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 (ainoa), let me be here with you tonight.

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Silas Hawkins
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Silas Hawkins
messages : 165
rps : 62
name : sweet poison (anaïs).
faceclaim : joe keery (bltmr).
multinicks : elwyn et slaine
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : abandon.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
gif : (ainoa), let me be here with you tonight. Tumblr_inline_p4lujs0Y5w1qlt39u_400
âge : vingt-huit ans.
statut civil : célibataire depuis quelques temps, rupture non désirée, mais forcée.
occupation : chauffeur pour les Bolivar ; prend également des petits jobs de bricolage, ici et là.
habitation : chez les bolivar.


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Let me be here with you tonight.

-- ft / @Ainoa Bolívar
Il avait fait profil bas, depuis sa dernière discussion avec Ainoa. Il n’avait pas envie de compliquer les choses. Ni pour elle, ni pour lui. Elle avait sans doute besoin de temps pour remettre les choses au clair. Il était question de son père, alors, il comprenait que ça devait être compliqué pour elle. Apprendre qu’il s’était immiscé dans sa vie privée comme il l’avait fait, ça devait être blessant. Il ne savait pas comment elle gérait les choses. Il préférait la laisser faire, sans chercher à s’en mêler. Il en avait sans doute déjà trop fait. Se demandait souvent s’il avait bien fait de lui en parler. Il avait essayé de garder le secret le plus longtemps possible. Parce qu’il avait eu peur des menaces de son père. Peut-être que c’était idiot et que ça faisait de lui un lâche, mais il n’avait pas voulu aller à l’encontre des volontés du père d’Ainoa. Pendant des mois, il n’avait rien dit. Il avait gardé le secret pendant un long moment, jusqu’à ne plus tenir. Cette fois-là, en face de la blonde, il avait eu besoin de parler. Besoin de se libérer du poids qui pesait sur ses épaules. Il ignorait s’il avait bien fait ou pas. Il ne savait pas ce qu’il allait se passer. Craignait que Bolivar apprenne qu’il avait parlé, tout comme il avait su pour sa relation avec Ainoa. Tout lui semblait bien compliqué ces derniers temps

Alors il se contenter de faire sa vie de son côté, continuait sa routine, la tête pleine de questions, mais en continuant de rester loin d’Ainoa. Qu’est-ce que ça changeait qu’il lui ait tout dit, de toute façon ? Il n’avait quand même pas le droit d’être avec elle, il n’avait pas envie de jouer avec le feu, Silas. Il l’avait déjà trop fait. Il tenait toujours à protéger sa mère et sa sœur. Les révélations ne changeaient rien au cœur du problème. Son père ne voulait pas qu’ils soient ensemble. Peu importait qu’ils s’aiment. Lui, il l’aimait en tout cas. Ses sentiments à elle, il ne les connaissait pas. N’avait pas vraiment envie de l’interroger sur le sujet. Peur de la déception, ou peur d’apprendre qu’ils éprouvaient la même chose, sans avoir le droit d'être ensemble. Peu importait la réponse de toute façon, les peines seront les mêmes. Mieux valait ne rien savoir, alors. Il la voyait pourtant souvent Ainoa, en vivant juste à côté de cette baraque. Un supplice au quotidien. Il devrait sans doute songer à partir d’ici, le brun. Encore un truc qui faisait de lui un lâche, sans aucun doute. Il devait encore passer dans la maison des Bolivar, un colis à rapporter. Sans doute qu’il ferait mieux de se trouver un autre boulot aussi, en plus d’un appartement loin d’ici. Il avait déposé ledit colis sur la table de la cuisine et s'apprêtait à repartir, avant de tomber nez à nez avec Ainoa. « Hey. » Il lança. Presque tenté de demander ce qu’elle faisait là, avant de se rendre compte que ce serait idiot comme question étant donné qu’elle habitait ici. « Est-ce que ça va ? » Il n’était pas certain que ce soit forcément mieux comme question, mais c’était quand même une meilleure option que de juste s’enfuir sans rien dire. C’était juste compliqué, vu la situation entre elle et lui, de savoir quoi dire.

/ awards session
(#) (ainoa), let me be here with you tonight.    Dim 27 Nov - 19:32
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Ainoa Bolívar
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Ainoa Bolívar
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
callum (1) loving the risk of being found.
laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

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rps : 67
name : still breathing / madalen.
faceclaim : ester expósito / endlesslove (av), alcara (sign et icons), strangehell (icons rang), imagine dragons/wrecked (lyrics).
multinicks : leola, darlene, astra, georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
code couleur : #990033
mes trophées : (ainoa), let me be here with you tonight. CrPQ33a7_o (ainoa), let me be here with you tonight. SmxQSq2H_o


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let me be here with you tonight
Elle a été incapable d’oublier les mots de Silas. Incapable de penser à autre chose. Incapable d’oublier. Comment peut-on oublier, une telle révélation ? Non, c’est trop compliqué. C’est impossible. Son père s’est mêlé de sa vie, son père s’est mêlé de son histoire. Une histoire qu’ils gardaient secrète, mais visiblement pas assez bien. Dans le fond, s’ils la gardaient secrète, c’est sans doute qu’ils savaient, au fond, que leur relation ne plairait pas à tout le monde. Mais elle n’avait rien vu venir, Noa. N’avait pas douté de Silas, quand il avait voulu rompre. Ne s’était pas posé de questions. Son cœur s’était juste brisé, ce jour-là – son cœur n’est toujours pas réparé, aujourd’hui encore. Elle avait été imbuvable, avec Silas, Noa. Elle s’était comportée comme une gamine pourrie gâtée, face à Silas qui n’était plus que le chauffeur de son père. Condescendance qui, au fond, ne lui ressemblait pas. Maintenant, tout a changé, depuis la dernière fois. Elle y repense encore, Noa. Elle y pense jour et nuit. Elle se pose encore plein de questions. Se demande notamment, s’il l’aime encore. S’il pense encore à elle, aussi. Leur rupture commence à remonter, pourtant. Mais elle, elle ne tourne pas la page. Si elle avait tenté de se perdre dans d’autres bras, pour l’oublier, Ainoa, maintenant, ce n’est plus le cas. Plus depuis la dernière fois. Elle y pense jour et nuit, en paye le sommeil. Elle voudrait lui poser la question, craint encore trop la réponse. A besoin de savoir, pourtant.

