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 Tu trouveras (GALES)

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Gabriel Thompson
‹ the light of a real enemy ›
Gabriel Thompson
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________________

né à NoLa, dans une famille qui compte plus d'un enfant. ★ n'a jamais été très doué avec les sentiments, a toujours été très froid et distant car toujours très mal à l'aise avec l'idée même d'éprouver quelque chose. ★ trop grande intelligence, trop tôt. Il a souvent été marginalisé car trop dans la réflexion, jamais dans le ressenti. ★ on dit de lui qu'il peut se montrer hermétique et parfois un peu handicapé lorsqu'il s'agit des relations humaines. ★ très tôt, il s'intéresse pour la politique, un chemin qu'il décide de suivre dans ses études. ★ il n'est tombé amoureux que deux fois. La première s'est soldé par un échec, la seconde l'a conduit à un mariage et des projets de paternité qui se sont vus éconduire. Il est aujourd'hui divorcé. ★ il a de la peine avec les contacts physiques. ★ très proche de sa famille, sans doute un peu trop. Il aime Olivia plus que tout, c'est un exemple et un véritable pilier dans sa vie. ★ il est auteur de trois livres politiques. Il est également auteur de thriller sous un pseudo différents. ★ il a été le directeur de la communication du nouveau sénateur de Californie. Douze mois de campagne qui l'ont épuisé et lessivé. Il rentre tout juste à la maison.

messages : 159
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name : kenny.
faceclaim : Matthew Gray Gubler (monocle)
multinicks : James (J. Gyllenhaal) | Bran (C. Hogue) | Gabriel (M. Gubler) | Walt (C. Hunnam) | Dumbo (T. Doherty) | Anthem (D. Barrueco) | Ardal (J. Falahee) | Theo (J. Padalecki)
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : violence verbale et physique, addiction, troubles et maladie, langage grossier, vulgarité et sex. trigger : pédocriminalité, violences sur enfants et animaux, zoophilie.
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âge : vient de souffler ses 41 bougies.
statut civil : contrairement à ce qu'on pourrait croire, il est divorcé et aujourd'hui célibataire. Pourtant, son coeur est pris, ce qui est assez étonnant au vue des circonstances.
occupation : il a été ces douze derniers mois directeur de la communication pour le nouveau sénateur de Californie. Un long combat qui a radicalement changé son rapport à la politique. En rentrant à la maison, il s'est vu offrir un poste d'animateur télé dans une émission politique. Il reçoit ainsi des figures emblématiques de la Nouvelle-Orléans pour des interviews en toute intimité et des débats d'actualité.
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Comme tout le monde j'ai des défauts,
j'ai pas toujours les mots qu'il faut.

feat. @Jules Slater-Reid

Affaire de vie ou d'mort.
Pour beaucoup, l'expression peut faire sourire, pour Gabriel, elle n'a jamais eu plus de ce sens qu'en cet instant très précis.
Citation :
maintenant, en bas du bâtiment du FBI, 5 minutes
Il était à la maison, par chance. Faut croire que la vie fait encore assez bien les choses. Il ne lui suffisait donc que d'enfiler ses chaussures (le bougre déteste marcher avec en intérieur et enfile toujours des chaussons) et d'attraper son porte-monnaie. A l'extérieur, sous une température qui lui parait étouffante (pourtant le thermostat dépasse rarement les dix-huit degrés en ce moment), il hèle un taxi, à l'ancienne. Il lui indique l'adresse, s'installe à l'arrière et observe son téléphone.
Déjà deux minutes.
Et s'il arrivait en retard ?
A tout prendre au pied de la lettre, il a le sentiment que s'il dépasse le temps imparti, il laissera passer sa chance, encore une fois. Il ne peut pas s'y résoudre, pas aujourd'hui. Depuis le début de leur conversation par téléphone interposé, Gabriel a bien conscience du mal qu'il a fait à la jeune femme sans vraiment le vouloir. Il se souvient de ce matin où il a déposé la lettre dans cette boîte. Il était si sûr de lui. Alors pourquoi redouter à ce point ces retrouvailles ? Il les attendait depuis son retour en ville. Jules, comme un ange qui descendrait du ciel. Celui de la rédemption. Douze mois loin de tout lui aura fait au moins prendre conscience que son existence n'a de sens que si elle est là pour lui en apporter.
A quel prix ? Il a déjà tout fait foirer sans même s'en rendre compte.
Il retient son souffle, il regarde le paysage défiler sans sourire. Il aimerait remonter le temps, il aimerait sauver ce qu'il peut mais tout lui échappe déjà. Il sent son ventre se tordre. Quatre minutes, il s'avance, demande au chauffeur de rouler plus vite.
Citation :
Et tu n'es pas d'accord avec elle ?
Olivia enfonce le clou, ça ne l'étonne pas. Solidarité féminine, il a lu ça quelque part. Il parait qu'entre femmes, elles se serrent toujours les coudes. Les hommes sont tous des connards, ça aussi il l'a déjà lu. Est-ce que fait de lui un connard ? Qui détermine quoi ? Le taxi s'arrête, il secoue la tête. Six minutes, il pourrait jurer mais il ne sait pas le faire. Il paie sa course, sort sans même réaliser qu'il a quitté son appartement sans s'habiller convenablement. Non, ce n'est que lorsqu'il se retrouve sur le trottoir qu'il remarque qu'il ne porte pas de cravate et brusquement...
Il se sent incroyablement nu.
Vulnérable.
C'est qu'une cravate, non ? Non, c'est plus que ça. C'est lui, ce qui le représente, ce qui fait de lui l'homme qu'elle aimait. Sans cravate, elle ne m'aimerait pas.. c'est faux, mais c'est trop tard, il fait ce blocage et lorsqu'il la retrouve, il a les yeux qui brûlent. Il se sent terriblement nerveux. Excuse-moi, j'ai oublié de mettre une cravate. est la première chose qu'il dit en passant une main dans ses cheveux. Le pire, c'est que ça ne se remarque même pas s'il ne le dit pas, mais c'est comme ça. C'est son toc, sa manière à lui d'être... lui. Aussi perdu, aussi bizarre.
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(#) Tu trouveras (GALES)    Ven 30 Déc - 16:51
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Jules Slater-Reid
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Jules Slater-Reid
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trigger warning : warning : affaire policière, langage cru, sexe

trigger : racisme, homophobie, pédocriminalité
âge : 36 ans
statut civil : célibataire
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Comme tout le monde j'ai des défauts,
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feat. @Gabriel Thompson


le train file à vive allure. il représente le temps qui passe trop vite, les occasions manquées, les histoires qu'on a refusé de vivre et relations qu'on a prit en cours de route. il pointe du doigt les retards, les échecs, les chemins qu'on a essayé de prendre tant bien que mal, encore et encore, passant de la détermination à l'obstination. dans ce train il y a toi et moi. et un matin, je me suis réveillée dans une ville d'Afrique du Sud, le palpitant affolé, le corps en sueur parce que j'ai rêvé que le train avait déraillé.

