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 Love & Lasagna ft. Lemony (-18)

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Connor Myers
‹ the light of a real enemy ›
Connor Myers
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
lemony à nos rêves fougueux.
lenaïg inconnu à cuisiner.

résumé du personnage
Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

messages : 154
rps : 31
name : Connor
faceclaim : Andrew Garfield / Moi
intervention fortuna : peu importe
trigger warning : warning : Harcèlement moral.
trigger : Les détails gores mais sinon... surprenez-moi ?
gif : Love & Lasagna ft. Lemony (-18) F31e26a37d5bc90cd5b6b945851d9767c8536a12
âge : Né le 20 janvier 1988, le verseau aura 35 ans prochainement.
statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
habitation : Il habite un appartement assez vaste dans le centre de New York quand il ne squatte pas celui de son ancien petit-ami au Vieux Carré à la Nouvelle-Orléans.
disponibilité : Totalement !
code couleur : #990000


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[ Love & Lasagna ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Mi-avril. Mon avion s’était posé à la Nouvelle-Orléans trois heures auparavant et je me trouvais désormais debout dans la cuisine aux côtés de Lemony qui sortait son plat du four. Si les 27 degrés à l’extérieur n’auraient pas suffit à me menacer d’asséchement, la chaleur de la pièce s’en serait chargée ! Habillé d’un simple t-shirt rouge vif et d’un short ayant remplacé un pantalon étouffant dans de telles conditions, je ne regrettai pas ma décision de quitter New-York et sa chaleur aussi élevée (mais au ressenti moins drastique) pour les prochains jours. Notre fille était allongée dans un coin frais de l’appartement même si son regard attentif ne nous quittait pas d’une semelle.

Je ressentais une pression immense aujourd’hui. Pourquoi ? Car ce séjour était capital pour nous tant nos échanges depuis mon précédent avaient laissé des éléments en suspens, à commencer par le fait que je le considérais toujours comme étant mon âme sœur. Plus récemment, ma langue s’était encore déliée lorsque j’avais confié songer à quitter la côte est pour défaire mes bagages dans le coin. Lorsque je l’avais aperçu à l’aéroport, j’avais d’ailleurs craint que tout cela l’ait effrayé mais l’étreinte si forte et chaleureuse dont il m’avait gratifié m’avait soulagé profondément. L’appel de ses bras était infiniment irrésistible. Toutefois, l’heure n’était pas à réclamer davantage de contact physique même si mes doigts posés dans le creux de ses reins alors qu’il passait son doigt sous l’eau après avoir fréquenté le plat de trop près n’était pas sans être un poil « intrusif ». Je ne l’avais même pas remarqué, agissant par instinct plus que via mes neurones.

Par chance, l’accident fut presque aussi oublié et nous pûmes servir la nourriture sur la table de jardin sans plus d’inquiétude. Les parts étaient généreuses comme le brun en avait toujours eu l’habitude et dès la première bouchée je ne pus me retenir de lâcher un gémissement de plaisir.

- Huuum ! Bloody hell ! Tu t’es surpassé Lemy ! m’exclamai-je avec un enthousiasme sincère. Les cours particuliers de monsieur Spatule ont vraiment porté leurs fruits !

Bien sûr que je ne me lasserai jamais de l’ennuyer avec l’employé du manoir ! Je pris une seconde bouchée toute aussi succulente que la précédente tandis que nos regards se croisèrent sans se quitter. La dernière année de notre vie commune dans la Grosse Pomme avait été lamentable. Non pas car l’amour que nous nous portions s’était fané mais car les circonstances autour de notre relation étaient désastreuses. Depuis, la situation s’était apaisée et les blessures cicatrisées en partie. Pourtant, malgré le fait que j’en avais pleinement conscience (ce qui était probablement partagé), je n’avais jamais trouvé le courage de lancer la discussion du « Nous ». Notre histoire appartenait-elle définitivement au passé ? Avions-nous tourné la page sans retour en arrière possible ou bien existait-il encore une chance de recoller les morceaux ? Pendant longtemps, très longtemps même, j’avais refusé de me projeter à ses côtés à nouveau tant les souvenirs douloureux étaient encore vifs dans mon esprit. Depuis plusieurs mois cela appartenait au passé. Effectivement, je m’étais peu à peu surpris à poser mes lèvres sur sa joue, à l’étreindre avec timidité… Et je n’étais pas le seul de nous deux à initier de tels rapprochements ! Dès lors, mes espoirs s’étaient emballés, nous amenant à ce fameux dîner destiné à établir des plans pour l’avenir. Ce fut donc sans surprise que ma question suivante fut :

- Alors ? Quelle séance de rattrapage m’attend ce soir ? Resident Evil ?

Quel boulet.
/ awards session
(#) Love & Lasagna ft. Lemony (-18)    Dim 9 Avr - 23:13
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Lemony Carpenter
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Lemony Carpenter
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La conséquence de l’imagination est la peur
liste des rps
Connor #2 Love & Lasagna
Aoden une bien belle organisation.
Lenaïg & Connor inconnu à cuisiner.
RP libre Une fête pour Ostara

résumé du personnage
35 ans. Majordome du manoir Lynch et écrivain. Emphatique, doux, cynique, créatif. Il écrit des romans d’épouvante et est félicité par les critiques, mais les ventes ne sont assez pour en vivre. Célibataire et gay, il n’a pas fait le deuil de sa relation terminée trop précipitamment. Lemony possède un diplôme en littérature moderne, et est apte à être professeur, mais sa mauvaise expérience à New-York l’a dégouté de l’éducation. Le jeune homme a subit du harcèlement morale et de meute là-bas. C’est un très bon majordome, il aime son poste.

