• rp d'intégration // Maddison & Magdalena

[ rp d’intégration ]

@Maddison Baer et @Magdalena Evans
Les rues de la Nouvelle Orléans sont pleines de mystères et lorsque vient la tombée de la nuit, diverses créatures se mettent à sortir des recoins. Jusqu'ici, vous n'avez pas vraiment eu de problème, peut-être que tout cela vous amuse d'ailleurs, ça fait partie du charme de la ville, de son folklore. Tout a du caractère ici et c'est justement ce qui amène parfois les gens à des conventions assez particulières. En ce moment, c'est un rassemblement de « vampires » qui est venu pour parader dans les rues. Ce n'est pas vraiment votre genre de vous mêler à ce genre d'activités, mais depuis quelques jours vous êtes presque obligé·e tellement ces vampires sont partout dès la tombée de la nuit. Et ce soir iels semblent encore plus nombreux qu'auparavant. Depuis une minute ou deux, trois petits malins s'amusent à vous suivre et cela commence sérieusement à vous énerver. Finalement vous vous retournez pour leur dire d'arrêter, mais iels choisissent de vous encercler et de montrer leurs canines en plastiques. Une scène qui vous met de plus en plus mal à l'aise. Fort heureusement, quelqu'un s'approche et vous aperçoit. Appellerez-vous à l'aide ?

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la nouvelle orleans, les ambiances mystérieuses, mystiques. le folklore qui fait de cette ville une bien à part et c’est tout c’que t’aimes. tu pourrais vivre nulle part ailleurs qu’ici, ta façon d’vivre n’y correspondrait pas d’toute façon. ta boutique marcherait tellement moins bien dans une ville normale, avec des gens normaux. ici c’est tout un mode de vie auquel tu t’identifies. t’fais partie des gens un peu étranges peuplant cette ville alors forcément quand t’vois des gens costumés un peu partout, t’souris plus que ça n’peut t’effrayer.
ce soir t’as fermé ta boutique puis t’as décidé d’te balader dans les rues avant d’rentrer chez toi. mobylette garée près du faubourg un tout un tas d’gens défilent en vampires depuis quelques jours. ta curiosité est immense, tellement qu’ce soir t’as décidé d’te mêler à la foule. mêler, l’mot est faible, surprise d’être entourée par autant d’vampires en tout genre, t’es pas hyper sereine faut avouer. tu marches, déambules, et dans tout ces gens costumés un peu partout, t’remarques bien qu’y a un petit groupe qui va partout où tu t’rends. comme si t’étais devenue leur cible. au début tu t’disais qu’il fallait pas y porter d’importance, qu’à force ils s’lasseraient, s’décideraient à suivre d’autres personnes, à t’laisser tranquille tout simplement, sauf que rien n’y fait, toujours là même après plusieurs détours, plusieurs rues et ruelles empruntées. finalement tu t’retournes.
« — vous avez besoin d’quelque chose peut-être ? », qu’tu demandes, t’es sympa, petit visage angélique, ils y voient une proie facile. s’approchent, tu paniques un peu, naïve, tu t’dis que c’est juste pour t’effrayer un petit peu et qu’ils partiront d’eux-même après t’avoir vu trembler quelques secondes. toujours rien qui n’y fait.
« — eh oh vous jouez à quoi là ? », t’hausses un sourcil alors qu’ils s’approchent toujours plus d’toi, qu’ils finissent par t’encercler.
« — non mais c’est plus aussi marrant qu’tout à l’heure là.. » un léger tremblement dans ta voix, pourquoi t’as laissé tes portes bonheurs chez toi ? toi qui t’balade jamais sans. en réponse, ils t’montrent leurs canines, sourires narquois sur certains des visages autour d’toi. t’es clairement pas sereine. la ruelle est sombre, l’peu d’personne qui passe par là s’compte sur les doigts d’une main, alors forcément quand un visage normal, tout du moins pas doté d’canines en plastique entre dans ton champ d'vision, t’pries pour qu’elle vienne t’sortir de là. t’veux pas appeler au secours, pas du genre à appeler au loup pour des choses futiles, pas du genre à vouloir inquiéter pour rien. juste si on vient t’aider, t’diras pas non.

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âge : *(trente-trois ans)* 19.11.1989 + scorpion ascendant taureau

[ attaque de vampires ]

@Maddison Baer & @Magdalena Evans
La nuit est tombée, et Magda presse le pas. Elle jette un énième coup d'œil à sa montre mais le constat reste le même : elle a déjà plus d’une heure de retard sur son planning. Pas qu’elle ait un quelconque rendez-vous où elle doit se rendre. Simplement sa fille, qui risque d’être déjà couchée si elle ne regagne pas rapidement leur appartement. Elle a toute confiance en Lenaïg, qui la garde ; ce n’est pas ça qui l’inquiète, elle aurait simplement aimé avoir un petit peu de temps pour que Cloé puisse lui raconter sa journée, se plaindre de certains de ses camarades ou s’extasier devant tel ou tel projet mis en place dans sa classe. À la place, elle a dû régler un imprévu. Un titre du prochain album d’un groupe du label qui a fuité et qui s’est retrouvé partout sur les réseaux. La gestion de crise, Magda déteste ça, mais ça fait malheureusement partie du métier. Maintenant que le problème est en cours de résolution, elle peut enfin rentrer chez elle, mais son humeur en a pris un coup.

Magda n’est plus qu’à quelques mètres de son appartement, et subsiste le mince espoir que Cloé ne soit pas encore tout à fait endormie et qu’elle puisse au moins l’étreindre avant qu’elle ne rejoigne les bras de Morphée. Seulement elle aurait dû se douter que rien, dans cette soirée, n’allait se passer comme prévu. Elle aurait pu faire abstraction des éclats de voix qui parviennent jusqu’à elle, mais il y a, dans l’une d’elle, une espèce d’urgence, un tremblement à peine perceptible, qui retient son attention. Magda, elle sait ce que c’est, d’être une jeune fille seule dans les rues de NOLA. Elle a pris de l’assurance, maintenant, mais elle connaît cette angoisse sourde qui noue l’estomac lorsque l’on doit rentrer seule chez soi après la nuit tombée. Même si on n’a que quelques mètres à parcourir. Même s’il ne nous est jamais rien arrivé. Alors elle s’approche, les sourcils froncés, histoire de mieux se rendre compte de ce qui est en train de se passer. La jeune fille qui fait face à ces vampires aux canines en plastique ne semble pas en danger immédiat, mais la peur qu’elle lit dans ses yeux lorsque leurs regards se croisent suffit à la mettre en mouvement. “Hey ! Vous avez pas autre chose à foutre ?!” Sa voix résonne entre les murs de la ruelle, et les vampires, qui ne l’avaient pas vu arriver, sursautent. “Allez jouer ailleurs.” Et sans les quitter du regard, elle sort de son sac une bombe au poivre. Celle qu’elle range dans la poche latérale de son sac à main, toujours accessible. Le silence flotte quelques instants autour d’eux, comme si les vampires évaluaient les risques qu’ils prenaient à s’entêter, jusqu’à ce que l’un d’eux donne un coup de coude à son voisin et lui fasse signe de s’en aller, en grommelant des paroles certainement peu flatteuses que Magda ne comprend pas. Elle les regarde partir, jusqu’à ce qu’ils disparaissent de son champ de vision avant de s’approcher de la jeune femme. “Ça va ?” Sa voix s’est adoucie, et elle reste à une distance raisonnable, ne voulant pas oppresser encore davantage l’inconnue.

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