ! Nos fesses se portent très bien ! Il faut juste qu’on les muscle bien pour le jour où on va venir vous sauver… on sait comment vous êtes avec vos statues et vos tableaux, ce serait ridicule de nous représenter avec des fesses toutes plates… Pas du tout fidèle ! » D’un air sérieux, elle hausse les épaules et balaie derrière elle ses longs cheveux roux. Puis elle se met à rire, ne sachant déjà plus comment a commencé cette conversation. Elle trouve ça drôle Austyn, et avec lui elle peut complètement se laisser aller parce qu’elle sait que les taquineries ne sont que preuves d’un amour profond. En vérité, elle agit comme ça avec la plupart de ses amis, mais la différence c’est que ceux de son âge, même les plus proches, elle sait que parfois les taquineries peuvent devenir sérieuses. Avec Heath, elle n’a jamais aucune crainte que ça tourne à la dispute. Il le fait juste rire, toujours, et comme ils le disent si bien, il sait égayer ses journées.
Un immense sourire prend place sur ses traits et une lueur malicieuse se met à briller dans ses yeux. « Mon deuxième prénom c’est Gargamel, tu savais pas ? » En vérité, l’idée de la glace aux Schtroumpfs l’intrigue légèrement, mais elle attend de savoir quels parfums seront proposés dans la boutique pour réellement faire son choix. Elle n’aura pas peur de faire des expérimentations douteuses, mais elle estime avoir bien plus de goût que ce que Heath semble penser d’elle. Elle ne réfléchit pas plus cependant, le jeune homme s’arrête en plein milieu de la rue et elle écoute attentivement ses explications pour comprendre ce qu’il veut lui montrer. Une danse TikTok, c'est aussi un challenge auquel elle ne dira jamais non. Il la connaît bien Heath, et ensemble ils ont relevé nombreux défis. Reprenant la marche avec le nez dans le téléphone, elle fait confiance au pompier pour la guider en cas de dangers. « On peut largement y arriver ! On a fait plus difficile, non ? Oh ce mouv est trop cool, tu y arriverais trop bien ! » commente-t-elle tout en regardant les vidéos. « Il faut qu’on s’entraîne pour le porté là… hors de question que tu me laisses tomber par terre. » Elle relève les yeux pour lui jeter un regard suspicieux, mais ils savent tous deux que ce n’est qu’une blague. Heath est sans l’ombre d’un doute l’une des personnes en qui elle a le plus confiance, et même si sauver des vies n’était pas son boulot officiel, elle mettrait la sienne entre ses mains sans aucune hésitation. « J’ai trop envie d’essayer ! » Excitée, elle se met à sautiller sur place avant de rendre le téléphone à son propriétaire. Après la glace, ils devront trouver un endroit pour s’exercer à cette nouvelle chorégraphie. Ou du moins c’est ce qu’elle se disait, avant qu’il ne lui confie qu’il a une histoire importante à raconter. Immédiatement la curiosité de la rouquine est piquée à vif. « Je suis prête à tout Heath, tu le sais ! Tu peux tout me dire. » Pas de sourire cette fois, parce que s’il y a bien une chose que la gamine ne supporte pas, c’est qu’on la prenne pour une enfant. Elle, elle se sent capable de tout supporter, de tout comprendre, et elle ne veut pas que Heath ait la sensation qu’il doive se filtrer en sa présence. Austyn est une adulte maintenant et elle prend bien soin de le lui rappeler. « Hum… Je vais tout te raconter, dans les moindres détails, mais toi avant. Ton histoire a l’air plus grosse et plus pressante, alors je veux d’abord t’entendre. » Oui, elle lui donnera tous les détails de sa fête d’anniversaire. Lui racontera qui était là, ce que ses amis avaient prévu et les cadeaux qu’elle a reçus. Peut-être même lui confiera-t-elle sa déception de n’avoir eu aucun message de ce garçon qui lui fait tourner la tête, bien qu’il n’avait aucun moyen de savoir que c’était son anniversaire. Mais plus Heath prend la parole, plus elle comprend que son histoire à lui a une importance majeure. « Oh c’est mal me connaître ça Romeo ! Tu penses vraiment que tes aventures pourraient être plus importantes que ma nourriture ? » Une nouvelle taquinerie dont ils ont tous les deux le secret. Ils arrivent finalement au fameux glacier et ne tardent pas à entrer. La boutique est bondée, mais au fond ça ne dérange pas la gamine qui tente déjà de lire les étiquettes des différents parfums pour décider de son mélange avant que ça ne soit leur tour. Trois mots de Heath cependant, et son attention se détourne instantanément. Elle se tourne vers lui avec de grands yeux interrogateurs, avant qu’un sourire illumine son visage. Dans un mouvement quelque peu hystérique, elle se met à lui frapper le bras de la paume de sa main, des petits coups rapides et répétés pour traduire son impatience d’en savoir plus. « Non mais… mais… Mais !!! » Les coups reprennent de plus bel, alors qu’elle lui adresse une grimace faussement colérique. « J’arrive