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 A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)

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Lemony Carpenter
‹ the light of a real enemy ›
Lemony Carpenter
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A nos rêves fougueux (Connor&Lemony) E76945eb27dd6b09769bba9d340aeb9494106ec8 A nos rêves fougueux (Connor&Lemony) B412bbf3e75a940f849dc756e922f14b97c5aa81
La conséquence de l’imagination est la peur
liste des rps
Connor #2 Love & Lasagna
Aoden une bien belle organisation.
Lenaïg & Connor inconnu à cuisiner.
RP libre Une fête pour Ostara

résumé du personnage
35 ans. Majordome du manoir Lynch et écrivain. Emphatique, doux, cynique, créatif. Il écrit des romans d’épouvante et est félicité par les critiques, mais les ventes ne sont assez pour en vivre. Célibataire et gay, il n’a pas fait le deuil de sa relation terminée trop précipitamment. Lemony possède un diplôme en littérature moderne, et est apte à être professeur, mais sa mauvaise expérience à New-York l’a dégouté de l’éducation. Le jeune homme a subit du harcèlement morale et de meute là-bas. C’est un très bon majordome, il aime son poste.

messages : 170
rps : 25
name : paperghost - Corny
faceclaim : Bryan Dechart / paperghost
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : Harcèlement moral et de meute, paranormal, stress post-traumatique.
triggers : Non respect du consentement, créatures aquatiques, fonds marins, pédophilie, transphobie.
gif : A nos rêves fougueux (Connor&Lemony) B83e218979068fe3335802eaeb44aa79e1757889
âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
habitation : Pour son appartement personnel, c’est au Vieux Carré (quartier français). Le reste est au manoir Lynch, au 107 garden district.
disponibilité : Complet pour le moment !
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[ A nos rêves fougueux ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
Juillet 2013.

Une longue et chaude journée attendait Lemony. Aujourd’hui sortait son quatrième roman. En auto-édition, il avait réussi à trouver plusieurs librairies prêtes à le prendre en dépôt-vente. Mieux encore, la librairie de SoHo « La Caverne des Mots » avait accepté de mettre en place une journée de dédicace. Ce n’était pas la première fois que l’auteur en faisait, mais dans un lieu aussi prestigieux et grand, si. Alors forcément, le stress n’était pas bien loin, mais le jeune homme se montrait confiant. Ce roman, qui s’intitulait « Ô Mes Petits Cadavres », contait l’histoire d’une avocate en proie à une sorte de boogeyman. Cette créature, d’abord hostile, s’avérait être plus une sorte d’avertissement à la vie, n’étant là que pour la prévenir que le véritable monstre dans cette histoire, ce n’était pas lui, mais celui contre qui elle se battait. Devait-elle embrasser cette vision de cette affaire pour survivre ? Mentir et tromper était-il le seul moyen de s’en sortir ? Ne risquait-elle pas la folie à s’approcher de trop prêt de cette créature ? Une histoire d’épouvante teintée d’une intrigue juridique comme Lemony les aimait. C’était ça, son truc, apporter de l’horreur et du paranormal là où personne ne penserait à en voir… Et montrer que très souvent, les créatures les plus atroces sont bel et bien les humains. Une vision de son art ô combien ironique quand on sait ce que le malheureux allait vivre dans six ans.

Pour avoir une bonne communication autour de cette grande journée, Lemony avait fait un tapage médiatique relativement fort sur ses réseaux sociaux. C’était un roman qui lui tenait à cœur et l’occasion de pouvoir rencontrer ses fans était toujours une chose qu’il adorait. Discuter avec eux, écouter leurs théories, la vision qu’iels avaient de son œuvre, c’était toujours très instructifs. L’auteur voyait ça comme une occasion d’avoir des conseils qu’il n’allait pas toujours écouter mais qui avaient le méritent d’être toujours intéressants. Au-delà de ses réseaux sociaux, et pour l’occasion, un photographe serait même présent pour couvrir la journée. Cette dernière allait se passer en deux temps : à partir de midi, et jusqu’à quatorze heures, Lemony allait pouvoir discuter de ce roman ainsi que des précédents sous forme d’une mini conférence. Il présentera ce roman encore inédit puis les questions réponses se feront. Ensuite, de ce moment jusqu’à la fin de la journée —à savoir dix-neuf heures—, les dédicaces, et s’il y a, des photos, seront à l’honneur. Avec ses treize milles abonnées, l’auteur avait une certaine réputation sur le « bookstagram » et sa communauté était très active. A la veille de cette journée, une cinquantaine de réservation avaient été commandé, et bien que l’événement soit gratuit. En terme de projection, l’auteur et la librairie estimaient avoir une vingtaine de personne en plus, qui soit découvraient l’événement le jour-même soit qui passait ici un peu par hasard et le livre attisa leur curiosité.

Peu avant midi, le photographe était là et ce qui n’était pas prévu, c’est qu’un tel regard allait perturber l’auteur. C’était magnétique. Déroutant. Un coup de foudre ? Non, À cet instant, Lemony n’avait clairement pas le temps de penser à ça mais les quelques mots échangé avec lui frappa son palpitant de plein fouet. Connor Myers, donc. Naïvement, comme si l’auteur avait une seconde jeunesse, chaque regard qu’il échangeait avec son photographe s’accompagnait d’un sourire et de joues légèrement rosies. Au court de cette journée, le plus déroutant, c’était quand un de ses regards se fit réciproquement. Son regard plongea dans le sien pendant des micro secondes qui semblaient être une éternité. Une chute longue et douce. Est-ce donc ça, tomber amoureux ? Un simple échange de regard aux yeux de monde mais la découverte d’une âme aussi attirante que mystérieuse ? Connor avait réussi l’impensable malgré lui ; détourner Lemony de ses romans.

Bien sur, et pendant tout l’événement, l’auteur était à fond dans les conversations avec ses fans et ses clients, discutait avec passion et hardeur mais dès que l’objectif cliquait, son regard cherchait l’homme derrière l’objectif. Comme une drogue nouvelle, il avait envie et besoin de le voir. Oui, Lemony n’avait qu’une envie, c’était d’observer et découvrir tous les traits de cette beauté hypnotique. Ce désir était tel qu’il devenait difficile de ce concentrer, surtout au fur et à mesure que la fin approchait.

Et la fin de journée sonna, provoquant un soupir de soulagement chez l’auteur. Un bref échange avec la libraire lui permit d’apprendre que les ventes avaient été incroyable et que dès que l’occasion s’y présenterai à nouveau, l’établissement le referai avec joie. Dans la salle, ne restait que Connor, le regard plongé dans son appareil photo.  C’était l’occasion où jamais de tenter une approche, moins professionnel. Le jeune homme n’avait rien à perdre, et c’était un gentleman, il ne forcerai pas si le négation serait dite.

Il prit un exemplaire de « Ô Mes Petits Cadavres », y griffonna un petit mot suivit de son numéro. Le message y disait « Cher Connor, merci pour cette douce journée. J’espère avoir été une bonne muse. Bises, Lemony Carpenter. » suivit de son numéro de téléphone. S’il n’était pas intéressé, —ou peut-être tout simplement pas gay— la présence du numéro se justifierait par une envie de retravailler avec lui… Mais dans le fond, sa raison était bel et bien l’envie de connaître Connor dans une sphère bien plus privée.

D’un pas faussement assuré, l’auteur s’approcha, livre en main.

C’est… C’est pour toi, admit Lemony en tendant le livre, je ne sais pas si c’est ton genre de littérature mais vu le travail que tu as donné aujourd’hui, je me suis dis que ça serait un petit bonus sympa… Et je te l’ai même dédicacé, au cas où je deviendrai super célèbre et que tu voudrais le vendre à prix d’or.


Le ton était maladroit et on pouvait vite voir qu’il ne se prenait pas au sérieux. Être célèbre ? Ça n’intéressait pas l’auteur. Vivre de ses romans lui suffirait à être heureux.

Tais-toi, Lem, pensa-t-il. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux, un brin gêné par sa maladresse. Accoster les gens n’étaient pas son genre ni sa tassé de thé… Et encore moins avec une telle arrière pensée. Mais là, un on-ne-sait-quoi lui murmurait qu’il devait tenter sa chance. Au pire, il n’avait rien à perdre.

/ awards session
(#) A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Sam 26 Nov - 23:21
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Connor Myers
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Connor Myers
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A nos rêves fougueux (Connor&Lemony) RrmWOb-tumblr-a77e15bd79a074331891d39a1e157219-590c89fd-250 A nos rêves fougueux (Connor&Lemony) DumWOb-ezgif-4-5df82a07a3
a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
lemony à nos rêves fougueux.
lenaïg inconnu à cuisiner.

résumé du personnage
Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

messages : 154
rps : 31
name : Connor
faceclaim : Andrew Garfield / Moi
intervention fortuna : peu importe
trigger warning : warning : Harcèlement moral.
trigger : Les détails gores mais sinon... surprenez-moi ?
gif : A nos rêves fougueux (Connor&Lemony) F31e26a37d5bc90cd5b6b945851d9767c8536a12
âge : Né le 20 janvier 1988, le verseau aura 35 ans prochainement.
statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
habitation : Il habite un appartement assez vaste dans le centre de New York quand il ne squatte pas celui de son ancien petit-ami au Vieux Carré à la Nouvelle-Orléans.
disponibilité : Totalement !
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[ À nos rêves fougueux ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Deux ans déjà que je m’étais fait embauché par un photographe professionnel. Véritable mentor aux phrases souvent sages et métaphoriques, ce dernier n’était pas sans me rappeler Gandalf (à l’exception de la panoplie physique et vestimentaire du magicien heureusement) au point que je lui avais accordé ce surnom après un mois ou deux. Grâce à lui, j’avais peaufiné mes méthodes, revu mes cadrages ainsi que la manipulation numérique visant à corriger mes clichés via le logiciel Lightroom. Et que dire de l’argentique dont le développement des pellicules me faisait tourner la tête de fascination ? Oui. J’avais enfin le sentiment d’avoir trouvé ma place dans ce monde. La lassitude m’était étrangère et ne ternissait donc pas ce rêve éveillé tant je variais les sujets : paysages urbains, ruraux, qui variaient selon les saisons et autres paramètres, l’architecture datant de multiples époques, des portraits professionnels ou lors d’événements (mariages, baptêmes…), etc. Je vivais de et pour ma passion même si je n’avais pas encore atteint les sommets qui m’attendaient d’ici plusieurs années. Aujourd’hui, ma mission était simple : je devais me rendre dans une librairie de SoHo dans le but d’immortaliser les interactions d’un écrivain – dont je n’avais jamais entendu parler – avec ses fans à l’occasion de la sortie de son dernier pavé. Ma tâche était essentielle pour la promotion qui se souhaitait massive sur les réseaux sociaux. La maison d’édition y tenait particulièrement ! À en croire le synopsis que j’avais déniché en ligne, ces pages plantaient un décor sombre, macabre, où politique et surnaturel se mêlaient l’un à l’autre. Un truc du genre. Avec le rythme imposé par mon taf et le quotidien dans la Grosse Pomme, la dernière fois que je m’étais plongé dans un bouquin datait de la préhistoire grand minimum. Probablement m’y serais-je remis si je n’étais pas fainéant en optant systématiquement pour m’affaler devant mes écrans.

C’est donc paré pour sept heures de prises de vue que je débarquais dans le commerce à l’odeur si enivrante. J’avais beau ne plus y mettre le nez, le papier ravissait toujours mes sens. Puis mon attention se porta sur l’auteur. Dieu sait ce qui se déroula alors tandis que nos regards se croisèrent pour la première fois et qu’un frisson délicieux parcouru mon échine. J’essayais de garder contenance, de ne rien laisser paraître pendant que je me présentais avec moins d’aisance que d’ordinaire. Par chance : je réussis à ne pas bafouiller mais ce fut moins une ! Qu’est-ce qui provoquait cela exactement ? Je ne pus mettre le doigt dessus avec précision mais je constituais une liste qui ne cesse de s’allonger au fil de la journée. Était-ce ses boucles brillantes dont je me pris à imaginer la douceur sur mon épiderme quand mon objectif immortalisa cet homme occupé à répondre à un de ses lecteurs ? Ou bien était-ce le sourire qu’il utilisait avec bienveillance dès qu’il entrait en interaction avec autrui ? À moins que ça n’ait un rapport avec ses yeux à la lueur malicieuse ou à ses mains fortes qui signaient des mots avec agilité ? Que ce soit cet ensemble (plus d’autres détails encore) ne serait pas surprenant. Ce dont j’étais persuadé cependant était que, lorsque nos prunelles se croisèrent, mon cœur manqua un battement avant que je m’empresse de les détourner, honteux et le feu aux joues. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. La situation m’échappait complètement tandis que je le regardai de moins en moins à travers la barrière constituée par l’appareil.

