• rp d'intégration // Kai & Wilma

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@kai peck et @wilma azarov
Les petites faims arrivent parfois lorsque l'on s'y attend le moins et qu'on n'y est pas du tout préparé. C'est votre cas, mais par chance vous avez réussi à trouver un distributeur de nourriture. Quelques instants passés à regarder avec gourmandise toutes les douceurs proposées et vous avez finalement fait votre choix. Les pièces sont entrées dans la machine, un bruit se fait entendre, le mécanisme se met en route. Puis rien du tout. Aucun paquet ne tombe puisque qu'il est resté coincé entre les ressors. Un grognement de frustration vous échappe : vous avez payé, vous avez faim, vous méritez votre snack ! Comme dans les films, vous essayez de secouer la machine, mais celle-ci est bien trop lourde et rien ne bouge vraiment. Alors dans un mouvement de désespoir, vous vous accroupissez devant la machine pour introduire votre bras dans la fente et prendre manuellement le paquet.

Voilà, vous le tenez enfin dans votre main, mais en essayant de vous retirer vous vous rendez compte que vous êtes coincés. Et derrière vous un.e inconnu.e est arrivé.e il y a presque une minute.

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c'est son estomac qui le rappelle à l'ordre, kai, alors qu'il traverse les rues de la nouvelle orléans en direction de l'université. une journée mouvementée qui ne fait que démarrer, il prend conscience qu'il n'a pas encore eu l'occasion de manger. parce que kai, depuis qu'il est sorti de chez lui il n'a pas eu un seul instant pour lui. l'entraînement de natation tout juste terminé, c'est un appel de l'école de son petit frère qui l'a déboussolé - une urgence en soit finalement pas si dramatique en comparaison de ce qu'il doit gérer à la maison. le gosse fiévreux, un peu trop au goût de sa maîtresse, a dû quitter sa classe et trouver refuge chez une voisine des peck. kai, il peste parce que c'est encore lui qui se doit de venir à la rescousse quand le portable de sa mère reste sans réponse. il peste parce la faim le rend grognon. et il lui apparaît, comme un oasis au beau milieu du désert, ce distributeur aux allures de sauveur. kai, il passait presque devant sans réaliser sa présence, mais c'est un grand pas en arrière qu'il fait alors que son estomac s'emballe avec lui. enfin. y a rien de sain dans ce qui est proposé, y a rien qui ne remplisse réellement la panse, mais en désespoir de cause kai devra se contenter d'un paquet de chips bon marché. la pièce enfoncée, c'est l'excitation qui le gagne presque avant que tout ne s'arrête. quelques bruits mécaniques puis plus rien. rien qu'un sachet bancal dans une stupide machine. un instant, il peine à comprendre ce qu'il se passe, trop déçu et frustré pour accepter la situation. alors il râle, cogne contre le métal persuadé qu'une simple frappe suffirait à régler son problème. mais rien, rien que le fictif sourire malicieux du distributeur et le vide qui grogne au fond de ses tripes. une journée désastreuse dans toute sa splendeur - sauf que kai, il a pas dit son dernier mot, incapable de laisser une machine s'en tirer aussi facilement. c'est la faim qui guide ses gestes lorsqu'il se jette presque sur l'armoire de métal, qu'il la secoue dans tous les sens sans qu'elle ne bouge véritablement. si sa fierté en prend un coup, c'est surtout sa frustration accumulée des derniers jours qui le fait s'entêter de la sorte quand il vient à passer sa main dans l'antre du loup. et il le sens, le papier qui se chiffonne sous ses doigts, ce paquet qu'il parvient tant bien que mal à extirper de son rayon. le graal en main, il en serait presque ému kai. mais c'était sans compter le destin qui continue à lui jouer des tours - coincé, c'est ce qu'il est. coincé dans cette foutue machine qui, en plus de ne pas lui donner ce qu'il a payé, finira par le mettre encore plus en retard qu'il est. bordel de .. les jurons fusent sans qu'il ne puisse les contrôler et pour couronner le tout, une jeune femme lui apparaît. kai, il ignore ce qu'elle fait là ni depuis quand et il se trouve con, vraiment très con. @wilma azarov

