On fait la paix ? Magdalena

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Mardi 07 Février, midi @Magdalena Evans | Cela faisait quelque temps que tu y pensais, que tu savais que tu y allais devoir y passer. Tu sais parfaitement que sans cette étape, tu ne pourras pas te lancer. T'aimes pas faire ça ; demander l'avis des autres. Mais là, t'as pas le choix, faut que tu saches concrètement dans quoi tu t'engages. Enfin, faut que les gens connaissent tes intentions. Un non te ferait chier mais ça ne va clairement pas t'empêcher d'aller au bout de ta mission. En attendant, t'as agité le drapeau blanc à ce qui ressemble être une sorte de belle-soeur et surtout la mère de la minuscule. Et ça ce n'est pas rien, il faut l'admettre. Prise de contact dans le dos de la moitié, à lui expliquer que tu avais une requête à lui soumettre autour d'un bon repas. Tu sais qu'elle ne t'aime pas. Et toi, tu t'en moque un peu, elle ne t'a jamais rien fait. Mais tu retiens qu'elle est importante pour Evans donc faut que tu fasses le premier pas. C'est donc dans ce restaurant que tu avais réservé, que tu l'attends. Tu la salues quand tu l'aperçois et vous vous laissez guidé par un serveur. Carte des vins dans les mains, tu fais confiance à l'homme plus qu'à toi-même. - Bon, je ne vais pas tourner autour du pot. Je veux marier Isaac et lui faire deux trois gosses ou un pour commencer. Tu veux bien dire oui t'es ok pour le projet, s'il te plait ? Oui, tu veux pas faire dans le suspens. - Et je suis prêt à répondre aux questions que tu te poses. Tâtons sa réflexion.

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[ on fait la paix ? ]

@Aoden Lynch & @Magdalena Evans
L’invitation d’Aoden a surpris Magda, mais elle n’a pas réfléchi longtemps avant d’accepter. Elle a beau ne pas vraiment le porter dans son cœur, il est important pour Isaac, et elle s’est promis de faire des efforts pour son beau-frère. Tout en gardant un œil sur l’homme qui partage sa vie. Parce qu’il lui cache des choses, elle en est persuadée, et qu’elle ne supporte pas l’idée qu’il puisse mettre les personnes qui comptent le plus pour elle en danger. Il faut dire que les circonstances ne sont pas vraiment en faveur d’Aoden ; l’image d’Isaac en novembre 2021, meurtri et blessé, tant physiquement que psychologiquement, après des jours à ne pas avoir donné de nouvelles, est ancrée dans la mémoire de Magda. Elle ne supporterait pas devoir à nouveau le ramasser à la petite cuillère tout en le voyant s’obstiner à garder ses secrets, comme ça avait été le cas, à l’époque. Elle le ferait, évidemment, parce qu’Isaac était trop précieux à ses yeux pour le laisser batailler seul, mais à le voir ainsi, elle avait eu la sensation que son coeur avait été comprimé dans un bocal qui ne cessait de rétrécir, et l’idée de revivre ça ne l’enthousiasmait pas vraiment.

C’est pourquoi elle se retrouve à adresser un sourire pincé à Aoden avant qu’un serveur les guide jusqu’à leur table. Dans la tête de Magda tournent en boucle les centaines d’explications à cette invitation, sans qu’elle ne puisse en déceler un vraisemblable. Aoden ne s’est jamais embarrassé de tant de formalités, pas avec elle du moins, et ça met son cerveau en ébullition. Heureusement pour ses nerfs - au moins temporairement -, il ne tarde pas à lui dévoiler la raison de leur présence ici.

Son annonce fait l’effet d’une bombe dans l’esprit de Magda. Une demande en mariage ne faisait définitivement pas partie de tous les scénarios qu’elle avait imaginés. Son hébétement doit se lire sur son visage, alors qu’elle reste silencieuse, tentant de faire le tri dans ses pensées. “Tu me demandes la main d’Isaac ?” La question est bête - Aoden a été suffisamment explicite pour que son ambition ne fasse aucun doute - et pourtant Magda ne peut s’empêcher de demander une confirmation, comme pour lui assurer qu’elle n’est pas en train de rêver. Elle en profite d’ailleurs pour se pincer discrètement l’intérieur du bras, et la vive douleur qu’elle ressent lui confirme que la situation est bien réelle. “Tu m’as invitée au resto pour me demander l’autorisation d’épouser mon beau-frère ?” Décidément, il lui faut un peu de temps pour traiter toutes ces informations.

Le serveur les interrompt à cet instant pour apporter leurs boissons et prendre leur commande. Magda est incapable de dire ce qu’elle commande exactement, pointe du doigt le premier plat qui lui vient sans cesser de fixer Aoden. Cette interruption lui permet toutefois de retrouver ses esprits, et sa voix est bien plus tranchante quand elle reprend la parole. “Qu’est-ce que tu cherches exactement Lynch ? Ma parole que je ne chercherai pas à empêcher ce mariage ?” Elle ne peut pas s’en empêcher, Magda, elle est trop méfiante pour ne pas chercher des intentions malveillantes derrière cette demande. Elle n’a pas dit non, mais elle n’a pas dit oui non plus, même si au fond, elle sait pertinemment qu’elle n’empêchera jamais Isaac de faire ses propres choix. S’il désire épouser Aoden, jamais elle ne s’y opposera, mais ça ne l’empêchera pas de rester vigilante.

Bon visiblement, je dois avoir une trop grande gueule de con pour pouvoir songer à faire les choses bien avec la très chère chère belle-soeur - notons l'ironie. Au fond, ça me fait rire. Elle ne l'avait pas vu venir et je fanfaronne en silence. Je hoche sans discontinue de la tête à ses deux questions, me faisant violence pour ne pas éclater de rire. J'aurais dû la prendre en photo et l'envoyer à l'Evans. - Tu veux que je te fasse un rebus et commander le repas le plus cher pour que ça te passe mieux ? que je finis par lâcher. Tu associes la parole à l'acte et rend le menu. Visiblement, la masquerade ne fonctionne pas des masses. Eurf.

Pourquoi quand je tente de la jouer diplomate, on veut pas aller dans mon sens ? Moi, suis gentil là. Pfff ! J'aurais au moins tenté. Mais bon, pas trop la foi de conserver ce masque indéfiniment. Je regarde autour de nous, avant de me redresser et d'être davantage plus sérieux. - Je m'en claque de ta parole. Ce n'est pas à moi que tu feras du mal.. Grand sourire. - On le sait parfaitement. Je veux juste montrer à mon fiancé que je peux faire un pas vers toi par .. respect pour lui et aussi parce que je me fais victimiser par Cloé. Au moins, on sait de qui elle tient. Mais je note que ça te traverse l'esprit de lever ton fessier pour dire objection. La question est pourquoi ? Y'a que toi qui ne peut pas me piffrer. Moi, ça me dérange pas, en soit, je vis parfaitement avec mais la raison m'échappe. De mémoire, j'ai pas encore osé dire quoi que ce soit de pas très gentil sur ta personne. C'est ce qui te manque ? Peut-être qu'elle s'épanouit dans les relations inamicales.. Je peux être son homme sans problèmes.