Puis la librairie ferma au public. Je m’appuyai contre une étagère et commençai à faire un tri grossier dans ma carte mémoire. Oui, j’aurai pu m’y atteler chez moi, dans le confort de mon salon, mais je rechignais à me diriger vers la sortie. De toute manière, j’étais obligé d’échanger avec Carpenter pas vrai ? Cet échange inévitable m’effrayait tout autant qu’il me rendait impatient. Quel imbécile. Je ressemblais à un adolescent qu’un crush stupide chamboulait jusqu’à lui griller son peu de neurones disponibles (sans compter que l’homme devait sûrement être hétérosexuel). Le silence autour de moi se faisait pesant et mes suppressions abusives. Ce fut quand je m’apprêtai à m’interrompre que des pas glissèrent dans ma direction, relevant la tête seulement quand une voix s’adressa à moi. « Sois détaché Connor, sois détaché. » m’intimai-je en découvrant un exemplaire apparemment dédicacé qui attendait que je le saisisse. Je m’exécutai, mes lèvres s’étirant instinctivement sur ma face alors que je l’appuyai contre ma poitrine.

- Merci. J’ai toujours rêvé de vivre à Hollywood.

Je laissai échapper un rire que je tentais de garder sobre mais que mon intervention rendit, au contraire, plus aiguë que d’ordinaire. Échec cuisant. Si la religion n’était pas que du pipeau, alors j’étais prêt à courir jusqu’au bout de ce maudit tunnel dans la seconde. Mais que mon interlocuteur se rassure : j’étais bien décidé à changer mes avis pour dévorer ses lignes ! Afin de faire diversion, je lui tendis mon appareil. Qu’il y jette un œil le temps que je me recompose ! J’étais tellement obnubilé par ma propre gêne que je ne captai pas la sienne. C’est à peine si je ne m’occupais pas à passer d’une jambe à l’autre tout en me tordant les doigts ! Dès qu’il détourna le regard, je pris discrètement un bol d’air puis repris.

- Ça s’est très bien passé non ? Leur passion m’a vraiment donné envie de découvrir ce qui les rend si enthousiastes. Tu dois être doué !

J’avais des progrès à faire mais je ne m’en sortais pas trop mal, right ? Hallucinai-je ou bien ma nervosité ne faisait que renforcer mon accent britannique ? Je n’avais décidément que peu de contrôle sur moi-même. Pas génial pour un type censé être un « professionnel » ! Mon pouce droit caressait machinalement la tranche du livre que je serrai toujours tandis que je fus pris d’un brusque élan d’honnêteté.

- Je suis vraiment désolé, commençai-je, réellement peiné. Je n’ai jamais lu tes ouvrages mais je te jure que je vais me rattraper ! À commencer par celui-ci !

Un second sourire apparut sur mon visage. Pourquoi ne pouvais-je pas m’empêcher de le dévorer des yeux ? Cela allait bien au-delà du simple désir sexuel et de l’attirance physique. J’étais comme hypnotisé.
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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Dim 27 Nov - 19:37
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Lemony Carpenter
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Connor #2 Love & Lasagna
Aoden une bien belle organisation.
Lenaïg & Connor inconnu à cuisiner.
RP libre Une fête pour Ostara

résumé du personnage
35 ans. Majordome du manoir Lynch et écrivain. Emphatique, doux, cynique, créatif. Il écrit des romans d’épouvante et est félicité par les critiques, mais les ventes ne sont assez pour en vivre. Célibataire et gay, il n’a pas fait le deuil de sa relation terminée trop précipitamment. Lemony possède un diplôme en littérature moderne, et est apte à être professeur, mais sa mauvaise expérience à New-York l’a dégouté de l’éducation. Le jeune homme a subit du harcèlement morale et de meute là-bas. C’est un très bon majordome, il aime son poste.

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intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : Harcèlement moral et de meute, paranormal, stress post-traumatique.
triggers : Non respect du consentement, créatures aquatiques, fonds marins, pédophilie, transphobie.
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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
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[ A nos rêves fougueux ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
Lemony était stressé d’échanger avec le photographe, et ça pouvait se voir dès qu’il lui tendait ce livre. Mains moites, légèrement tremblantes. Pourquoi diable avait-il la réaction d’un adolescent qui peinait à comprendre ce qui lui arrivait ? Son self-control semblait néanmoins plus efficace qu’il ne le pensait car l’auteur n’avait pas l’impression d’avoir grillé sa couverture. A moins que Connor était bien trop poli pour le lui faire remarquer ? C’était possible, après tout, mais cette idée ne l’enchantait pas. Un petit retour à la réalité aussi vif et bref qu’une gifle. Ce charmant personnage n’était peut-être pas intéressé, pas plus que disponible. Mais à peine entendit-il cet accent anglais que ses doutes s’évaporent. Non pas qu’une telle sonorité en disait plus sur sa disponibilité, mais elle renforçait son ressentit. Son coeur s’accéléra, rougissant ses joues.

Il lui adressa un sourire, se mordilla brièvement la lèvre en attrapant l’appareil photo. En se concentrant sur ça, il n’allait pas se faire remarquer… Tout du moins il l’espérait. Marcher sur des œufs n’a jamais été sa spécialité, à cette époque du moins. Lemony balayait les photos brièvement. Elles étaient très bonnes, même si se voir sur autant de pixels, c’était un brin déconcertant… Mais pas désagréable, il se trouvait beau, et c’est une sensation aussi rare qu’agréable pour lui. La découverte des clichés se stoppa quand Connor le questionna.

A peine entendit-il sa voix que l’auteur posa ses yeux sur son interlocuteur. Ce qui dura une ou deux secondes lui semblait être une éternité à admirer une œuvre d’art. Analysant chaque élément de ce visage comme on admire un tableau au Louvre. Connor avait un regard aussi perçant que bienveillant, une pointe de malice glissé dans l’iris. Quant à ses lèvres, Elles semblaient si douces, un arc de cupidon arrondi quand il souriait, qui sonnait comme une invitation à l’amour. Puis, ce cou. Ce n’était pas le genre du jeune homme d’observer cette parti d’un corps, mais celui-ci était hypnotique. Chaud, accueillant. Une pensée bien trop précoce lui susurrait de l’imaginer contre, et d’y déposer des baisers. Cela devait être si agréable.

Ces quelques secondes furent suffisantes pour que Lemony devienne plus rouge qu’il n’aurait du l’être. Il sentit un frisson parcourant son échine et secoua la tête pour s’en défaire. Cette simple pensée, ces quelques secondes lui donnèrent un sentiment de honte. Ce n’était pas poli d’insister le regard ainsi. Pour autant, Connor continua de parler, pire il s’excusait même de ne pas avoir lu ses livres, ce qui fit rire nerveusement son auteur.

Y a pas de mal. Mes livres ne sont généralement disponibles que sur internet et vu mes thématiques, ça ne peut pas plaire à tout le monde, t’a pas à t’excuser pour ça.

Il lui adressa un nouveau sourire avant de lui rendre son appareil.

Tes photos sont magnifiques, je trouve qu’on voit bien la « passion » qu’à mes lecteurs sur les photos, et ça me fait plaisir. Je dois même avouer que je me trouve pas vilain sur les photos, haha.

Blague qui sonnait mieux dans sa tête, il se gratta l’arrière du crâne, un peu gêné. S’il voulait faire le mec plein d’assurance pour draguer, c’était loupé. Il se reprit directement, un ton plus sérieux.

Ça fait du bien d’avoir un peu de reconnaissance sur un boulot qui peut être aussi ingrat que l’art mais ça… J’imagine quand étant photographe, tu dois connaître ça, non ? Et je le redis, mais tu as fait un super boulot. J’espère qu’on pourra se revoir très vite.

Un silence s’installa, mais dans l’esprit du jeune homme, il hurlait de terreur. Venait-il vraiment de dire ça dans le plus grand des calmes ? Assurément. Il aurait pu se reprendre, se corriger et dire qu’il parlait d’un point de vue professionnel, mais son fort intérieur lui disait que faire ça irait justement prouver le contraire. Parfois, laisser couler était la meilleure des choses à faire, non ? En tout cas, même si Lemony espérait ne rien laisser paraître, ses joues rougies étaient, encore une fois, bien des traitres.


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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Mar 6 Déc - 15:40
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Connor Myers
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Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

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âge : Né le 20 janvier 1988, le verseau aura 35 ans prochainement.
statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
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[ À nos rêves fougueux ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Qui aurait cru qu’il serait si difficile à mon âge d’aligner deux mots correctement ? Et pourtant, je devais faire preuve d’une concentration sans faille pour ne pas perdre le fil ni grignoter mes mots (ce qui ne m’empêcha pas d’être le plus British des British !). Un désastre de haute voltige. Ce type me déstabilisait au point que j’eus brièvement envie de prendre mes jambes à mon goût afin de pouvoir m’isoler. J’en avais drôlement besoin pour m’extirper de cette transe que j’avais couvé tout l’après-midi. Qu’est-ce qui me retint de me lancer dans ce sprint comme un dératé ? Ses joues qui prirent une couleur rouge vif. Le sourire tendre qui s’invita sur sa frimousse. Sa voix si agréable à l’oreille tandis qu’il restait humble en diminuant son impact sur le monde de la littérature. Il n’avait pas la grosse-tête. Un excellent point en sa faveur ! L’ouvrage que je tenais toujours fermement contre ma poitrine me hurlait de le lire mais, pour cela, il me fallait déjà parvenir à me séparer de son auteur !

- J’y tiens. Et puis je ne peux pas savoir si ces thématiques me plaisent sans les avoir essayés, pas vrai ?

On aurait presque cru à un sous-entendu malencontreux. J’eus à la peine le temps de le réaliser que mon appareil me fut tendu avec, en bonus, des compliments qui me firent chaud au cœur. C’était délicieux de les entendre d’une personne extérieure à ma famille ou de mon job ! Je n’osais pas imaginer l’horreur que ça aurait été si mes clichés n’avaient pas plu à Lemony. Toute une journée de dédicaces de perdue… La réputation de mon agence en aurait pris un sacré coup, moi personnellement en particulier. À moins qu’il tentait de me flatter pour ne pas risquer d’abréger notre bonne entente ? Quoiqu’il en soi, j’accueillis ses mots tels qu’ils m’étaient délivrés, les billes brillantes. L’entendre ensuite se jeter des fleurs me fit pouffer. Il n’avait pas tort. « Pas vilain » était un euphémisme que j’aurais aisément pu employer en respect à mes origines paternelles. Bien sûr, je n’osais pas hocher la tête en signe d’approbation et n’en aurais pas eu le temps puisqu’il enchaîna comme s’il venait de dire la pire des bêtises. Précédemment aveugle, je remarquai enfin des signes de gêne qui ne trompaient pas et qui me donnèrent envie de le cajoler. Bloody Hell ! J’étais ridicule. Je me faisais des idées sur son compte et celles-ci déteignaient sur son comportement au point que je le mettais mal à l’aise. Est-ce que mon regard était trop insistant ? Ou bien mes pensées étaient-elles trop lisibles pour ne pas lui sauter aux yeux ?

Persuadé d’être un boulet à son pied, l’étonnement forma un « O » à l’aide de mes lèvres quant il confia espérer me revoir prochainement. Simple politesse ? Cela expliquerait pourquoi il se mit à rougir comme une pivoine ! Il devait craindre que ses mensonges soient trop grossiers pour être crédibles.

- Le domaine de la photographie est aussi sans pitié, oui, surtout parce que le sujet est souvent beaucoup plus applaudi que la personne derrière l’objectif. Sans même parler de la compétition. On finit par s’y faire et, quelque part, ça rend les compliments encore plus agréables.

Ce fut à mon tour de rougir, d’autant plus qu’il me fallait réagir à son « invitation » sans afficher ma crainte que ce ne soit pas sincère. En deux-trois mouvements je finis de ranger mes affaires, passant la bandoulière de ma sacoche autour de moi. Je m’éclaircis la gorge pour chasser un tremblement puis affichai un sourire de façade dès que nos regards se croisèrent. Je m’arrêtai dans le sien pour en savourer la couleur. Comment faire bonne figure quand mes entrailles s’entremêlaient de nervosité ?

- Tu as d’autres séances de dédicaces prévues dans le coin ? Parce que je reviendrais avec plaisir si ta maison d’édition est satisfaite.

Yep, c’était la meilleure réplique que j’avais trouvé pour être le plus neutre possible dans le but de lui éviter davantage d’embarras. Je lui offrais une porte de sortie parfaite en rappelant que j’avais conscience que ses agents seraient officiellement à blâmer si je n’étais pas recontacté. Mon interlocuteur était par conséquent dédouané s’il disparaissait après cet échange.

- En tous cas ça a été un véritable plaisir de faire ta connaissance. Je ne sais jamais à quoi m’attendre avec ce type d’événement, avouai-je en venant lui serrer la main. Passe une bonne soirée et encore merci pour… tout.