au bureau aujourd'hui c'est la course. de retour à NOLA depuis seulement 24h, j'essaie tant bien que mal de m'acclimater à cette ambiance de travail que j'ai pourtant connu très longtemps. au bureau du FBI de la Nouvelle-Orléans, on est souvent dans les couloirs, on fait de la paperasse, on est au téléphone et on jongle avec nos mails. j'ai l'impression de retomber dans une routine que j'ai tenté de fuir il y a un an, quand j'ai accepté cette mission à Pretoria. Nola avait quelque chose de rassurant. c'était la ville où je m'étais vue grandir, devenir. une femme, aimer à nouveau. à présent elle me rappelle comment un matin en ouvrant une lettre, j'ai eu le coeur brisé en mille morceau. pourtant j'ai pris la décision de revenir ici. je me suis simplement dit que je ne pouvais pas fuir indéfiniment. il y a des gens auxquels je tiens et tu ne mérites pas que je me sente obligée de vivre à des milliers de kilomètres de mes proches pour être sur de ne pas croiser ton visage.
j'ai l'impression de revivre la même scène. je t'ai déjà aimé une première fois et toi tu as jugé bon de devoir t'en aller. je ne me risquerais certainement pas à un bon vieux jamais deux sans trois. tu as agrandit le trou béant dans ma poitrine, causé par la mort d'un frère et l'absence d'un père. mes parents ont beau être toujours de ce monde, ils ont fait comme ci le leur s'était écroulé sans ne plus rien avoir à quoi se raccrocher quand mon frère est décédé. agacée de ne pas être assez, je préfère désormais être seule que mal accompagnée. terminé les sentiments et les émotions. j'ai décidé de ne satisfaire que mes besoin primaires, pour le reste ? je ne l'emporterais certainement pas en enfer de toute manière.

suite à nos messages, j'attrape mon manteau et mon bonnet que je visse sur ma tête avant de prendre l'ascenseur pour descendre 13 étages qui me sépare de cette conversation que tu as demandé. je m'arrête quelques secondes à l'accueil pour discuter avec Jerry et lui demander comme va sa femme et je sors finalement, persuadée que tu es déjà là. mais ce n'est pas le cas. tant pis, je sors un paquet de cigarette de ma poche, craque le briquet entre mes doigts et commence à fumer. je me doutais que tu ne serais pas là "maintenant". à moins que tu campes devant l'entrée du FBI, c'est peine perdu pour toi d'être là tout de suite. pourtant j'avais envie de te mettre un petit coup de pression. qui semble visiblement avoir fonctionné puisque tu arrives six minutes après. mon corps se glace quand tu sors du taxi. ton visage n'a pas pris une ride, tu es toujours le même Gabriel, celui qui m'a fait aimer et pleurer beaucoup trop de fois. « c'est pas grave. » t'en as pas besoin pour parler si ? je porte la cigarette à mes lèvres une dernière fois avant de la laisser tomber sur le sol et de l'écraser avec mes pieds. bon. tu as cinq minutes à compter de maintenant. « je t'écoute » que je lâche, mes yeux planté dans les tiens.
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(#) Re: Tu trouveras (GALES)    Ven 6 Jan - 20:21
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A peine elle sort qu'il a l'coeur qui tombe à ses pieds.
Elle le détruira Jules, sans jamais s'en rendre compte bien sûr. C'est là toute la subtilité de cette relation qui n'fait que s'accroître au fil du temps. Il croyait que partir serait la bonne solution, il le regrettait déjà amèrement. Son regard est sévère, dur. Quand elle se pose devant lui, c'est avec distance et indifférence, comme s'il ne représentait déjà plus rien pour elle. Il a perdu la bataille, c'est joué d'avance et il le sait. Son esprit peut étudier tous les scénarii possibles, il y en a aucun qui pourrait le sauver de ce qui l'attend. La résilience, c'est tout ce qu'il lui reste. C'est pas grave. qu'elle dit, sèchement. Il ne la reconnait pas, Jules. En même temps, la connait-il vraiment ? Si c'était le cas, sans doute n'aurait-il pas pris cette décision pour elle. Je t'écoute, elle enchaîne, rapidement. Elle n'a pas de temps à perdre.
Plus de temps à perdre.
Il soupire, se masse le cou. Sans cravate, il se sent complètement dépossédé. Un détail stupide mais qui fait toute la différence. L'assurance dont il fait preuve parfois lui échappe, face à elle, il se sent géant de papier. Elle le froisse, d'un simple mot, d'une simple phrase. Elle l'anéanti. Quel égoïsme de croire qu'il n'a pas tiré la première balle. Il inspire, expire. C'est dur quand l'air vous manque. Aucune véhémence dans ses propos mais des phrases à peine entamées, comme s'il fallait que ça se passe vite. Elle ne veut pas être là, pas devant lui. Gabriel le sait, il le comprend. Il n'est pas stupide au point d'imaginer que son comportement ne corresponde pas parfaitement à ce qu'elle ressent. Jules. il dit, maladroitement. Jamais son prénom ne lui avait fait autant de peine. Pardonne moi serait une phrase de circonstances mais il en est incapable. Il a écrit à Olivia, il a cherché à comprendre. Il ne sait pas, il n'y arrive pas. Pour lui, c'était la meilleure chose à faire.
Ce matin-là.
Cette enveloppe dans ses mains.
Ces mots couchés sur papier.
Il avait fait ce qu'il y avait de mieux. Comme toujours. Déjà à l'université. Il réfléchit mais le temps s'égraine. Elle n'attendra pas, il faut agir vite. Mais agir vite, c'est contre nature, contre productif. Ce n'est pas lui, non. Se jeter dans le vide sans avoir, avant tout, mesuré la distance, le poids, la force du vent et la solidité de l'élastique qui le maintient. Il cligne des yeux. Une seconde c'est déjà trop. Il a l'sentiment de mourir... alors comme un imbécile, pris au dépourvu, il fait ce que lui dicte un instinct qu'il n'a pas. Il pose un putain de genou à terre.
Un putain de genou à terre.
Veux-tu m'épouser ?
Quel imbécile.. si elle lui avait laissé juste un instant de plus, il aurait compris que c'était la pire chose à faire. Il n'aurait même pas sali son pantalon, il aurait su... su que la cause était déjà perdue.
Quel imbécile.
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(#) Re: Tu trouveras (GALES)    Mar 10 Jan - 17:06
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Comme tout le monde j'ai des défauts,
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si tu savais combien de fois j'ai imaginé qu'on se retrouverait, pendant cette année loin de toi. le nombre de fois où j'ai espéré te voir au détour d'une rue, combien de fois j'ai prié pour que ce soit ton nom qui s'affiche sur l'écran de mon téléphone. j'aurais voulu que tu me dises que tu regrettais cette lettre, que tu n'aurais jamais dû l'écrire et que justement, tu m'aimais tellement que tu ne pouvais pas me dire au revoir. nous dire au revoir. et puis tout à fini par s'évanouir quand les jours ont continué de passer et que tu ne t'ai jamais montré. j'ai fini par abandonner l'idée qu'un jour toi et moi on se retrouverait. et si tu savais le nombre de larmes qui ont coulé sur mon visage, si tu savais le nombre de souvenir que j'ai cru bon de ranger dans un tiroir de mon histoire, dans les dossiers de mon passé. j'aurais voulu que tu saches que j'avais tant besoin de toi. Jules l'indépendante, la sauvage, celle qui donne l'impression de n'avoir besoin de personne... elle avait tant besoin de toi. je me serais battue pour nous. j'aurais tout donné pour que ça fonctionne, j'aurais pu même sacrifier mes envies pour concrétiser les tiennes. t'étais mon évidence. la seule personne dans ce monde pour qui j'aurais pu tout voir différemment. parce que c'est comme ça que toi tu vois le monde. à contre courant, tu vois des connexions là ou les autres voient des coincidences, tu vois des schéma que tu comprends et maitrise là où le commun des mortels ne perçoit même pas ce qui constitue ce qui nous entour. tu es de ceux qu'on traite trop rapidement de marginal alors que tu comprends tellement plus de chose. mais moi, tu as été incapable de me comprendre, de me voir. et ça me brise le coeur de devoir l'admettre : tu étais plus pour moi que ce que moi j'étais pour toi. peut-être justement qu'on était trop différent pour se comprendre, trop opposé pour s'aimer. justement. correctement.