messages : 170
rps : 25
name : paperghost - Corny
faceclaim : Bryan Dechart / paperghost
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : Harcèlement moral et de meute, paranormal, stress post-traumatique.
triggers : Non respect du consentement, créatures aquatiques, fonds marins, pédophilie, transphobie.
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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
habitation : Pour son appartement personnel, c’est au Vieux Carré (quartier français). Le reste est au manoir Lynch, au 107 garden district.
disponibilité : Complet pour le moment !
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[ Love & Lasagna ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
Une fin de semaine libre. Trois jours d’un repos bien mérité après toute l’organisation d’Ostara. Il va s’en dire que j’en étais très fier, mes cernes violacées en guise de trophée. C’est bien pour ça qu’Aoden décida de nous accorder autant de repos à moi et mon équipe. Si j’avais encore des doutes sur l’immense bonté de mon patron, ils venaient de se volatiliser. Naturellement, ma première envie était de retrouver Connor. Mais… Partir à New-York ? Je l’aurai bien fait ci l’anglais ne m’avait déjà prévenu que le prochain vol était prévu dans quelques heures. Une vraie pile électrique, mais ça m’arrangeait. J’avais beau apprécier Connor, sa présence me rassurant grandement, fouler le sol new-yorkais provoquait en moi une angoisse constante. Un stress léger mais pas assez subtil pour le photographe. Il était assez facile de comprendre qu’il faisait tous ses aller-retours pour m’éviter une peine sur une cicatrice encore trop fraîche. J’entends d’ici ma mère me dire qu’il serait grand temps que je l’épouse. Ah, cette bonne femme est terrible. Mais avait-elle tord pour autant ? Mmh.

En tout cas, il était évident qu’elle aurait bien ri en me voyant à l’aéroport, à attendre Connor et finalement finir dans ses bras tel un accro qui recevait sa dose. Allez savoir pourquoi, j’avais l’impression qu’il n’allait pas venir. Une impression aigre d’avoir été, peut-être, trop… Démonstratif dans mes derniers propos écrits. Mais non, il était bel et bien là, son sourire charmeur et Bernadette, encore dans les choux après ce voyage à travers les nuages. Le retour se fit avec des brèves de conversations étrangement vides. Comme si, lui comme moi ne savions pas que nous devions parler. D’un sujet sérieux, d’un avenir pas si lointain. J’étais angoissé, et je le vis dans ses iris que c’était aussi son cas. Plus rien ne serait comme avant, mais cela ne veut pour autant pas dire que plus rien n’est possible, non ?

Bref, toutes ses émotions que je ressentais pouvaient aisément se remarquer dans mes mains. Elles tremblaient. Malgré mon rire nerveux, je ne pus m’empêcher de jurer, la colère et la chaleur me montant à la tête. C’était sans compter sur ses mains, qui tel un vent frais de printemps, m’apaisaient. Le contraste de l’eau froide sur ma peau brûlée me tira une larme que je m’empressa de chasser avant qu’il ne la voit. Je ne voulais pas paraitre plus perturbé que ce que tout mon être dégageait déjà.

Et avec ce temps, rien n’était mieux que de manger sur la petite terrasse de ce pied-à-terre. Mon studio avait beaucoup de potentiel, c’était dingue que je l’utilise aussi peu avec mon job.Peu importe, Bernadette était sur son tapis refroidissant à l’ombre, un gamelle d’eau à proximité. Bien que la fatigue l’épuisant, il n’était pas difficile de la voir m’observer attentivement lors que je servais les assiettes. Avait-elle envie d’un morceau de mes lasagnes ? Où se posait-elle des questions à notre sujet ? Peut-être qu’elle nous jugeait, voyons bien que depuis plusieurs heures, nous étions en train de tourner autour du pot. Que ça devait être fatiguant pour elle.

Dans un silence presque religieux, nous dégustions notre repas. C’était l’une des recettes préférés de mon invité et c’est le minimum que je pouvais lui faire. Il mangeait comme un étudiant m’avait-il avouer, à moi de lui réapprendre à manger avec plaisir, de manger presque à la française. Vivre pour manger et non l’inverse. Quant à mon appétit, lui, n’était pas très présent. L’estomac était probablement trop noué par cette conversation qui nous menaçait comme une épée de Damoclès.

Merci, dis-je avec un sourire complice, Monsieur Spatule étant mon employé, il était oblige de me donner tous ses secrets de cuisine !

Une boutade légère pour espérer estomper cette étrange atmosphère. Après quelques instants plongés dans ce silence, Connor décida de parler. Avec un espoir énorme qu’il décide de mener LA conversation que nous attendions, ce n’était pas ça. Y’a brin déçu, —et bête, il faut admettre qu’à ce stade j’étais tout autant fautif et que je pouvais tout autant débuter cette conversation. J’allais lui répondre, mais je fus interrompu par une chute brûlante d’une part de lasagne sur ma chemise. D’un bleu pastel, cette dernière venait de tourner au rouge tomate, non sans un nouveau juron. Brusquement, je me lève, fatigué par cette nouvelle brûlure. Il est vrai qu’entre ma fatigue physique et émotionnelle, un rien pouvait m’énerver. C’était ridicule. J’étais ridicule, songeais-je alors que je retirais le vêtement dans ma chambre.

-Tout va bien, j’arrive, tu peux continuer de manger, tout va bien ! Tentais-je de rassurer l’homme qui m’attendait sur la terrasse.