Ma paume n’avait toujours pas quitté la sienne. Sentir sa peau contre la mienne me provoqua une hué de papillons dans le ventre tandis que je décrivis ses iris avec intensité. Bordel, ça durait trop longtemps… STOP ! J’ôtai rapidement mes doigts puis décochai un sourire timide avant de tourner les talents et de filer jusqu’à l’extérieur. Limite si on aurait pu croire que je tentais d’échapper à un incendie ! Ce qui, à y réfléchir, n’était pas complètement faux. Ce dernier était juste intérieur. Une fois à l’air libre, je basculai ma tête en arrière en me maudissant. Qu’allait penser le brun après une fuite aussi express ? Je m’étais ridiculisé. Après avoir tant été chamboulé par cet être magnifique en tous points, peu étonnant donc que je retins des larmes sur le chemin du retour en craignant d’avoir tout gâché.

**

24 heures plus tard, je n’avais toujours pas osé mettre le nez dans « Ô Mes Petits Cadavres » par crainte de raviver des regrets déjà cuisants. Depuis mon départ la veille, j’avais passé énormément de temps à trier les clichés ainsi qu’à corriger ceux que j’avais choisi de conserver. Il ne me manquait plus que le retour imminent de mon patron qui, si tout était ok de son côté, se chargerait de les envoyer à son contact. Des cernes profonds, le regard vide après tant d’heures devant l’écran et une hygiène discutable puisque je n’avais pas quitté mes habits de nuit, je lâchai un long soupir avant de me diriger vers la cuisine où je mis une pizza au four. Mon ventre avait beau crier famine, je n’avais aucune motivation pour sortir un livre de recettes !

Mon attention se posa alors sur le bouquin que je vis posé au loin sur ma table basse. Je me mordis les lèvres, me maudissant pour la énième fois jusqu’à ce que la tentation devienne irrésistible. Je me laissai tomber dans le canapé puis, après une brève hésitation, saisit l’objet que j’ouvris après en avoir admiré la couverture plusieurs secondes. Là, mes yeux s’arrêtèrent sur une écriture manuscrite. J’avais oublié la dédicace ! « Douce journée », « bises » et… son numéro de téléphone ! Ces simples lignes me firent l’effet d’un coup de fouet. Je bondis sur mes papiers et m’empressai de partir à la recherche de mon portable. Où l’avais-je encore laissé ?! Après deux ou trois minutes, je le trouvais là où je l’avais abandonné ce matin : près de la prise électrique à laquelle il était toujours branché inutilement.

Combien de temps restais-je suspendu au-dessus de l’application des messages sans toucher au clavier numérique ? Trop longtemps pour que je ne perde pas le peu de fierté encore en ma possession. Allez ! Je pouvais le faire ! Rien ne l’avait obligé à me confier une information privée s’il priait pour me voir disparaître de sa vie ! J’avais une chance de réparer les dégâts. Ma lassitude était oubliée.

« Bonsoir ! Tu m’as sûrement déjà oublié mais je tente le coup.
Petit rappel : hier tu as rencontré un mec idiot qui a toujours rêvé de prendre le thé avec la Reine.
Ce gars se demande justement si tu connais un écrivain sympa qui accepterait de lui donner un coup de main pour l’aider à combler ses lacunes en littérature. Il est vraiment archi nul. Est-ce qu’il sait lire au moins ? Personne ne le sait.
Quoiqu’il ne serait pas contre partager un (chocolat) café non plus.
Pour résumer : tu sais où et quand Shakespeare traîne à New York pour se désaltérer ?
PS : l’imbécile a fini de bosser sur les photos et il confirme que tu n’es pas « vilain ».
»

Un roman. Est-ce que la dernière phrase était de trop ? Penserait-il que je lui faisais des avances ? Le fait est que je culpabilisais également de ne pas avoir réagi à ce moment-là et que je craignais qu’il puisse penser que je le trouvais affreux. La vérité ne pouvait être plus diamétralement opposée ! Maintenant, il ne me restait plus qu’à attendre.
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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Ven 9 Déc - 2:04
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Lemony Carpenter
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La conséquence de l’imagination est la peur
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Connor #2 Love & Lasagna
Aoden une bien belle organisation.
Lenaïg & Connor inconnu à cuisiner.
RP libre Une fête pour Ostara

résumé du personnage
35 ans. Majordome du manoir Lynch et écrivain. Emphatique, doux, cynique, créatif. Il écrit des romans d’épouvante et est félicité par les critiques, mais les ventes ne sont assez pour en vivre. Célibataire et gay, il n’a pas fait le deuil de sa relation terminée trop précipitamment. Lemony possède un diplôme en littérature moderne, et est apte à être professeur, mais sa mauvaise expérience à New-York l’a dégouté de l’éducation. Le jeune homme a subit du harcèlement morale et de meute là-bas. C’est un très bon majordome, il aime son poste.

messages : 170
rps : 25
name : paperghost - Corny
faceclaim : Bryan Dechart / paperghost
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : Harcèlement moral et de meute, paranormal, stress post-traumatique.
triggers : Non respect du consentement, créatures aquatiques, fonds marins, pédophilie, transphobie.
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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
habitation : Pour son appartement personnel, c’est au Vieux Carré (quartier français). Le reste est au manoir Lynch, au 107 garden district.
disponibilité : Complet pour le moment !
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[ A nos rêves fougueux ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
Le malaise que ressentait Lemony était particulièrement désagréable, témoin de ce que son cœur et son âme lui disait : « Cet homme est profondément charmant, tente ta chance ! ». La raison, elle, se montrait bien plus réservée, aux côtés d’une logique qui était d’accord : « une tel sympathie n’a rien d’extraordinaire. C’est juste toi qui déraille mon grand. Regarde bien, il va tenter de fuir la conversation, c’est évident. » Et cette malheureuse impression sonna comme une prémonition. A peine son esprit avait-il murmuré cela qu’une certaine déception pouvait se lire dans les iris de Lemony. Venait-il de se peiner tout seul ? Complètement. Un retour à la réalité douloureux mais qui méritait d’arracher le pansement à vif avant même que la plaie ne se gangrène.

Le jeune homme était ainsi fait. Les non-dits, en particulier avec des hommes, lui faisaient bien plus défaut que tout le reste. Qualité dans son travail, son imagination débordante était sa pire ennemie quand Lemony rencontrait quelqu’un. Un sourire ou même un simple regard et voilà que sa machine à écrire interne se déchaînait : mille et un scénarios s’écrivent à l’unisson, désespérant l’auteur. Pour être plus simple, il se fait des films. Beaucoup de films, et avec pas grand-chose. C’est un de ses défauts, il le sait et malgré sa pleine conscience de ceci, il est toujours compliqué de lutter contre. Surtout devant un homme aussi charmant. La pratique était alors impossible.

Perdu dans la rédaction et l’analyse de ce qu’il pensait être des signaux —et qu’il refusait de croire pour ne pas être déçu mais il l’était tout de même pour ne pas s’accrocher—, la question du photographe le sorti de cet état presque second. Un sourire mécanique se dessina sur son visage.

—Non, admit l’auteur les joues rougissantes à nouveau, je… Je n’ai pas d’autres dédicaces pour le moment, mais peut-être pour mon prochain roman ?

Ce à quoi Connor répondit avec la même chaleur humaine qui avait envouté Lemony. Sa main en dégageait et, s’en sans rendre compte, le jeune homme déposa sa seconde main sur la poignée. Sa peau était si douce. A tel point qu’un frisson parcouru l’entièreté de son échine. Une sensation étrange, mais pas désagréable. Qui se stoppa nette. Un geste brut, suivit d’un départ qui sonnait précipité. Lemony en était convaincu, sa raison avait vu juste.

Il s’était trompé, encore une fois.

Sans un mot, Lemony adressa un faux sourire et un geste de la main pour saluer le photographe. Il venait de partir si vite, il avait forcément merdé quelque part. Mais où ? Comment ? Ainsi débuta le festival des questions et d’une sérieuse remise en question. Le tout fut saupoudré du regret d’avoir donné son numéro téléphone. La fin de la journée se fit dans un calme qu’il présentait comme de la fatigue, les yeux gonflés par les quelques larmes qui étaient parvenues à fuir. Mais cet échec avait réussi à l’empêcher de réaliser ô combien cette journée avait été bonne pour la libraire et ses propres ventes. Vision peut-être trop extrême de la situation, mais son cœur était bien trop peinée pour penser aux affaires.

En sortant de la librairie il eut un appel, sa mère. Isabelle était vraiment douée pour appeler toujours au bon moment. Comme si la femme avait un sixième sens qui lui murmurait à l’oreille quant il fallait appeler ses enfants. Au début, elle était curieuse de savoir comment la journée s’était déroulée avec les livres, mais le ton de Lemony lui fit très rapidement remarqué la peine qui flottait dans son cœur. Une pizza prise sur le chemin, il la dégusta tout en conservant isabelle au téléphone. Petit à petit, et comme la bonne mère qu’elle était, les mots furent simple à trouver. La peine devint rapidement une déception, puis un maux à peine visible.

—Tu sais, si quelque chose doit se faire, le destin s’en chargera pour toi. Tu as fait le premier pas, si une danse doit être faite, elle se fera. Dans le cas contraire, ton tour viendra. Tu finiras par être heureux avec quelqu’un. Si c’est cette grande asperge, très bien, si c’est le pâtissier du coin, ça sera très bien aussi. Il n’y a personne à blâmer dans tout ça, un coup de foudre c’est cruel, mais ça fait parti de la vie. Préserve-toi, t’en as déjà bien assez bavé le dernier en date, là ce pauvre petit con d’ses morts.

Des mots crus, mais des mots qui parlaient avec exactitude à son fils. En ce couchant, ses dernières pensées avant de s’endormir planait atour de Connor. C’était la première fois qu’un tel coup du sort le frappait. Le fantasme utopique de le revoir l’aida à s’endormir paisiblement…

Mais le réveil fut un peu plus brutal. Dans la continuité de ses songes, son rêve mettait en scène le photographe dans une scène de vie tout ce qu’il y a de plus banale. Une odeur d’un café fraîchement moulu mélangé à celle d’un pain parfaitement grillé. Lemony entra dans une cuisine inconnue mais pourtant si chaleureuse, si… familière. Connor était là, terminant de dresser un brunch aussi généreux que gourmand. Le jeune homme souriant s’avança vers le rêveur, murmura quelques mots incompréhensibles avant d’avancer ses lèvres vers Lemony et…

Le réveil. Brutal. Dans une chambre qui semblait si froide et immense. Seul. L’auteur grommela, enfonçant son visage dans son oreiller. Ce genre de rêve, si beau, si doux, si frustrant.  Pour que sa journée ne reste pas sous le signe de la déception, le jeune homme avait besoin d’écrire. Pas nécessairement le début d’un roman ou d’une nouvelle. Simplement d’écrire. De laisser cette émotion qui l’envahissait disparaître, être transférée dans des mots qui allait le soulager. Ainsi a toujours été le fonctionnement de l’auteur.

C’est aux alentours de dix heures qu’il ouvrit son ordinateur. Lemony ne décrocha pas de la journée. Au début, il écrivait ce qu’il ressentait sans réelle narration, mais très vite, une protagoniste arriva. Naturellement, Camille se présenta dans son document comme une jeune femme pétillante, qui, par une rencontre fortuite, va voir sa vie changer. En bien ou en mal, le créateur de cette œuvre ne l’avait pas encore décidé, comme si lui-même attendait peut-être une conclusion à ses propres émotions. Et bien qu’il n’y croyait plus, cette dernière arriva.

Un pop-up attira son attention sur son écran. L’application sms, un numéro inconnu. Lemony ne fit pas tout de suite le lien avec la veille, et pensa d’abord à une énième arnaque. Mais c’est en voyant le début du message qu’il comprit que non. L’auteur cliqua sur la miniature pour ouvrir l’application et observa le message. Il lui fallut deux relectures pour bien comprendre ce que ce message désignait. Son palpitant saccageait sa cage thoracique tant il n’y croyait pas. Ou, pour être parfaitement honnête, il ne voulait plus y croire.

Les joues rougies par une chaleur involontaire, Lemony tapota son message :

« Salut ! C’est Connor, n’est-ce pas ?

J’ai effectivement rencontré un mec hier, mais de là à dire qu’il est idiot… Je ne sais pas, je n’ai pas eu le temps de beaucoup discuter avec. Mais il était charmant ce petit anglais, ça, c’est évident.
Je connais un écrivain qui serait le candidat parfait. En plus, il est professeur, il n’aura aucun problème à l’aider, même s’il ne sait pas lire. Il saura prendre le temps qu’il faut pour l’accompagner dans sa quête de savoir littéraire.
J’ai entendu une rumeur qui affirme que Shakespeare adore déguster une bonne boisson Chez Antoinette sur la 19ième avenue. On y raconte aussi que c’est la meilleure adresse pour du thé européen et des pâtisseries françaises.  Peut-être y serait-il demain dans l’après-midi ? C’est un mystère et je ne peux que t’inviter chaleureusement de visiter les lieux pour percer cette affaire.
Ps : j’apprécie le compliment, mais tu n’es pas un imbécile, je suis certain que tu es beaucoup plus que ça.