et quand je te vois mon coeur se morcelle en million de petits bout, pointus et tranchants qui entaillent mon coeur, mon âme, toutes les parcelles de moi que tu avais conquise. quand tu prononces mon prénom, tu crées un raz de marrée dans mon corps. deux puissances qui se battent. ma raison qui me pousse à te détester pour le mal que tu m'as fait ressentir. le coeur qui me pousse à te serrer dans mes bras et te dire que tout ira bien, puisque tu es là, puisque je suis là. mais dans les profondeurs de mon âme réside encore un trou béant que ta lettre et ton départ ont causés et qui ne se remplit pas, pas même quand mon regard se plonge dans le tien. je n'imaginais pas que tu pourrais me faire tant souffrir encore une fois. et pourtant c'est le cas.

et sans que je n'ai vraiment le temps de dire quoi que ce soit, je te vois poser un genou à terre. le palpitant qui fait un bon dans ma cage thoracique, le cerveau qui s'alarme. putain mais qu'est-ce que tu es en train de foutre Thompson ? et quand les mots sortent de ta bouche, ils font ce que je ne pensais pas possible ou imaginable une troisième fois : il me brise. les larmes me montent aux yeux et je recule d'un pas. « je.. » je secoue la tête, voulant cacher les pleures qui risquent à tout moment de dévaler mes joues. 3.. 2.. 1... incapable de me retenir, je laisse couler les perles salés dans un silence de plomb. « pourquoi tu gâches tout. encore une fois. » la gorge noué, la voix serrée. « non. » une main qui vient sécher une joue, puis l'autre. « non je ne veux pas t'épouser. tu crois quoi Gabriel ? que tu peux m'abandonner au premier doute, à la première complication que ton cerveau peut déceler et ensuite revenir me demander en mariage ? t'as perdu ce droit le jour où tu m'as laissé avec seulement une pauvre lettre comme au revoir. t'as perdu le droit de m'entendre dire oui, de te pardonner, de t'aimer quand t'as préféré prendre des décisions seul et de me les imposer. j'aurais compris que tu voulais partir, que tu voulais faire cette campagne, que t'avais besoin de temps encore. j'aurais tout compris, tout accepté si tu m'en avais parlé. mais t'as rien fait. t'as fait un choix qui nous concernait tout les deux et tu t'ai pas demandé ce que j'avais à dire. tu m'as abandonné encore une fois. et cette fois, c'est celle de trop. je préfère survivre seule qu'être malheureuse à tes côtés. je préfères rentrer dans mon appartement vide, pleurer chaque soir et vivre par automatisme que me demander chaque matin si tu seras encore là à mon réveil ou si tu m'auras encore laissé une lettre comme seule explication. tu m'as retiré toute confiance, tu m'as fait me sentir pas assez, tu m'as fait me sentir encore plus seule que lorsque mon frère est mort, tu m'as fait tellement souffrir.. » je reprends ma respiration, m'avance vers toi pour te forcer à te lever. « alors pour toutes ces raisons.. non. je ne veux pas t'épouser. »
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(#) Re: Tu trouveras (GALES)    Dim 29 Jan - 17:40
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feat. @Jules Slater-Reid

Il parait que tout est écrit. C'est ce que certain lui ont déjà dit, c'est vrai. Comme s'il existait une force supérieur qui se jouait bien des envies et des desseins de l'Homme pour le manipuler à sa guise, en faire ce qu'il souhaite. Alors l'Homme en est réduit au statut de pantin désarticulé qu'un bon Dieu déplacerait à sa guise sur un énorme échiquier. Gabriel en a déjà entendu parler. Dans les nombreuses villes qu'il a traversées lors de la campagne, il a compris que pour beaucoup d'américain, le rapport à la religion était important, comme s'il fallait pouvoir justifier par tous les moyens tout ce qui arrive tout en se déculpabilisant de ces propres responsabilités.
C'est comme ça.
C'était écrit.
Qu'il en soit ainsi.