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@kai peck et @wilma azarov
Il vous arrive souvent de parcourir la ville en long et en large pour vous détendre Wilma, pour que votre esprit se repose un peu, ou qu'il ne pense pas à des choses trop négatives malgré tout, parce que c'est souvent sur ce genre de choses qu'il s'arrête. Vous le savez depuis le temps, votre fonctionnement ne change plus, comme si vous étiez figée dans le temps, que cette deuxième chance donnée avait réussi à vous remettre, un peu sur les rails. Bien entendu, l'équilibre est difficile, morbide surtout avec le boulot, mais c'est comme ça que vous fonctionnez à présent. Vous jouez toujours la carte de la jeune femme mystérieuse, elle vous va à merveille parce que finalement, personne ne connait vos plus sombres péchés, vos plus sombres désirs qui pourtant semblent être sur le point de naître. Vous savez que votre équilibre ne tient qu'à un fil, grâce à elle, grâce à Jessie. Vous ne savez pas ce qui pourrait se passer si jamais vous la perdiez, mais il n'en est pas question pour le moment, maintenant qu'elle est revenue, elle ne peut plus repartir, vous allez l'enchaîner à la ville, faire en sorte qu'elle ne puisse plus jamais la quitter pour rester éternellement à vos côtés. Dis comme ça, sans doute qu'elle pourrait prendre peur de votre noirceur, mais cette possibilité cajole votre âme Wilma. Pourtant, c'est une tout autre scène qui attire votre regard, une scène banale dans le fond, un type qui s'énerve contre un distributeur de nourriture, parce que sans doute, il vient de perdre sa pièce, et son encas pour la journée. Il essaye de secouer le mastodonte mais rien ne se passe, absolument rien, alors il essaye quelques choses d'autres, il passe sa main dans le "push" pour essayer malgré tout de récupérer ce qui semble être un paquet de chips. Il est proche de la réussite mais il se rend compte alors que son bras est coincé, puis il se tourne légèrement, pour vous voir, pour constater votre présence à ses côtés alors que tous les autres passants l'ont ignoré de façon totale et absolue. Pourtant, ce que vous lisez dans son regard n'est pas un sentiment qu'il devrait avoir, mais il se sent clairement bête. Vous pourriez lui faire tout un tas de réflexion, mais sans doute qu'il tenait absolument à avoir rapidement ce paquet or le résultat des courses est un constat cinglant, celui où il va perdre encore un peu plus de temps que prévu.

" Pas la peine de faire cette tête, j'ai bien vu que le distributeur a essayé de vous arnaquer, laissez moi regarder ça. "

Alors, vous vous baissez pour voir comment il a plus coincé son bras dans le distributeur. S'il a pu le rentrer, il pourra forcément le ressortir, à moins qu'il ne soit une force de la nature et qu'il a cassé quelques choses, ou alors que les tendons de son poignet sont hyperlaxes. Vous ne le connaissez pas, mais vous allez l'aider, contrairement à ces deux adolescentes qui passent juste derrière vous et qui rigole de la mésaventure du jeune homme. Les jeunes, de vos jours, certains méritent juste plus de paire de claques, c'est fou. Vous regardez donc à l'intérieur. De vos deux mains vous soulevez d'avantage le cache du distributeur et vous lui faites un signe de la tête pour voir s'il peut bouger, s'il peut sortir le bras, peut être que ça sera suffisant, peut être pas.