Lem, ».

Un sourire à en avoir mal aux zygomatiques, il envoya le message. Après ça, il ne pouvait pas s’empêcher d’observer du coin de l’œil son application de message. Écrire en devenait difficile, tel un sale gosse qui attend le père noel.  


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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Sam 17 Déc - 16:43
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Connor Myers
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résumé du personnage
Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

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âge : Né le 20 janvier 1988, le verseau aura 35 ans prochainement.
statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
habitation : Il habite un appartement assez vaste dans le centre de New York quand il ne squatte pas celui de son ancien petit-ami au Vieux Carré à la Nouvelle-Orléans.
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[ À nos rêves fougueux ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
L’attente fut interminable bien qu’elle ne dura au final qu’une poignée de minutes. Cependant, entre-temps, je me rongeais les sangs par crainte de ne recevoir aucune réponse ou, pire, une qui m’enverrait sur les roses sans la moindre délicatesse. Oui, cela ne m’avait pas échappé que l’écrivain m’avait confié son numéro avant d’initier un réel dialogue. Si je l’avais déçu, il ne souhaiterait sûrement pas perdre davantage de temps devant ma sale tronche ! Ne tenant plus en place, je fis les cent pas, la pointe de mes doigts joints tel le signe de la prière contre le bout de mon nez. Et s’il s’était trompé dans son numéro ? Cette possibilité certes mince m’autorisait-elle à lui envoyer un message sur les réseaux sociaux en cas de silence radio prolongé sans passer pour un stalker ? Non. Ce serait abusé. J’eus de la chance puisque mon bon sens n’eut pas à subir davantage d’attaques dès lors qu’une sonnerie perça le silence régnant dans l’appartement. Je me précipitais vers lui, le saisis avec force puis crains subitement d’ouvrir sa réponse. Allez ! Je ne pouvais pas continuer à vivre dans la frousse comme ça. J’avais tenté le Diable, à moi d’en assumer les conséquences si le sort n’allait pas en mon sens.

Et bon sang qu’il me fut favorable ! Je me mordis la lèvre de triomphe, jetant mon poing en l’air d’enthousiasme quand je pris connaissance non seulement d’un lieu mais également d’une date très imminente. Demain après-midi. Chez Antoinette. Je sentis mes craintes s’évaporer et ma bonne humeur grimper en flèche. C’était à croire que j’avais gagné au loto quand bien même j’ignorais à quoi m’attendre venant de cette potentielle amitié naissante. Ne me faisais-je pas du mal à passer du temps en compagnie d’un type délicieux mais inaccessible ? Fuck it. Tant que j’apprenais à le connaître ce serait amplement suffisant ! En outre, je ris à son humour, à sa façon d’entrer dans le jeu que j’avais initié dans mon texto. Il ne me restait plus qu’à poser des mots sur mes pensées et ça… c’était davantage son domaine que le mien !

« Merci pour le tuyau ! Il va mener son enquête. Je te tiens au courant de ses découvertes demain soir ! Ne t’éloigne pas trop de ton portable si tu veux être rapidement au courant des derniers potins.
Bonne soirée à toi :).
PS : la description du lieu le rend déjà hystérique.
Connor (car oui, tu as bien deviné)
»

Court et concis mais je préférais ne pas m’étendre toute la soirée afin d’assurer d’avoir un maximum de sujets de discussion pour nos retrouvailles en chair et en os. À peine avais-je sorti la pizza du four que je réalisais à quel point j’étais crispé. Nerveux, je listais malgré moi tout ce qui pourrait mal tourner quand je n’étais pas occupé à m’interroger sur ma tenue. À croire que j’étais infoutu de me contenter d’une joie contagieuse ! Plus tard ce soir-là, j’écrivais à ma mère un texte qu’elle ne lirait qu’à son réveil, d’ici quelques heures encore à cause du décalage horaire. J’avais beau ne plus être un gosse, je me confiais toujours à elle dans ce genre de situation. Et puis si elle pouvait m’aider à choisir des fringues parmi les dix clichés que j’avais joint au passage…

Ma nuit fut brève, me retournant sous mon drap une bonne quinzaine de fois avant que la fatigue m’assomme. Quand j’ouvris les yeux, je découvris un mot de mon patron qui avait validé puis expédié mes clichés, ainsi que de ma génitrice qui m’envoyaient ses encouragements en plus de son choix. Elle était divine ! Une chemise bleu marine repassée sur le dos dont j’avais négligé de fermer plusieurs de ses boutons blancs et un pantalon quelques tons plus clairs enfilé pour paraître plus élégant qu’en short et tongs, j’entrai dans le café de la 19ième avenue vers 15h. Mon cœur bâta la chamade lorsque, après l’avoir cherché en craignant un lapin, mes yeux se posèrent sur ce que je devinais être son dos. Je m’avançai tranquillement, profitant de la distance pour me recoiffer en aveugle.

- Je cherche Shakespeare. L’auriez-vous aperçu par hasard ? l’interrogeai-je une fois à sa hauteur.

Je ris puis m’assis sur la banquette face à lui, serrant sa main par la suite. La dernière fois que nos paumes s’étaient touchées, sa seconde main s’était ajoutée avec tendresse. J’avais adoré ça. Dommage que, dans ma panique, je m’étais refusé de le savourer. Dès qu’une personne que je jugeais attirante m’accordait la moindre attention, chaque contact ou parole pouvait se rapprocher d’une demande en mariage dans mon crâne. Et Lemony s’obstinait à dire que je n’étais pas idiot ? J’étais le pire sur deux pâtés de maison minimum !

- J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre ? Tu as déjà commandé ? Si oui, laisse-moi au moins t’offrir une pâtisserie. Ou plusieurs ! me corrigeai-je. Sur une échelle de 1 à 10 : tu es quel type de goinfre ?

Mes lèvres étaient tant étirées et ma mine si jubilatoire que mes billes étaient à peine visibles derrière la fine fente formée par mes paupières. Parler gourmandise était toujours le bon plan pour lancer une discussion non ? En particulier si l’interlocuteur était un addict du sucre comme je l’étais.

- N’aie pas peur d’être sincère. J’ai le physique d’une crevette mais les paquets de gâteaux ne survivent jamais plus d’un jour chez moi. « Oops » I guess !

Je haussai les épaules puis pris le soin de décrire son faciès tandis qu’il prit la parole à son tour. Celui-ci dégageait tant de douceur que cela frôlait l’illégalité ! J’avais encore du mal à réaliser que nous nous faisions face aujourd’hui dans un contexte qui n’avait rien de professionnel. D’ailleurs, je n’avais même pas pris mon appareil photo avec moi ! Dommage en y réfléchissant car c’était maintenant que j’aurais pu réaliser les plus beaux portraits de ma carrière.
/ awards session

Lenaïg Lynch aime ce message

(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Dim 18 Déc - 1:54
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Lemony Carpenter
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[ A nos rêves fougueux ]
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 Lemony observa son cran avec un sourire naïf digne d’un adolescent. Il retira ses lunettes puis secoua la tête pour tenter de contenir sa joie, en vain. Pour être certain de ne pas avoir imaginé un telle message, il retourna sur son écran et de façon diagonal, relut le message, encore et encore. Non, ce n’était pas une plaisanterie ni une quelconque hallucination. Cet impression se confirma quand il remarqua que Connor écrivait. Et comme hypnotisé par cette image annonçant un message imminent, le jeune homme ne put décrocher de la conversation.

Son atttente fut aussi longue que courte. Qu’allait-t-il dire ? Oserait-il refusé après le premier message qu’il avait rédiger ? Non, ça ne faisait pas sens. La réponse ne fit pas attendre, et dès les premiers outs, le sourire de Lemony prit davantage de place sur son visage. Il était tout simplement impossible e le retirer maintenant. Son cœur résonnait dans son intérieur, bien trop excité à l’idée d’être à demain. Il fallait répondre. Après quelques instants à rédiger trois messages différents, le second fut envoyé.

« Super. Entre le thé, les pâtisseries et l’enquête, il sera comme un Sherlock à New-York ! J’ai hâte, passe aussi une bonne soirée. (: »

Simple, court. Lemony est bavard, et ne voulant surtout pas effrayer le photographe, autant se contenir du minimum par sms. Là-bas, ils auront tout le temps de tergiverser sur tous les sujets qui passeront sur la table.

Il eut un soupire de soulagement quand il vit le message comme bien réceptionné. D’une certaine façon, il se fit violence pour ne pas relancer la conversation tant il brûler d’envie de discuter avec. Pour combler son envie de parlote, Lemony s’empressa d’envoyer un message sur le groupe familiale WhatsApp. Il était bien trop content d’avoir un date pour ne pas le partager. L’une de ses sœurs lui demanda une photo, l’autre une description et sa mère, le supplia de porter une chemise propre. Remarque qui fit rire le père qui se contenta d’affirmer qu’il était heureux pour son fils.

Tout le reste de la soirée, Lemony n’arrivait pas à écrire. Il n’avait qu’une chose dans son esprit. Très réfléchi, le jeune homme ne pouvait pas empêcher son esprit de vaguer à des questions aussi futiles qu’étrange. Comment sera-t-il habillé ? Qu’aime-t-il mangé ? est-il intéressé ? Que cherche-t-il ? quel est son film d’horreur préféré ? A-t-il des allergies ? Des informations en sommes peu pertinente, mais laisser son esprit y réfléchir, imaginer, c’était ce qui faisait passer le temps… Et ainsi l’auteur parvint à s’endormir paisiblement. Sa nuit fut excellente, comme un bébé.

Au moment de se préparer, la voix d’Isabelle résonna dans son esprit suffisamment fort pour qu’il vérifie trois ois si sa chemise était propre. Elle était plus blanche que la neige d’une tempête new-yorkaise. Une veste et un pantalon couleur crème et le voici parti pour Chez Antoinette. Le malheureux arriva avec presque une demi-heure d’avance. Impatient, il n’avait pas vu l’heure à laquelle il avait quitté son appartement. Mais ce n’est pas ça qui allait le décourager ni même l’ennuyer. Dans son sac, Lemony avait toujours un carnet et une trousse. Le minimum pour qu’un auteur puisse s’occuper.

Avec la chaleur de cet été, il abandonna très vite sa veste ainsi que les deux premiers boutons de sa chemise. Ce n’était peut-être pas l’habillement le plus idéal après tout. Peu importe, un thé glacé siroté en express tait l’a occlusion parfaite pour gérer cette chaleur. Ou alors était-ce l’impatience qui le consumait à petit feu ? Il y avait de ça, aussi.

En tout cas, se concentrer sur son prochain roman l’aidait à ne pas penser à l’heure qui passait, ni même à l’idée désagréable qu’un lapin lui pendait au nez. Ce n’était pas la première fois et dans un sens, il imaginait que ça ne serai pas la dernière fois. Ce sont les choses de la vie. C’est désagréable, mais pas une fatalité. Et écrire l’empêchait de songer à cette alternative. L’auteur était tellement dans son travail qu’il n’entendit plus la clochette annonçant l’entrée d’un ou d’une cliente. Pas plus que les pas qui s’avançaient vers lui.

Sa voix fit sursauter l’auteur qui, très vite, reconnu sin interlocuteur. Il était donc là. Une joie immense envahissait son corps et pouvait se lire dan ses iris.

—Et bien, je crois que tu l’as trouvé, murmura-t-il d’un air joyeux en retirant ses écouteurs.

De sa main libre, il sera la sienne et bon sang ce que ce simple contact physique avait quelque chose d’électrisant. C’était donc ça un coup de foudre ? Pour l’instant, Lemony ne se posait pas la question, bien trop occupé à admirer ce visage comme on observe une œuvre d’art au musée.

Buvant chaque mots que son nouvel ami disait —sans compter son regard perdu dans le sien—, Lemony oublia complètement la présence de ses affaires. Ce n’est quand commençant à répondre, qu’il prit conscience de bordel qu’il avait mi.

Presque honteux, comme un enfant prit sur le fait accompli, il referma ses carnets, les joues rougies.

Oh, et bien, j’ai bu un thé glacé car, je suis jamais en retard mais je suis jamais à l’heure…

Il eut un rire nerveux.

Je suis arrivé avec presque une demi-heure de retard car j’ai vu trop gros, je voulais pas être en retard donc j’ai bu un petit verre pour pas mourir de chaud. Oh, et concernant les pâtisseries, je suis pareil. Je fais de la boxe thaï, du coup, je me fais salement plaisir sur la nourriture… Mais t’es pas une crevette ?
‘Fin, pas à mon sens.


Lemony eut un nouveau rire nerveux, il savait qu’il parlait trop, mais c’était toujours ainsi quand il était stressé, même rien qu’un peu.

Tu aimes quelles pâtisseries ? j’adore celles qui sont françaises. Éclairs, macarons, religieuse… si tu aimes ça, je peux que t’inviter à aller à Paris en goûter ! Je n’ai jamais eu cette chance mais j’en entends que des bons retours.