Difficile pour cet esprit cartésien d'adhérer à ces fariboles, lui qui a toujours pensé au plus profond de lui que la théorie du Big Bang était la seule qui puisse justifier leur présence à tous, ici-bas. Pour lui, pas de vie après la mort, pas de paradis, encore moins d'enfer. Un long silence, rien de plus. Lorsque les yeux se ferment, le temps ne s'écoule plus et l'horloge s'arrête. Lui, esprit si cartésien, il avait été confronté à des gens qui croyaient dur comme fer que ce qui arrivait n'était pas le fruit du hasard mais bel et bien le fruit d'une Puissance immortelle qui s'amusait au détriment des Hommes. Et lorsqu'il pose le genou à terre, putain, il repense à tout ça, brusquement. Qu'il en soit ainsi, c'est tout ce qu'il est capable de se murmurer pour se convaincre qu'il ne fait pas la plus grosse connerie de toute sa vie. C'est écrit, qu'il entend chanter quelque part au fond de son esprit. Mais si c'est vrai, alors quelle place j'occupe dans le Grand Livre du Monde, l'Histoire de l'Humanité ? Je.. il ne lâche pas son regard, pas un instant. Persuadé que sa demande, aussi pathétique puisse-t-elle paraître vue de l'extérieur, n'est que le résultat de ce qu'ils ont toujours été l'un pour l'autre. Pourquoi tu gâches tout. encore une fois. elle murmure à peine, un sanglot qui s'écrase dans sa gorge. Je ne gâche rien, qu'il a envie de lui dire. Non, je ne gâche rien, je t'aime, qu'il voudrait même crier mais elle ne lui en laisse pas le temps.
Non.
C'est d'une simplicité enfantine, c'est surtout irrévocable. Et dans un coin de son esprit, l'analyse se met en route. Si tout est écrit, alors pourquoi ça fait si mal ? Parce que s'il existe quelqu'un capable de tirer les ficelles, quel plaisir tire-t-il de la souffrance qu'il impose ? Oui, quel esprit serait assez sadique pour écrire ce genre de scénarii ? courte analyse rompue par des mots tranchants, blessants. Non je ne veux pas t'épouser. Tu crois quoi Gabriel ? Que tu peux m'abandonner au premier doute, à la première complication que ton cerveau peut déceler et ensuite revenir me demander en mariage ? T'as perdu ce droit le jour où tu m'as laissé avec seulement une pauvre lettre comme au revoir. T'as perdu le droit de m'entendre dire oui, de te pardonner, de t'aimer quand t'as préféré prendre des décisions seul et de me les imposer. J'aurais compris que tu voulais partir, que tu voulais faire cette campagne, que t'avais besoin de temps encore. J'aurais tout compris, tout accepté si tu m'en avais parlé. mais t'as rien fait. T'as fait un choix qui nous concernait tout les deux et tu t'ai pas demandé ce que j'avais à dire. Tu m'as abandonné encore une fois. et cette fois, c'est celle de trop. Je préfère survivre seule qu'être malheureuse à tes côtés. Je préfères rentrer dans mon appartement vide, pleurer chaque soir et vivre par automatisme que me demander chaque matin si tu seras encore là à mon réveil ou si tu m'auras encore laissé une lettre comme seule explication. tu m'as retiré toute confiance, tu m'as fait me sentir pas assez, tu m'as fait me sentir encore plus seule que lorsque mon frère est mort, tu m'as fait tellement souffrir.. une succession de vérités qui sont plus douloureuses les unes que les autres. Mais dans son cerveau, tout se traduit par une simple constatation : elle a raison. En répétant les termes, en énumérant les faits, il sait, Gabriel. Il sait qu'elle ne ment pas quand elle lui raconte sa douleur, sa détresse et tout le mal qu'il lui a fait. Il sait qu'elle ne triche pas, qu'elle ne joue pas, qu'elle est sincère lorsqu'elle lui parle de ce qu'il n'a pas su lui apporter. Douleur, trahison, déception, un cocktail explosif qui les a éloigné, forcément. Et pourtant, dans un coin de sa tête, subsiste encore ce stupide esprit critique qui répète : je l'ai fait pour toi. Alors pour toutes ces raisons.. non. je ne veux pas t'épouser. et c'est à nouveau sans appel.
Lui, là.
Nu.
Le coeur déchiré, sans cravate.
Le genou écorché, le pantalon tâché.
Il se relève, mais ça semble durer une éternité. C'est pire que la dernière marche, celle du pirate qui se dirige vers l'échafaud. Celle des sorcières qui s'avancent vers le bûcher. Parce que le concernant, elle vient de le tuer. A bout portant, en plein coeur. Egoïste, sans doute, de sa part, de s'estimer le plus brisé des deux. Tout ce qu'il se passe n'est que la conséquence de choix, d'acte et d'action. Aucun Dieu qui tire les ficelles, c'est une maigre victoire, petite compensation. L'esprit cartésien qui reprend les rennes. Non, pas de destin, pas de Grand Livre écrit en avance, juste des faits, juste des conséquences. Un principe qu'il connaît, qu'il maîtrise, même s'il ignore encore tout ce ce que ça implique vraiment. Il ne se nettoie pas, non, il n'en voit pas l'intérêt. Et c'est un changement imperceptible mais notable. Le Gabriel d'avant aurait pris le temps de frotter ses vêtements. Pas celui-là, pas celui qu'on vient d'abattre. Toute chose meurt un jour, c'est un principe fondamental, ça aussi. C'est la vie rien de plus. Il tousse à peine, recule d'un pas. C'était maladroit, désolé. il ne rebondit pas sur ce qu'elle a dit, non, il parle de sa demande. Parce que son cerveau fait abstraction du reste pour garder consistance. Parce qu'il tient sur ses deux jambes uniquement par la force d'un esprit plus fort que la moyenne, l'érudition est finalement mieux qu'une béquille. Il faut que je mette une cravate. qu'il s'entend dire en se massant le cou. Elle lui en voudra plus encore de se montrer si indifférent, si froid, si distant. Mais si son coeur souffre, son cerveau n'arrive pas à comprendre ce qu'il se passe.
Il recule d'un pas.
C'est comme une mise à jour. Il ferme les yeux, les ouvre. Un battement de cil, comme si ça suffisait à formater le disque dur. Jules. pourtant, un fil se débranche, une étincelle éclate dans un coin d'sa tête. Un instant d'absence pour lui, une minute de lucidité pour d'autre. Je me rends compte que rien ne pourra jamais excuser ma maladresse et mon absence. J'ai fait une erreur, une terrible erreur. J'en porterai le poids ma vie entière, j'en suis bien conscient. Je n'avais pas le droit de partir sans te consulter, par après ce qu'il s'était passé entre nous. Je t'avais promis d'être différent et j'ai échoué. mais déjà, la raison prend le pas sur la passion. Il secoue la tête de gauche à droite, se masse la tête. Il faut que je trouve une cravate. il répète, déboussolé, bousculé.
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(#) Re: Tu trouveras (GALES)    Mar 7 Fév - 17:20
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Jules Slater-Reid
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Comme tout le monde j'ai des défauts,
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feat. @Gabriel Thompson