Non, tout n’allait pas. Alors que je me glissais dans un débardeur blanc et une chemise olive ouverte un le trois-quarts, je pris une profonde respiration. Je devais me ressaisir. Je ne pouvais pas laisser les fantômes du passé me diriger comme ça.

Tu peux le faire, Lemony, tu peux le faire.

Un murmure trop bas pour être entendu par quoique se soit, mais il me donna le courage d’y aller. Je repris place.

Décidément, j’ai vraiment pas de chance aujourd’hui, je suis désolé. Ma fatigue ne m’aide pas beaucoup à être super agréable.

Avec ma fourchette, je tenta de prendre un morceau de mon assiette, que j’avais à peine entamé. Mon estomac me rappela dans quel position de contorsionniste il était et je posa l’instrument dans un geste de défaite. Mon regard se posa sur Connor, sombre.

Est-ce que tu veux vraiment déménager ici, Connor ? Lançais-je comme une balle perdue.

Ma voix n’était pas agressive, bien au contraire. Mon anxiété devait se lire sans trop de difficulté. Mes doutes et mes peurs de l’avenir aussi, mais je me devais de poser cette question.

Je veux dire, je me doute que tu n’as peut-être pas encore pris cette décision, mais j’aimerai savoir… Je crois…

J’hésitais à le dire.

J’aimerai vraiment que ça se fasse mais je ne veux pas que tu te sentes piégé par mes envies.

Ça faisait du bien de le dire, même si la légèreté de l’ambiance avait complètement disparu.


/ awards session
(#) Re: Love & Lasagna ft. Lemony (-18)    Lun 10 Avr - 19:46
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Connor Myers
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Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

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statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
habitation : Il habite un appartement assez vaste dans le centre de New York quand il ne squatte pas celui de son ancien petit-ami au Vieux Carré à la Nouvelle-Orléans.
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@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Je plissai les yeux comme si je doutais que l’étiquette « employé » suffisait à résumer sa relation avec le cuisinier du manoir puis je laissai échapper un gloussement amusé. Non. Lemy m’avait déjà répété plusieurs fois qu’il n’y avait aucune place pour de la romance entre eux et je ne pouvais que le croire. Pourquoi me mentirait-il ? Cela n’aurait aucun sens. Surtout que, depuis notre rencontre, nous avions fait de l’honnêteté l’une de nos valeurs principales concernant notre duo. C’était dans ce sens que je lui avais confié ne pas souhaiter partager ma vie avec un autre homme (ou une femme !) mais qu’il m’arrivait de « m’amuser » à l’occasion. Je n’avais pas élu résidence au couvent mais j’en frôlai régulièrement la porte malgré tout. Toutefois, aucun de nous ne souhaitait donner plus de détails sur nos flirts respectifs à l’instant présent ! Je changeai donc de sujet sans oser aborder celui que nous attendions depuis plusieurs jours. Un véritable idiot d’autant plus que je le sentais extrêmement tendu ce soir. Tracassé par mon projet potentiel de faire de son studio ma prochaine maison ? Et s’il y avait réfléchi davantage depuis et qu’il n’osait pas revenir sur ses propos ? Je ne pourrais pas lui reprocher s’il préférait que je garde mes distances !

Un second accident vint perturber notre repas lorsqu’une part de lasagnes chaudes s’écrasèrent sur sa chemise en laissant une trace qui serait infecte à gommer. Je me levai à moitié, me figeant à mi-chemin alors qu’il filait déjà en grognant de mauvaise humeur. Oh…  Je retombai dans ma chaise, ne retouchant pas à mes couverts tant j’étais préoccupé par ce qui se tramait dans sa tête pour le mettre dans un tel état. Le poing contre mes lèvres, le coude sur la table et les sourcils froncés, j’attendis son retour, peu rassuré par l’exclamation qui s’extirpa de sa chambre. C’était à mon tour de perdre mon appétit. Un sacrilège, vraiment, puisque le plat était savoureux ! Néanmoins : comment aurais-je pu continuer de me goinfrer dans un contexte pareil ?

- Tu n’as pas à t’excuser, c’est moi qui m’incruste alors que…

Le majordome était tant perdu dans ses pensées qu’il ne parut pas entendre le début de ma phrase avant de m’interrompre, connectant nos deux regards. La joie s’en était éclipsée. Je n’avais pas assisté à ce triste spectacle depuis plusieurs mois désormais… Une boule se forma dans ma gorge tandis que je me préparais à l’entendre me chasser de chez lui. Un instant après, je sus que ce ne serait pas le cas. Au contraire, il réitérait son invitation à y poser mes bagages. Je fus tant soulagé que mes lèvres s’étirèrent instantanément et que je lâchai un profond soupir. Oui, je l’avais échappé belle !

- À ce propos…, commençai-je en rapprochant ma chaise de la sienne avant de saisir sa main gauche. J’ai discuté avec mon boss.

Si cette annonce ne suffisait pas à rebooster le moral de l’auteur, qu’est-ce qui le pourrait ?

- Après notre discussion l’autre jour, je lui demandé un entretien et nous avons convenu que je n’ai pas besoin de démissionner, nous devions juste réajuster mes engagements. Évidemment je partirai parfois en voyage pro pour des cérémonies, séances photos, etc. mais il y a assez de travail ici pour moi. Juste moins de célébrités et davantage d’expositions et de mannequinat. J’ai aussi accepté de former des apprentis photographes du coin qui aspirent à rejoindre notre agence.

La chaleur de mon corps augmentait encore après avoir stagné dans ma crainte de le perdre. Plus j’avançai dans mon monologue, plus mon enthousiasme grimpait en flèche alors que la distance me séparant de ma conclusion s’amenuisait. Enfin, je lâchai :

- Ce qui signifie que… tu as officiellement un colocataire !