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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Lun 2 Jan - 20:36
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Connor Myers
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
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lemony à nos rêves fougueux.
lenaïg inconnu à cuisiner.

résumé du personnage
Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

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name : Connor
faceclaim : Andrew Garfield / Moi
intervention fortuna : peu importe
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trigger : Les détails gores mais sinon... surprenez-moi ?
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âge : Né le 20 janvier 1988, le verseau aura 35 ans prochainement.
statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
habitation : Il habite un appartement assez vaste dans le centre de New York quand il ne squatte pas celui de son ancien petit-ami au Vieux Carré à la Nouvelle-Orléans.
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[ À nos rêves fougueux ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
L’heure du rendez-vous était enfin arrivé et me voilà, fraîchement posé sur la banquette du café, face à l’écrivain dont les carnets et cie étaient étalés sur toute la largeur de la table. Au moins on ne pouvait pas prétendre qu’il ne se sentait pas à son aide ! Je retins un rire amusé lorsque je le vis mettre de l’ordre dans son bazar avec empressement, les joues en feu. Je ne le quittai pas des yeux, décrivant ses gestes, découvrant au passage des expressions physiques d’une panique apparente. J’aimais sa manière de se mouvoir. Pensait-il qu’il faisait mauvaise impression d’entrée de jeu ? Comme si je risquais de le juger pour si peu. N’empêche que je ne comprenais pas encore les enjeux de cette rencontre. Avait-elle un but précis ? Comptions-nous forger une amitié, une relation professionnelle… ? J’ignorais ce qui nous rassemblait là si ce n’est pour mon attirance indéniable pour ses fossettes au moindre de ses sourires. Dire que je me retenais de toutes mes forces pour ne pas y glisser mon index dans une caresse… Mon attention fut détournée par les mots qui grimpèrent jusqu’à mes tympans. Ainsi, il m’attendait depuis une demi-heure car il avait « vu trop gros » ?

- Dis plutôt que tu étais impatient de passer du temps en mon excellente compagnie, dis-je en redressant mon port de tête, faussement hautain.

Mes lèvres s’étirèrent. Non, je feignais bel et bien, aucune chance que je puisse avoir une telle opinion de moi-même ! Si je prétendais l’inverse, c’était uniquement pour amuser la galerie et, surtout, pour l’embêter en testant ses réactions. Oserait-il me contredire et quel degré de sincérité transparaitrait dans sa réplique ? Il n’empêche que son flot de paroles contenait encore de la matière à décortiquer. Je désirais l’interroger point par point tant mon appétit pour apprendre à le connaître était sans fin. Il était juste impossible de l’interrompre à nouveau tant il débitait sans coupure. Selon moi, cela reflétait davantage de la nervosité qu’un amour de s’entendre parler. Dès qu’il s’arrêta, je lui souris puis me commandai aussi un thé glacé, demandai à ce qu’on remplisse son verre bien entamé puis ajoutai des pâtisseries au tout. Vu où nous nous trouvions, il fut simple d’opter pour un assortiment français répondant aux goûts de mon interlocuteur (et aux miens). Dès que ce fut fait, je repris la discussion en commençant par la fin.

- Quand tu dis que tu m’invites à aller à Paris c’est une proposition d’y aller ensemble ? Ou une façon de parler ? Dans le premier cas… T’es un rapide, coco !

Je lui fis un clin d’œil taquin avant d’attraper le verre qui m’était tendu et d’en avaler une première gorgée. Ok, que ce soit dans ses attentes ou non, je venais d’instaurer une ambiance plutôt flirty qui était loin de correspondre à mon éducation britannique traditionnelle. Cela m’avait simplement échappé. C’était si… tentant ! Et simple. Par crainte de le faire fuir, je repris plus sérieusement.

- Mais je prends note ! J’y suis déjà allé quelques fois et c’est vrai que la nourriture là-bas… C’est différent. Même comparé à la Grande-Bretagne ! Il faut vraiment que j’y retourne et que toi tu y ailles. Ton ventre te remerciera, ta balance moins.

Mon rire éclata tandis que je me souvenais tous les repas aux proportions exagérées que je m’y étais pris. L’avantage de vivre à proximité de la France était que j’avais pu m’y rendre plusieurs fois sans encombre. Je saisi un pain au chocolat, arrachant une partie de dessus que je glissai dans ma bouche. J’adorais les manger ainsi car ça permettait d’isoler le chocolat que je dégustai à la fin. Certains me pointeraient du doigt pour cet affront mais que voulez-vous, j’avais moi aussi mes manies !

- Te moque pas ok ? le prévins-je en le pointant du doigt avec amusement. Et sinon, nos goûts sont similaires. Par contre, tu as déjà mangé du flan ? Premier truc que tu dois tenter quand tu seras là-bas !

Car oui, pourquoi ne s’y rendrait-il jamais ? J’étais optimiste là-dessus. En parallèle, j’essayais de me remémorer ce à côté de quoi j’étais passé afin de ne rien oublier. Tous sujets étaient bons pour prolonger la conversation et assurer une durée importante à ce tête-à-tête qui démarrait à merveille selon moi. Et dire que 24h auparavant j’étais occupé à me morfondre pour mon attitude de la veille ! Aujourd’hui, je lui faisais face, me perdant un peu plus dans son regard à la moindre seconde qui défilait.

- Toute façon tu peux te faire plaisir ! De la boxe hein ? Tu en fais depuis combien de temps ? Je peux donc compter sur toi pour me former un peu ?

À cette réalisation, mes billes se perdirent sur ses bras musclés jusqu’à ce qu’ils captent les boutons défaits de sa chemise et… Oh ! Je relevai immédiatement le regard. C’était à mon tour d’avoir les joues qui s’enflammaient tandis que je serrai mes jambes sous la table. Son habit avait beau être soigneusement repassé et d’excellente qualité, celui-ci n’en était pas moins… révélateur. Je déglutis avant de me planquer derrière mon verre, priant pour que ma réaction passe inaperçue. Difficile alors que j’agissais tel le témoin d’une scène à laquelle je n’aurais jamais dû assister.
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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Mar 3 Jan - 20:01
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Lemony Carpenter
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La conséquence de l’imagination est la peur
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Connor #2 Love & Lasagna
Aoden une bien belle organisation.
Lenaïg & Connor inconnu à cuisiner.
RP libre Une fête pour Ostara

résumé du personnage
35 ans. Majordome du manoir Lynch et écrivain. Emphatique, doux, cynique, créatif. Il écrit des romans d’épouvante et est félicité par les critiques, mais les ventes ne sont assez pour en vivre. Célibataire et gay, il n’a pas fait le deuil de sa relation terminée trop précipitamment. Lemony possède un diplôme en littérature moderne, et est apte à être professeur, mais sa mauvaise expérience à New-York l’a dégouté de l’éducation. Le jeune homme a subit du harcèlement morale et de meute là-bas. C’est un très bon majordome, il aime son poste.

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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
habitation : Pour son appartement personnel, c’est au Vieux Carré (quartier français). Le reste est au manoir Lynch, au 107 garden district.
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[ A nos rêves fougueux ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
  Le charisme dont faisait preuve Connor était enchanteur. Son assurance, bien que feintée pour amuser Lemony, était tout aussi appréciable. Que cet homme était beau ! Chacun des mots que ce dernier employait sonnait comme une douceur suave. C’était donc ça, être hypnotisé ? Lemony n’en avait pas encore la réponse, mais ça ne saurait tarder. Cet humour taquin —cette question sur paris plus précisément— fit rougir l’écrivain un peu plus. L’espace d’une seconde, son imagination fit le travail d’un magnifique scénario cliché au possible. Eux, dégustant un croissant frais devant une Tour Eiffel qui se réveille à l’aube. Le vent d’été y est doux mais assez vigoureux, assez pour quelques bouclettes sauvages retombent sur son visage. D’un sourire tendre, Connor y passe sa main pour les arranger…

Et Lemony sursaute brièvement. Il perdit spontanément le sourire que cette songe lui avait provoqué et se redressa dans sa chaise pour se concentrer sur ce que son interlocuteur disait. Il était donc anglais, d’accord. Dans un coin de sa tête, c’était noté. Le rire fut partagé, et il l’aidait à chasser cette idée de Paris. Après tout, les deux hommes ne se connaissaient pas, commet diable pouvait-il déjà avoir envie de vivre un tel voyage ? certaines questions n’ont pas de réponse… En tout cas, Carpenter n’en avait pas. Il continua d’écouter et de l’observer. Le charisme anglais, c’était donc ça ? un sourire espiègle, une capacité de flirt naturel une beauté renversante ? si ça ne devait pas fonctionner avec le photographe, Lemony songea très sincèrement a partir vivre à Londres parce que le charisme anglais, ça faisait des ravages. Une idée saugrenue, assurément mais elle le fit rire intérieurement.

—Promis, je vais tenter de ne pas moquer, admit-il en glissant un macaron à la vanille entre ses lèvres.

Hélas, ce n’était pas très concluant. C’était determination à décortiquer un pauvre pain au chocolat et le manger ainsi le fit rire. Il tenta de se cacher, en vain. Bien sûr, ce n’était pas malveillant, bien tout le contraire. Connor semblait bien plus unique qu’on ne pourrait le penser et ça, c’était un point de plus dans sa longue liste de chose plaisante. Cet homme avait décidément beaucoup de charme et d’auto-dérision.

—La boxe ? Oh, et bien, je crois que j’en fais depuis que j’ai…

Quand ces mots furent prononcés, Lemony découpait un croissant et ne remarqua pas tout de suite les joues écarlates de son ami. Une fois chose faite, son regard cherchait désespérément le sien. On pouvait lire une forme d’inquiétude dans les iris de l’auteur. Avait-il fait quelque chose de mal ? dit un mot qui n’aurait pas du être prononcé ? A ce moment, il ne suspectait pas que sa chemise avait des envies libératrices. Et aucun coup de vent dans le salon de thé ne l’aurait aidé à senti une que sa chair se dévoilait peut-être un peu trop.

Afin de ne pas laisser un silence s’installer, il continua en adressant un sourire chaleureux vers lui.

—Oh et bien, je disais que j’en fais depuis que j’ai quatorze ou quinze ans, je sais plus. J’ai commencé en cours, j’ai aimé et voilà. J’ai presque eu une bourse à l’université grâce à ça mais un k.o. Technique m’a salement fumé !

Il eut un rire avant de poursuivre, toujours en cherchant le regard de Connor. Il était en alerte, afin de voir s’il allait mieux ou si un geste, un regard pourrait lui faire comprendre ce qui n’allait pas.

—Et pour te répondre concernant Paris et l’Angleterre, tu as beaucoup de chance d’y être allé. Au final… C’est plutôt à toi de m’y amener et d’être mon guide touristique, de ce que je comprends, tu es presque un spécialiste.

Il se reprit, ne voulant pas sous entendre quelque chose d’aussi précipité.

—Mais tu as raison, il est bien trop tôt pour imaginer un tel voyage… Et toi, tu fais un peu de sport ? Parce que t’as beau me dire que t’es une crevette, c’est pas l’impression que tu donnes, ou alors tu portes une sorte de combinaison rembourrée pour impressionner les gens ?

Lemony prit son verre d’eau, une gorgée et c’est en avalant qu’il se rendit compte de son lapsus révélateur…. Comment à « il est trop tôt pour imaginer un tel voyage » ? Dans sa tête, là, il hurlait encore à la connerie. Réaliser ça le fit avaler de travers. Il reposa son verre brusquement, faisant tomber bien la 3/4 sur sa chemise blanche. Entre deux quintes de toux, il grommela, se sentant complètement idiot. Le pire, c’est que la serveuse ne leur avait pas donné de serviette et l’écrivain n’avait pas de mouchoir sur lui.


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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Sam 14 Jan - 17:57
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Connor Myers
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Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

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[ À nos rêves fougueux ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Je fis mine de le foudroyer du regard dès que sa résolution fut mise à mal (soit cinq secondes top-chrono après avoir été énoncée) avant qu’un rictus vienne barrer mon visage. Ce rendez-vous était tellement agréable, simple et… naturel ? J’avais le sentiment de le connaître depuis une éternité déjà alors que nous en étions encore à apprendre les bases l’un de l’autre. Était-ce normal de se sentir si proche d’un inconnu aussi rapidement ? Ne pouvant pas y apporter une réponse sur le champ et étant plus que déterminé à manger à ma façon, je continuai de retirer des couches de mon pain tout en évitant le chocolat que je préservais pour la fin. Par conséquent, ce ne fut pas sa moquerie bienveillante qui ralenti mes gestes mais le manque d’épaisseur flagrant de sa chemise. Qu’est-ce que j’étais idiot de me laisser perturber par un détail aussi bête ! Si immature ! Ma tactique de diversion ne dut pas faire effet puisque j’apercevais du coin de l’œil Lemony cherchant mon regard tandis que je me noyais dans mon verre. Il ne pouvait pas me voir rougir ! Hors de question que je me fiche une honte supplémentaire après la catastrophe survenue dans la librairie ! Pourquoi me ridiculisais-je toujours en sa compagnie ? Ne pouvais-je pas être un mec fort, assuré, imposant, plutôt que ce type angoissé au cœur battant la chamade ? Par chance, sa pause fut brève et il enchaîna avec un récit qui m’aida à tourner la page. Ou presque. Le plus dur étant de résister à l’envie de fixer à nouveau ce qui m’avait mis le feu aux joues. Ses yeux. Seulement ses yeux ! m’intimai-je dans un effort titanesque pour les croiser enfin.