pas à croire que tu aies attendu tout ce temps pour me dire ! Tu aurais dû me faire ton câlin habituel puis sortir un “Austyn, ma déesse, j’ai pécho” et ensuite tu développes. Parce qu’il faut que tu développes ! » Elle fait de son mieux pour ne pas hausser le ton la gamine, parce qu’ils sont maintenant chez le glacier et qu’elle ne veut pas que toute la boutique entende leur conversation. Au fond elle s’en fiche pas mal Austyn, elle est loin d’être réservée, mais elle sait que si c’était à elle de raconter une histoire du genre, alors elle ne voudrait pas la partager avec une file d’inconnus. Parce que malgré toute l’assurance qu’elle s’évertue à afficher, lorsqu’il s’agit de relations elle perd toute sa confiance. « Bon alors, c’est qui ? Ça s'est fait comment et quand ? C’était juste l’histoire d’un soir ou vous allez vous revoir ? Vous vous connaissiez avant ? Tu penses que t’as des sentiments ? C’était bien ? » Passant de questions extrêmement simples et basiques à des questions bien plus personnelles, Austyn laisse toutes ses interrogations sortir de sa bouche sans aucun filtre. Elle sait qu’elle en a posé beaucoup, et avec d’autres personnes elle aurait sans doute essayé de se contrôler un peu, mais Heath est le maître suprême des interrogatoires surprises. Si la situation était inversée, il aurait eu au moins cinq questions de plus à lui poser, alors elle ne ressent aucune gêne, simplement une curiosité dévorante.
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(#)Re: an afternoon of wonders (Heath) Mer 27 Jan - 14:21
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@Austyn Walters Il est assez amusant d’observer la réaction des gens qui nous entourent dès que nous nous retrouvons. Je pense qu’ils prennent conscience de ce changement de tonalité qui se produit immédiatement et impulse une colorisation de tout ce qui avait l’air gris, précédemment terne. Austyn, elle a cet effet sur moi depuis toujours. Autrefois gamine que j’avais à cœur de protéger comme une petite sœur et à présent jeune adulte que j’ai à cœur de protéger comme la petite sœur qu’elle est véritablement à mes yeux. Tu réalises qu’il n’y a eu aucun changement à une exception près. Le rapport de force n’est plus si évident que cela, il ne coule plus du tout de source et tu sais qu’elle répondra présente pour t’épauler autant que tu continueras à le faire sans même avoir besoin d’y être sollicité. Le départ de Robin a laissé un immense vide qu’il a été difficile de combler. Aujourd’hui, je me sens parfois honteux de l’admettre, mais ce frère d’une autre époque s’est progressivement effacé de ma mémoire au point de ne plus me manquer qu’occasionnellement, au détour d’un souvenir publié sur les réseaux sociaux. Il ne reste plus grand-chose de notre adolescence, de tous les moments partagés si ce n’est quelques clichés, des vidéos et un message dépourvu de personnalité que nous continuons à nous envoyer pour les grandes occasions. Tu as appris à ne plus être triste d’une telle situation. À te dire que la vie a ses raisons que la raison, elle-même, ignore et que cette place laissée vacante aura ouvert la porte à cette amitié fusionnelle que tu entretiens depuis des années avec sa petite sœur. Nous étions déjà proches à l’époque, c’est certain, mais je me sentais malgré tout obligé de conserver une distance de sécurité par peur qu’il puisse imaginer que j’espérais davantage. Tu l’aurais extrêmement mal vécu, tu aurais détesté le voir sombrer dans la paranoïa jusqu’à se mettre à te soupçonner d’éprouver des sentiments pour cette gosse qui a toujours été dans ton paysage et que tu considères aujourd’hui comme la plus proche incarnation de ta famille. À ses côtés, le ciel est bleu et le soleil réchauffe ma peau d’un milliard de rayons qui font du bien. Elle est la plus habile des magiciennes, capable de faire disparaitre mes incertitudes en un claquement de doigts, sans même avoir besoin de prononcer les mots qui, de toute manière, n’auront jamais cet effet-là. Austyn est différente, elle l’a toujours été. « C’est vrai, tu as raison. Personne n’a jamais trouvé héroïque une divinité qui a des fesses plates, mais on adule bien des mecs avec des petits zizis dans ce même ordre d’idée sur les tableaux et les sculptures alors bon… » Je m’humecte les lèvres et la pointe du doigt. « J’pourrais devenir une divinité, moi aussi ? J’ai un cul bombé juste ce qu’il faut, un corps de rêve et j’suis tellement endurant que j’pourrais sauver le monde en un clin d’œil ! » Je contracte les biceps pour attester de la véracité d’une telle remarque. « En revanche… Ouais… J’confirme… Les fesses méritent d’être travaillées encore un peu, par ici ! » Je désigne son fessier, espiègle, d’un petit geste de la main, conscient qu’elle va réagir au quart de tour, elle aussi. C’est vous, c’est simple.
