• rp d'intégration // Ulrich & Wilma

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@Ulrich Marchesi et @Wilma Azarov
Qu’est-ce qui vous a pris ? Pour cette soirée, vous avez enfilé vos plus beaux habits dans le but de bien paraître à la soirée bénéfice où on vous a invité. Mais à force de boire, l’envie d’aller à la toilette se fait de plus en plus pressante. Quittant votre accompagnateur.trice, vous vous dirigez vers les toilettes. Dans l’empressement, vous poussez la porte. Toilettes mixtes, mais vous l’ignorez. Posant votre regard sur les cabines, toutes semblent prises et vous tambourinez aux portes jusqu’à en trouver une libre. L’endroit est luxueux, une odeur de savon et de lavande chatouille doucement vos narines. Installé.e, vous entendez une voix qui vous étonne par la tonalité qui est différente de ce que vous auriez pu imaginer dans ce lieu. La personne s’adresse à vous, demandant si vous avez du papier toilette. Il semblerait que dans sa cabine le rouleau soit vide. L’embarras se lit sur votre visage, vous vous êtes trompés de pièce, loupant le symbole du genre qui décrit habituellement les toilettes publiques. Timide vous n’osez pas parler, ou alors vous vous en moquez finalement. C’est même assez cocasse, il faut l’avouer. Assumerez-vous votre possible erreur ? Tendrez-vous du papier à votre voisin.e en prenant le risque qu'iel remarque que vous n’êtes pas du même sexe ? Partirez-vous comme un.e voleur.se ? Ou relèverez-vous vos pieds pour faire à croire qu’il n’y a personne ?

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@Ulrich Marchesi et @Wilma Azarov
Ce soir ne serait pas un soir comme les autres pour vous Wilma, non, ce serait un soir qui sortirait clairement de l'ordinaire, et dans le fond, ça vous va plutôt bien, n'est ce pas ? Oui, cela vous va bien, très bien, trop bien, parce que dans ce genre de mondanité, vous vous sentez finalement assez à l'aise, plus que ça même d'ailleurs. Vous êtes venue avec un faire valoir, une vague connaissance croisée quelques jours plus tôt pour faire votre plus un à la soirée, pour ne pas venir seule, comme si c'était une soirée galante alors que pas du tout. Vous comptez bien en profiter, peut être même un peu trop mais ce n'est pas tous les jours que vous avez l'occasion de pouvoir porter vos plus beaux vêtements dans ce genre de circonstances. Souvent, vous êtes dans les nuances de noir, de blanc, de gris, mais là, la robe est rouge, comme votre rouge à lèvres d'une couleur similaire. Vous n'avez pas fait dans la dentelle, vous avez sorti ce que vous aviez de plus classe et même s'il y en a d'autres qui sont classes, vous sortez du lot, et certains regards se posent sur votre silhouette parfaite dans cette sublime robe. Vous souriez à ceux qui osent s'aventurer au dessus de votre décolleté, dans votre regard d'une profondeur infinie, mais ils sont rares à oser l'affronter, parce que mine de rien, vous faites presque peur dans cette tenue, comme si vous étiez prête à dominer le monde. Mais n'étais-ce pas le genre que vous vouliez vous donner alors que vous n'êtes qu'une humble fossoyeuse ? Vous souriez alors que vous enchainez les verres et que la pause toilette s'impose à votre vessie Wilma. Vous en rigolez un instant, avec cette robe, cela ne sera pas facile, mais vous devriez vous en sortir. Vous laissez donc votre plante verte pour lui dire que vous revenez dans quelques instants et vous vous rendez aux toilettes et vous prenez place sur ce trône là. Vous faites votre besogne, mais vous vous rendez compte trop tard qu'il n'y a plus de papier dans cette cabine, alors qu'il y a quelques instants quelqu'un venait de s'acharner sur les portes, parce que toutes les cabines devaient être prises, vous le supposez.

" Bonsoir, je suis désolé de vous importer mais le rouleau de papier toilette est vide de mon côté, auriez-vous l'obligeance de me dépanner de quelques feuilles ? "

Vous ne pouvez pas demander de manière plus cordiale à vrai dire, mais vous ne savez pas si la personne vous répondra, peut être qu'elle ne voudra pas agir de la sorte, mais avec votre tenue, vous avez pris une mini-pochette, pas votre sac à main ordinaire où il y a tout ce qu'il faut à l'intérieur alors vous espérez ne pas avoir à sortir d'ici trop embarrassée de la gêne du pipi.