- Le gars devait envier ton talent et sa colère a pris le dessus. Si tu veux mon avis : il a triché et tu aurais dû l’emporter.

J’ignorais si cette « conviction » faisait sens dans un univers mais j’étais sûr qu’avoir été mis au tapis ne le rendait pas inférieur au moindre pourcent. L’autre possibilité étant que la douceur de Bouclette était bien trop développée pour faire carrière dans la violence. Et pour cause…

- Mais pour être honnête j’ai du mal à t’imaginer sur le ring. Non pas parce que tu n’en as pas le physique mais parce que, du peu que je connais de toi, tu m’as plus l’air d’être une peluche géante qu’un briseur de dents, avouai-je avant de paniquer. Ne le prends pas mal hein ! Je ne remets pas en cause ta virilité ou quoique ce soit, juste que…

Impossible de trouver les mots adaptés. Je soupirai puis fis mine de fermer ma bouche à double-tour dans l’espoir d’arrêter de m’enfoncer plus profondément. Quel démon m’avait possédé en optant pour un chemise bleue marine ? À ce rythme, le stress allait me faire suer à grosses gouttes et ce serait tout sauf séduisant ! À peine avais-je pensé cela que je fus saisi. Avais-je réellement l’intention de le séduire ? Cela allait de soi que oui. Non ? N’importe quoi. Ce n’était pas parce que l’écrivain passait son temps avec un objet de forme phallique à la main qu’il était gay ! J’étais encore occupé à m’insulter de « minable » quand je l’entendis mentionner à nouveau la possibilité d’un voyage ensemble avant de se reprendre à la vitesse de l’éclair. Il avait déjà enchaîné sur autre chose quand il s’étouffa après avoir avalé de travers. Dieu merci : son visage ne s’assortit pas à ma chemise !

Il n’empêche que j’étais paniqué et j’avais bondi sur mes jambes pour me pencher vers Lemony, lui tapotant le dos pour l’aider à se sortir de cette vilaine passe. Une inquiétude démentielle se lisait dans mon regard et ne diminua pas jusqu’à ce qu’il eût retrouvé une respiration normale. Je fis signe à la serveuse affolée que la situation était sous contrôle puis attendis quelques secondes avant de laisser échapper un rire mi-amusé mi-soulagé.

- Je crois que je vais rester à côté de toi. Tu m’as l’air d’avoir besoin de supervision !

Sur ce, le garçon dû partager sa banquette avant-même de m’y avoir autorisé tandis que nos cuisses se frôlaient sans même que je m’en aperçoive. Enfin, je vis l’état de son haut rendu partiellement transparent. C’est ce qui s’appelait un challenge de niveau expert ! Sans réussir à détourner les yeux ce coup-ci alors qu’ils décrivaient la forme de ses pectoraux et que des pensées osées me frappaient, je lâchai distraitement :

- On devrait… prendre l’air.

Réalisant brusquement où se portait mon attention et le double sens de mon commentaire, je redirigeai mes billes sur les siennes et lâchai un rire extrêmement gêné et hors de contrôle.

- Pour te sécher ! Tu es trempé.

Et me revoilà debout ! Ma boisson achevée et le chocolat engloutit avec délice, je l’encourageai à me suivre à l’extérieur où la chaleur estivale serait le moyen le plus efficace pour remédier à son problème (pas qu’il me gênait en soi, si ce n’est qu’il me faisait passer pour un pervers). J’accueillis l’air brûlant avec soulagement, attardant mes prunelles partout sauf sur mon interlocuteur le temps de retrouver mes esprits. Je repris quand j’estimais le délai écoulé suffisant.

- Ça va mieux ? Tu m’as vraiment causé une frayeur ! confiai-je avec une main posée sur mon palpitant. Je ne sais pas qui de nous deux à le plus frôlé la mort !

Je ris, indécis quant à si nous devions nous balader ou retourner à nos places d’ici une poignée de minutes. Que pensait-il de moi désormais ? Avait-il réalisé mon degré d’attirance envers lui ? Il faudrait être sacrément aveugle pour passer à côté ! Dans une énième tentative de diversion, je ressuscitai comme si de rien n’était une discussion abrégée suite à son accident.

- Oh et je fais un peu de muscu. Et des footings. C’est tout. Si ça ne fait pas de moi une crevette, tu me comparerais à quoi ? On a déjà statué que tu es un ourson.

Ou bien l’avais-je seulement pensé ? Merde...
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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Dim 15 Jan - 19:17
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Lemony Carpenter
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35 ans. Majordome du manoir Lynch et écrivain. Emphatique, doux, cynique, créatif. Il écrit des romans d’épouvante et est félicité par les critiques, mais les ventes ne sont assez pour en vivre. Célibataire et gay, il n’a pas fait le deuil de sa relation terminée trop précipitamment. Lemony possède un diplôme en littérature moderne, et est apte à être professeur, mais sa mauvaise expérience à New-York l’a dégouté de l’éducation. Le jeune homme a subit du harcèlement morale et de meute là-bas. C’est un très bon majordome, il aime son poste.

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name : paperghost - Corny
faceclaim : Bryan Dechart / paperghost
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : Harcèlement moral et de meute, paranormal, stress post-traumatique.
triggers : Non respect du consentement, créatures aquatiques, fonds marins, pédophilie, transphobie.
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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
habitation : Pour son appartement personnel, c’est au Vieux Carré (quartier français). Le reste est au manoir Lynch, au 107 garden district.
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[ A nos rêves fougueux ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
  Si ce n’était pas l’Univers qui souhaitait lui mettre des bâtons dans les roues, qui était-ce ? Non car à cet instant, Lemony aurait adoré avoir un coupable et le blâmer d’espérer pouvoir unir à un tel moment. Tout y était parfait, alors pourquoi cette eau fraiche avait glissée dans le mauvais organe ? A vrai dire, l’auteur était bien trop prise dans son instinct de survie pour réellement réfléchir à de telles questions… D’autant plus qu’au fond, il savait que la seule personne à condamner était-lui. S’il tenait mieux sa langue —et dans tous les termes possibles— peut-être n’aurait-il pas non plus vider son verre sur son torse. Une maladresse qui lui était étrangère, sauf quand un charismatique homme se trouvait à ses côtés. Et là, le niveau était tel que le jeune homme pourrait détruire la Tour Eiffel avec un éternuement !

Ce n’est que quelques instants après « l’accident » aquatique qu’il sentit la main de Connor sur son dos. En voilà une bonne poigne ! Ses claquements n’étaient pas de mains mortes, mais au moins, ça calma directement cette quinte de toux. Lemony se redressa en reprenant sa respiration, il était rougi par tout ça. Il ferma les yeux et s’enfonça un peu plus dans sa banquette, posa involontairement sa tête contre l’épaule de son ami. Un sourire aux lèvres, la situation le fit rire tant elle semblait grotesque. Manquer de mourir avec un verre, tu parles d’un premier rendez-vous ! Et pourtant…

Et pourtant ; Connor était là, à ses côtés et bien que l’auteur gardait les yeux fermés, il reconnut l’inquiétude dans cette voix. C’était paradoxalement très agréable à entendre. Voilà qu’ils ne se connaissaient à peine qu’un de tels sentiments planaient déjà. Ça va sans dire, c’était plus qu’agréable.

Quand Connor suggéra d’aller prendre l’air, la bulle autour du jeune homme éclata. Il ouvrit les yeux, et vit sa chemise trempée en premier… Et c’était transparent ! Il en rougit par pudeur. Avant de suivre sas plus de sommation le photographe. L’air était agréable, ce genre de chaleur ni trop étouffante ni trop sèche. Une petite brise venait même à danser les quelques bouclettes qui s’étaient échappées de sa coiffure.

—J’aurai tendance à parier que tu étais celui qui a le plus frôlé la mort… affirma Lemony en passant ses mains sur son vêtement dans l’espoir de retirer l’eau, en vain.

—Et bien, reprit-il, si je devais te considérer comme un animal, je dirai…

Lemony s’approcha et une fois à en face de lui, il inspecta son visage. Un regard attentif et un sourire malicieux. Îl resta ainsi pendant quelques instants, son esprit artistique tournant à plein régime.

—Je ne peux pas répondre à la question…

Son air était faussement dramatique et on pouvait facilement voir qu’il avait trouvé une réponse qui n’allait pas être tout à fait ce qu’attendait Connor.

—T’es bien trop beau pour être comparé à un animal, si tu veux mon avis. Je pourrais bien sur dire que t’es aussi élégant qu’un corneille car c’est mon animal préféré. Cet oiseau est bien plus gentil qu’on ne peut le penser et je pense que ça t’irai bien… Et ils ont l’œil pour repérer les choses qui brillent et les beaux objets ; dans un sens, ça fait sens avec ton travail de photographe, n‘est-ce pas ?

Lemony tourna les talons, toujours avec ce sourire complice. Il fit deux pas en direction de la porte, avant de se retourner et de tendre sa main vers ce charismatique monsieur.

—C’est décidé, si je suis ton ourson, tu seras mon élégante corneille et on peut partir vivre nos aventures, ça te convient ?

Cette main était clairement une invitation à être prise. L’idée de l’embrasser lui avait vivement effleuré l’esprit il y a peine quelques minutes, mais sans son consentement, il ne voulait pas le faire… Et Dieu seul sait à quel point il lui avait dévoré les lèvres du regard alors qu’il parlait de cet oiseau. Avec ce recul prit, Lemony ne pouvait que confirmer ce qu’il savait déjà ; Connor était un homme magnifique. Une douceur se dégageait naturellement de lui et pourtant, il semblait aussi solide comme un rock.

« Partir vivre nos aventures. » Encore une fois, ses mots avaient dépassé ses pensées car à cet instant, l’auteur était prêt à passer sa journée —et bien plus encore— à ses côtés tant il voulait en découvrir plus à son sujet.



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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Lun 6 Fév - 14:24
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
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lemony à nos rêves fougueux.
lenaïg inconnu à cuisiner.

résumé du personnage
Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

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trigger : Les détails gores mais sinon... surprenez-moi ?
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âge : Né le 20 janvier 1988, le verseau aura 35 ans prochainement.
statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
habitation : Il habite un appartement assez vaste dans le centre de New York quand il ne squatte pas celui de son ancien petit-ami au Vieux Carré à la Nouvelle-Orléans.
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[ À nos rêves fougueux ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Tout se déroulait au-delà de mes espérances jusqu’à ce que mon interlocuteur manqua de s’étouffer de justesse. Le drame évité, il fut néanmoins succédé par un défi d’un tout autre genre : celui d’une chemise bien trop révélatrice depuis qu’une quantité assez importante de son verre d’eau s’y était imbibée. Ma curiosité doublée d’une dose de désir était ingérable de sorte que mon regard s’attardait bien trop sur ce spectacle. Ainsi, je préférai réagir avant de me mettre à bafouiller indéfiniment, offrant à Lemony de faire un tour à l’extérieur sous seul prétexte de l’aider à se sécher. La bouffée d’air que j’absorbai dès que j’eus mis les pieds dehors me remit un peu les idées en place et je n’eus alors aucune difficulté à reprendre le fil de la discussion précédemment avortée. Avec quel animal partageais-je le plus de caractéristiques selon lui ? Si je laissai échapper une comparaison entre lui et un ourson, ce dernier semblait avoir du mal à mettre le doigt sur ce qui m’irait le mieux malgré la proximité physique qui s’était encore installée. À cet instant où je pouvais contempler sa beauté de si près, je me fichai d’être comparé à un yéti, un putois ou même à un alpaga. Mes billes se perdaient sur son sourire, sur ses bouclettes agitées par le vent… Que mon cœur ne m’ait toujours pas lâché relevait du miracle. Pourtant, je ne pus me résoudre à l’embrasser malgré mon impatience. Je n’étais pas encore totalement sûr de son attirance envers moi et peut-être était-ce trop tôt ? Après tout, nous n’en étions qu’au début de notre premier rendez-vous ! Dans de telles conditions : d’où venait cette certitude que cela irait de soi ? J’étais sur le point d’anéantir le peu de distance restante lorsque le brun reprit la parole. Je restais donc immobile.

L’écrivain avait clairement une idée en tête. Je l’écoutai me présenter son animal favori tout en ayant les mots « trop beau » et « élégant » qui résonnaient dans mon crâne en arrière-plan. Le rouge dû me monter aux joues pour ne rien changer aux habitudes depuis notre rencontre, néanmoins ce ne fut pas uniquement sur ceux-là que je rebondis quand ma voix se fit entendre.