Elle a calmé ses excès. Savoir la vérité l’a aussi aidée, à ce niveau-là. Maintenant, elle ne fait plus autant la fête, Noa. C’est peut-être aussi que la vie a changé. Sa vie, même sans lui. Elle a entamé il y a quelques semaines à peine sa dernière année d’études. Elle poursuit un stage à mi-temps à la mairie, à côté. C’est qu’elle a désormais un peu plus de responsabilités. Trace doucement son avenir. Qu’est-ce qui l’attendra, ensuite ? Son père pourrait sans doute la placer n’importe où. Si elle continue de faire ce qu’il décide. Et si elle voulait être avec Silas, il se passerait quoi ? Il paraît que son père a menacé Silas. Et elle, qu’oserait-il, maintenant qu’elle sait ? Est-ce qu’il irait jusqu’à compromettre son avenir, lui couper les vivres ? Elle a du mal à l’imaginer. Mais ne veut pas se risquer à essayer.
Et puis, elle a donné sa parole à Silas.
Ils n’en ont pas reparlé, depuis l’autre fois. Ils se sont croisés, tous les deux, pourtant. Mais ils n’étaient presque jamais seuls, ou en tout cas pas dans la villa. Et puis, se parler de quoi ? De leur histoire d’amour avortée ? Auraient-ils pu faire comme si de rien n’était ? Elle n’y arrive plus, elle, Noa. Elle y pense en permanence, cela la rend dingue. Aujourd’hui encore, alors qu’elle est penchée sur un devoir, peinant à se concentrer. Finalement, après une bonne vingtaine de minutes à bloquer sans réussir à avancer, elle finit par se lever. Se dirige vers la cuisine, pour se préparer un café. Petit remontant histoire de retrouver de l’énergie. D’être un minimum productive. Mais quand elle arrive à la cuisine, elle se retrouve nez-à-nez avec Silas. Qu’elle ne s’attendait pas à voir. Il n’y a personne d’autre dans la maison à cette heure-ci – elle le sait, ils sont tous sortis. « Hey. » répond-elle, simplement. Que dire de plus, de toute façon ? Elle n’est plus aussi assurée qu’avant. Plus si hautaine, non plus. Sa révélation de l’autre fois l’a chamboulée. Maintenant, avec lui, elle ne sait plus sur quel pied danser. « Ouais, ça va. Je venais prendre un café pour avancer sur un truc que je dois rendre… » Elle hausse les épaules, ponctue ses mots d’un sourire. Pourquoi s’étend-elle ? Il n’a pas besoin des détails. Pas besoin qu’elle lui raconte sa vie. « Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? » Peut-être ne devrait-elle pas le retenir, devrait-elle juste le laisser partir. Elle a l’impression que lui parler seule à seul pourrait leur nuire, surtout à lui, si quelqu’un devait débarquer. Maintenant, elle se sent parano, Noa. Parce qu’elle sait désormais la vérité. Sait que son père s’est mêlé de sa vie. Que, pour lui, Silas ne semble pas assez bien pour elle. Elle l’aimait, pourtant ; elle l’aime.
/ awards session
(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Dim 11 Déc - 14:48
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-- ft / @Ainoa Bolívar
Il l’avait su dans le fond, Silas, dire la vérité à Ainoa n’allait pas complètement changer les choses. Ça l’avait libéré d’un poids et mine de rien, ça faisait du bien, mais au-delà de ça, pour eux deux, pour leur histoire, ça ne changeait pas grand chose. Ils ne pouvaient pas être ensemble, parce que les menaces de son père, elles n’avaient pas disparu pour autant. Il avait toujours le pouvoir de virer sa mère et si c’était le cas, cette dernière se retrouverait dans emploi, mais aussi sans toit sur la tête et il ne voulait pas qu’une telle chose n’arrive à sa mère. Est-ce qu’il pouvait toujours le mettre en prison ? Sans doute pas, maintenant, Ainoa était majeure, elle était censée pouvoir faire ce qu’elle voulait de sa vie sans avoir besoin de l’accord de son père. Il avait surtout peur pour sa mère, Silas et pour sa sœur, il n’avait pas envie que cette dernière soit obligée d’abandonner ses études, parce qu’ils se retrouveraient tous les trois à la rue. Alors, Ainoa, elle savait maintenant, mais ça ne changeait pas grand-chose. Ils ne pouvaient toujours pas être ensemble et pourtant, le brun, il n’avait jamais cessé de l’aimer.

Il avait presque appris à faire avec, depuis le temps. Mettre la douleur en sourdine et continuer à avancer. Ce serait peut-être moins dur, sans la rancœur d’Ainoa. Ou plus dur encore. Si elle l’avait détesté, peut-être que ça lui aurait facilité la vie, dans le fond. Il n’en savait rien Silas. Au moins, il n’avait plus l’impression d’être un connard, doublé d’un menteur, c’était déjà ça. Mais c’était bizarre de la croiser. Inévitable, pourtant, puisqu’il vivait et travaillait chez elle. Alors il fallait bien que ça arrive, qu’ils se retrouvent tous les deux dans la même pièce. La cuisine où il était venu déposer le colis qu’il était allé cherché un peu plus tôt. Cette même cuisine où elle, elle était venue se faire un café, d’après ses dires. « Okay, bonne chance du coup … » Avec le truc qu’elle devait rendre. Il n’y connaissait pas grand-chose, il avait quitté le milieu scolaire après le lycée, Silas et avait galéré pour obtenir son diplôme. Pas vraiment scolaire et du genre à bosser après les cours pour aider sa mère financièrement. Les études, ce n’était pas fait pour lui. Sa mère n’aurait pas pu lui payer la fac et, de toute façon, même s’il avait pu faire des études, il n’aurait pas su quoi faire, Silas. Il n’avait jamais eu beaucoup d’ambition, juste la volonté d’aider sa mère à payer les factures. « Je suis allé récupérer un colis pour ton père, alors je le dépose là … » Il était vraiment le petit chien de son père, à se plier en quatre pour répondre à l’ensemble de ses demandes. Pourquoi ? Parce qu’il le payait bien, qu’il vivait dans sa dépendance sans payer de loyer. Parce qu’il ferait quoi, sinon ? Toujours le même problème, il ne savait pas quoi faire de ses dix doigts, Silas. Au moins, en restant là, il avait un boulot. « Je devrais sans doute y aller … » Ouais, il devrait. Aller où, il n’en savait rien. Loin d’Ainoa, c’était certain et pourtant, il était toujours planté là comme un imbécile, Silas, nerveux, à fixer le plan de travail pour ne pas croiser le regard de la blonde.