« Gargamel ? J’ME DISAIS BIEN AUSSI, ça fait extrêmement sens puisque… Si on décompose, moi j’entends gare et gamelle… Et puisque tu tombes sans arrêt… GARE À LA GAMELLE ! » Je pars loin, mais c’est toujours le cas, en quelque sorte. Incroyable cheval fou qui fonce tête baissée et ne s’interroge jamais sur le degré de stupidité de ses affirmations. Une vidéo TikTok en guise de support pour combler l’attente au beau milieu de cette ligne interminable et ses commentaires qui rejoignent naturellement ceux qui m’ont traversé l’esprit au premier visionnage. « Mais oui t’as vu, ce mouvement est complètement dingue ! Et puis le porté est franchement facile à exécuter musculairement parlant ! J’ai fait bien pire sur mes années de danse ! » Parce qu’il ne faut pas oublier que j’ai pratiqué la danse pendant des années et des années sans jamais m’en lasser. Je me suis prêté à d’autres activités ensuite, par choix, sans pour autant me défaire de cette passion que je conserve et continue de développer en amateur pour le plus grand plaisirs de mes abonnés sur le réseau social précédemment cité et d’une petite rouquine qui répond toujours présente pour me suivre dans mes délires. Tu demandes parfois à Bran de t’accompagner, même s’il faut souvent négocier plus longuement, parce qu’il aime t’embêter, le petit con. Il a des mouvements d’un autre monde, l’enfoiré ! « On a fait pire, il y a juste cet enchainement… Attends… Celui-ci, là, qu’il faudra travailler parce qu’il est hyper précis mais sinon on devrait s’en sortir comme des chefs ! » J’ai tellement hâte, et pas seulement pour la danse en elle-même, surtout parce qu’il s’agit d’une promesse, celle de passer des heures et des heures à enrager avec ma petite sœur en multipliant les crises de rire et les souvenirs qui restent gravés dans le cœur. « Je ne te laisserais jamais tomber, au sens propre comme au figuré ! » Réflexe stupide, mais tellement moi, je l’enlace tendrement en grommelant. En attendant de trouver l’endroit idéal pour s’entrainer, place à un récit qu’elle se doit d’entendre et qui me met déjà dans tous mes états. « Avant de tout te raconter, j’te propose un jeu… Si tu parviens à trouver le prénom de la personne dont je vais te parler, j’te dois un gage ! Sinon… TU me dois un gage, d’accord ? Tu as trois essais, parce que j’suis une bonne personne ! » Et je bombe le torse, comme l’abruti que je suis, pour lui prouver à quel point ma posture est l’expression de ma grandeur d’âme. « Si je crois que mon histoire sera plus importante que ta glace ? Je ne crois pas… J’EN SUIS CERTAIN ! » Je persiste et signe, d’une voix haut perchée qui ne peut qu’attirer l’attention autour de nous. La porte d’entrée du magasin dépassée, je me joue de son inattention pour balancer ma bombe, soucieux de recueillir sa réaction qui, comme je l’imaginais, est un mélange d’excitation et de joie. Elle sait que tu n’es pas vraiment le genre de mec qui enchaine les plans cul. Bien au contraire, t’es plutôt sérieux mais là… Tu as hâte de tout lui expliquer. Elle me tapote et j’explose de rire. « Je te l’avais bien dit, que tu n’étais pas prête à entendre mes révélations ! » J’ai ce rire enfantin et une certaine fierté en repensant à Yaël et à cette nuit torride passée à se faire l’amour. Les questions pleuvent sur mes épaules comme un orage en plein été et je me fends la gueule, tenté de lui répondre au plus vite même si j’opte pour une autre stratégie. « Les trois prénoms, d’abord ! À ton avis, qui pourrais-je avoir pécho ? Un petit indice, tu as déjà entendu parler de cette personne par le passé. Je ne te ferais pas deviner son identité si tel n’était pas le cas. TU VAS ÊTRE SURPRISE, JE PUIS TE L’ASSURER. »
(#)Re: an afternoon of wonders (Heath) Sam 20 Fév - 0:00
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résumé du personnage
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trigger warning : warning : arnaques, tromperie, fausse-couche. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.
statut civil : célibataire et sans attache, elle est bien plus heureuse ainsi.
occupation : masseuse de jour, joueuse de poker de nuit. Sous ses airs zen et ingénus, elle arnaque comme elle respire.
habitation : #437 Vieux Carré, un appartement.