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@Ulrich Marchesi et @Wilma Azarov
Jamais, jamais plus il ne suivra ses colocataires dans des soirées aussi guindées. Ulrich, il ne se sent pas à sa place au milieu de ces gens trop pincés. Malgré son beau costume noir, bien taillé, le gamin Marchesi se sent à l’étroit. Avec la foutue impression d’étouffer, d’avoir cette cravate un peu trop serrée. D’ailleurs, il n’arrête pas de la tirailler et se fait réprimander par sa colocataire. Il est sûr qu’elle prie secrètement pour ne pas qu’il se fasse remarquer, pour qu’il se tienne bien toute la soirée. Mais l’ennuie est mortel, il faut bien l’avouer. Alors Ulrich, il attrape une première coupe qu’on lui sert avec grande classe. Pathétique, pense-t-il, alors qu’un rire passe la barrière de ses lippes. Il se met à observer le gosse, le monde qui grouille ici et là. Chacun y va de son anecdote, de son rire le plus forcé, à son sourire le plus coincé. « La prochaine fois, vous m’oubliez pour vos plans pourris comme ça », marmonne-t-il entre ses dents à ses deux colocataires. Pour pallier l’ennui ainsi que les conversations fades et insipides, Ulrich trouve refuge dans le champagne et les nombreuses coupes qui vont et viennent devant ses yeux. Le temps défile tout comme les verres qu'il vide. « Je vous abandonne quelques minutes les amis », l'envie est pressante. En même temps, il fallait bien s'y attendre. Le gamin se précipite, courant presque jusqu’aux toilettes. Aucune place ne semble disponible, alors Ulrich s’impatiente. Il tambourine sur toutes les portes, dans l’espoir que l’une d'elles se libère. Finalement, une porte de libre et le brun s’engouffre à l’intérieur afin de soulager cette envie fulgurante. Quelques secondes à peine et une voix féminine s’élève dans la cabine d’à côté. « Merde » se met-il à penser. Se serait-il trompé au moment de choisir la bonne porte ? Il n’en a aucune idée. Et puis si c’est le cas, il n’est pas fautif. Il n’aura qu’à expliquer ce loupé. Terminant sa besogne, Ulrich donne un coup sur le porte-papier afin de l’ouvrir et de récupérer le rouleau à l’intérieur.

« Bonsoir, cabine de gauche ou de droite pour le papier ? »

Une fois la réponse donnée, Ulrich se baisse pour faire passer le rouleau entre les deux cabines. Appuyant sur la chasse d’eau, le brun sort du toilette. Se trouvant face au miroir, le petit Marchesi observe son image quelques secondes alors que l’eau coule dans le lavabo. « Ridicule », dit-il pour lui-même avant de plonger ses mains sous le filet d’eau. Son visage se relève lorsque la cabine s’ouvre, et Ulrich adresse à la jeune femme un léger sourire au travers du miroir. Légère gêne. « Je ne sais pas qui de nous deux s'est trompé en lisant l'écriteau sur la porte. »

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@Ulrich Marchesi et @Wilma Azarov
Ce n'est pas de chance quand même, mais ça pourrait être pire que ça, n'est ce pas ? Oui, il pourrait n'y avoir personne dans les toilettes et donc personne pour vous donner un rouleau ou des feuilles pour que vous puissiez agir sur votre intimité pour plus de confort et surtout d'hygiène rudimentaire. Et c'est une voix masculine qui vous répond ce qui vous étonne mais vous ne vous en formalisez pas, ce n'est pas votre genre d'agir de la sorte en vérité, surtout que vous en voyez tous les jours des vertes et des pas mûres.

" Sur votre gauche merci. "

Et le rouleau arrive à vos pieds Wilma, vous permettant donc d'agir comme il le fallait pas que ça soit la mort mais quand même, vous la côtoyez trop souvent pour mourir de cette façon. Le jeune homme est le plus prompt à appuyer sur la chasse d'eau et à ressortir de son cabinet. Vous ne tardez pas à suivre cependant et vous sentez immédiatement qu'il n'est pas tout à fait à sa place par ici. Il est légèrement gêné mais surtout il se pose la mauvaise question parce que ça n'a pas d'importance. Pourtant, avec un peu d'observation, il devrait voir que c'est lui qui a fait la bourde. Il n'y a pas d'urinoir ici alors que dans les toilettes pour hommes de ce genre d'établissement, il y en a forcément. Vous pourriez vous amuser à le lui cracher à la figure mais force est de constater que vous n'êtes pas tellement dans votre élément non plus.