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(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Dim 1 Jan - 12:38
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Ainoa Bolívar
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let me be here with you tonight
En tout instant, elle peut tomber sur Silas. C’est ainsi depuis des années, déjà. Elle a l’impression que sa famille et lui ont toujours vécu là, avec eux, les Bolívar. Qu’ils font presque partie de la famille. Son père a une confiance aveugle en eux, en Silas autant qu’en sa mère, qui travaillent pour lui. Enfin, elle le croyait, Ainoa. Mais il faut croire que son père se méfie plus de son chauffeur qu’il ne le laisse bien croire. Sinon, il n’aurait pas interféré dans sa relation avec sa fille. Menacé Silas de lui compliquer les choses, s’il continuait de la voir. Mais il l’a fait. Il s’en est mêlé. Sans rien dire à Noa, évidemment. Elle, elle s’est retrouvée larguée du jour au lendemain, sans rien comprendre. Sans que rien ne fasse sens. Cela aura demandé des mois, années, pour qu’elle apprenne la vérité, la blonde. De la bouche de son ex ; pas de son propre père, le coupable, responsable de sa peine. Elle y pense en permanence, depuis. Mais elle n’en parle à personne. Elle croise Silas, tout de même, assez régulièrement. Mais ils ne se parlent pas non plus. A quoi bon. Que pourrait-elle lui dire ? Cela la tue, pourtant, cette situation. Cela la tue de devoir accepter que les choses soient ainsi, sans pouvoir s’y opposer. Elle n’est pas du genre à faire sagement ce qu’on attend d’elle, d’habitude. Non, c’est plutôt elle qui mène le monde à la baguette. Sauf pour cela. Mais Silas lui a demandé de ne pas en parler à son père et elle a respecté son choix.
Consciente que cette histoire les dépassait, eux deux.

Elle en mourrait d’envie, cependant. Mais cela ne sert peut-être plus à rien. Il est sans doute passé à autre chose, depuis le temps, Silas. Cela ne vaut peut-être plus le coup de se battre. Et malgré tout, il y a eu l’autre fois. L’autre fois, à se perdre dans ses bras, qui remonte à présent à plusieurs mois. Elle y pense encore, Noa. Et lui ? Elle se le demande. Elle y repense chaque fois qu’elle le voit. Comme maintenant. Il est dans la cuisine, Silas, quand elle s’y rend pour se faire un café. C’est lui qui lui parle le premier, lui demande si ça va. Ils ne sont peut-être pas obligés de se parler, dans le fond ; mais ce serait bizarre et irrespectueux de simplement s’ignorer. « Merci, ça devrait aller. » souffle-t-elle, haussant les épaules. C’est un devoir, pas très agréable mais il faut bien passer par-là. Elle n’a plus que quelques mois à tenir, de toute façon, Noa. Quelques mois avant la libération, le précieux sésame du diplôme, la fin de ses études. Elle lui demande ce qu’il fait là, lui, même si la question est peut-être stupide. « Oh, okay. Merci, c’est sympa. » Banalités. Que dire d’autre ? Que dire de plus ? Il dit qu’il devrait y aller, Silas. Oui, sans doute, en vérité. Pour que ce ne soit pas gênant plus longtemps. Pour qu’il ne risque pas d’avoir des ennuis, non plus. « Attends. » C’est sorti tout seul de sa bouche. Comme cela. Elle se maudit intérieurement, Noa. Pourquoi est-ce qu’elle le retient ? C’est plus fort qu’elle, voilà tout. « Je crois qu’on devrait parler. » De quoi ? D’eux ? De son père ? Il n’y a pourtant rien à faire. Mais ils ne peuvent pas continuer comme cela, à s’éviter éternellement, à être gênés en permanence. Ils se croiseront encore souvent. « On bouge ? De la ville ? » C’est spontané, impulsif. Ce qu’elle propose, c’est qu’ils prennent la voiture, s’éloignent de la villa, de la ville. Pour parler. En toute sécurité.
Est-ce une mauvaise idée ?
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(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Lun 9 Jan - 8:59
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-- ft / @Ainoa Bolívar
Il pensait souvent à Ainoa, à leur histoire. Se plaisait parfois à rêver de ce qu’ils auraient pu être, si jamais le père de la blonde n’était pas venu tout gâcher entre eux. Ils auraient pu avoir une belle histoire. Ils étaient encore jeunes tous les deux, mais naïvement, il se disait qu’ils auraient pu traverser les années ensemble. Se marier, peut-être fonder une famille. Il n’en était pas là dans ses projets de vie, Silas, mais quand il y pensait, il se disait qu’avec Ainoa, ça aurait pu être vraiment sympa de faire tout ça. Malheureusement, la vie en avait décidé autrement. Son père ne voulait pas qu’ils soient ensemble. Qu’est-ce qu’ils pouvaient faire du coup ? Il avait beau lui avoir tout raconté, il avait l’impression qu’ils étaient coincés tous les deux. Il avait trop peur des conséquences, Silas et pas forcément envie que sa relation avec la blonde soit vouée à n’être qu’un secret. Ce n’était pas en se cachant qu’ils pourront un jour parler de mariage et d’enfants, alors clairement, ils étaient coincés dans une situation qui, dans le fond, les dépassait. Alors tout ce qui lui restait, c’était ses rêves, même s’ils étaient douloureux et qu’ils ne les aidaient pas à aller de l’avant.