j'ai mal. j'ai tellement mal Gabriel. j'ai l'impression que mon coeur est à vif. j'ai passé des années a essayer de le blinder. je me suis relevée à chaque chute que j'ai faite. mais celle là.. celle là elle est trop difficile à encaisser. parce que j'avais baissé la garde, j'avais déverrouillé la carapace de plomb qui entourait mon palpitant et je t'avais donné la clé pour entrer. comme un coup de poignard en plein coeur, le retour de cette petit voix qui me rappelle pourquoi je me suis endurcie, qui me répète en boucle que ma vie, je dois la vivre seule parce que je ne dois et ne peux compter sur personne d'autre. j'ai voulu faire une exception avec toi et je me suis heurtée à mes démons. cette peur de l'abandon, elle me tenaille. elle serre mon myocarde comme un étau dans ma poitrine. la mort de mon frère, l'abandon sentimental de mes parents.. jamais deux sans trois comme on dit. le problème c'est que c'était pas la première fois avec toi. alors quoi ? je te laisse revenir et tu me brises une troisième fois ? pour toujours donner raison à cette expression de merde. je crois que je préfère vivre seule jusqu'à la fin de ma vie que de vivre dans un cercle vicieux remplit de triade à la con. je passe mon tour, très peu pour moi.

alors si t'avais réussi à m'attendrir, si avant ton départ j'étais plus douce, plus chaleureuse, c'est bien tout le contraire que je suis à présent. je n'en veux pas qu'à toi. je m'en veux à moi d'y avoir cru. les contes de fée n'existent pas. j'ai rien d'une princesse qu'il faut secourir et t'es clairement pas un prince charmant. je l'ai appris à mes dépends. t'étais ma faiblesse et je refuse de revivre ça une nouvelle fois. faut croire que je commence à apprendre de mes erreurs. alors je la sort d'une traite cette tirade. celle qui était bloquée dans ma gorge et que j'articule avec tout la rage qui gronde dans mon ventre. regarde moi Gabriel. parce que c'est la dernière fois que tu me verras pleurer pour toi. la dernière fois. je t'en fais la promesse. je te regarde te lever dans le silence de la tempête qui gronde dans mon corps. à défaut de ne rien ressentir pour toi, je peux au moins le nier. je peux faire semblant de ne pas entendre cet écho qui subsiste en moi et qui tente de se faire une place à coup de tu sais que c'est lui et seulement lui. la fatalité de la réalité c'est que oui, tu es probablement l'homme de ma vie. mais je fais le choix de la subir sans toi. parce que je ne veux pas la vivre dans la peur perpétuelle d'un prochain abandon. je fais le choix conscient et assumé de souffrir jusqu'à la fin.

t'es sonné, perdu. et moi je suis vidée, déçu. j'hoche seulement la tête quand tu me dis que c'était maladroit. ouais ça l'était. c'était aussi irrespectueux. parce que quoi ? tu me prends pour une conne qui accepterait ta demande factice en mariage parce qu'elle était tellement désespérée de ton absence qu'elle est prête à accepter d'être le plan B ? non. encore une fois non. je n'ai pas besoin d'homme dans ma vie et tu le sais. ma mère m'a toujours dit que j'aurais besoin d'être aimée par un homme qui saurait me consoler, me soutenir et me protéger. je suis cet homme. je suis cette personne.

encore en boucle sur cette cravate, tu continues d'en parler, de toucher ta chemise et ta cravate invisible. je sens bien que t'es perturbé. j'entends tes excuses et je les sais sincères mais t'es agité. tu penses ce que tu dis, mais t'es pas totalement là. je pense même que tu n'arrives pas encore à process ce que je viens de te dire parce qu'il manque quelque chose d'essentiel pour toi sans quoi tu n'arrives pas à rester focus : ta cravate. et c'est là que cet écho intérieur se faire entendre un peu plus fort. parce que si n'importe quelle femme aurait pu te crier de la fermer à cause de cette foutue cravate, sans comprendre son importance, te prenant juste pour un fou.. moi je sais. je me retourne d'un coup, sors un billet de ma poche que je fourre dans la main du premier venu en lui agrippant sa cravate. je récupère celle-ci, la secoue, faisant mine de la nettoyer, je la lisse et je fais un pas vers toi. sans te regarder dans les yeux, je m'attèle à faire le noeud de ta cravate. je replie les bords de ta chemise, boutonne le dernier bouton pour ne pas avoir l'air négligé et je lisse à nouveau ta cravate. « voilà » que je lâche, remontant cette foi-ci mon regard dans le tien. j'espère que tu comprends réellement ton erreur maintenant. quelle femme aurait compris l'urgence de faire ça avant de continuer cette conversation ? aucune. tu sais pourquoi Gabriel ? parce qu'en face de toi se tient la femme de ta vie. et tu as merdé.
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(#) Re: Tu trouveras (GALES)    Jeu 9 Mar - 14:26
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né à NoLa, dans une famille qui compte plus d'un enfant. ★ n'a jamais été très doué avec les sentiments, a toujours été très froid et distant car toujours très mal à l'aise avec l'idée même d'éprouver quelque chose. ★ trop grande intelligence, trop tôt. Il a souvent été marginalisé car trop dans la réflexion, jamais dans le ressenti. ★ on dit de lui qu'il peut se montrer hermétique et parfois un peu handicapé lorsqu'il s'agit des relations humaines. ★ très tôt, il s'intéresse pour la politique, un chemin qu'il décide de suivre dans ses études. ★ il n'est tombé amoureux que deux fois. La première s'est soldé par un échec, la seconde l'a conduit à un mariage et des projets de paternité qui se sont vus éconduire. Il est aujourd'hui divorcé. ★ il a de la peine avec les contacts physiques. ★ très proche de sa famille, sans doute un peu trop. Il aime Olivia plus que tout, c'est un exemple et un véritable pilier dans sa vie. ★ il est auteur de trois livres politiques. Il est également auteur de thriller sous un pseudo différents. ★ il a été le directeur de la communication du nouveau sénateur de Californie. Douze mois de campagne qui l'ont épuisé et lessivé. Il rentre tout juste à la maison.