" Encore faut-il que les écriteaux soient lisibles et qu'ils ne ressemblent pas à des hiéroglyphes en essayant de se donner trop de style. Mais en fait, on s'en fout. Dure soirée je me trompe ? C'est pas tous les jours que vous vous mettez sur votre 31. Rassurez-vous, ça va vous va à merveille. Je m'appelle Wilma, enchantée. "

Même si la rencontre aurait pu se faire en dehors des toilettes pour dame, vous avez vu sa gêne, sa façon de se regarder, sa façon de tirer sur cette manche pour ainsi dire. S'il était habitué de ce genre de lieu, il ne se serait sans doute pas trompé non plus, autrement dit, il y avait plein de petits indices pour vous mettre sur la voie. Après, peut être qu'il n'aura pas envie de parler, difficile à dire pour le moment puisque c'est vous qui avez commencé la conversation avec la demande de papier toilette. C'est sûr, il y a mieux comme entrée en matière.

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@Ulrich Marchesi et @Wilma Azarov
La soirée n’aurait pas pu être plus étrange que ça. D’abord, cette ambiance trop guindée et puis maintenant, voilà qu’il se retrouve à se tromper de toilettes. Faut avouer aussi qu’il n’a pas vraiment regardé ce qui pouvait être écrit sur les portes quand il s’est précipité. Seul fautif. Il n’avait qu’à pas s’enfiler autant de coupes. Même s’il trouve à ce moment précis qu’il n’en a pas bu assez. Toujours aussi sobre qu’à son arrivée, c’est un véritable cauchemar dans lequel il continue d’avancer. Et le spectacle ne fait que l’enfoncer un peu plus, lorsqu’il se retrouve face à son propre reflet.

Il s’observe le gamin, pour une fois, son visage n’est pas abîmé par les coups qu’il a pu prendre et donner. Ses mains, elles, sont légèrement amochées, mais les ecchymoses et les plaies disparaissent peu à peu avec le temps. Jusqu’à ce qu’Ulrich décide d’y retourner, dans ces rues mal fréquentées. Il a promis maintes et maintes fois, à toute sorte de gens qu’il arrêterait. Menteur né le gosse. Puis le retour à la réalité lorsque la porte du cabinet s'ouvre. Et pendant quelques secondes, ce n’est plus son reflet qu’il observe dans le miroir, mais celui de la jeune femme qui se tient derrière lui. Ulrich pivote, attrapant un bout de papier pour essuyer ses mains. Relevant son visage.

« Faut bien avouer que je n'ai pas vraiment regardé où je mettais les pieds, j’aurais pu atterrir dans les cuisines sans m’en rendre compte tant je me suis précipité. Un peu compliquée cette soirée, je dois bien l'avouer. Disons que je préfère largement mon canapé que ces endroits où tout le monde est trié sur le volet. Vous semblez, en tout cas, bien plus à l’aise que moi pour ce qui est de se mettre sur son 31, mais merci pour le compliment. Ulrich, ravi. Même dans cet endroit assez atypique. »

Un léger rire lui échappe à nouveau, ce rire nerveux habituel. Non, évidemment que non, il n’a pas l’habitude de se retrouver dans des endroits comme ceux-ci. Évidemment qu’il n’a qu’une seule envie, rentrer chez lui. Mais il l’a promis à ses colocataires, et pour une fois, il tiendra sa promesse. Ivre peut-être, mais au moins, il sera présent comme ils le souhaitent. Jetant le morceau de papier dans la poubelle, le brun appuya son dos contre le lavabo derrière lui.

« Vous aussi vous avez été traînée ici ? Vous semblez être aussi ravie que moi de vous trouver à cet événement, je me trompe ? » Question posée à l’envolée. Parce que la jeune femme n’a toujours pas quitté les toilettes, comme si elle n’avait pas envie d’en sortir. Un peu comme lui à ce moment précis.