Fuir de cette maison serait déjà un bon début sans doute. Couper les liens qu’il avait avec les Bolivars, peut-être que ça l’aiderait, mais il fallait croire qu’il était trop lâche pour ça, Silas. Vulgaire pantin dans les mains d’un homme qui, pourtant, lui avait bien fait comprendre qu’il n’était qu’un moins que rien. Il était idiot, Silas. Le voilà qu’il était encore allé chercher un colis pour le père Bolivar, comme un parfait petit larbin. Il fallait qu’il croise Ainoa en plus dans cette fichue cuisine, histoire de se faire encore plus de mal. Il devait être un peu maso sur les bords dans le fond, le Hawkins pour rester ici, malgré toute la peine que ça pouvait lui causer. « Tant mieux. » Evidemment que ça irait. Elle était brillante Ainoa. Probablement un point de plus de divergence entre eux, un argument de plus pour son père, pour lui faire comprendre qu’il n’était pas fait pour sa fille. Il n’était qu’un pauvre gars qui n’avait jamais mis les pieds à la fac, lui. « Bah de rien. » Il répondit dans un haussement d’épaules. Ce n’était pas particulièrement par gentillesse qu’il était allé chercher ledit colis, plus parce qu’il était payé pour ça. Sans l’argent qu’il y avait derrière et la possibilité de vivre dans leur dépendance, il ne se plierait pas en quatre pour cette famille. Il lui restait encore un peu de dignité quand même. Il n’avait plus qu’à tracer son chemin, maintenant. Il s’apprêtait à bouger, mais Ainoa le stoppa. « Je sais pas si y a grand-chose à dire. » Ils pouvaient bien passer des heures à parler, qu’est-ce que ça changerait ? Ils étaient coincés. Il avait beau retourner le problème dans sa tête, lui, il ne voyait pas de solution. Est-ce que réfléchir à deux, ce serait plus efficace ? Il n’en savait rien. « Tu veux aller où ? » Il demanda quand même. Clairement, l’idée de s’éloigner d’ici ne lui déplaisait pas, au contraire, même si, comme d’habitude, il avait peur des conséquences, Silas.



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(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Dim 5 Fév - 19:42
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let me be here with you tonight
Il y a toujours des zones d’ombre. Des choses non réglées. Des choses dont il faudrait parler. Elle le sait, Ainoa, parce qu’elle continue d’y penser, ne peut pas s’en empêcher. Cela la travaille, cela la poursuit, cela la hante même la nuit. Impossible d’oublier, ni d’avancer. Est-ce qu’il y pense, Silas, lui ? Est-ce qu’à cause de toute cette histoire, il a fini par l’oublier ? Elle, elle n’arrête pas de se le demander. Et malgré elle, il est revenu, l’espoir. L’espoir qu’il éprouve encore quelque chose pour elle, qu’il tienne encore à elle. C’est bête, peut-être. Elle devrait cesser de se faire du mal avec tout cela, Ainoa. Mais c’est plus fort qu’elle. Et puis, il est encore partout, Silas. Impossible de le louper, à la villa. Parce qu’il y travaille, parce qu’il y vit presque, même s’il est un peu plus loin, dans la dépendance. Elle ne peut pas vraiment l’éviter, même si quand ils se croisent, ils n’ont pas vraiment l’occasion de se parler. Comme maintenant. Il y a désormais quelque chose qui pèse au-dessus d’eux, sauf qu’elle n’en avait pas conscience avant, Noa. Elle n’est plus à l’aise ici, elle se sent un peu stressée aussi. Sans doute pas autant que lui.

Il lui a parlé, pourtant. Il aurait pu l’ignorer, ou juste lui sourire rapidement sans un mot. Ne pas s’éterniser, repartir d’où il venait. Mais il ne l’a pas fait. Et elle non plus. Elle n’a pas envie de couper court à leur échange, la blonde. Ils ne se disent rien d’exceptionnel, pourtant. C’est terriblement banal, peut-être surtout parce qu’ils ne sont pas à l’aise, craignant secrètement que le père de la blonde ne débarque à un moment ou l’autre. Elle déteste cela, Noa. Déteste l’impression qu’ils vivent une tragédie shakespearienne, avec Silas. Au XXIe siècle. Il serait temps qu’elles changent, les mentalités. En tout cas, les voilà bien gênés, peinant même à se parler. Elle finit par tenter de crever l’abcès, Ainoa. De dire qu’ils devraient peut-être parler, alors que Silas était à deux doigts de partir. Il n’a pas l’air d’avoir besoin de parler, lui. Du moins, il dit ne pas savoir s’il y a grand-chose à dire. « Moi, je pense que si. » rétorque-t-elle doucement. Il y a des tonnes de choses encore dont ils n’ont pas parlé. Finalement, depuis leur rupture, l’ensemble de leurs conversations ont été bridées. Peut-être pas tout à fait honnêtes, sincères. Peut-être cela dit que cela ne les aiderait pas, d’être sincères. Elle n’en sait rien, Noa, mais elle ne peut pas rester sans rien faire. Elle ne peut pas juste accepter la situation. Finalement, une idée lui vient en tête - complètement impulsive, déraisonnable aussi sans doute. Elle propose qu’ils bougent de là, de la villa, de la ville même. Il demande quand même où elle veut aller, Silas. « J’en sais rien. Loin de NOLA. » Elle essaie de réfléchir. « On pourrait longer la côte, aller voir la mer, peut-être. » Être loin, bien loin, des oreilles indiscrètes. Là où on ne les voit pas, les regarde pas, les reconnaît pas. Ce pourrait même être juste une virée en voiture, à penser à autre chose. Avec un petit arrêt sur une plage, pour s’asseoir dans le sable, contempler la mer. Pas obligé de parler d’eux.
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(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Dim 19 Fév - 12:30
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Silas Hawkins
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trigger warning : warning : abandon.
trigger : inceste, cruauté animale, viol, sexe explicite.
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âge : vingt-huit ans.
statut civil : célibataire depuis quelques temps, rupture non désirée, mais forcée.
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Il ne savait pas vraiment ce qu’ils avaient à se dire, Ainoa et lui. Il avait l’impression que les mots seraient juste plus douloureux que le silence. Parce qu’ils étaient face à un mur, tous les deux. Les menaces du père de la blonde étaient bien réelles et il était hors de question que ses choix causent du tort à sa mère ou à sa sœur. Il ne se le pardonnerait jamais, le brun. Il voulait ce qu’il y avait de mieux pour sa famille, Silas et il semblait bien que sa mère était heureuse comme ça. Que sa sœur pouvait faire les études qu’elle voulait et que bientôt, une partie de ses rêves serait accomplie. Il ne pouvait pas ruiner tout ça, Silas, simplement parce qu’il était amoureux de la mauvaise fille. Faire passer sa mère et sa sœur avant lui, c’était une habitude dont il ne se défaisait pas Silas. Il n’avait pas envie de s’en défaire. Il les aimait plus que tout au monde, alors évidemment, il voulait qu’elles soient heureuses, même si lui, il devait sacrifier une partie de sa vie pour ça et inexorablement, une partie de son bonheur, à lui. Alors ils pouvaient bien discuter pendant des heures, Ainoa et lui, à l’arrivée, ça ne changerait pas grand-chose.