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l'envie de gueuler brûle sa cage thoracique quand la conscience s'éveille sur le piège s'étant refermé sur lui. kai a la désagréable sensation d'être la risée d'un destin qui s'acharne sans grande raison sur cette journée d'ors et déjà mouvementée. lui qui ne demandait qu'acheter de quoi se sustenter le temps de tenir jusqu'au dîner, se retrouve à perdre bien plus de temps encore que s'il avait tracé sa route. alors forcément qu'il peste, grogne contre cet amas de métal qui ne saura pas lui répondre. et il se sent d'autant plus stupide lorsque son regard se pose sur la demoiselle qui le toise en retour. stupide et pris en flagrant délit d'une fraude qu'il paraît avoir commis alors qu'il ne cherche qu'à récupérer son dû. heureusement pour lui, la scène n'a pas échappé à celle qui semble le comprendre et le soutenir dans cette mésaventure. kai, il est bien trop fier pour demander l'aide de qui que ce soit, mais vu la situation dans laquelle il s'est fourré il est bien obligé de se rendre à l'évidence qu'il n'est pas en posture de refuser toute main tendue. euh.. merci surpris tout de même de cet élan de générosité de la part d'une parfaite inconnu, kai laisse faire tout en cherchant lui aussi ce qui peut bien avoir coincé - la logique voulant que s'il est parvenu à entrer sa main dans la machine il est bien forcé de pouvoir la retirer. mais il faut croire que même dans une situation aussi simple que ça il est capable de compliquer les choses. il lui semble pouvoir bouger un peu plus, décaler de quelques centimètres sa main alors que la jeune femme lui donne un peu plus de marge de manoeuvre en maintenant la trappe ouverte. mais un lien sur son poignet le retient de s'extirper complètement du piège, tirant un peu plus sur sa chair endolorie. merde je crois que c'est ma gourmette qui s'est prise dans un des trucs. l'agacement se lit sur son visage alors que deux gamines se mettent à rigoler de sa mésaventure - et il doit prendre sur lui kai, bien forcé de ne pas riposter alors qu'il est coincé dans une mauvaise posture. et très vite la sueur coule contre son front à l'idée de devoir dire adieu à ce bracelet qui compte tant. face à lui l'option de tirer fort dessus et de se libérer de cette chaîne - idée non envisageable quand le coeur dépasse la raison et s'est bien trop attaché à un bien pourtant matériel. peut-être que si j'enfonce un peu plus mon bras je devrais pouvoir me dégager ? l'avis demandé comme un soutien dans ce qui paraît être une bêtise monstre, il craint, kai, de se retrouver avalé jusqu'à l'épaule s'il continue comme ça. @wilma azarov

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@kai peck et @wilma azarov
Vous n'aviez même pas envie de quelques choses dans ce distributeur, non, mais vous étiez là, au moment où il avait besoin d'aide, alors en bonne samaritaine, vous vous étiez arrêtée pour l'aider, de votre mieux pour qu'il récupère son paquet de chips et qu'il sorte ce bras de cette machine bien trop gloutonne dans de bonnes conditions. Il ne risquait pas de se faire amputer de la main, mais il pourrait néanmoins se faire mal d'avantage encore s'il ne se montre pas un tout petit peu patient. Il semble toutefois étonné de votre geste, comme s'il ne pensait pas que quelqu'un s'arrête pour l'aider, mais de vos jours, l'entraide se perd, beaucoup trop. Vous n'êtes pas forcément la plus serviable en temps normal, peut être que si demain quelqu'un d'autres joue de maladresse avec ce même distributeur et que vous passez devant à ce moment là, alors vous vous déciderez à l'ignorer. Vous êtes comme ça Wilma, c'est un peu les montagnes russes dans votre tête, comme vos origines, russes. Il vous remercie toutefois, légèrement hésitant. Il semble arriver à bouger un peu plus maintenant que la trappe est complètement ouverte, mais il y a toujours quelques choses qui bloque, et c'est alors qu'il vous donne une information capitale pour la suite de la manoeuvre. Il pense que c'est sa gourmette qui s'est bloquée quelques parts et il a sans doute raison, parce que là, avec la trappe bien ouverte, il devrait pouvoir sortir son bras sans broncher mais ce n'est toujours pas le cas. Vous souriez légèrement, mais les deux gamines vous font perdre ce petit sourire, et un regard noir se porte sur elles. Si vos yeux étaient des revolvers, elles seraient clairement mortes sur le champs ou presque. Mais elles ne s'arrêtent pas et vous continuez donc d'agir sur le bras du jeune homme pour le libérer de cette emprise.