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âge : vient de souffler ses 41 bougies.
statut civil : contrairement à ce qu'on pourrait croire, il est divorcé et aujourd'hui célibataire. Pourtant, son coeur est pris, ce qui est assez étonnant au vue des circonstances.
occupation : il a été ces douze derniers mois directeur de la communication pour le nouveau sénateur de Californie. Un long combat qui a radicalement changé son rapport à la politique. En rentrant à la maison, il s'est vu offrir un poste d'animateur télé dans une émission politique. Il reçoit ainsi des figures emblématiques de la Nouvelle-Orléans pour des interviews en toute intimité et des débats d'actualité.
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feat. @Jules Slater-Reid

Il navigue entre délire et réalité.
Un choc trop grand et son cerveau s'met en roue libre. C'est un mélange de tout, une explosion de rien. C'est le coeur qui s'invite à la danse et les émotions qui se brusquent. C'est une chaleur intense suivi d'un froid immense, c'est un maelström de bien trop de choses pour que Gabriel reste lucide plus d'un court instant.
Il navigue entre délire et réalité.
C'est un bateau sur des eaux agitées, c'est prendre une vague avant l'éclaircie et voir la tempête réapparaître. C'est une succession d'images, de flashs, d'odeurs et de sons qui se bousculent un peu partout.
Et la machine s'enraille.
Les rouages s'arrêtent.
Le grain de sable qui fait tout exploser.
C'est Gabriel qui reste à terre, blessé presque mort. C'est Gabriel qui ne comprend pas, ne réalise pas et qui ne sait pas réagir, ne sait plus réfléchir. C'est une seconde de lucidité pendant laquelle il s'excuse et puis, à nouveau, le délire qui reprend. Pour empêcher au moteur d'exploser une bonne fois pour toute, il utilise une technique simple comme bonjour.
Il se concentre sur un détail.
La cravate qui lui fait défaut. C'est une absurdité pour tout le monde, c'est irréel pour beaucoup mais pour elle, ça fait écho. Car elle le connaît sans doute mieux que quiconque. Elle sait, elle lit entre les lignes. Elle voit la détresse, elle voit au-delà du détail. Lui, il s'accroche comme il peut à ce simple détail pour s'en sortir, garder la tête hors de l'eau et éviter d'crever. C'est peut-être fort, c'est peut-être trop mais c'est vrai. Quand il est venu la retrouver, il ne savait pas à quel point ça le tuerait d'avoir à mesure l'étendue des dégâts qu'il avait commis. Lui, si sûr de lui.
Une lettre, une bonne excuse. Il pensait l'épargner, il avait fait tout l'inverse. Il n'en avait pas conscience, il était sûr d'être dans son bon droit. Il avait réfléchi, il avait écrit les mots à tête reposée, avec le recul qu'il jugeait nécessaire pour que ça ne blesse personne. Il pensait que tout serait réglé, qu'il suffirait qu'elle lise ses mots pour qu'elle puisse tourner la page sans lui en vouloir.
Il avait tort.
Maintenant il le réalise.
Et c'est aussi simple que ça.
Alors elle fait ce que personne ne saurait faire sinon sa soeur aînée. Elle arrête un badaud, elle lui glisse un billet dans la main et elle subtilise sa cravate. Elle se met à sa hauteur et elle glisse l'étole de tissu autour de son cou. Elle trouve les bons gestes, elle le calme malgré elle, malgré tout ce qu'il lui a fait endurer. Elle prend sur elle pour le tempérer, pour l'aider à surmonter cette crise. Et quand enfin elle a noué le tissu, elle se redresse et l'invite à faire de même. Voilà. à aucun moment, leur regard se sont croisés. Elle a pris toute la distance qu'elle pouvait pour faire de cet instant quelque chose de distant mais Gabriel sait tout ce que ça lui a coûté. Il louche sur la cravate, y glisse ses doigts. Merci. il murmure.
Et la machine reprend sa course.
Le délire s'arrête, la réalité redevient nette.
Il reprend son souffle. Le bateau revient à quai.
L'horizon est calme, ensoleillé. Alors il peut plonger ses yeux dans ceux de Jules, à nouveau. Il ne réfléchit pas, se souvient d'un vieux conseil d'Olivia qui disait qu'en matière d'amour, il fallait toujours laisser parler son coeur. Il va puiser là où il ne va jamais, quelque part entre le myocarde et les tripes. Je t'aime Jules. qu'il dit, simplement. Trois mots qui font toute la différence, elle le sait. Qui mieux qu'elle peut comprendre leur importance. Et je sais que ce que j'ai fait est impardonnable. il ajoute, lucide désormais. Il serre les dents, la suite est difficile à prononcer. Je te demande pardon mais je ne te demande pas de me pardonner... tu as le droit d'être en colère et si c'est ce que tu veux, alors je te laisserai tranquille. ça lui coûte plus qu'il ne l'imaginait. Sur le tortueux chemin pour devenir un être de chair et de sang, il a délaissé sa carcasse métallique qui faisait de lui un robot et en paie le prix fort. Ressentir tout ce qu'il ressent, c'est nouveau pour lui. A tel point qu'il en perdra sans doute encore la raison...
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(#) Re: Tu trouveras (GALES)    Mer 5 Avr - 15:26
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Comme tout le monde j'ai des défauts,
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feat. @Gabriel Thompson

j'ai envie de hurler. de hurler mon chagrin et ma peine. mais aussi ma rage. celle qui me brule de l'intérieur, celle qui me consume jour après jour. cette rage nourrit par chacun des mots de la lettre que tu m'as écrit et que j'ai appris par coeur. à chaque lecture, à chaque souvenir, j'ai l'impression que ma peau brûle, qu'elle s'enflamme, qu'elle s'embrase pour qu'il ne reste plus que des cendres.
et je n'en peux plus de cette douleur infâme.

j'ai réellement cru que j'étais passée à autre chose quand j'ai foulé le sol de Nola, en revenant de ma mission. le coeur plutôt léger, la détermination qui coulait dans mes veines. celle de monter en grade, d'augmenter les réussites de mon équipe. le boulot, encore et encore. mon véritable sauveur. c'est lui qui m'a permis de ne pas perdre pieds dans la nuit j'étais réveillée par le son de ta voix. c'est lui qui m'a donné un but, une raison de me lever chaque matin alors que je me couchais chaque soir, la tristesse au fond du coeur.

alors face à toi je suis d'abord froide, pour garder la face. puis je suis en colère, de te voir à genou en train de faire une demande en mariage ridicule. et pour finir, déstabilisée, chamboulée par l'idée que tu pourrais me toucher, encore une fois. pourtant c'est ce que tu fais, parce que ta détresse elle m'appelle. quand je te vois perdu, ressassant sans t'arrêter le fait que tu n'aies pas ta cravate, que ça te perturbe, que ça t'empêche de réfléchir. mais j'ai pas besoin d'être profiler pour comprendre. il suffit d'avoir été follement amoureuse de toi. alors j'achète pour 20$ la cravate d'un passant, juste pour la mettre autour de ton cou. je veux que tu te sentes mieux. pas parce que tu pars dans des élucubrations insupportable mais parce que ça te rend mal, foncièrement mal et malgré tout.. je déteste que tu sois dans cet état. tu vois Gabriel, je prends quand même soin de toi. le merci que tu murmures, mes yeux qui se ferment un instant comme pour te dire qu'il n'y a aucun soucis et je m'éloigne de toi.