mes trophées :
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@Heath Romeo Entre eux, les choses sont toujours d’une facilité déconcertante. Il y a bien eu une première fois, une rencontre où les prénoms ont été échangés, où peut-être une légère timidité a freiné les échanges, et pourtant Austyn ne s’en souvient pas. Peut-être parce qu’elle n’est pas très timide par nature, mais surtout parce qu’elle a la sensation que Heath a toujours été dans sa vie. Il possède dans son cœur une place similaire à celle de Robin, tout en ayant l’avantage d’être présent en ville et de prendre du temps pour elle assez régulièrement. Lorsqu’elle est avec lui, elle a cette sensation on ne peut plus agréable de pouvoir être entièrement elle-même, sans jugement, sans prise de tête. Et sans doute est-ce pour cette raison qu’à peine quelques minutes après leurs retrouvailles, ils sont déjà enfoncés jusqu’au cou dans des délires qui ne veulent rien dire à personne d’autre. Ensemble, ils ont des références, des anecdotes qui n’appartiennent qu’à eux et qu’ils ne partagent pas avec les gens qui sont autour d’eux. Et en vérité, même s’ils essayaient d’inclure une tierce personne dans leurs histoires, elle aurait sans doute du mal à capter d’où viennent toutes ces informations qu’ils débitent à une vitesse folle. « Les petits zizis sont là pour ne pas effrayer le commun des mortels. Si on se dévoilait dans notre vraie forme physique, tous les autres souffriraient de sentiments d’infériorité. On fait ça pour le bien de l’humanité. » répond-elle d’une voix experte, comme si elle faisait un exposé sur un sujet qu’elle avait bossé pendant des mois. Taquine, elle se met à plisser les yeux pour inspecter le corps de Heath et lorsque celui-ci contracte son biceps, elle s’y accroche rapidement pour tester sa force. « Ouais, d’accord, on peut peut-être t’accepter dans nos rangs. Tes fesses et ton corps pourront nous servir, mais attention, interdiction de prendre la grosse tête Nouveau-Dieu ! » Elle parle d’un ton détaché et pourtant son immense sourire trahit la joie qu’elle ressent à simplement déblatérer des âneries avec lui. Mais son sourire laisse place à une mine offusquée quand il fait une réplique sur son fessier. « Non mais mes fesses se portent très bien ! Tout ça pour que je fasse du sport avec toi… » Elle secoue la tête en levant les yeux au ciel, avant de se rapprocher de lui pour le pousser de son épaule. Comme tout le monde elle se pose quelques questions sur son physique Austyn, elle y fait un peu attention, en se demandant si un jour quelqu’un la trouvera suffisamment jolie pour tenter plus que de l’amitié. Mais par fierté elle n’en parle pas de tout ça, elle garde son air détaché et confiant.
Un puissant éclat de rire la traverse et elle se plie en deux en entendant les propos de Heath. « Non mais elle te vient d’où cette explication Heathcliff ? » prononce-t-elle entre deux pouffées de rire. « Et sache que je ne tombe jamais ! Je salue gracieusement le sol, c’est totalement différent. » Encore une fois, elle exagère, prenant des allures gracieuses qui en vérité ne la suivent pas du tout au quotidien. Parfois elle aimerait bien Austyn, être un peu plus élégante et distinguée comme l’est sa mère, mais elle se lasse très vite des manières exagérées. Elle, elle est sauvage, elle préfère dire et faire les choses franchement, sans prendre des pincettes. Alors oui, les gamelles ça lui arrive de s’en prendre parce qu’elle ne regarde pas toujours où elle met les pieds, mais elle préfère avoir des bleus et de l’expérience plutôt qu’une peau douce et de l’ignorance. S’il y a bien un contexte dans lequel elle essaie de ne pas tomber cependant, c’est quand ils dansent tous les deux ensemble. Heath est bien plus expérimenté qu’elle en la matière, mais elle aime l’aspect sportif et les heures de rigolade qu’ils passent ensemble en s’entraînant à faire des chorégraphies à mettre sur TikTok. « Parce que tu penses à tes muscles quand tu me soulèves ? » Elle le regarde en rigolant à nouveau, se moquant légèrement. Elle sait bien que Heath fait attention à son corps, que pour son travail il est vital qu’il soit en parfaite santé. Elle ne s’en plaint pas, après tout il est extrêmement agréable à regarder le Romeo, mais parfois il prend les choses d’un angle qui lui est totalement inconnu à elle. A nouveau son attention se rapporte sur la vidéo pour bien capter le mouvement dont il lui parle. « Avec un peu d’entraînement je suis sûre qu’on peut y arriver ! » Elle hoche la tête, toujours attentive à ce qui défile sur l’écran. Ils ne pourront pas improviser une danse aussi précise, mais après tout elle est persuadée que toutes les personnes qui postent des vidéos s’entraînent également pendant quelques heures pour atteindre un tel résultat. Sourire aux lèvres, elle se laisse aller dans cette étreinte qui fait du bien, ne soulevant pas la réplique de son frère de cœur. Elle le sait, qu’elle peut compter sur lui. Elle a beau avoir la chance d’être entourée d’une bande d’amis sur laquelle elle peut s’appuyer, Heath aura toujours cette place différente, parce qu’il n’est pas seulement un pote comme les autres.