" Si c'est bien votre gourmette qui s'est pris dans la trappe, vous risquez de vous faire mal, ou de la faire céder, et je ne pense pas que vous ayez envie de l'une ou de l'autre des solutions. Laissez-moi voir, avec mes deux mains, je devrais pouvoir la décrocher sans aucune perte. "

Ainsi, vous lui touchez la main, légèrement, pour avoir la gourmette dans la votre. Effectivement, il y a un petit accroc sur le trappe, et un maillon de la gourmette s'est pris dedans. S'il tire trop, dans un sens comme dans l'autre, il risque de se faire mal et de détruire son bijou. Alors, avec le plus de dextérité possible, vous réussissez à décrocher la gourmette et en toute logique, il devrait être libéré.

" Allez-y doucement, mais je pense que ça devrait être bon à présent, mais pas de geste brusque, d'accord ? "

Comme si tout cela était une opération chirurgicale ou presque, mais normalement, ça va aller pour lui, alors que vous ne connaissez même pas son prénom. Peut être qu'il va fuir sans rien dire de plus, ou qu'alors, vous allez pouvoir faire un bout de chemin ensemble, s'il le désire.

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le constat le fait soupirer. kai, il est exaspéré par sa facilité à se mettre dans des situations dont il se serait bien passé. lui, tout ce qu'il désirait c'était de s'acheter de quoi manger puis se tirer, mais il faut croire que son karma est, ces derniers temps, mauvais. il peine à se dégager et remarque enfin ce qui vient bloquer - sa gourmette dont il est pas prêt de se séparer. il perd un peu pieds, kai, bien moins serein qu'il ne l'était déjà - à savoir pas du tout. c'est la crainte qui se loge doucement sous son épiderme, qui vient le faire transpirer à l'idée qu'il faille briser la chaîne. perdu dans des pensées qui ne le réjouissent pas, kai, il en oublierait presque cette demoiselle venu à son secours. en effet.. lèvres pincées, il vient appuyer cette vérité qu'elle a planté. kai, il n'a ni l'envie de se blesser bêtement, ni celle de perdre ce qu'il a reçu en cadeau il y a longtemps. d'un soupire il secoue la tête pour lui signifier qu'il est prêt - la confiance un brin fébrile pourtant pour celle qu'il ne connait ni d'eve ni d'adam. et pourtant.. pourtant elle s'en sort avec brio et le sourire renaît sur ses lèvres lorsqu'elle tient entre ses mains la chaîne détachée. merci beaucoup pour l'aide et.. pour la gourmette. il est sincère, kai, parce qu'il est pas certain qu'il s'en serait sorti indemne sans elle. cette inconnue sortie de nul part qui lui a permis de garder intact et sa main et son bijou. c'est bête, mais y a un pincement au coeur qui le heurte quand il récupère son bien. kai, il pensait pas être autant attaché à une babiole comme celle-ci, il pensait pas qu'il puisse une seconde envisager de rester coincé dans un distributeur seulement pour ne pas la casser. à sa place, atour de son poignet, retournent les souvenirs d'une vie paisible qu'il commençait doucement à oublier - de ces instants tâchés par les affres du temps et qu'on finit par délaisser. l'émotion bien vite balayée, c'est le froissement du plastique qui brise le silence - parce que l'estomac cri toujours famine. kai, il ne perd pas de temps avant de déguster ce qu'il a bataillé pour récupérer jusqu'à en fermer quelques secondes les paupières tant la saveur en est bonifiée. quelques secondes seulement avant qu'il ne retourne sur terre et qu'il finisse par lui tendre son précieux. vous en voulez ? il lui doit bien ça, kai, même s'il a conscience que c'est une piètre récompense en comparaison de ce qu'elle a fait. @wilma azarov
(vraiment désolée du retard..)