et tout prend un autre sens quand tu décides de les prononcer, ces trois petits mots, ces sept petites lettres. la manière dont tu prononces mon prénom.. arrête ça bon sang. j'écoute tes paroles, j'écoute chacun de tes mots et ils viennent poignarder un peu plus mon coeur. parce qu'entendre un je t'aime de ta bouche, c'est si rare que s'en est bouleversant. parce que tu acceptes de comprendre que ce que tu as fait est impardonnable. parce que tu me demandes pardon et que j'ai espéré un nombre incalculable de fois de pouvoir entendre ça. mais je panique. parce que Jules la femme forte peut devenir si faible quand il s'agit de toi. alors je cherche désespérément quelque chose à dire ou à faire pour ne pas sombrer. pour que mes lèvres ne viennent pas violemment chercher les tiennes, que ma bouche ne te dise pas que tu es pardonné. non au lieu de ça je lâche simplement... « j'ai quelqu'un Gabriel. j'ai quelqu'un dans ma vie » mensonge que je lâche en te regardant droit dans les yeux. pardonne moi mais j'ai besoin de me protéger.
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(#) Re: Tu trouveras (GALES)    Sam 15 Avr - 21:00
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feat. @Jules Slater-Reid

Les sentiments sont un luxe avec lequel il n'a jamais su composer et pourtant, par deux fois, il s'est laissé surprendre. Elle était la première femme qu'il n'avait jamais su aimer. Celle qui, sur les bancs d'université, lui avait fait prendre conscience qu'il existait tout un monde au-delà de l'intellect. Elle était la première femme qui avait pu poser ses mains sur lui sans qu'il ne grimace, ne tremble ou ne panique. Elle avait été la première à pouvoir s'offrir le luxe d'être avec lui. Intellectuellement, spirituellement mais surtout physiquement. Tendresse exagérée avec laquelle il avait dû, malgré lui, apprendre à composer toutes ces années jusqu'à ce qu'ils ne se séparent. Une première fois sans qu'il ne comprenne vraiment pourquoi elle lui en voulait. A l'époque, il était persuadé de faire le bon choix. C'était pour elle avant toute chose, parce qu'il croyait qu'elle méritait mieux, qu'elle aurait besoin d'autre chose. Quelqu'un qui la comprenne, quelqu'un qui la rassure, quelqu'un qui l'aime comme ça pouvait exister dans les films ou ailleurs.
Les sentiments était un luxe avec lequel il n'avait jamais su composer, c'est vrai. Même Orphée ne pouvait le nier, à voir l'échec de leur histoire. Alors Jules, quand elle était revenue dans sa vie, avait à nouveau tout secouer. L'homme, le politique, l'érudit avait vu toutes ses certitudes se briser une nouvelle fois. Elle était la première et ce statut lui offrait sans doute des droits qu'Orphée elle même n'avait jamais pu posséder.
Je t'aime, c'est lourd de sens.
Surtout pour lui.
Surtout pour eux.
Et le temps se fige, se brusque et son myocarde se serre. Dur pour lui d'admettre, de prétendre, de savoir quand il évolue sur un terrain qu'il ne maîtrise pas. Il sourit du mieux qu'il peut mais la tension est palpable. Alors quand elle ouvre la bouche pour répondre, il est comme suspendu à ses lèvres. J'ai quelqu'un Gabriel. j'ai quelqu'un dans ma vie.


























Oh...
Euh..
Je ne savais pas.

























Ce silence, c'est le bruit d'un coeur qui se brise en milliers de morceaux. Il passe une main derrière sa tête, rougissant malgré lui, sans savoir s'il doit être heureux pour elle ou dévaster pour lui. Je suppose qu'il vaux mieux dans ce cas que je m'en aille. c'est ce qu'il faut faire, n'est-ce pas ? Lorsque c'est comme ça, c'est peut-être mieux, non ? Je suis désolé, vraiment. qu'il articule alors qu'il tourne déjà les talons. Mauvaise direction, c'est pas le chemin de la maison, mais son esprit est ailleurs. Il n'avait encore jamais ressenti ça. Un coeur brisé. Il n'imaginait pas que cette douleur pouvait être physique.
Elle est la première.
La première à le briser.
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(#) Re: Tu trouveras (GALES)    Mer 3 Mai - 16:15
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feat. @Gabriel Thompson

quand mon frère est décédé, une part de moi et partie avec lui ce jour là. j'ai pensé que jamais plus elle ne serait comblée, que ce sentiment d'avoir été abandonné serait toujours là, que cette peur de m'attacher à nouveau serait mon compagnon d'infortune jusqu'à la fin de cette vie. et pourtant t'étais là. t'as été le pilier auquel je me suis autorisée à me raccrocher. tu m'as guidé vers un sentiment de sérénité que je n'ai jamais plus retrouvé. peut-être que je ne l'ai jamais cherché non plus. mais le monde me parfait fade face à ta personnalité. tu me stimules intellectuellement, tu me pousses dans mes retranchements de logique et de réflexion. grâce à toi je vois le monde différemment et ça m'a aidé un nombre incalculable de fois.

seulement voilà, à côté de ça tu es aussi capable de réveiller mes pires démons. en m'abandonnant à deux reprises, j'ai eu l'impression de le perdre encore. en plus de toi. je me suis sentie seule dans un monde qui n'était plus fait pour moi. comme si je m'étais mise à voir en noir et blanc alors qu'avec toi à mes côtés, tout avait des couleurs flamboyantes. c'est à ce moment là que j'ai compris que tu étais le seul. l'unique. à pouvoir me supporter, à pouvoir m'apporter à la fois ce sentiment d'indépendance et d'appartenance. je ne me suis jamais autant sentie moi avec toi. alors à chaque fois que tu es partie, tu m'as arraché un morceau de mon coeur, de mon âme. à présent je ne suis plus entière. je me contente de faire ce pour quoi je suis faite, mon boulot, attendant la fin.

je ne peux cacher qu'une part de moi s'est demandé si ce n'était pas un signe qu'à chaque fois nos chemins se recroisent. mais je ne peux faire taire cette petite voix dans ma tête qui me répète : jamais deux sans trois. qu'est-ce que je suis supposée faire ? attendre que tu m'abandonnes une troisième fois pour donner tort à cette expression le jour où tu reviendras pour la quatrième fois ? est-ce que cette fois je serais sereine en me disant que la malédiction est brisée ? où est-ce que je serais incapable de t'aimer cette fois-ci parce qu'il ne restera plus rien de mon coeur ou de ma capacité à aimer.

alors je tente de me protéger. j'invente le premier mensonge qui me passe par la tête. je sais que si je te dis que j'ai trop de boulot, tu trouveras une pirouette imparable qui me donnera tort quant au fait de ne pas avoir de temps pour te voir. je suis visiblement incapable de te dire que j'ai besoin de temps parce que mon égo à pris le dessus. j'ai envie de te faire du mal, autant que tu m'en as fait par deux fois. alors je réfléchis assez vite pour te lancer le mensonge le plus douloureux. j'ai déjà quelqu'un. à l'instant où je prononce cette phrase, je la regrette déjà. mais je dois tenir bon. et dans le silence qui s'installe entre nous j'ai l'impression d'entendre le rythme de ton coeur qui s'emballe. ou peut-être que c'est le mien qui s'affole, à l'unissons.