J’adoptai ma plus belle face de smiley puis l’étreignis en le serrant fortement contre moi. Un rire d’excitation s’échappa de ma gorge. Et dire qu’une minute auparavant je doutais encore que concrétiser cela serait judicieux… Pouvait-on qualifier mon choix de coup de tête ? Pas quand j’avais pesé le pour et le contre depuis une éternité, bien avant que mes textos ne lui aient mentionné mon indécision. Alors oui, c’était assez brusque mais n’étions-nous pas ces deux types qui étaient tombés amoureux l’un de l’autre après un coup d’œil et qui s’étaient embrassés dès le premier rendez-vous ? J’en avais marre de vivre seul à New York. Sans lui, mon quotidien était terne et j’aspirai à renouer avec le bonheur tel que je l’avais connu à ses côtés uniquement. En outre, le mal-être récent de Lemony qui s’était accompagné de l’affirmation qu’il désirait habiter avec moi à nouveau avaient fait office de déclencheur.

- T’as entendu ça Bernadette ? Tes papas seront dans la même ville ! criai-je à son adresse alors que ma tête était toujours calée contre le cou de mon ancien fiancé.

Je jubilai et espérai que le sentiment était partagé. Afin de le vérifier, je m’éloignai de sorte à pouvoir décrire son si beau visage. Résister à l’envie de m’emparer de ses lèvres relevait de la torture mais notre lien était platonique désormais, pas vrai ? En tous les cas, je lui devais des explications supplémentaires. Dès lors, j’adoptai un ton plus grave.

- Si je ne l’ai pas fait plus tôt c’est parce que j’avais peur que ma présence te fasse du mal. Je craignais d’être assimilé à un chapitre difficile de ta vie plutôt qu’à… qu’aux merveilles qu’on a vécu ensemble. J’imagine qu’il y aura toujours un peu des deux… Mais depuis quelques temps tu n’as pas cessé de me prouver que ce n’était pas le cas. Qu’on peut être proches sans que tu en souffres. Je vais être sincère : je n’étais pas encore sûr à 100% en descendant de l’avion mais tu m’as apporté la dernière confirmation dont j’avais besoin.

Oui, il ne faisait pas semblant de me vouloir en Louisiane pour ne pas blesser mon égo !

- Aussi, je dois dire que l’idée de perdre l’appartement m’attriste un peu. Faire mes adieux à notre foyer ne sera pas simple mais il est temps pour moi de me concentrer sur l’avenir, pas vrai ? Et ça en vaut la peine maintenant que je sais avec certitude que tu en feras partie.

Mes joues rosirent puis je retournai à mon assiette comme si je n’avais pas esquivé la plus grosse déclaration du siècle à la dernière seconde. J’avais conscience d’avoir énormément parlé et que je devais accorder du temps à Lemy pour qu’il digère mon flot de paroles.  
/ awards session
(#) Re: Love & Lasagna ft. Lemony (-18)    Lun 10 Avr - 22:16
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Lemony Carpenter
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35 ans. Majordome du manoir Lynch et écrivain. Emphatique, doux, cynique, créatif. Il écrit des romans d’épouvante et est félicité par les critiques, mais les ventes ne sont assez pour en vivre. Célibataire et gay, il n’a pas fait le deuil de sa relation terminée trop précipitamment. Lemony possède un diplôme en littérature moderne, et est apte à être professeur, mais sa mauvaise expérience à New-York l’a dégouté de l’éducation. Le jeune homme a subit du harcèlement morale et de meute là-bas. C’est un très bon majordome, il aime son poste.

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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
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[ Love & Lasagna ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
 Ce genre e conversation ne me plaisait pas. Non pas pour le fond de ce que j’avais dit —mon envie de l’avoir à nouveau tous les jours dans ma vie était aussi forte que sincère— mais j’avais l’impression de poser un couteau sous son magnifique cou. Était-ce si égoïste à cela à vouloir qu’un tel projet se réalise ? Impression qui s’envola à l’instant où Connor commença à répondre.  Comme à chaque fois, sa main provoqua un long frisson qui traversa ma colonne vertébrale. A ce moment, je ne l’avais pas remarqué —mon regard fut plongé dans ses iris brunes—  mais ma main avait embrassé cette étreinte et mon pouce caressant le revers de la sienne.  Sa première phrase, une vacance pas possible dans mon ventre. L’espace entre ce qu’il avait et ce qu’il allait dire laissa suffisamment de temps à mon cerveau pour imaginer le pire. Il ne pourrait pas, son boss refusant cela. Sa passion serait et resterait à New-York, il était donc logique qu’à cet instant, je l’imaginais déjà me prévenir du pire. Non, une vie à deux n’était plus possible. Et, dans ce qui était une micro-seconde mais une éternité pour moi, j’avais envie de pleurer ; comme un enfant dont on refusait un caprice. Un instant hors du temps où je réalisai à quel point je ne voulais pas perdre un homme comme Connor Myers.

Sur le point de boire chacun des mots qui allaient sortir de ses douces lèvres, mes yeux avaient déjà rougi sans que je m’en rendis réellement compte. Alors que la première larme coulait sur ma joue, l’enthousiasme de mon cher anglais avait dissipé mes pires scénarios. Une totale surprise sur mon visage se transforma en sourire sincère, mon cœur allait imploser dans sa cage prison osseuse. Une fois dans ses bras, je pris place là où je fus toujours à ma place, dans son cou. Cette peau m’avait tellement manqué… Malgré le terme qu’il choisit, le avoir à mes côtés ne pouvait pas être affaibli par cette vision de la chose… Enfin, c’est ce que je croyais ; mais il n’était pas difficile à devenir à mon visage une légère déception.