Finalement la conversation se tourne vers des sujets un peu plus sérieux. La journée d’anniversaire d’Austyn qui s’est déroulée il y a quelques semaines, et une nouvelle bien mystérieuse que Heath semble vouloir partager. Sa manière d’en parler attise la curiosité de la gamine qui exige qu’il parle avant elle, mais puisque c’est Heath qui se trouve en face d’elle, évidemment qu’il trouve un jeu à retirer de toute cette situation. Elle lève un peu les yeux au ciel, mais en vérité ça l’amuse de deviner elle-même. « J’accepte ton jeu ! Mais il va falloir que tu me donnes quelques détails quand même, parce que des prénoms il y en a des tas dans le monde. » Oui, deviner trois prénoms sans aucun indice semble être un pari bien difficile, mais elle est joueuse la rousse alors évidemment qu’elle accepte sans méfiance. Heath semble si confiant qu’il détient l’histoire du siècle qu’elle veut savoir le plus rapidement possible et il n’y a pas le temps de négocier. Mais forcément, il attend qu’ils soient à l’intérieur de la boutique pour lâcher l’indice explosif et Austyn se retrouve dans une hystérie qu’elle peine à contrôler. Au diable les devinettes maintenant, elle veut des explications, des détails et elle les demande sans attendre avec des questions qui s’enchaînent un peu trop vite. Sauf que Heath, lui, ne perd pas le nord. Il veut jouer, retenir un peu plus longtemps ses informations et ça la fait trépigner d’impatience la gamine. « Non mais t’es sérieux ?! » Elle rit face à cette torture, puis se mord doucement la lèvre inférieure en réfléchissant. Quelqu’un dont elle a déjà entendu parler… quelqu’un qui plaît à Heath donc… « Okay, je vais dire : Carmen, Addison ouuu Lisa ? » Elle n’est définitivement pas certaine du dernier nom, mais il lui semble avoir croisé une jeune femme de ce nom là une fois près de la colocation de Heath, et elle-même devait ajouer que c’était une jolie fille. En vérité elle se fiche assez bien des devinettes maintenant, elle veut simplement savoir ce qu’il s’est passé. « Alors, j’ai eu bon ? » demande-t-elle tout de même avec une certaine fierté.
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(#)Re: an afternoon of wonders (Heath) Dim 28 Mar - 16:13
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@Austyn Walters « Mais oui, suis-je bête ! J’oublie toujours qu’il y a ce fameux sentiment d’infériorité qu’il ne faut surtout pas infliger sur tous les critères à ce peuple qui nous admire d’en bas, par le biais de nos sculptures et des nombreuses œuvres censées nous représenter le plus fidèlement possible alors que, soyons sérieux une seconde, pas du tout. underrated as fuck ! » Je balaie, mutin à souhait, non sans contracter les muscles afin de mettre en exergue une vérité qui saute d’ores et déjà aux yeux et ne répond pas véritablement à la raison pour laquelle tous les dieux grecs sont conçus artistiquement avec de petits pénis. Je me souviens avoir entendu un pote historien partager une anecdote à ce sujet en soirée quelques années en arrière mais j’étais probablement déjà un peu trop pompette, et surtout trop peu intéressé pour suffisamment tendre l’oreille et prendre note d’explications qui, aujourd’hui, me permettraient de briller en société. Je sais bien qu’il est inutile de chercher à impressionner Austyn, nous n’avons plus besoin de nous prouver quoique ce soit elle et moi, mais j’aime malgré tout la surprendre et lui rappeler régulièrement pourquoi elle est aussi importante, pour ne pas dire essentielle, à mes yeux. Certaines rencontres ne s’expliquent pas, elle n’était pas censée être mon amie de prime abord, la sœur d’un meilleur pote qui a disparu avec la distance et les années tandis qu’elle est restée, a pris du galon encore et encore jusqu’à occuper cette place prépondérante dans mon cœur. Une perle, ce petit bout de femme que je vois grandir et définitivement s’affranchir de l’adolescence pour rejoindre le club des jeunes adultes. Tu ne recules devant rien pour elle, toujours aux aguets, prêt à tout abandonner, à tout laisser en plan pour lui venir en aide en cas de besoin. Elle est ta sœur, celle que tu n’as jamais pu avoir auprès de toi biologiquement. Tu l’aimes, Austyn. Tu l’aimes parfois même trop fort. Elle s’accroche à mon biceps en une volonté affirmée de vérifier la théorie que je déballe sans jamais me démonter et je pouffe de rire, le contracte à l’extrême afin qu’il durcisse exactement comme il faut pour aller dans le sens de mes affirmations. Je