Ça avait été douloureux, ces mois passés à subir la rancœur de la blonde, mais peut-être que ça aurait été plus simple qu’elle continue de le détester. Garder ce genre de secret était difficile, ça avait été un poids pour lui. Il était du genre honnête, Silas et devoir mentir, c’était vraiment compliqué. Mais tant qu’elle le maudissait pour l’avoir plaquée, c’était peut-être plus facile. Il n’avait pas forcément envie de se rendre compte qu’ils avaient des sentiments l’un pour l’autre, mais qu’ils ne pouvaient rien en faire, parce que son père ne voulait surtout pas que sa fille fréquente un type comme lui. L’argent devait attirer l’argent, sans doute, alors il fallait qu’elle fréquente quelqu’un de la même classe sociale qu’elle. Pas lui, qui avait passé sa vie dans la misère, du genre à compter chaque centime dépensé pour que les fins de mois ne soient pas trop compliquées. Il n’était pas fait pour une fille comme Ainoa. C’était ce que semblait penser le père de la blonde en tout cas. Il haussa les épaules suite à la remarque d’Ainoa. Il n’avait pas l’impression qu’une longue discussion soit nécessaire. Pourtant, il lui avait demandé où elle voulait aller. « Je suppose que c’est mon job, de t’emmener là où tu veux aller. » C’était une bonne excuse, non ? Si on leur demandait ce qu’ils faisaient ensemble, il pourrait toujours dire qu’il avait emmené Ainoa là où elle voulait aller, puisqu’il était le chauffeur de la famille, c’était assez cohérent. Comme il avait peur des conséquences, dès qu’il se retrouvait avec Ainoa, une bonne excuse, ça pouvait le rassurer. « Alors, si tu veux aller à la plage … » Il haussa les épaules, avant de sortir ses clés de voiture de sa poche. Qu’ils partent d’ici, alors, si c’était ce qu’elle voulait. Il s’éloigna le brun, histoire de rejoindre sa voiture. Est-ce que c’était une bonne idée, il n’en savait rien. Avait peur qu’ils le regrettent plus qu’autre chose. Mais quitté un peu cette baraque ne pouvait pas lui faire de mal.

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(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Sam 11 Mar - 11:35
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Ainoa Bolívar
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callum (1) loving the risk of being found.
laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

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multinicks : leola, darlene, astra, georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
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Elle n’aime pas devoir simplement accepter qu’avec Silas, ce soit terminé. Elle n’aime pas le devoir, alors que la rupture a finalement été forcée. Alors que ce n’est pas lui qui l’ait décidé. Pas elle non plus. En fin de compte, cela s’est fait indépendamment d’eux. Ils n’ont rien décidé, rien choisi, ils ont juste subi. Tout ce temps-là, tandis qu’elle pensait que Silas l’avait oubliée, tandis qu’elle le détestait, lui aussi souffrait. Elle ne s’en était pas vraiment doutée. Elle n’avait pas toujours été facile ni agréable, Noa. Elle avait été difficile, désagréable. Peut-être même odieuse. Elle le regrette, depuis quelques temps. Même avant qu’elle ne connaisse la vérité. Elle regrette aussi de n’avoir rien vu, rien deviné. Comme si elle le pouvait. Mais elle s’est fait avoir par les apparences, Ainoa. Alors, voilà : Silas n’a pas vraiment voulu rompre avec elle. Qu’est-ce que cela change, maintenant ? Ils ne peuvent pas se remettre ensemble. Elle ne sait même pas si elle l’intéresse encore. Peut-être que, depuis le temps, il a pu passer à autre chose. Qui sait. D’eux deux, ils n’ont pas reparlé. Elle a l’impression qu’après tout ce temps, cela n’aurait plus d’intérêt. Elle y pense encore, pourtant, Noa. Incapable de se sortir Silas du crâne.
Et puis, il faut dire qu’elle le croise souvent, Silas.
La preuve encore maintenant.