En voilà… Une sacrée colocation, murmurai-je vers Bernadette alors que j’étais toujours dans ses bras. Bienvenue à toi dans ta nouvelle maison, mon ch…

Je stoppai net ma phrase, qu’allais-je dire ? Rien qu’on ne puisse user pour décrire un colocataire.  

Mon cher coloc, arrivai-je finalement à dire en le voyant quitter notre étreinte.

Bien sur que j’étais légèrement déçu, mais n’était-ce pas déjà une immense chance de le savoir entre les mêmes murs que moi ? si, bien sur que si. Ne voulant pas être plus égoïste que j’avais l’impression d’être, je restai silencieux, restant focalisé par la bonne nouvelle. Il allait être ici. Dans mon… Notre studieux.

Sur le point de répondre, je le vis quitter notre face-à-face. Curieuse réaction. Avait-il vu la part de tristesse dans mon regard ? Se voulait-il abandonner déjà ? J’étais perturbé.

Et bien, commençai-je suivi d’un long soupir pour encaisser toutes ses informations. Je suis super heureux que tu puisses être ici. C’est pas bien grand, mais tu verras, ça sera un super nid douille un à deux… Enfin, je veux dire à trois !

Un rire nerveux me brûla les lèvres, je me sentais ridicule. Je me repris, ne lui laissant pas le temps de répondre.

Je dis tout ça comme si tu n’avais jamais vécu ici, désolé, c’est ridicule. Ça me fait tout bizarre de me dire qu’on va revivre ensemble ; mais dans le bon sens du terme. Pour te répondre vraiment et ne pas que parler de moi, je trouve ça cool que tu puisses continuer de bosser pour eux. Et puis, toi en professeur ? Tu vas cartonner. Tu seras leur chouchou. Et je pourrai t’aider avec l’aspect éducatif, si tu veux. Ce qui me fait penser que, non, Connor je ne pourrais jamais t’associer à ce qui s’est passé. Cette merde, ça été, quoi, une méduse dans un océan de bonheur. J’ai été piqué, j’ai eu mal mais est-ce pour autant que je suis dégouté de la plage ? Non. Si c’était le cas, j’aurai coupé les ponts, même concernant Bernadette car si on suit cette logique, elle aussi pourrait être associé à tout ça… Et pourtant… Et pourtant, vous êtes tous les deux-là, et vous êtes les personnes que j’aime le plus au monde.  Je n’ai jamais souffert avec vous à mes côtés, jamais.

L’appétit me revenant enfin, j’attrapasse une généreuse fourchette.


Et puis, pour l’appartement, si tu veux le mettre en vente, je le rachète. J’ai les moyens de le prendre rubis sur l’ongle. Et on le garde pour tes voyages pro, on pourra le prêter à tes parents où au miens s’ils veulent visiter la ville ? Comme ça, t’as un point de chute pour tes voyages, pour nos proches et on garde cette endroit qu’on a tant aimé. Et puis, qui sait si un jour je serai prêt à y retourner. Ne jamais dire jamais, n’est-ce pas ?

Je pris enfin une bouchée de mon repas, heureusement encore chaud. C’est vrai que c’était bon. Peut-être un peu trop salé. En Europe, on dit que les repas le sont trop quand le cuisinier est amoureux… Haha, c’est drôle comme les superstitions ont toujours un fond de vérité.

Et tu penses venir déménager ici quand ? Que je me libre  pour t’aider et préparer ta chambre ! Faudra bouger mon bureau dans la mienne, mais je pense qu’avec quelques réajustements, tu pourrais avoir un petit coin parfait, bien mieux que le canapé, non ?

Ou pourrait-il venir dans mon lit ? Mais j’ai des doutes quant à la véracité de cette activités entre colocataires…


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(#) Re: Love & Lasagna ft. Lemony (-18)    Lun 17 Avr - 21:55
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Connor Myers
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
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lemony à nos rêves fougueux.
lenaïg inconnu à cuisiner.

résumé du personnage
Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

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name : Connor
faceclaim : Andrew Garfield / Moi
intervention fortuna : peu importe
trigger warning : warning : Harcèlement moral.
trigger : Les détails gores mais sinon... surprenez-moi ?
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âge : Né le 20 janvier 1988, le verseau aura 35 ans prochainement.
statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
habitation : Il habite un appartement assez vaste dans le centre de New York quand il ne squatte pas celui de son ancien petit-ami au Vieux Carré à la Nouvelle-Orléans.
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[ Love & Lasagna ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Sa tristesse ne m’avait pas échappé, représentée par une larme qui avait coulé le long de sa joue. Que s’imaginait-il à cet instant ? Sûrement le pire. Par chance, les nouvelles que j’avais à lui reporter étaient dépourvues de tristesse et suffiraient amplement à lui redonner le sourire. Je l’enlaçai bientôt, savourant ce contact qui faisait battre mon palpitant un peu plus vite. M’imaginer vivre à ses côtés à nouveau après tant d’années d’absence me rendait extatique et je ne pus que revenir sur ce qui m’en avait empêché, d’abord intérieurement puis formulé pour les oreilles de Lemony. Notre « nid douillet » ne pouvait exister tant que je ne m’étais pas assuré que ma présence ne serait pas source de troubles pour lui. Quoi de pire que de faire revivre un cauchemar par association à celui que vous aimez avec tant de passion ? Je n’avais pu me résoudre à prendre ce risque. Mais aujourd’hui tout était différent. Plus d’une fois le majordome m’avait fait comprendre qu’il était véritablement prêt à me réintégrer à son existence, ces dernières heures en étant la preuve ultime. Il me faudrait être cinglé pour refuser !