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@kai peck et @wilma azarov
Il n'a clairement pas de chance ce jeune homme, mais heureusement pour lui, vous passiez par là et vous l'avez vu galérer. Vous auriez pu passer à côté sans le voir certains jours, perdue dans vos pensées mais là, non, vous l'aviez bien vu et vous étiez en position de l'aider, s'il ne décidait pas de se précipiter évidemment. Parce que oui, la méthode en force était évidemment possible, de tout arracher, de briser son bijou, de s'arracher un bout de peau aussi au passage et d'en ressortir encore bien plus frustrer qu'il ne l'était déjà. C'est ainsi, parfois les choses ne vont pas dans le sens que l'on désire, vous l'aviez vécue bien trop de fois sans personne pour vous aider, mais là, vous étiez l'aide dont il avait besoin même si vous ne lui deviez rien au final. Néanmoins, vos doigts de fées agissent, et tout est bien qui fini bien malgré tout. Vous lui souriez légèrement, peut être qu'il n'a pas envie de passer plus de temps ici, mais maintenant que vous l'avez libéré, vous pouvez faire un bout de chemin ensemble puisque c'est dans la même direction que vous vous dirigiez, n'est ce pas ?

" Avec plaisir, de toute évidence, seul vous auriez été obligé de tout défoncé, enfin surtout la gourmette un peu votre poignet, mais tout est bien qui fini bien. Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour un paquet de chips parfois, n'est ce pas ? "

Oui, vous tentez de le calmer avec un brin d'humour parce que vous voyez bien qu'il est sur les nerfs, et peut être pas seulement parce qu'il a réussi à se mettre dans cette situation là, peut être parce qu'il y a tout un tas de choses qui ne vont pas comme il le voudrait mais ça, vous ne pouvez pas le savoir. Vous êtes douée pour voir les sentiments dans les yeux, sur le visage des personnes, mais pas encore pour lire dans les pensées. Vous ne savez pas si ce serait aussi bien que ça cependant, ce serait sans doute pendant longtemps une malédiction avant de contrôler ce flux incessant clairement. Mais bon, dans votre monde, personne n'est encore un mutant ou un magicien dans ce genre là, même s'ils sont capables de pas mal de choses. Faut bien avouer qu'à la Nouvelle-Orléans, dans certains quartiers en particulier, il y a cette odeur de magie noire qui règne, de vaudou et tout ce qui va avec. Peut être que quelqu'un s'amuse avec une petite poupée à lui planter là où il devrait avoir mal, peut être à son poignet. Vous en souriez intérieurement. Il apprécie les quelques chips dégustées, et finalement, il vous en propose. Vu l'heure, ce serait mieux pour lui qu'il prenne un vrai repas en vérité.

" Non, merci ça ira, mais je serais vous, j'irais quand même prendre un vrai repas, parce que ce n'est pas ce petit paquet de chips qui va vraiment vous nourrir. Je vous invite quelques parts ? "

Oui, vous faites la proposition sans pour autant vous montrez insistante, ce n'est pas le genre de la maison, car peut être qu'il ne pourra pas prendre un repas avec vous parce qu'il est attendu, à moins que ça ne soit le fait de manger avec une inconnue qui puisse lui faire peur, vous ne sauriez dire.

" Au fait, je m'appelle Wilma, je crois qu'on a pas vraiment eu le temps de faire les présentations dans les règles de l'art. "

Non, avant tout c'était l'opération sauvetage, mais maintenant que la pression est redescendue, vous pourriez faire connaissance, s'il le désirait évidemment, il n'y avait là aucune obligation alors que vous commenciez à marcher dans une direction, celle où il était tourné de toute évidence comme pour l'inciter à aller de l'avant.