saute de joie, théâtral au possible, lorsqu’elle m’autorise à rejoindre le club ultra fermé des divinités auquel elle appartient déjà. « Promis, je ne prendrais pas la grosse tête. Et puis entre nous, même si je venais soudainement à prendre le melon, nous savons tous les deux que tu auras vite fait de me faire redescendre sur terre. » Je n’ai même aucun doute là-dessus, bien au contraire. Austyn a toujours su trouver les bons mots, la bonne approche pour me canaliser au mieux sans avoir à forcer le trait. Son pouvoir magique, en quelque sorte, parce qu’elle pourrait être une gentille sorcière, une sœur Halliwell, par exemple… D’ailleurs, en parlant de Charmed… « Si tu devais te réincarner en sœur Halliwell dans la série, pas la nouvelle version au rabais hein, la série des années 90… Qui serais-tu ? Je ne sais pas pourquoi, mais je t’imagine plutôt bien en Piper… Ou en Paige… Paige parce que t’es mon être de lumière rien qu’à moi ou presque ! » Je termine, en un sourire tout mignon, parce qu’elle l’est véritablement, mon ange gardien. Elle me sauve souvent la mise même si, dans le cas présent, c’est en faveur d’une bousculade qu’elle se positionne, d’un coup d’épaule savamment orchestré pour me faire perdre l’équilibre et avancer de travers sur quelques pas, amusé au possible. « Tu m’avais promis de venir à la salle avec moi cette année. C’était même le tout premier item sur la liste des trucs à faire pour 2020 et tu n’as pas tenu ton engagement… Tu as prévu de le faire figurer à nouveau sur nos prédictions pour 2021 ? Tu devrais peut-être renoncer tout court, hein… À chaque fois j’embête bébé Mav pour qu’il te préparer un plan de fifou et à chaque fois j’dois lui payer une bière en contrepartie en lui promettant que tu viendras… Plus tard… » Il y a beaucoup de vrai là-dedans, même si je ne lui en tiens pas du tout rigueur au-delà de la taquinerie.
« HAN, tu as osé m’appeler Heathcliff ! » Personne ne m’appelle jamais de la sorte, ce n’est pourtant pas interdit mais j’ai toujours nettement préféré être désigné par ce joli Heath que je trouve nettement plus harmonieux. J’ai du mal à garder mon sérieux, mort de rire, et l’observe du coin de l’œil, complice. Saluer gracieusement le sol, la goutte d’eau qui fait déborder le vase du rire qui se renverse en un éclat que je ne sais pas retenir et qui fait se retourner quelques personnes devant et derrière nous. « Mon explication était la meilleure, un point c’est tout. Tu ne veux juste pas l’admettre. » Je babille en battant des cils. « Gracieusement, ce n’est pas vraiment ainsi que j’aurais décrit le processus de tes chutes systématiques mais… Tu sais quoi ? D’accord, je te l’accorde ! » Je lui tire la langue, conscient qu’elle va trouver un moyen imparable de me rendre la monnaie de ma pièce en moins de deux. Austyn est toujours très ingénieuse, dotée d’un sens de l’imagination et d’une répartie hors du commun. D’un sujet à l’autre, sans jamais qu’il soit nécessaire d’avoir recours à la moindre transition. Nous passons des chutes à TikTok et ses chorégraphies endiablées, les contours de cet après-midi se dessinent avec un naturel désarmant qui nous va bien, comme toujours. Du sport après une glace bien méritée et un porté que j’estime très simple à exécuter physiquement parlant. Certains représentent un challenge de taille quand d’autres paraissent d’une arrogante simplicité. Sa réaction me fait sourire et acquiescer vivement. « Je pense toujours à mes muscles, voyons ! Pas parce que tu es lourde, bien au contraire, plutôt parce qu’il est important d’avoir les bons appuis pour ne pas risquer une blessure stupide qui aurait un impact sur mes entrainements et sur le boulot ! » Mon corps demeure mon principal outil de travail, sans lui je ne peux malheureusement rien faire, je l’ai vécu l’été dernier, suite à l’accident d’ambulance qui a failli me coûter la vie. Coincé dans un fauteuil pendant plusieurs semaines, je me suis trainé des béquilles pendant plus de trois mois avant de retrouver l’intégralité de ma mobilité grâce à la superbe intervention d’un kinésithérapeute tout bonnement fantastique. « Une petite heure de travail et tout devrait être en ordre pour filmer ! On se met à notre endroit habituel pour répéter à l’air libre, en pleine nature, sans trop risquer d’être interrompus par la populace ? » Un petit coin de paradis que nous avons découvert par hasard il y a quelques années et qui, depuis, s’est en quelque sorte transformé en notre QG rien qu’à nous.