Même après m’être éloigné, je l’écoutai avec une attention sans faille et souris en le projetant me donner des cours sur la manière d’être moi-même un bon professeur. Il n’y avait aucun mystère autour de notre entente : nous formions un duo parfait, complémentaire (que notre étiquette soit « colocataires » ou autre). Ce fut à mon tour de voir ma vision se troubler tandis qu’il m’intégra aux personnes qu’il aimait le plus, confiant que je ne l’avais jamais fait souffrir. Ce terme si catégorique était aussi vrai que faux d’après moi. Je m’étais toujours bien comporté à son égard mais la souffrance que j’avais fini par ressentir au cœur de la bataille (et qui avait abouti à notre séparation) avait bel et bien eu un impact sur son moral et de ça, j’étais coupable. Mon instinct de préservation l’avait remporté sur ma capacité à prendre soin de lui et cela nourrirait une haine envers moi-même jusqu’à la fin de mes jours. J’avais échoué. Ainsi, que mon ancien fiancé soit prêt à m’accorder une seconde chance et ne me haïsse pas pour mon abandon me touchait au-delà de simples mots que j’aurais pu utiliser dans le but de décrire ce sentiment.

Il continuait sans jamais s’arrêter, partageant ses plans au sujet de l’appartement new-yorkais avant de finalement marquer une pause dès qu’il m’eut interrogé quant à mon emménagement ici. Une excitation pareille ne pouvait pas se simuler ! Je posai enfin mes couverts maintenant que mon assiette était vide puis bus deux gorgées généreuses. Qu’il n’ait pas perdu sa voix après tout ça le plaçait en tête d’un concours d’endurance !

- Pour commencer, je t’aime moi aussi. Rien ne changera ça, rappelai-je en écho avec sa déclaration précédente. Même si nous ne sommes plus ensemble cela ne signifie pas que je t’ai oublié. Ça n’arrivera jamais. J’aurais toujours envie de nager dans cet « océan de bonheur ».

Ne lui avais-je pas envoyé un SMS plusieurs semaines auparavant dans lequel je le qualifiais de « âme sœur » ? Ce n’était pas sous le coup de la fatigue ou quoi. Non, je les pensais et n’en démordrai pas. Pouvais-je espérer que nous partagerions davantage qu’un toit dans un avenir plus ou moins proche ? Là était la question. Mais je ressentais le besoin de faire le point de vive voix sur son importance dans ma vie après qu’il se soit livré de manière si transparente. Nous étions deux amoureux séparés par des nuisances extérieures et non pas des amants dépourvus d’affection pour l’autre. Mon timbre était plus fin, un peu tremblant. Me tourner vers les autres sujets fut la meilleure tactile que je trouvais pour en raviver la force progressivement.

- Concernant le déménagement… Une fois que les papiers seront signés on pourra se projeter avec précision. Mais j’imagine que mai ou juin est totalement envisageable ! Ça ne devrait pas trop traîner, surtout si on garde l’appart’ à New York.

Car oui, cela signifiait que je n’avais pas à me prendre la tête pour les meubles et que le plus gros défi serait seulement de trimballer ma tonne de fringues ! L’endroit était à mon nom même si nous y avions emménagé en même temps car nos situations à l’époque étaient différentes. Néanmoins, j’avais toujours les moyens de le payer en solo mais l’idée que son nom figure enfin sur les papiers officiels… N’était-ce pas là l’un de nos vieux projets post-mariage ?

- Car tu as raison. Ça vaut le coup de le garder, surtout si tu penses que tu pourras y remettre les pieds un jour. Quand tu seras prêt et sans pression. Mais tu n’as pas besoin de le racheter tu sais ? L’argent n’est pas un souci. Par contre, si ça te tente on pourrait réfléchir à… se le partager ? C’était ce qu’on voulait non ? Ou c’est trop bizarre maintenant que…

Qu’on était séparés. Nous avions tout le temps devant nous pour peser le pour et le contre. Il n’empêche que le lieu avait énormément perdu de son âme suite au départ de Lemy. M’en débarrasser m’avait semblé logique si je posais mes bagages à la Nouvelle Orléans mais sa détermination à conserver notre foyer… Comment le perdre s’il comptait toujours autant pour lui également ? En parallèle, le voir se nourrir me donnait le sourire. Établir le contact après deux heures d’hésitation avait soigné ses derniers maux et j’en étais comblé.

- Et c’est avec plaisir que j’accepte ton aide pour mon travail. Je n’aurais rêvé de meilleur formateur ! m’exclamai-je avec des lèvres étirées au maximum de leurs capacités.

Puis, comme si je me réveillai d’un sommeil profond, mes yeux décrivirent enfin la nouvelle tenue de mon interlocuteur que mon émotion avait comme gommé de mon champ visuel. Sa chemisette qui laissait voir ses biceps délicieusement gonflés dans un parfait dosage couplée au col rond de son débardeur dont la profondeur rendait sa pilosité en partie apparente me déconnectèrent le cerveau. Son corps me faisait toujours autant d’effet qu’au premier jour et je me rappelai avec amusement de mon incrédulité lors de ma découverte qu’il n’était pas aussi imberbe qu’il le faisait croire. Pendant un instant, j’apparus bouche-bée avant de lâcher, comme suspendu au-dessus de mon propre corps :

- Ta vengeance fonctionne.