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@kai peck et @wilma azarov
les années à devoir se géré seule lui ont fait oublier l'existence de la bonté humaine. de cette main tendue sans rien attendre en retour, elle a réveiller cette beauté du monde oubliée - elle l'inconnue qui, sans réfléchir, l'a secourue. kai, il le sait que sans son intervention il ne serait pas parvenu à s'en sortir indemne. lui trop nerveux pour ne pas perdre les pédales dans une telle situation. alors forcément qu'il lui en est reconnaissant, qu'il lui en est même redevable. parce qu'elle lui a permis de garder intact ce bracelet auquel il tient tant, de garder son calme et de ne pas encore plus se ridiculiser au milieu des passants. tout ça pour un paquet de chips c'est clair. et pour la première fois de la journée, il rit kai, de bon cœur. parce que comme elle le dit si bien tout est bien qui fini bien et que tout ceci ne serait pas arrivé s'il n'avait pas loucher sur ce fameux paquet de chips. celui là même qu'il dévore sans ménagement - petit pansement à sa faim, il n'y a certainement pas la de quoi lui remplir la panse. mais il devra s'en contenter kai, quand la montre vient le rappeler à l'ordre. il s'est extirpé de l'université parce qu'on avait besoin de lui, mais l'heure tourne et les cours s'enchaînent sans qu'il ne soit présent. il est touché par sa proposition, un peu gêné de devoir lui dire non. il aurait aimé pourtant, la remercier, apprendre à la connaître peut-être, mais à l'autre bout de la ville attend le court de sa vie - et ce qui lui permettra d'avoir un futur loin d'ici. vous avez raison, mais j'ai malheureusement pas le temps pour ça. c'est moi qui devrait vous inviter après ce que vous avez fait, on remet ça ? petite moue gênée sur le visage, il reprend de sa superbe lorsqu'elle vient finalement à se présenter. main tendue - celle laissée à l'abris de la graisse de ses chips - il finit par répliquer. kai, enchanté. et c'est comme une promesse qu'il n'est pas certain de tenir, lui le gamin sauvage à la mémoire qui s'effrite. il est sincère pourtant, sur le moment, à lui proposer d'échanger leurs numéros. il veut faire kai, avoir de quoi la remercier sans que d'autres cours soit loupés. ces cours qu'il se dépêche regagner.

(je me suis dit que vu qu'on était full toutes les deux niveau rp que ça te gênerais pas de s'arrêter là, puis ça laissera la place à un petit nouveau qui en aura plus besoin - en tout cas merci beaucoup :purpleheart:

)

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@kai peck et @wilma azarov
Tout cela aurait pu être plus dramatique pour lui clairement, mais vous avez été là, tant mieux pour lui, n'est ce pas ? Oui, vous vous êtes arrêtée, vous auriez pu tracer votre route, mais ça n'a pas été le cas, heureusement dans un sens, même si dans le fond, il n'y aurait pas eu mort d'âme, mais il aurait pu être un peu plus meurtri dans sa chair et dans son coeur. Il semblait y tenir à cette gourmette, et sans deux mains de plus, il aurait été obligé de la détruire ou presque. Alors, vous essayez de rendre tout ça plus léger, et il en rigole le jeune homme, mission accompli. Il semble néanmoins légèrement préoccupé. Vous ne savez pas ce qu'il avait prévu de faire, alors vous l'invitez mais peut être qu'il n'a pas le temps puisqu'il voulait prendre ce paquet de chips dans ce distributeur, pour caler un peu la faim, jusqu'à un vrai repas. Mais comme vous le pensiez, il n'a pas le temps, et il est obligé de décliner le repas, que ça soit un fast food ou un repas plus guindé. Alors il veut vous inviter, une fois prochaine, vous en souriez pendant que vous présentez à lui puisque cela n'avait pas été fait jusqu'à présent. Vous vous serrez la main et vous découvrez son prénom : Kai. C'est simple, précis, clair, ça vous plait. Et donc, vous échangez vos numéros de téléphone pour que la promesse puisse être tenue, une fois prochaine puisqu'il est occupé.

" Et bien, à la prochaine Kai, en espérant ne plus avoir à extirper une main voulant attraper un paquet de chips sauvages. "

Petit regard échangé, petit rire qui va avec et au détour de la ruelle suivant, vous lui faites comprendre donc que vous allez par ici, que lui continue tout droit, et que donc, d'un petit signe de la main, vos chemins se séparent, pour se recroiser, à priori, plus tard, un autre jour, une autre fois.

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