Elle ne devrait pas s’éterniser. Lui non plus, probablement. Même s’il n’y a qu’eux deux à la villa pour le moment. Elle a l’impression qu’ils n’y sont plus en sécurité, qu’ils ne peuvent plus s’y parler vraiment. Qu’on pourrait les écouter, les espionner. Que cela pourrait tout compliquer pour Silas. Et elle ne le veut pas, Noa. Elle ne veut pas le mettre dans une position compliquée. Ne veut pas qu’il se fasse renvoyer à cause d’elle - ou peut-être pire, même. Elle ne veut pas lui nuire, elle ne veut être un poids pour lui. Mais elle ne veut pas devoir rester à distance, aussi. Elle ne sait pas trop d’où cela lui vient, l’idée de bouger de la ville. C'est peut-être parce qu’elle aimerait pouvoir parler librement avec lui. Et puis, peut-être aussi parce qu’elle se sent étouffer, ici. Comme si Big Brother les observait, avec son regard inquisiteur. Il demande quand même où elle veut aller, Silas. Elle ne sait pas trop. Elle veut voir la mer. Elle veut aller loin d’ici, même si ce n’est que pour quelques heures. Même si ce n’est que temporaire. Il ne semble pas refuser, sans pour autant se précipiter pour accepter – sans doute un peu inquiet, ce qu’elle n’irait pas lui reprocher. Il semble surtout se trouver une excuse, Silas. De quoi dessiner un petit sourire, aux coins des lèvres d’Ainoa. « Ouais, mon chauffeur est pas dans le coin pour le moment. » Ce qui est vrai. Elle avait dit qu’elle avait un devoir sur lequel travailler. Qu’elle étudierait, sans doute – irait à la limite marcher dans le quartier. Rien d’extravagant. Mais maintenant, elle semble partir pour une autre aventure, la blonde. Il sort ses clés de voiture, fait allusion à la plage. « Je ne dirais pas non à une baignade. » plaisante-t-elle, riant tout bas, tout doucement. Silas s’éloigne alors, pour rejoindre le véhicule à l’extérieur. Elle, elle part rassembler deux-trois affaires, sans oublier ses lunettes de soleil. Quelques minutes plus tard, Noa, elle rejoint la voiture – s'assied cependant à l’avant, sur la place passager, à côté de Silas. « En route, alors. » dit-elle pour signifier qu’elle est prête, qu’ils peuvent y aller. Elle a déposé ses affaires à l’arrière. Maintenant, elle a hâte de voir la mer, la tête collée à la fenêtre. Hâte d’être loin de la ville, hâte de pouvoir respirer. Hâte de pouvoir parler, sans avoir l’impression d’être écoutée.
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(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Dim 19 Mar - 14:48
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Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il fallait que les choses soient si compliquées entre Ainoa et lui. Pourquoi est-ce que son père avait décidé de l'éjecter ainsi de la vie de sa fille. Il n’était peut-être pas l’héritier d’une riche famille. Il n’avait pas un boulot qui lui garantissait gloire et fortune, mais il aimait Ainoa. Il était certain que même sans un compte en banque avec plusieurs millions de dollars, il était capable de la rendre heureux. Il n’était pas particulièrement narcissique, Silas. Pas du genre à croire qu’il était le petit ami idéal et certainement pas de ceux qui se pensent parfait. Mais il n’était pas quelqu’un de mauvais. Il était bien élevé, respectueux envers les autres, surtout envers les femmes. Il n’était pas du genre jaloux excessif et encore moins violent ou possessif. Il n’était pas parfait, c’était certain, mais il n’était pas non plus le pire type du monde. Il trouvait ça frustrant, blessant même, que sa valeur ne soit résumée qu’à l’argent qu’il avait en sa possession. Il valait mieux qu’un nombre sur un compte en banque. Mais il fallait croire que pour le père d’Ainoa, ça n’avait pas la moindre importance. Il n’était pas assez bien pour sa fille.

Alors il avait l’impression qu’ils étaient coincés tous les deux. Qu’ils ne pouvaient pas vraiment changer les choses. Peu importait les discussions, peu importait leurs envies, c’était son père qui avait le pouvoir. Pas question que ses choix n’impactent sa mère ou sa sœur. Il ne pouvait pas choisir son propre bonheur en sacrifiant le leur. Alors il ne voyait pas de solution, Silas. Il ne savait pas trop pourquoi il avait accepté de l’accompagner, alors. A part se faire mal au coeur, à quoi est-ce que ça allait servir ? Il n’en savait rien, mais c’était trop tard, ils allaient partir ensemble. « Parfaite excuse. » Même s’il voudrait être plus que son chauffeur, Silas. Plus qu’un type travaillant pour elle ou pour ses parents. Mais il n’avait pas beaucoup d’autres options, Silas. « Faut prendre un maillot, alors. » Pour la baignade, en effet, c’était l’idéal. Trève de bavardage, il avait fini par quitter la cuisine. Il était allé chercher quelques affaires, avant de l’attendre dans la voiture. Elle ne tarda pas à le rejoindre, Ainoa. Direction la plage alors. Après quelques kilomètres, ils étaient enfin arrivés à bon port. Il gara la voiture non loin de la plage, histoire qu’ils puissent s’y rendre rapidement. « Nous y voilà. » Il lâcha en quittant la voiture. Loin de chez elle. Loin de ses parents. Loin des regards et des oreilles indiscrètes. Pas certain de ce que ça allait changer, mais il devait bien admettre qu’il avait l’impression de respirer à nouveau, dès lors qu’il quittait cette baraque. « T’as jamais envisagé de partir loin de la Nouvelle-Orléans ? » Il demanda, alors qu’ils avançaient en direction de la fameuse plage. Partir, quitter définitivement la ville. Échapper un peu à sa famille. Elle en avait les moyens, après tout. Certes, elle était encore étudiante, mais elle pourrait toujours utiliser les études comme prétexte pour partir. Aller dans une grande fac, Harvard, Yale, peu importe. Loin de sa famille, en tout cas, là où elle aurait sûrement plus de liberté. Lui, il devrait le faire, partir. Peut-être pas de la Nouvelle-Orléans, parce qu’il tenait trop à sa mère et à sa sœur, mais au moins quitter la demeure des Bolivar. Lui non plus, ça ne lui ferait pas de mal d’échapper à l’emprise du père d’Ainoa. Il se sentirait sans doute moins comme un pauvre type léchant constamment les bottes d’un type d’un homme qui le voyait clairement comme une sous-merde. Mais il fallait croire qu’il était bien trop lâche pour prendre son envol, Silas.


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(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Dim 9 Avr - 19:56
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Ainoa Bolívar
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Quitter la Nouvelle-Orléans.
Elle ne l’a jamais envisagé vraiment. Parce qu’elle est ici, sa vie. Parce que c’est ce qu’elle a toujours connu. Parce qu’elle y a sa famille, ses amis, parce qu’elle y suit ses études. Y a même fait ses stages. Mais elle pourrait bouger, Ainoa. Elle en aurait les moyens, peut-être même les ressources. Il ne lui manquerait que le courage, l’audace – que dans le fond, elle a déjà. Qu'est-ce qui l’empêcherait, alors ? Ses études, dans l’immédiat. Ses études à terminer. Mais ensuite, rien ne l’empêcherait de s’en aller. Bientôt, peut-être même pourra-t-elle voler de ses propres ailes. Sans plus dépendre des Bolívar. Peut-être. Il faut patienter encore quelques mois. Mais elle n’en est pas là, Noa. N'y songe pas. Pas vraiment, du moins. D'autres priorités en tête pour le moment. Cela viendra, peut-être. En tout cas, elle a eu l’envie soudaine de s’éloigner de sa ville natale, en croisant Silas. Envie de pouvoir lui parler sans avoir l’impression d’être surveillée. Envie d’un peu de tranquillité, d’intimité. Même sans arrière-pensée. Il y a juste tant de choses dont il faudrait parler. Mais à la villa, ils ne peuvent pas le faire librement.