Car oui, si ce n’était pas là son intention, c‘était tout comme et impossible de m’en cacher (même si j’étais soulagé que ma partie inférieure soit dissimulée par la table) ! Une furieuse envie de fêter l’événement dignement me vint à l’esprit mais, à la place, je me plongeai dans son regard tout en retrouvant l’usage de mes sens. J’y lisais sa malice aussi facilement que si je l’y avais planté. Coup de maître de sa part mais je n’avais pas dit mon dernier mot !

- Ce qui me fait penser que j’ai une surprise pour toi ! J’en ai pour deux minutes ! le prévins-je en me levant puis je m’appuyai contre son dos. Profites-en pour manger un peu.

Oui, peu importe mon état, prendre soin de lui faisait partie intégrante de ma nature. Je déposai un bisou sur son crâne puis filai à l’intérieur où je m’enfermai dans la salle de bain avec ma valise. Virer mes fringues fut un jeu d’enfant mais enfiler mon costume moulant ne fut pas autant une partie de plaisir ! Une fois que la torture fut achevée, j’en profitai pour me rafraîchir et donner un coup dans ma tignasse décoiffée par l’exercice. Ceci fait, j’entrouvris la porte et criai :

- Ok ! Ferme les yeux et pas de triche !

J’attendis de recevoir son signal pour revenir dans la pièce principal et m’arrêtai contre l’ouverture de la baie vitrée. Là, je posai ma main droite sur ma hanche et l’autre au-dessus de moi contre le mur.

- Tu peux les ouvrir !

Plutôt que d’opter pour un sourire, je m’amusai à faire une moue adorable tout en me mordant la lèvre inférieure. Si ce n’était pas la pire des provocations ! Mais de quoi Lemy pouvait-il se plaindre ? Il avait signé son arrêt de mort en optant pour une telle tenue et en échange il obtenait un super-héros rien que pour lui ce soir ! Vive Spider-Man.

- Oh et tu peux toucher pour vérifier que je suis réel si tu veux. 
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(#) Re: Love & Lasagna ft. Lemony (-18)    Mar 18 Avr - 22:01
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Lemony Carpenter
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Aoden une bien belle organisation.
Lenaïg & Connor inconnu à cuisiner.
RP libre Une fête pour Ostara

résumé du personnage
35 ans. Majordome du manoir Lynch et écrivain. Emphatique, doux, cynique, créatif. Il écrit des romans d’épouvante et est félicité par les critiques, mais les ventes ne sont assez pour en vivre. Célibataire et gay, il n’a pas fait le deuil de sa relation terminée trop précipitamment. Lemony possède un diplôme en littérature moderne, et est apte à être professeur, mais sa mauvaise expérience à New-York l’a dégouté de l’éducation. Le jeune homme a subit du harcèlement morale et de meute là-bas. C’est un très bon majordome, il aime son poste.

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triggers : Non respect du consentement, créatures aquatiques, fonds marins, pédophilie, transphobie.
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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
habitation : Pour son appartement personnel, c’est au Vieux Carré (quartier français). Le reste est au manoir Lynch, au 107 garden district.
disponibilité : Complet pour le moment !
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@Connor Myers et @Lemony Carpenter
 Qu’il était bon de retrouver l’appétit ! Mon repas n’était peut-être pas aussi chaud qu’il aurait dû, mais cet échange avec Connor m’aida pleinement à manger avec plaisir. Certes, je manquai de m’étouffer avec un morceau de carotte quand j’entendis les mots « je t’aime aussi » mais je me fis violence pour qu’aucun bruits ne sortent de mes lèvres. J’étais, certes, autant rougi par cette phrase que ma bataille contre la mort mais une gorgée d’eau fraîche m’aida à remporter la bataille. D’un geste de la main, je le rassurai : j’allais bien. De ce fait, mon nouveau colocataire continua de répondre à cette sérieuse conversation. Pendant ce temps, je continuai à remplir mon estomac, avec lenteur, pour autant éviter la mort provoqué par un légume criminel et écouter avec un maximum d’attention ce que me disait Connor.

« … Qu’on était séparés ». Connor n’avait pas besoin de finir sa phrase que dans ma tête —et à sa réaction, lui aussi— ces quelques mots n’avaient rien d’agréable. Pourquoi rien n’était facile ? Bref, pour chasser ces vilaines et sombres pensées provenant du passé, je renchéris :

Se partager l’appartement ? Du genre, je te paye une moitié de tes parts pour que mon nom apparaisse sur le bail ?

Je caressa un bref instant mon menton vêtu d’une barbe de deux jours —quand je ne travaillais pas, je laissais mon visage profiter, loin de l’hardeur du rasage— avant de répondre.

Ça me semble être une très bonne idée. Ça nous sera de toute façon utile, au besoin, avouai-je avant de glisser une nouvelle fourchette de mon repas dans ma bouche. Et au moins, on aura réaliser un de nos rêves.

Avais-je l’envie secrète qu’un jour, je redécouvre la ville, avec mon cher et nouveau colocataire ? Probablement. Sûrement. Complètement, en fait. L’idée me terrifiait, bien évidemment… Mais je le sentais que, avec l’anglais à mes côtés, je pourrais apprécier petit à petit la Grosse Pomme.

Concernant ma proposition d’aide à l‘éducation, j’étais si heureux qu’il accepte. Cela sous-entendait que j’allais, moi aussi, le voir dans son nouveau milieu professionnel et je n’avais aucun doute sur le fait qu’il allait gérer du feu de dieu. Ma petite danse de bonheur fut intérompu par le silence qui provenait de l’autre côté de la table. Un vif coup d’œil, et j’avais compris : je connaissais Connor depuis longtemps et ses yeux ne mentaient pas. Cela me décrocha un sourire complice dont je n’arrivai pas à me débarasser.