- Moi aussi je suis « plus gentil qu’on peut le penser » ? D’après tes critères j’ai donc une tête de psychopathe mais tu trouves ça joli. Hum. Ça en dit tout autant sur toi que sur moi t’en as conscience ?

Je retins mon rire un instant avant de le laisser glisser hors de ma gorge puis me tournai vers le café à mon tour. On y retournait alors ? Que ce soit le cas ou non, ce n’était d’aucune importance face à la surprise que je ressentis en remarquant la main de Lemony tendue vers moi. J’eus une absence express, comme étourdis par cette invitation qu’il initiait. Peut-être voulait-il bel et bien aller plus loin que le cadre amical ?

- Oui, ça me convient à merveille, prononçai-je avec un sourire en retombant sur Terre.  

Mais je ne répondis pas à son geste. À la place, je m’arrêtai à son niveau, touchai son épaule puis lui soufflai :

- Attends-moi ici deux minutes, je retourne faire le plein de pâtisseries et peut-être qu’on pourrait se trouver un coin tranquille pour se poser ? Il y a un parc pas loin ce serait parfait pour la suite de nos « aventures » !

Rester dehors serait agréable et, surtout, je désirais davantage d’intimité pour nous deux qu’une table à la vue de tous. J’exerçai une pression puis filai à l’intérieur où je nous pris une demi-douzaine de gourmandises qui furent emballées dans une boîte cartonnée. Dès que je retrouvai les rayons de soleil, je fus rassuré de constater que le garçon n’avait pas profité de mon absence pour se faire la malle. C’était bon signe non ? Heureux de ce constat, je fis virevolter l’objet sous son nez tout en levant et abaissant mes sourcils à répétition, un air dément sur la tronche pour le faire rire.

- On a de quoi se remplir la panse jusqu’à ce soir ! Après, on aura qu’à revenir pour en prendre dix autres !

Je pouffai. Bien sûr que c’était une blague ! Nous étions encore jeunes mais si nous pouvions éviter de provoquer le diabète ou de se boucher les artères avant l’heure… Sur ce, et tout à fait naturellement tandis que nous faisions notre premier pas vers notre destination, mes doigts libres se glissèrent entre les siens avec délice. Rien que ça suffisait à me donner envie de hurler de joie ! J’avais toujours craint de m’afficher avec un homme dans la rue pour des raisons évidentes mais là, aujourd’hui, je prenais ce risque. Mieux encore : j’assumais publiquement mon attirance pour lui au point que mes lèvres se posèrent rapidement sur sa joue.

- Excuse-moi si tu as cru que je n’en avais pas envie. C’est juste que l’idée de devoir arrêter après deux secondes pour chercher à manger…

Je grimaçai exagérément. Ça n’aurait pas été digne d’une première fois ! Comme quoi, si l’auteur m’avait pris pour une enflure, je « souffrais » surtout d’être on ne peut plus romantique ! Là, maintenant, nous pouvions faire perdurer ce contact aussi longtemps que nous le choisirions, sans la moindre contrainte idiote.

- Tu me pardonnes ?

Si j’aurais préféré l’interroger avec assurance, ce fut ma timidité très British qui prit malencontreusement le pas. Toutefois, ce ne fut pas suffisant pour interrompre mon pouce occupé à caresser le revers de sa main avec tendresse.
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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Mer 8 Fév - 2:47
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Lemony Carpenter
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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
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[ A nos rêves fougueux ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
  La légère brise fit virevolter les quelques bouclettes sur le front de Lemony alors que ce dernier observait l’absence de son ami. Avait-il dit quelque chose qui n’aurait pas dû être prononcée ? Fort heureusement l’idée d’avoir fauté fut rapidement chassé : Connor répondant positivement à cette demande.  Pour autant, une certaine déception resta quand l’auteur remarqua sa main vide. Las, il se rechigna à la mettre dans sa poche, un faux sourire sur le visage. A cet instant, l’idée que le photographe ne soit pas tactile était une possibilité et si tel était le cas, il allait de logique de respecter cette décision. Et puis, ce n’était là que leur premier rendez-vous, avait-il envie de prendre plus son temps ? Si pour Lemony son désir de partager plus de temps avec lui était clair et dessiné dans son esprit, peut-être n’était-ce pas encore complètement le cas du jeune anglais. Et encore une fois, la conclusion de cette valse des pensées fut d’accepter ceci. Il avait la conviction que du peu qu’il connaissait de lui, Connor méritait complètement de prendre tout le temps du monde. Plus qu’une perle rare, il semblait être un mirage, un rêve éveillé que l’auteur n’avait pas songé un seul instant de croiser. Et pourtant, il était bien là, posant cette main rassurante et ferme sur son épaule. Presque instantanément, une vague de chaleur partant du contact traversa l’intégralité de son corps. Une sensation douce et agréable qui chassa d’une traite tous ses doutes.

Inconsciemment, Lemony posa sa propre main sur celle de Connor, comme une façon pour lui d’avouer que son départ n’était pas voulu, même pour quelques pâtisseries. Il lui adressa un nouveau sourire, bien plus sincère cette fois tout en se plongeant dans ses iris brunes.

Je ne bouge pas, je t’attends, souffla-t-il à son tour.

Presque une phrase à double sens. Profitant de cet instant en solo, le jeune homme attrapa son téléphone et comme il s’en doutait, un message de sa mère. Ne comptant lui répondre plus tard, il savait déjà que toute cette histoire allait la divertir. Finalement, il céda pour lui annoncer que tout se passait bien et que là, ils allaient continuer de sa balader. Chapardeuse comme toujours, Isabelle lui rappela de bien sortir couvrir avec une dizaine d’emoji qui pleuraient de rire. Cette femme était incorrigible. Une fois l’appareil dans sa poche, son regard partit à la recherche de celui qui allait devenir son dulciné. Connor semblait avoir les yeux plus gros que le ventre quand aux quantités qu’il indiquait à la vendeuse et cette image fit rire Carpenter. Ne dit-on pas que l’amour fait grossir ?

Sa remarque allait dans ce sens et accentua le sourire déjà rayonnant sur le visage de l’auteur.

Et bien au moins le problème du dîner ne se pose plus, même si je t’amènerai un jour dans mon restaurant préféré à charge de revanche. Merci pour tout.

En plus de ces merveilles qui n’attendaient que d’être dégustée, Connor avait eu la gentillesse de récupérer son todd-bag avec ses carnets. En voyant ça, c’était sur, Lemony était sur une autre planète avec lui. A aucun moment il ne lui serait venu d’oublier ses affaires, qui plus est on cernant son roman, pour un garçon si celui n’était pas aussi hypnotisant que l’anglais.

Mais pas le temps de s’attarder sur ce détail car son attention fut vite recentrer à nouveau sur la même personne. Et sans un mot, dans un geste aussi naturel que doux, leurs mains vinrent à s’effleurer. Puis, timidement,  leur doigts s’entremêlèrent, la chaleur fusionnant. Et encore une fois, son sourire s’agrandissait un peu plus, les joues rougies par le geste. Mais ces dernières prirent une teinte résolument plus vive quand elles accueillirent un baiser aussi inattendu que désiré. A cet instant, son rythme cardiaque était si intense que Lemony n’est pas tout à fait sure d’avoir entendu ce que sa tendre moitié disait. Sa dernière question le ramena sur terre, lui qui était à un rien d’être au septième ciel.

Si je te pardonne ? Demanda-t-il en soufflant un rire inattendu. Si je te pardonne, toi Connor ?

Il s’arrêta de marcher pour faire face au photographe. Il avait peut-être lâché sa main mais c’était pour l’envelopper dans ses bras. Et sans dire un mot de plus, il déposa ses lèvres contre les siennes. Une sensation électrisante qui ne lui donnait qu’une envie, de recommencer une nouvelle fois. Cet instant ne dura pas longtemps mais l’intensité qu’il venait de ressentir donnait à ce moment là une vision du bonheur parfait.  Les yeux embuées par une joie quasi incontrôlable, Lemony caressa sa joue avec tendresse infinie.

Est-ce que ceci répond à ta question ? Admit-il dans un souffle.

Ils auraient pu rester ainsi toutes leurs vies que l’auteur en aurait adoré chaque instant, sincèrement. Le parc n’était pas loin,  et l’idée d’être à l’abri des regards pour gagner en intimité le poussa à reprendre la marche. Le jeune home attrapa une nouvelle fois la main de Connor et reprirent la marche. Cette journée ne pouvait pas être plus parfaite.

 



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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Mar 7 Mar - 13:25
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Connor Myers
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Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

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occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
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[ À nos rêves fougueux ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Cette simple main posée sur la mienne l’espace d’un instant me fit frissonner de joie. Il fallait vraiment que j’arrête de m’interroger sur son orientation et que je me laisse convaincre par ses gestes plus tendres les uns que les autres. Un hétéro ne ferait pas ça et il suffisait que je me perdre dans son regard pour y lire une tendresse dépassant celle de l’attirance platonique. Ce fut sur cette note très encourageante que je fonçais à l’intérieur du café à nouveau avec pour seule hâte de le retrouver le plus rapidement possible. Sur mon nuage, je n’avais même pas conscience de ce que je réclamais à la vendeuse qui se retrouva à blinder deux sachets de friandises. Ma taille de guêpe ne ferait pas long feu si notre relation se poursuivait sur cette lancée ! Tout en patientant, je repensais à notre table que nous n’avions quitté en urgence tandis que l’image du bazar étalé de l’écrivain se rappela à ma mémoire. J’avais beau me concentrer, je ne me souvenais pas de l’avoir vu avec son matériel au bras à l’extérieur. Un seul coup d’œil dans la direction de notre coin me confirma mes suspicions : Lemony avait zappé carnets et compagnie. Quelle tête en l’air ! Je ris puis rangeai le tout avant de revenir en caisse, réglant le tout sans broncher malgré la facture drôlement salée pour des sucreries ! Dehors, je lui tendis ses affaires puis entremêlai mes doigts aux siens comme il m’avait invité à le faire avant que je ne m’éclipse. Je surveillai sa réaction dans un dernier élan de doute mais le sourire s’élargissant sur sa trogne me fit soupirer de soulagement. Il était impossible de déterminer qui de nous deux était le plus heureux à cet instant.

Puis je fis l’impensable. Mes lèvres se posèrent sur sa joue, me permettant de jouir d’une proximité sans pareille avec l’homme. Il sentait bon. Sa peau était douce. Refus total de résister. Je me confondis en excuse par crainte de l’avoir vexé en ayant établi le contact avec un délai terrible qui l’avait sans nul doute paniqué. Nous ne pouvions débuter avec des non-dits. Peu importe ce qui se dessinait déjà entre nous, je tenais à ce que tout soit clair et que la communication soit privilégiée face à la timidité et au ressentiment. Me pardonnait-il pour mon esquive précédente ?

Non. Notre rapprochement ne s’arrêta pas là. Dès lors que je sentis ses bras m’entourer, mon cœur manqua un battement. Que se passait-il ? M’étais-je réveillé dans un film romantique ce matin ou bien tout cela était-il bien réel ? Son étreinte était tendre, le monde extérieur à notre duo inexistant. Je n’avais plus d’yeux que pour lui tout en ne le lâchant pas du regard. Tout du moins… Jusqu’à ce que sa bouche se coupla à la mienne. Sous le choc, plusieurs secondes furent nécessaires à mes paupières pour se clore alors que ma main se posa dans sa nuque avec désir. Comment en étions-nous arrivés là en si peu de temps ? Je ne comprenais pas. Il s’agissait de notre tout premier rendez-vous et… Mais attendez ! Et si l’auteur avait seulement l’intention de coucher avec moi ? Cela expliquerait cette progression si rapide ! Impossible. Je me trompais. Il n’était pas comme ça et je n’avais pas besoin de le fréquenter une éternité pour en être persuadé. Dès que le baiser prit fin, un sourire béat habilla ma tronche. J’en voulais un autre. Désespérément. Je voyais flou.

- Oui. Mais j’ai une mauvaise mémoire, je risque de te la reposer très rapidement…, gloussai-je avant de guider son visage dans mon cou. Tu sais, c’est très américain de ta part tout ça. Nous, les British, attendons le dixième rendez-vous et l’heure du thé normalement.

Ceci prononcé avec humour, je le libérai mais Lemony ne l’entendait pas de cette oreille puisqu’il replaça sa paume dans la mienne. Aucun mot ne sortit de ma gorge tant la joie intense que je ressentais me rendait à fleur de peau. Bloody Hell, avais-je déjà tant jubilé ? Comment expliquer qu’un type étant encore largement un inconnu pouvait posséder une telle emprise sur moi ? C’était réciproque n’est-ce pas ? Nous avions déjà bien progressé quand je lâchai :

- Parle-moi de ce fameux restaurant. Qu’est-ce qui le rend si miraculeux ?