Une glace à la main, quelques dollars de dépensés avec un pourboire appréciable gentiment réservé au vendeur très aimable et serviable, je me lance enfin sur un potin qui la fait immédiatement s’animer. Je pense à Yaël sans pour autant trop en dire pour le moment, je suis curieux de savoir si elle parviendra à mettre la main sur son prénom sans bénéficier d’indications trop précises au-delà de ces quelques informations basiques au sujet de son identité. « Tu as déjà beaucoup d’éléments pour faire progresser ton enquête ! » J’irais même jusqu’à affirmer qu’elle a tout ce qu’il faut, un avantage que les autres n’ont pas : elle sait pour le passé amoureux que nous avons en commun, Yaël et moi. Elle est la seule à savoir, ma seule confidente. Je ne me souviens plus exactement de comment j’en suis venu à passer aux aveux, ce besoin m’est juste venu naturellement, comme une évidence imparable. J’acquiesce vivement, trop fier de la voir enrager de la sorte à cause de ce petit jeu. « On ne peut plus sérieux ma bonne dame ! » Carmen, l’idée me fait sourire mais non… Nous couchons trop régulièrement ensemble pour que l’impact soit aussi marquant. Addison… Hmm… Elle sait que je ne dirais pas non, même si cette même idée me tue parce qu’il est moins facile de le détester. Lisa… « Lisa, la meuf avec qui j’ai terminé l’autre jour ? Celle qui a fait l’étoile de mer et avec qui j’ai trouvé le temps horriblement long ? LA MEUF QUI NE VOULAIT PAS PARTIR LE SOIR-MÊME ET QUI A SQUATTÉ TOUTE LA MATINÉE JUSQU’À CE QUE FLORA LA POUSSE À PRENDRE LA POUDRE D’ESCAMPETTE ? NON, PAS ELLE ! » J’en ai des frissons d’effroi rien que d’y penser. Elle a tort sur toute la ligne, logique. « Si je te dis que ça commence par la lettre Y ? »
(#)Re: an afternoon of wonders (Heath) Mer 16 Juin - 20:05
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résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.
« Que veux-tu ? Les humains ne sont pas parfaits. » lance-t-elle d’un ton lassé, comme si c’était vraiment fatiguant de voir toutes les idioties créées par des amateurs. Mais elle rit en voyant Heath contracter ses muscles et jouer à Bibendum pour illustrer ses propos. Les blagues continuent encore et encore, ils s’enferment dans leur bulle tous les deux, sous le regard incrédule de toutes les personnes qu’ils croisent. Austyn ne cherche pas à savoir ce que les passants peuvent bien penser d’eux. Ils s’amusent, blaguent, farcent, et se comportent comme deux gamins que rien au monde ne pourrait ébranler. « Évidemment que je te ferai redescendre sur terre. Tu crois que je risquerais réputation et ma place sur l’Olympe à cause de toi ? Tss tss, fais attention à tes fesses l’ami ! » Dans ce monde imaginaire, elle vendrait la peau de Heath pour gagner plus de pouvoir pour elle, mais ça n’a rien à voir avec la réalité. Il est l’une des personnes les plus importantes de sa vie, une constante depuis tant d’années que rien ni personne ne pourrait le remplacer. Au fil du temps, elle a pris l’habitude de se confier à Heath plutôt qu’à son propre frère, alors il est évident que s’il devait tomber, elle tomberait avec lui. Mais ce n’est parce que cette loyauté est profondément ancrée en elle, qu’elle réprime les taquineries. « Alors papy, ce serait bien de mettre à jour tes références, s’il te plaît. Charmed, ancien, nouveau, je ne sais pas. Mais c’est beau ce que tu dis, alors si tu veux que je sois ta Paige, je serai ta Paige. Tout ce que tu veux pour toi, mon petit sorcier. » Peut-être qu’elle devrait avoir honte, mais elle n’a qu’une connaissance très vague de la série dont lui parle Heath et elle n’est même pas certaine d’avoir déjà vu un épisode entier. Il s’agit d’un trio de sœurs, toutes sorcières, qui détiennent apparemment un pouvoir spécifique grâce à leur lien. Pourtant, dit ainsi, elle se dit que ça pourrait lui plaire comme série, si le style et les effets spéciaux n’étaient pas trop démodés. « Bébé Mav ? Oh mon Dieu, je vais te voler ce surnom et l’appeler comme ça pour le restant de ses jours. » s’esclaffe-t-elle. Maverick, elle le connaît essentiellement au travers de Sasha et si elle pourrait facilement le détester pour la simple et bonne raison que les deux hommes sont meilleurs amis, elle a une autre vision des choses. Maverick est une sorte d’oncle qui fait des blagues nulles, toujours prêt à rire et surtout, il n’approuve pas non plus le mariage maudit des Caldwell. Alors ça lui convient bien de passer du temps avec lui. Seulement pas dans sa salle de sport. « Renoncer, tu me prends pour qui là ? C’est juste que j’ai pas le temps, c’était ma dernière année et j’avais plein de choses à faire. Et là je m’habitue à l’université, c’est un nouveau monde, tu vois ? Puis fais pas comme si je faisais rien, j’ai trois entraînements de natation par semaine, MONSIEUR ! » Espiègle, elle lui tire la langue pour marquer une pause. « Mais booon, s’il n’y a que ça pour te faire plaisir, ce sera à nouveau ma résolution pour 2021. Je viendrai faire du sport avec toi et bébé Mav. » Et la voilà qui repart de plus belle en pensant à la tête que fera l’homme quand elle l’appellera ainsi.