« je suis désolée » que je chuchote en sentant une larme surprise couler le long de ma joue. je m'empresse de la sécher avant de faire un pas vers toi. « attends Gab.. » trop proche. je suis beaucoup trop proche de toi. tout mes sens sont en alerte. je devrais. je devrais te dire maintenant que c'est faux, que j'ai dis ça pour te blesser, que je voulais te faire de la peine comme tu m'en as fait. qu'il n'y a que toi, qu'il n'y a jamais eu que toi et que tu es le seul. je devrais peut-être te prendre dans mes bras, sceller mes lèvres aux tiennes. je devrais te donner une chance, te dire que j'ai pensé à toi tout ce temps. je devrais te pardonner. mais au lieu de ça, je baisse la tête avant d'ajouter. « tu pars dans la mauvaise direction. » j'appelle un taxi qui s'arrête immédiatement. je ressers le noeud de ta cravate avant de faire un pas en arrière. « fais attention à toi » c'est la seule chose que j'arrive à articuler tellement ma gorge est nouée.
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(#) Re: Tu trouveras (GALES)    Sam 20 Mai - 15:57
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né à NoLa, dans une famille qui compte plus d'un enfant. ★ n'a jamais été très doué avec les sentiments, a toujours été très froid et distant car toujours très mal à l'aise avec l'idée même d'éprouver quelque chose. ★ trop grande intelligence, trop tôt. Il a souvent été marginalisé car trop dans la réflexion, jamais dans le ressenti. ★ on dit de lui qu'il peut se montrer hermétique et parfois un peu handicapé lorsqu'il s'agit des relations humaines. ★ très tôt, il s'intéresse pour la politique, un chemin qu'il décide de suivre dans ses études. ★ il n'est tombé amoureux que deux fois. La première s'est soldé par un échec, la seconde l'a conduit à un mariage et des projets de paternité qui se sont vus éconduire. Il est aujourd'hui divorcé. ★ il a de la peine avec les contacts physiques. ★ très proche de sa famille, sans doute un peu trop. Il aime Olivia plus que tout, c'est un exemple et un véritable pilier dans sa vie. ★ il est auteur de trois livres politiques. Il est également auteur de thriller sous un pseudo différents. ★ il a été le directeur de la communication du nouveau sénateur de Californie. Douze mois de campagne qui l'ont épuisé et lessivé. Il rentre tout juste à la maison.

messages : 159
rps : 19
name : kenny.
faceclaim : Matthew Gray Gubler (monocle)
multinicks : James (J. Gyllenhaal) | Bran (C. Hogue) | Gabriel (M. Gubler) | Walt (C. Hunnam) | Dumbo (T. Doherty) | Anthem (D. Barrueco) | Ardal (J. Falahee) | Theo (J. Padalecki)
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : violence verbale et physique, addiction, troubles et maladie, langage grossier, vulgarité et sex. trigger : pédocriminalité, violences sur enfants et animaux, zoophilie.
gif : Tu trouveras (GALES) LV5a2as
âge : vient de souffler ses 41 bougies.
statut civil : contrairement à ce qu'on pourrait croire, il est divorcé et aujourd'hui célibataire. Pourtant, son coeur est pris, ce qui est assez étonnant au vue des circonstances.
occupation : il a été ces douze derniers mois directeur de la communication pour le nouveau sénateur de Californie. Un long combat qui a radicalement changé son rapport à la politique. En rentrant à la maison, il s'est vu offrir un poste d'animateur télé dans une émission politique. Il reçoit ainsi des figures emblématiques de la Nouvelle-Orléans pour des interviews en toute intimité et des débats d'actualité.
habitation : chez sa soeur, pour l'heure.
disponibilité : dispo.
code couleur : #336699


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Comme tout le monde j'ai des défauts,
j'ai pas toujours les mots qu'il faut.

feat. @Jules Slater-Reid

Je suis désolée
Mais il entend pas, Gabriel. Il n'y a que le silence qui l'entoure, l'étouffe et le crève. Il sait la mesure de ce qu'il perd, il en avait déjà conscience quand il était parti la première fois. Il sait très bien ce qu'elle représente pour lui, il sait parfaitement ce qu'elle est et ce qu'ils auraient pu être. Mais c'est trop tard, le silence l'enveloppe d'une morosité presque indolore, aucun sentiment aussi fort soit-il ne peut exprimer parfaitement ce qu'il ressent à cet instant précis où il tourne les talons et s'en va. Il ne s'enfuit pas, il ne se détourne pas, elle le pousse gentiment vers la porte de sortie et Gabriel ne se bat pas. Il n'est pas équipé pour savoir qu'à cet instant précis, c'est ce qu'il devrait faire. Lui prouver combien il l'aime et lui dire ce dont il serait capable pour elle et pour la reconquérir. Non, il n'est pas équipé pour ces échanges sociaux sinon à peine capable de les comprendre. Elle a quelqu'un, ça suffit. Il s'en va, c'est tout.
Attends Gab..
Un peu plus fort que le silence. Un arrêt sur image ou alors une illusion de plus. Il se retourne, elle s'approche de lui. Elle a ce même regard qu'elle avait sous cet arbre après leur date un peu nul au speed dating organisé par la ville. Maternelle, protectrice, salvatrice... tu pars dans la mauvaise direction. qu'elle lui explique, simplement, avant d'appeler un taxi de la main et de renouer sa cravate. Fais attention à toi, qu'elle ajoute, toujours très calmement tandis que la voiture s'arrête à la hauteur du jeune homme. Elle pourrait tout aussi bien me pousser sous les roues qu'il pense alors que sa propre main attrape la poignée et ouvre la porte. Il ne dit rien, ne pense rien, n'imagine rien, il se contente d'effectuer des gestes simples pour éviter la surchauffe. Il lui esquisse l'ombre d'un sourire, s'installe sur les sièges inconfortables du taxi et articule une adresse au hasard.

Et plus rien d'autre que le silence.
Ce silence qui va l'accompagner tout le trajet du retour.


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