Alors elle a proposé de bouger, Noa.
Cela lui a pris comme cela. D'un coup, sans prévenir. C'est impulsif – elle profite surtout de l’absence de monde à la villa, de partir avant qu’ils ne reviennent, avant qu’on ne les voie. Rien ne lui assure que Silas va accepter ; elle tente pourtant le coup, Ainoa. Il pourrait vouloir garder ses distances, essayer de ne pas empirer la situation. Mais il accepte. Prétexte que c’est son job, de l’emmener là où elle veut aller. Oubliant son chauffeur, à elle. Ce n’est qu’une excuse, de toute manière. Parfaite excuse, comme il le dit, Silas, lui-même. Elle, elle propose d’aller voir la mer. S'éloigner assez de la Nouvelle-Orléans pour cela. « J’sais pas si la température est idéale. » Elle esquisse un sourire en coin. Au pire, on verra bien. Elle peut toujours l’emporter, son maillot de bain. Elle va chercher quelques affaires, de toute façon, avant de le rejoindre à la voiture, Silas. Sans tarder, ils partent.

Elle ne parle pas le long du trajet, Noa. Elle regarde juste le paysage, un peu songeuse. L'esprit ailleurs. C'est un peu comme si elle attendait d’être vraiment sortie de la Nouvelle-Orléans, pour parler. Attendait d’être sur la plage, pour se sentir en liberté.
Ils finissent par y arriver. Silas se gare à proximité, annonçant leur arrivée. « Merci. » souffle-t-elle, simplement. Pour le trajet, pour l’avoir conduite là. Avoir exaucé son souhait, aussi vite que cela. Son caprice, peut-être. Mais est-ce qu’il n’en avait pas besoin, lui aussi, Silas ? De s’éloigner de NOLA ? De prendre l’air, de se sentir libre ?
Elle attrape ses affaires, à l’arrière. Puis s’éloigne de la voiture, pour rejoindre la plage, à côté de lui. C'est là qu’il lui demande si elle a déjà envisagé de partir loin de la Nouvelle-Orléans. La question l’intrigue, la prend de court. Non. Elle a toute sa vie, ici. Mais quelle vie ? Une vie où elle ne peut pas être avec celui qu’elle aime. Comme si elle était une princesse enfermée dans sa tour. « Pas vraiment. C’est ce que j’ai toujours connu, alors... » Elle hausse les épaules. N’a jamais remis en question le fait de vivre ici, parce qu’elle y avait tout. Tout pour être heureuse, hein ? Peut-être pas, au final. Cela ne la frappe que maintenant. « Peut-être après... si je trouve un boulot ailleurs. » Plus que quelques mois avant la fin de ses études. Qui sait – une opportunité professionnelle pourrait peut-être l’emmener dans une autre ville. Loin des siens, loin de son père. Ce ne serait peut-être pas plus mal. « Et toi ? » souffle-t-elle, le regard en biais, avant de le reposer devant elle. Elle retire ses chaussures alors qu’ils arrivent sur la plage, et, après quelques minutes de marche, elle s’assied, là, dans le sable. Pour regarder la mer. La mer, qui l’apaise. « T’as pas l’impression que tout est plus simple ici ? » Elle le dit tout bas. Presque dans un murmure. Sans vraiment oser le regarder. Tout – c’est lui, et elle. C'est eux.
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(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Dim 30 Avr - 19:55
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Silas Hawkins
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-- ft / @Ainoa Bolívar
Prendre le large, quitter la Nouvelle-Orléans, parfois il se disait que ce serait la meilleure chose à faire. Il aimerait bien voyager, découvrir d'autres endroits. Malheureusement pour lui, il n'avait pas les moyens pour bouger beaucoup. De toute façon, sa mère et sa soeur étaient à la Nouvelle-Orléans et il était hors de question pour lui de s'éloigner d'elles. Alors, il restait, même s'il avait l'impression d'être complètement prisonnier ici. Sans doute que pour se défaire de cette sensation, le mieux serait déjà de démissionner et de s'éloigner des Bolivar. Il n'arrêtait pas d'y penser Silas, il fallait croire qu'il n'avait toujours pas trouvé le courage de partir. Il fallait bien admettre qu'en restant auprès d’eux il pouvait profiter de nombreux avantages. Pas de loyer à payer, un salaire assez intéressant, ça lui permettait de faire pas mal d'économies. Mais à côté de ça, il était privé de sa liberté d'aimer qui il voulait. Il ne pouvait pas être avec Ainoa parce que son père avait décidé qu'il n'était pas assez bien pour elle. C'était injuste, ils étaient tous les deux assez grands pour choisir avec qui il avait envie d'être sans que le père de la blonde ne vienne tout gâcher. Mais, avec les menaces qu'il avait proférées, Silas préférait obéir et rester loin d’Ainoa.