« C’est mon privilège de déesse et d’être de lumière de t’appeler comme ça ! » Elle lui fait un petit signe de tête entendu, fière d’elle-même. En vérité, elle a commencé à l’appeler comme ça après avoir lu Les Hauts de Hurlevent et bien que son Heath à elle n’ait rien en commun avec le héros du roman, elle voulait ainsi lui ajouter un petit romantisme anglais. « On va dire qu’on a tous les deux raisons, pas de jaloux ! » finit-elle par trancher. « Je ne chute pas systématiquement non plus. Tu ne crois vraiment pas en moi. » D’une manière théâtrale, elle amène le dos de sa main sur son front, avant de reprendre sa route. Ils passent du coq à l'âne tous les deux, parlant de tout et surtout de rien. La bonne humeur flotte entre eux et ils n’en démordent pas, même quand le sujet devient un peu plus réel. « Je ne voudrais pas que tu te fasses mal. » Jamais, mais encore moins à cause d’elle. Elle se souvient de la période où les déplacements de Heath étaient limités, de la peur qu’elle avait ressenti en apprenant qu’il avait eu un accident. Aujourd’hui elle n’a plus de souci à se faire, pas lié à cet événement en tout cas, mais elle aimerait que rien de mal ne lui arrive jamais. « La populace ne mérite clairement pas de nous voir travailler ! » Elle prend des grands airs et en rigole, juste parce que le mot la fait rire. « Yes, ça me semble le plan parfait. On sera tranquille, à la fois chaud, mais pas trop. Et on arrivera au bon résultat ! »
Mais avant cela, il leur faut leur glace. C’est ce qu’il lui a promis, ce que son estomac réclame et il est bien connu que rien n’est meilleur que le réconfort avant l’effort. Mais soudainement, l’histoire de Heath a un peu plus de saveur que la friandise entre ses mains et elle veut en savoir plus. Un défi proposé et accepté, elle cherche dans sa mémoire les dernières histoires que le pompier lui a raconté, des noms qui lui reviennent en tête. Comme promis, elle en donne trois et c’est le dernier qui fait réagir le jeune homme. Austyn grimace doucement, tout en riant de l’expression offusquée de son ami. « J’avais pas besoin d’autant de détails, mais très bien, plus jamais elle. » Innocente Austyn qui ne veut pas en savoir trop sur la vie sexuelle de ses amis. Elle prétend que ça ne l’intéresse pas, mais c’est simplement qu’elle ne s’est jamais retrouvée dans un cas de figure où l’attraction était réciproque. Un nouvel indice lui parvient et si elle se demande pendant une minuscule fraction de seconde quels prénoms commencent par un Y, les lumières finissent par s’allumer à tous les étages. « NOOOOON ?! » Ce cri dramatique la pousse à s’arrêter en plein mouvement, à poser sa main sur le bras de Heath pour le stopper également. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, elle ne sait pas si elle doit le féliciter ou lui faire la morale. Parce que si elle comprend bien ce qu’il est en train de dire, la situation pourrait potentiellement tourner au cauchemar. « Yaël ? T’es sérieux ? » Le sourire qui prend place sur ses lèvres fait le choix à sa place, parce qu’elle peut voir une étincelle dans les yeux de son ami qui en dit bien plus long que les mots qu’il emploie. Il y a sans doute de nombreuses questions qui n’ont pas encore de réponses, mais il semble heureux pour le moment, ça suffit à la jeune fille. « Alors il va falloir que tu entres dans les détails là. NON, pas ce genre de détails. Comment ça s’est passé, qui a initié le truc, est-ce que vous avez parlé de ce que ça veut dire ? Comment tu te sens ? C’est ça le plus important. » En vérité, Austyn ne comprend pas vraiment le lien qui lie les deux hommes. A ses yeux, Heath est la personne la plus lumineuse du monde, celui qui a toujours un sourire aux lèvres, de quoi faire des cookies ou des muffins dans ses placards, qui offre de bons conseils et surtout, celui qui sait s’amuser à toute heure du jour ou de la nuit. Yaël, au contraire, est un homme intimidant. Il ne sourit pas, ne fait pas de blague, reste à l’écart et juge tout ce qui bouge. C’est l’impression qu’elle en a en tout cas. Alors il faut croire que les opposés s’attirent vraiment, parce qu’elle sait que Heath ressent bien plus que de l’amitié pour lui. Il n’en parle pas beaucoup, ne formulerait d’ailleurs peut-être pas les choses ainsi, mais Austyn le connaît assez bien pour le savoir. Alors si elle demande des détails, c’est juste pour s’assurer qu’il va bien et qu’il ne regrette pas quelque chose qui pourrait peut-être mettre à mal l’amitié qui compte le plus pour lui.
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(#)Re: an afternoon of wonders (Heath) Jeu 30 Sep - 16:22
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