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@Ulrich Marchesi et @Wilma Azarov
Vous préférez en sourire, du fait qu'il se soit lamentablement échouée chez les filles, même si en vérité, vous n'êtes pas certaine que les écriteaux soient si explicites que ça, que peut être le w est devenue m si jamais il a été retourné et que forcément, la différence ne se voit pas énormément, à moins que ça ne soit tout simplement pas indiqué. Vous n'êtes pas allé voir si chez les hommes il y avait vraiment des urinoirs et dans le fond, vous vous en fichez pas mal. Il est bien plus mal à l'aise que vous dans cet exercice, ça ne fait absolument aucun doute. En fait, vous avez comme l'impression que c'est l'ensemble de la soirée qui le rend mal à l'aise, que finalement, le fait de se tromper de toilettes n'ajoute qu'un peu plus à celui-ci, parce que même si le costume lui va bien, vous sentez qu'il n'est habillé aussi confortablement qu'à son habitude. Vous aussi vous ne portez pas ce genre de robe si souvent en vérité, mais vous savez feindre les choses, vous savez jouer avec les illusions de votre être tout entier. Il était difficile de décrypter votre âme Wilma, parce que vous saviez montrer les choses que vous aviez envie, et bien souvent, elles ne reflètent pas ce qui se passe à l'intérieur de votre coeur, de votre esprit. Vous lui répondez donc, vous entamez la conversation et il répond à son tour. Vous vous dites que peut être il pourrait faire un bon compagnon de soirée malgré tout, histoire de pouvoir vous amuser un peu, lui, vous, tous les deux à inventer des histoires aux autres, ou peut être à fermer le caquet de ses compagnons qui ne pensaient pas qu'il se ferait à cette soirée. Après tout, vous êtes belle Wilma, alors si vous paraissez à ses côtés, ses amis à lui pourraient être impressionnés, la vérité étant pourtant bien ailleurs que dans ses apparences là.

" Ce monde n'est qu'apparence Ulrich, et je dois bien avouer que cela m'amuse de jouer avec celles-ci bien souvent, mais il est effectivement rare que je porte ce genre de tenue. Je ne suis pas dans mon élément, mais je crois qu'on peut dire que je ressemble à un caméléon par moment. Que diriez-vous que nous passions un peu de temps à explorer cette soirée sous une couture différente que ce que nous aurions pu faire chacun de notre côté ? "

La proposition est faites alors que vous lui tendez votre bras, comme s'il devenait votre cavalier pour la soirée alors que vous ne vous connaissez ni d'Eve, ni d'Adam, mais cela pourrait être si drôle d'être acide avec les autres convives que vous ne connaissez pas plus que ça non plus. Mais il est libre de son choix, libre de vous laissez seule dans votre petit délire ou de vous accompagner peut être jusqu'au bout de la nuit et quelques coupes de champagnes en plus dans vos veines respectives.

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@Ulrich Marchesi et @Wilma Azarov
Après tout quelle importance que l’erreur ait été faite. Il n’y a pas mort d’homme, et puis la jeune femme semble être amusée autant que lui, alors il préfère passer outre cette légère confusion. L’erreur est humaine après tout non ? Puis, il faut bien l’avouer, Ulrich cherchait par tous les moyens à s’échapper de ce monde, de cette soirée. Objectif atteint. Pour le reste, et bien le destin avait décidé de lui jouer un tour. Ainsi soit-il. La rencontre n’était pas désagréable tout comme la discussion qui se construisait doucement. Quelques mots échangés, Ulrich a déjà été cerné. Pas difficile après tout, de voir à quel point il n'est pas dans son élément. La jeune femme, elle, cache incroyablement son jeu. Le gamin aurait parié qu'elle faisait partie de ce monde, chose sur laquelle il s'est apparemment trompé. Tout du moins, c'est ce que le discours de Wilma laisse penser. Les apparences. Le brun lâche un rire amusé. Un mot avec lequel Ulrich ne s'est jamais familiarisé. Il ne sait pas changer de peau, se métamorphoser au gré des gens et des situations. Non, le gamin est toujours dans le vrai, même lorsqu’il est préférable de se faire discret. Les sentiments se lisent sur son visage, se décèlent dans son attitude et dans ses phrases. Il n’a jamais su agir autrement, tel un caméléon.