C'était peut-être risqué alors de partir avec elle aujourd'hui. mais il n'avait pas résisté, Silas. Ils avaient pris la voiture pour s'éloigner un peu de la ville en direction de la plage. Trajet plutôt silencieux. Il y avait beaucoup de questions en tête, le brun. Toujours la boule au ventre, de peur que le père d’Ainoa apprenne cette petite escapade et mette à exécution ses menaces. Pourtant il n'avait pas reculé, ils avaient fini par arriver, garer la voiture pas loin de la plage. Ils s'aventuraient à présent sur le sable fin, il faisait assez beau, malgré le vent, c'était plutôt agréable. Lui, ça lui donnait encore plus envie de prendre ses affaires et de quitter la ville. Il ne le fera pas toujours pour les mêmes raisons, mais s’éloigner comme ils venaient de le faire ça faisait vraiment du bien. Est-ce qu'elle avait déjà envisagé de quitter la ville ? Apparemment non. Lui, il y pensait, mais était incapable d’abandonner ceux à qui il tenait. « Ouais, j’aimerais bien partir. Mais y a ma mère et ma soeur à la Nouvelle-Orléans. » Il haussa les épaules. Alors il ne pouvait pas partir. « Peut-être juste pour quelque temps, voyager ici et là, si je pouvais, ce serait chouette. » Financièrement, c’était un peu compliqué, mais il commençait à mettre pas mal d’argent de côté, alors peut-être que ce serait possible un jour. Voyager, mais revenir pour sa famille, ça semblait être le bon plan. Il s’installa à côté d’elle, dans le sable, dans un léger soupir. « Si, c’est pour ça que je me dis que ce serait pas mal de bouger. » Mais c’était pas possible. Pourtant, en dehors de la Nouvelle-Orléans, il n’y aurait personne pour les surveiller et leur dire quoi faire. Ils pourraient être ensemble sans même avoir besoin de se cacher pour éviter que son père ne l’apprenne. Loin de cette ville, tout serait plus simple et pourtant, il savait qu’il ne pouvait pas la quitter, pas définitivement, en tout cas. Il ne savait pas quoi faire, alors Silas, à part se taire et écouter Bolivar, obéit, même si ça lui brisait le cœur. Parce qu’il l’aimait, Ainoa. Les sentiments ne disparaissent pas, malgré la rupture et le temps qui s'écoulait.
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(#) Re: (ainoa), let me be here with you tonight.    Dim 7 Mai - 11:26
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trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
code couleur : #990033
mes trophées : (ainoa), let me be here with you tonight. CrPQ33a7_o (ainoa), let me be here with you tonight. SmxQSq2H_o


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let me be here with you tonight
Depuis le temps, elle se dit qu’elle aurait dû oublier Silas. Aller de l’avant. Se dit qu’il serait temps. Mais c’est comme si quelque chose la maintenait sans cesse dans le passé. Comme si tout n’était peut-être pas réglé. Elle a appris pourquoi, récemment, Ainoa. Elle a appris le rôle que son père avait joué dans sa rupture. Appris que Silas n’avait pas vraiment voulu que leur histoire se finisse. Elle ne sait pas ce qu’il en pense, aujourd’hui. Ne sait pas s’il éprouve quelque chose pour elle encore. Il y a bien eu cette nuit avec lui, il y a quelques mois. Puis la discussion où il lui a tout avoué, Silas, alors qu’il n’était pas censé dire quoi que ce soit. Puis, plus rien. Elle sait maintenant qu’il n’a pas vraiment le droit de lui parler, de passer trop de temps avec elle. Sinon, cela risquerait de tout compliquer, de le foutre dans la merde. Comme maintenant. Peut-être a-t-elle été égoïste, Ainoa, en proposant qu’ils bougent, qu’ils s’éloignent de NOLA. Peut-être est-ce trop dangereux, de passer encore du temps ensemble. Mais elle ne lui a pas forcé la main. Elle a proposé ; il a accepté. Elle avait besoin d’un moment seule avec lui, Ainoa, sans avoir l’impression d’être surveillée, écoutée. Peut-être que lui aussi.
Alors ils ont franchi le pas, se sont éloignés de NOLA.
Partis faire un tour, voir la mer.

Ici, loin de sa ville natale, elle se sent un peu plus respirer. Parce que depuis quelques temps, à la villa, elle se sent étouffer. Depuis qu’elle sait la vérité. Ne se sent plus tranquille, en paix, à l’aise, chez elle. Ne se sent même plus en sécurité. Même pas quand elle parle à son père. Elle essaie bien de jouer la comédie, Noa, de ne pas laisser déborder sa rancune, pour ne pas compromettre Silas. Mais elle n’en peut plus, de la maison. Commence à songer à un départ, à l’attendre avec impatience. Plus que quelques mois d’études, avant la libération. Peut-être qu’elle devrait chercher un boulot ailleurs. Ou bien se prendre un appartement, dès qu’elle en aura l’occasion. Est-ce que là encore, ils la surveilleraient, ses parents ? Surveilleraient ses fréquentations ? Et si elle fréquentait quelqu’un d’autre que Silas, est-ce qu’ils s’en mêleraient encore ? Ou bien, est-ce que c’est seulement lui le problème ? Parce qu’il travaille pour eux, comme sa mère ?
Elle a tellement de questions qui la torturent, Noa.
Elle voudrait aussi savoir s’il pense encore à elle.
Silas.

Il est venu avec elle, en tout cas, jusque-là. Jusqu'à cette plage de sable fin. Pour contempler la mer, l’horizon face à eux. Elle se sent tout à coup si apaisée, ici, Ainoa. Il lui demande alors, Silas, si elle a déjà envisagé de partir ailleurs, loin de la Nouvelle-Orléans. Elle ne sait pas ce que cela peut vouloir dire, mais elle répond – puis lui retourne la question. « Je comprends. Difficile de s’éloigner de sa famille. » Surtout quand on en est si proche, comme c’est le cas pour lui. Elle, elle a l’impression qu’elle aurait moins de dilemmes – surtout après avoir appris le rôle de son père dans l’échec de sa dernière relation, la leur, avec Silas, justement. « Ça vaut le coup, y’a tellement de beaux endroits à découvrir. Tu irais où ? » demande-t-elle avec curiosité. Elle, elle a déjà eu la chance de partir, de voyager. Facile quand on ne manque pas d’argent, quand on grandit avec une cuillère en argent dans la bouche. C’était son cas, et elle a encore nombre de privilèges, Noa.
Elle finit par lui demander si elle n’a pas l’impression que tout est plus simple, ici. Elle a l’impression que personne ne peut les surveiller, les observer. Venir les faire chier. Il vient s’installer à côté d’elle, Silas, avant de lui répondre. C’est pour cela qu’il se dit que ce ne serait pas mal de bouger. « Tu crois qu’ailleurs, mon père arrêterait de nous faire chier ? » ose-t-elle finalement demander, levant les yeux jusqu’à lui pour croiser son regard. Dans le fond, elle ne sait pas, Noa, s’il voudrait même encore d’elle aujourd’hui. Peut-être est-ce une façon détournée de le demander, alors qu’elle sent son cœur battre si fort dans sa poitrine.
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