Mica Welsch ‹ staff › champ sous l'avatar : theatre is mirror, a sharp reflection of societythose who give me the line
underco.
plot
soon. messages : 2882 rps : 6
name : monocle. | alice
faceclaim : chalamet | ichi @avatar
intervention fortuna : peu importe
trigger warning : warnings victime d'antisémitisme, scène intime/sexuelle explicite (sous hide avec partenaire consentant), nudité, victime d'homophobie, underco.
triggers pédocriminalité, inceste
gif : âge : 26 ans || 02.02.1996
statut civil : dans les méandres d'un secret lourd, il se dit en couple, le clame, mais jamais il ne parle directement de cette personne qui partage sa vie.
habitation : w/ lucius
disponibilité : open ; 4 en cours
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| shadows self / @Heath RomeoDans son bureau, ses airpods bien enfoncé dans ses oreilles, Yaël bossait durement sur la post-production de son film. Cinq mois qu’il travaillait à tout ça et il lui restait encore plusieurs plans à filmer et une tonne de montage à faire. Les prochaines semaines et même les prochains mois s’annonçaient longs en frais de boulot. Étrangement, le fait que Heath ne soit pas là depuis quelques semaines l’aidait à mieux se concentrer, à ne pas passer son temps à le dévorer du regard dès l’instant où il était revenu de Pologne jusqu’au moment où il était parti faire de l’humanitaire. Prendre de la distance, c’était une bonne chose, même si se réveiller dans un lit seul lui plaisait de moins en moins. Soufflant un bon coup, il sortait la chaîne pendue à son cou où trônait l’alliance de Heath. Ils avaient convenu que c’était préférable qu’il la garde ainsi. Laissant tourner l’anneau de métal entre ses doigts, il poussa un soupire, se leva et quitta son bureau. Dans la maison un arôme de makowieck planait, le bruit de sa grand-mère qui venait faire le ménage résonnait une fois hors de la pièce. « Tu ne peux pas vivre dans une porcherie. » lui disait-elle chaque fois qu’elle le voyait, mais Yaël aimait le désordre. Celui-ci contrastant avec l’assiduité dont il faisait preuve en travaillant, l’organisation qu’il possédait, mais n’appliquait pas autrement. Elle était venue l’aider lorsqu’il avait laissé sous-entendre que son coloc partait pour une longue période. Sous les questionnements de cette dernière, il avait tu sa relation avec le pompier, disant qu’ils faisaient chambre à part bien évidemment et qu’il avait accepté de prendre l’une d’elle lorsque son ami avait décidé de s’acheter sa propre maison plutôt que de rester au manoir. « Babcia. » l’appelait-il en arrivant vers les marches pour descendre au rez-de-chaussée. Son pied allait s’appuyer sur la première marche, lorsque son regard se posa sur la porte d’entrée. Une silhouette qu’il pourrait reconnaitre entre mille se tenait dans l’entrée. Tel le soldat revenu du front, le sourire de Yaël s’élargie et dévalant les marches à grande vitesse, il vint enlacer son homme, sa moitié, son tout. Sans laisser le temps aux mots de s’exprimer, il apposa ses lèvres sur celles de Heath, lui volant un véritable baiser qui possédait la chaleur dont il aurait toujours besoin. « Te voilà. Tu aurais pu me prévenir que tu rentrais ! » soufflait-il en le regardant droit dans les yeux, sourire au coin des lèvres qui s’effaça en entendant un bruit sourd. Tournant la tête, son regard se posait sur une femme d’âge mur, ses boucles blanches entourant son visage rondelet. Elle les regardait, les dévisageait, laissant tomber la bouteille de produit ménager. En quelques secondes, elle reprenait contenance, empoignant son sac à main, s’avançant rapidement vers eux et fit de même avec le bras de Yaël. « Tu rentres à la maison. » disait-elle dans sa langue natale. Yaël habitué au polonais regarda Heath hébété. « Tu déménages d’ici. » continuait-elle dans un haussement de ton qui déchira le cœur du Juif. Elle le tirait avec une fermeté étonnante. « Non. Je reste ici. » répondait-il en se dégageant. « Il est hors de question… » commençait-elle, mais il la coupa avant même qu’elle ne finisse sa phrase. « On est fiancé Babcia. On est… Je suis… » Il baissa son regard habituellement vif au sol en sentant la prise de sa grand-mère relâcher son bras. La porte claquait et sans bouger, Yaël laissa les larmes couler sur ses joues. Il ne voulait pas que ça se passe ainsi, mais tout ça, le destin venait bel et bien de se moquer de lui… / awards session | | (#) shadows self ((yeath)) Jeu 16 Déc - 20:46 |
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