« Je le sais bien, et pourtant, je n’arrive pas à jouer avec ces faux-semblants. Éducation différente de tout ce petit monde qui se trouve là-bas. Pourtant, vous semblez très à l’aise, autant dans la tenue que dans cet élément et c’est tout à votre honneur. J’admire ce côté caméléon, je dois bien l’avouer. Sous une couture différente mhm ? »

Ulrich hésite quelques secondes. Et puis merde, après tout, il n’a plus rien à perdre. Cette compagnie proposée lui fera très certainement passer une meilleure soirée. C’est ça ou bien prendre racine à côté du lavabo des toilettes. Pas hyper alléchant comme idée. « Allons nous amuser un peu », lance-t-il alors qu’il prend le bras de la jeune femme, inconnue jusqu’à lors. Quittant les toilettes avec cette dernière, ils rejoignent la soirée. Celle-ci bat toujours son plein et Ulrich récupère deux coupes de champagne, dont l’une qu’il tend à Wilma. « Alors, comment comptez-vous explorer cette soirée ? Je suis tout ouï ». Le regard étincelant de malice et le sourire amusé sur les lèvres, Ulrich finit par lever son verre, à cette soirée qui, il pense, est en train de s’améliorer.

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@Ulrich Marchesi et @Wilma Azarov
Vous aviez envie de sourire, parce que vous sentiez qu'Ulrich pourrait devenir comme le Keo Sanrowley lors de ce fameux barbecue, sauf qu'ici, c'était une soirée mondaine, tout ce que vous n'étiez pas, lui et vous même Wilma. Il aurait pu vous dire que ça ne l'intéressait pas, qu'il voulait regagner la place qui était la sienne avec ses "amis", mais il ne serait jamais à sa place quoiqu'il en soit, jamais, pas ce soir, pas dans cette soirée, et il avait clairement du mal à feindre les choses, contrairement à vous. Il était un simple lézard alors que vous étiez un vrai caméléon, capable de parler de tellement de choses sans paraître illégitime sur le sujet. Pourtant, votre métier rebutait les gens, personne n'avait envie d'être ami avec la fossoyeuse du cimetière de la ville, personne ou presque, alors que pourtant, il y en avait des choses intéressantes à faire et à découvrir. Vous l'écoutez donc vous répondre, dire qu'effectivement, il ne sait pas faire semblant, qu'il est le genre de personnes franches et sans tellement de tact, sur laquelle on peut lire comme sur un livre ouvert. Vous aviez très bien su le cerner ainsi, et il avait attiré votre sympathie, bien au delà du fait qu'il se soit trompé de toilettes. Pourtant, il semble hésiter, parce que sans doute ne voit-il pas comment cette soirée peut être passée sous une couture différente. Mais finalement, il se dit sans doute que la soirée sera meilleure si vous restez à ses côtés et il prend votre bras avec le sien. En sortant des toilettes, il intercepte deux coupes d'un champagne appréciable au palais. Vous ne savez pas combien de verres vous avez pu boire déjà, mais un de plus ne fera pas forcément la différence. Et il pose la question fatidique et votre sourire ne fait que s'agrandir.

" C'est assez simple voyez-vous très cher. Nous pouvons nous poser dans ce coin là, et inventer une vie à chaque personne présente, en imaginant des choses qui ne seront sans doute pas si loin que ça de la vérité en voyant leurs faits et gestes. Commençons par cette petite blonde là qui vient de gober un petit four. Vous la visualisez ? Comment pourrait être sa vie ? Comment est ce que vous l'imaginez ? "

Vous lui laissez la primeur de commencer à faire sa langue de vipère, pour qu'il s'imprègne bien de cette nouvelle ambiance pour cette soirée qui prenait donc un nouveau tournant pour lui, comme pour vous d'ailleurs.

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@Ulrich Marchesi @Wilma Azarov

Finalement la soirée prend une tournure inattendue, peut-être que les deux jeunes gens ne s'ennuieront pas autant qu'ils l'avaient prédit. De retour dans la salle, la coupe de champagne à la main, ils passent pour le moment inaperçus. C'est apparemment le but de Wilma de toute façon, rester dans l'ombre pour mieux observer toutes les personnes qui se donnent un air mondain en se jugeant mutuellement. Mais tandis que le duo imprévu s'avance d'un ou deux pas, un énorme fracas se fait entendre derrière eux. La pyramide de coupes de champagne s'est effondrée, ne laissant qu'un désastre de verre brisé et de bulles en liberté. Le serveur responsable a pris ses jambes à son cou, ce qui ne laisse que Ulrich et Wilma, coupes intactes entre les mains, sur la scène du crime.

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