Véritable promesse d’un second rendez-vous. Bientôt, nous arrivâmes à destination où je le tirai, le forçant à courir comme un dégénéré dès que j’eus repéré le coin parfait près du lac, un arbre haut pour nous protéger des rayons brûlants du soleil estival. Personne n’avait intérêt à nous piquer notre place ! Je me laissai tomber lourdement en riant, les bras en croix alors que mon dos se posait contre la pelouse fraîchement entretenue. Le brun m’avait à peine imité que ma main gauche se cala contre sa mâchoire et que je l’embrassai avec envie et un peu moins de retenue que notre première fois. Je n’en pouvais plus de repousser cet instant ! Je repris la parole dès que j’y mis fin, mon nez toujours contre le sien.

- Qu’est-ce qui nous arrive ? On se connaît à peine mais dès que je t’ai vu dans la librairie… J’ai pris la fuite car je ne comprenais pas ce qui m’arrivait.

Et comment un mec comme mon interlocuteur aurait-il pu avoir des sentiments réciproques pour moi ? Oui, tout ça n’avait aucun sens. Néanmoins j’avais honte d’avoir agit comme un lâche. À mesure que mes mots m’échappaient, mes doigts s’étaient rapprochés de sa chevelure avant de s’y glisser pour mieux jouer avec ses bouclettes adorables. La façon dont l’écrivain me fixait me fit rougir tandis que je laissai échapper un ricanement embarrassé.

- T’es si beau…

En faisais-je trop, trop tôt ? Bien au-delà de la simple attirance sexuelle, je réalisai que je ne me lasserai jamais de l'admirer.
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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Mer 8 Mar - 23:57
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Lemony Carpenter
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La conséquence de l’imagination est la peur
liste des rps
Connor #2 Love & Lasagna
Aoden une bien belle organisation.
Lenaïg & Connor inconnu à cuisiner.
RP libre Une fête pour Ostara

résumé du personnage
35 ans. Majordome du manoir Lynch et écrivain. Emphatique, doux, cynique, créatif. Il écrit des romans d’épouvante et est félicité par les critiques, mais les ventes ne sont assez pour en vivre. Célibataire et gay, il n’a pas fait le deuil de sa relation terminée trop précipitamment. Lemony possède un diplôme en littérature moderne, et est apte à être professeur, mais sa mauvaise expérience à New-York l’a dégouté de l’éducation. Le jeune homme a subit du harcèlement morale et de meute là-bas. C’est un très bon majordome, il aime son poste.

messages : 170
rps : 25
name : paperghost - Corny
faceclaim : Bryan Dechart / paperghost
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : Harcèlement moral et de meute, paranormal, stress post-traumatique.
triggers : Non respect du consentement, créatures aquatiques, fonds marins, pédophilie, transphobie.
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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
habitation : Pour son appartement personnel, c’est au Vieux Carré (quartier français). Le reste est au manoir Lynch, au 107 garden district.
disponibilité : Complet pour le moment !
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[ A nos rêves fougueux ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
Au vu du regard de Connor, Lemony était convaincu que ce baiser fut apprécié. Dieu ce qu’il avait encore envie de dévorer ses jolies lèvres anglaises. C’était inexplicable, mais n’est-ce pas là l’essence même de l’amour ? L’inconnu et l’excitation que cela provoque ? On cherche toujours des explications, des raisons à ce qu’il se passe autour de nous mais parfois il n’en a pas. Tout du moins, pour l’auteur, c’était comme ça. Il ne pouvait l’expliquer, ni même argumenter : il était tombé sous le charme du photographe et c’était ainsi. Ses yeux noisettes étaient le plus beau tableau qu’il n’avait jamais vu. Sans l’ombre d’un doute, Lemony aurait pu rester là, à l’observer pendant des heures. Cette envie de découvrir et de mémoriser ce visage qui avait tout pour être décrit comme parfait.

Connor répondit, mais ce qu’il dit fut brouillé par la tachycardie que l’auteur ressentait. Volontaire ou non, l’américain venait d’être placé dans ce cou, long et magnifique. Une place qui était aussi chaleureuse qu’agréable. La proximité et le contact de cette peau contre peau rendit tous les sens du jeune homme en émoi. Venait-il de mourir et état-il au paradis ? Non, mais il était convaincu qu’à cet instant, il n’était à un rien d’une sensation si similaire. Il ferma les yeux, profitant de ce nouveau contact et de ce rythme cardiaque qu’il commençait à entendre. Il y déposa même un baiser discret, comme pour secrètement admettre qu’ici, c’était son coin de paradis. Un son résolument réconfortant qui fut écourté par la blague de son âme-sœur. Il lui adressa un sourire en retour.

Disons simplement qu’ici, quand on tombe sur une perle rare, on attend pas dix rendez-vous pour lui faire comprendre l’incroyable personne qu’elle est.

Une réponse teintée d’humour mais avec une pointe de sérieux. Oui, il était allé vite, mais c’était presque instinctif. Ce genre d’instant où, quand on voit la personne, on le sait. On le ressent, on est convaincu avec un simple battement de cils. Un seul regard fut suffisant pour Lemony.

Sa main dans la sienne, la balade reprit avec un silence presque religieux. Pour autant, si les mots ne sortaient pas de ses lèvres souriantes, les regards ainsi que les caresses du bout des doigts en disaient bien plus. Tels des gosses, Lemony n’avait pas à parler pour voir le bonheur qui avait envahi son visage. Non, tout son être, même. La chaleur qui émanait de sa main était si réconfortante et douce.

Ce restaurant ? Et bien, il est incroyable. Petit, cosy, abordable, tout est fait main et ce sont des vieux amis à moi. Des gens formidables. Ils font des pizzas à se damner. Et je ne sais pas si tu es végétarien, mais ils ont des alternatives qui le sont. Donc, je suis à peut prêt certain que tou trouveras ton bonheur là-bas.

Sur ces derniers mots, l’auteur leva sa main —et par extension, celle de Connor— pour déposer un baiser sur le dos de sa main. Un second rendez-vous ? C’était évident qu’il en mourrait d’envie ! Discuter autour d’un bon repas pour apprendre à mieux connaitre ce nouveau héro dans sa vie, en voilà une magnifique idée.

Proche du parc, le photographe se it à courir, provoquant une certaine surprise chez Lemony. Pas une mauvaise, bien au contraire. Une telle course le fit rire, provoquant une certaine adrénaline amusante. Ce jeune homme était plein de surprise. Il imita son geste, s’installant sous l’immense arbre. Idéal pour se protéger d’un soleil qui se voulait encore agressif à cette heure-ci de la journée. Connor posa sa main sur sa mâchoire, Lemony frissonna de plaisir. Leurs lèvres échangèrent une nouvelle fois, son cœur pulsait si vite. Du bout des doigts, l’auteur caressa la joue du brun, un sourire impossible à retirer.

C’était donc ça… Tu sais que j’ai sincèrement cru que je t’avais fait fuir parce que je pensais que tu avais remarqué que tu me plaisais.

Il eut un rire, avant de déposer un autre baiser.

ça sonne ridicule dit comme ça mais moi-même à la librairie, je n’ai pas arrêté de vouloir te regarder où discuter avec toi… C’était… T’étais hypnotisant.

Cette main caressant ses boucles brun le fit frémir une nouvelle fois. Avec son pouce, il continua de caresser ce visage. Un si beau visage qu’il ne voulait pas lâcher du regard.

Tu l’es tout autant, Connor.

Il ferma les yeux, glissant sa main dans ses cheveux avant d’embrasser une nouvelle fois l’anglais. Un baise plus langoureux que les précédents, une intensité qui lui fit tourner la tête. Son regard était presque brumeux tant les sensations qu’il venait de ressentir étaient intenses. Même sa respiration devint plus roque, plus profonde.

Je saurai rien expliquer de tout ce qu’il se passe, mais bordel je meurs envie d’apprendre à te connaitre aussi kitch soit cette phrase.

Il lâcha un rire nerveux, ses joues bien rougies le devinrent un peu plus.

Le peu que j’en sais de toi me plait terriblement. Et je suis convaincu que t’es quelqu’un d’extraordinaire, je le sens.

Un sentiment qui pouvait, à l’époque, sembler terriblement naïf mais le temps donnera raison à Lemony. Connor était une personne incroyable et sur tous les aspects de sa vie.


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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Ven 7 Avr - 17:00
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Connor Myers
‹ the light of a real enemy ›
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
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lemony à nos rêves fougueux.
lenaïg inconnu à cuisiner.

résumé du personnage
Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

messages : 154
rps : 31
name : Connor
faceclaim : Andrew Garfield / Moi
intervention fortuna : peu importe
trigger warning : warning : Harcèlement moral.
trigger : Les détails gores mais sinon... surprenez-moi ?
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âge : Né le 20 janvier 1988, le verseau aura 35 ans prochainement.
statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
habitation : Il habite un appartement assez vaste dans le centre de New York quand il ne squatte pas celui de son ancien petit-ami au Vieux Carré à la Nouvelle-Orléans.
disponibilité : Totalement !
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[ À nos rêves fougueux ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Ok, vu la façon dont tu me vends l’endroit il faut absolument que tu m’y emmènes ! réclamai-je avec un enthousiasme flirtant avec l’hystérie. Mais pour répondre à ta question : j’aime la viande. Par contre, je ne suis pas friand des fruits de mer, poissons et compagnie. Ils me foutent la trouille !

Si ce semblant de phobie pouvait paraître ridicule à beaucoup, je me sentais suffisamment en confiance à ses côtés pour ne pas chercher à dissimuler cette information. Mieux valait-il que Lemony le sache rapidement au cas où l’idée lui venait d’écraser un poulpe dans mon assiette ! À cette simple pensée, j’aurais aisément pu me sentir nauséeux mais un coup d’œil à l’homme près de moi me fit oublier tous sentiments de dégoût. Très vite, nous fîmes preuve d’un nouvel élan de complicité lorsque je l’entraînai derrière pendant une folle course improvisée qui nous valut une place idyllique sous un arbre à l’abri des rayons meurtriers du soleil estival. Je ne pus résister davantage. Ma main se posa sur sa joue et mes lèvres capturèrent les siennes sans accorder le moindre soupçon d’importance aux autres visiteurs du parc. Comment pourrions-nous être victimes d’homophobie alors que nous devions être mignons à croquer ? Ok, je manquais terriblement d’objectivité là-dessus mais ne l’étions-nous pas ?

J’eus un mal fou à lâcher sa bouche et compensai ce contact en glissant mes doigts dans ses boucles brunes qui avaient capturé mon regard dès notre rencontre. Aussi soyeuses que je les avais imaginé. C’est alors que je prononçai la raison de ma fuite tandis que nous étions seuls dans la librairie ce jour-là. Oui, j’avais pris peur face à l’ampleur de mes sentiments après un simple échange. Je n’arrivais pas à le comprendre et, surtout, j’avais craint qu’il ne puisse être réciproque. Qui pouvait se vanter d’être victime d’un coup de foudre si intense et qui, en plus, n’était pas à sens unique ? Et pourtant, nous étions là, l’un collé à l’autre alors même que nous n’en étions qu’à notre premier rendez-vous. Un esprit censé aurait là bien du fil à retordre pour ne pas hurler à la bêtise mais je m’en foutais. Je votais pour le laisser-aller. Tellement peu British de ma part…

Les mots renvoyés par l’écrivain me laissèrent muet un instant. Je fermai mes paupières en réaction à sa caresse, gagnant quelques secondes pour me constituer une réponse à peine passable à mes yeux. Blimey, j’étais tant aveugle parfois !

- Je… Je suis le pire mec de cette Terre dès que je dois comprendre les signaux. J’étais persuadé que je me faisais des idées ! Et je ne te parle même pas de mon manque d’assurance en matière de drague ! avouai-je en riant. T’es chanceux de ne pas la subir trop longtemps…

Effectivement, j’étais un désastre ambulant dans le domaine de la séduction mais aujourd’hui, exceptionnellement, je pouvais m’en amuser. La cause ? J’avais le plus bel homme, à l’extérieur comme à l’intérieur, dans mes bras. Un jour on ne peut plus extraordinaire. Ma maladresse ne me retint pas de lâcher un compliment tout en tendresse à son égard. Dès lors, mon interlocuteur m’embrassa avec une passion saisissante, n’hésitant pas à y ajouter une note langoureuse qui ne fut pas sans éveiller mes sens. Lemony était renversant. Encore une fois, mon palpitant manqua de s’échapper de ma poitrine et ce qu’il me murmura par la suite ne fit que le pousser davantage vers l’extérieur. L’auteur était aussi confus que moi quant à ce qui se passait entre nous mais ne désirait qu’une chose : qu’on apprenne à se connaître. Et nul doute que nous serions amenés à le faire lors des dix années qui suivirent… et bien d’autres encore.  
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(#) Re: A nos rêves fougueux (Connor&Lemony)    Lun 10 Avr - 1:22
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