Ma vengeance ? De quoi parles-tu ? Disais-je avec un air faussement innocent.

Il était évident que je n’avais pas volontairement choisi cette tenu à cet instant pour ce moment. Ma vengeance, elle, était plus sur mes longues séances de sport pour retrouver cette silhouette qui plaisait tant à Connor. Je ne me fourvoie pas, je savais pertinemment que, même sans mes biceps et mes épaules carrés, je pourrais lui plaire mais… Une partie de moi avait probablement envie de le séduire à nouveau… Peut-être même de l’exciter un peu. Était-ce mal, entre colocataires anciennement fiancés ? Toujours était-il que sa réaction fit chavirer mon cœur. C’était, comme si, presque rien n’avait changé. Il semblait toujours autant éprouver du désir à mon encontre et de mon côté… C’était toujours le cas, bien qu’inavouable. Mais pourquoi ? J’avais beau y songer au moment où je vis s’avancer vers moi pour m’embrasser, je n’en avais aucune idée.

Très bien, je vais terminer mon repas, mon bon monsieur.

Et vu le temps passé dans notre salle de bain, j’avais le temps de terminer mon repas, mais j’aurai même pu finir le reste de plat et d’en faire un autre ! Malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de sourire, naïvement, à ce qu’il avait prévu. J’avais beau discuter avec Bernadette en attendant sur ce qu’il avait prévu, notre enfant préférait dormir et ronfler. J’avais bien une idée en tête mais… allait-il réellement oser faire ça ?

Je fermes mes yeux, c’est promis, tu peux venir ! Murmurai-je, les mains devant moi, toujours souriant.

Et je les ouvris. Et pour être parfaitement honnête, si je n’étais pas déjà assis, je serai probablement tombé. J’eu un première soupire, suivit d’un bref rire. Mes yeux parcouraient et se perdaient ces couleurs, ces formes, cette silhouette que je ne connaissais que trop bien et qui pourtant, m’émoustillait comme une première fois. Ma sérotonine avait monté en flèche et mon cœur carburait à plein régime, alimentant des endroits qui aurait du rester au repos. Sa dernière phrase ne manqua pas de provoquer une nouvelle décharge électrique dans ton mon corps. Mes joues rouges, témoins de ce que mon corps vivait.

Je me levai, me dirigeâtes vers lui. Je tentais de dire quelque chose, mais aucun son de parvint à sortir de mes lèvres, malgré mon sourire indéfectible. Finalement du bout des doigts, je caressait le haut de son torse, les faisants glisser jusqu’à son cou. Ce cou. Mon paradis. Ma main termina sa course sur sa joue, bien chaude que je caressais avec mon pouce. Je sourirai naïvement.

Tu es… aussi réel que magnifique, arrivai-je à murmurer avant de m’approcher encore un peu plus.

Mon autre main, suivit de prêt par la première arrivèrent sur sa nuque, mon regard dans le sien. Je continua vers ses cheveux coiffés dont mes doigts ne manquèrent pas de décoiffer tant j’avais envie de jouer avec. Je posai finalement ma tête dans le creux de son cou suivit d’un long soupir de soulagement.

Connor… Je ne plus jamais qu’on se sépare. Je ne plus jamais te perdre. Jamais.


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(#) Re: Love & Lasagna ft. Lemony (-18)    Mer 10 Mai - 18:49
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Connor Myers
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Dans quoi étions-nous en train de nous lancer exactement ? Mes dernières réticences étaient balayées, me poussant ainsi à quitter New York pour emménager avec celui qui avait manqué de peu de devenir mon mari. Et maintenant nous étions en train de négocier le bail de notre ancien nid d’amour ? La chaleur m’avait tapé fortement sur la tête. Impossible que mon interlocuteur ne finisse pas par me le faire remarquer en refusant cette proposition tombée de nulle part. Je me préparais psychologiquement à la guillotine lorsque, après un bref instant de réflexion, il accepta contre toute attente. Ma bouche forma un « O » de stupéfaction tandis que j’eus un léger mouvement de recul dû à ma surprise. Dès que mes neurones retrouvèrent leur fonctionnement normal, j’irradiai une expression de joie indescriptible. Cela ne pouvait pas être une erreur. Rien le concernant ne l’était ! Tout excité, je gigotai sur ma chaise tout en laissant ma voix dérailler dans tous les sens.

- C’est… génial ! Tu ne le regretteras pas ! Il va falloir que je me renseigne sur la démarche à suivre mais dès que c’est possible… Wo ! Cette journée est totalement dingue !

Je gloussai puis sautillai sur place avec le derrière toujours posé. Après cinq ans de séparation dont énormément où le contact avait été tendu entre maladresse et crainte de faire une gaffe, tout semblait maintenant s’aligner à la perfection. Bien sûr, nous n’avions pas remis la possibilité du « nous » sur la table car Lemony était passé à autre chose mais… Une part de moi m’intimait de tenter ma chance. Toutefois, que se passerait-il en cas de refus ? Est-ce que cela mettrait en péril notre colocation ? J’avais peur de le perdre en me rapprochant de trop près. Où était la limite ? Néanmoins, il était incontestable que, de mon côté, mes sentiments dépassaient la simple amitié que je m’étais entêté d’étiqueter à notre relation depuis 2019. Ils allaient tellement au-delà de ça et ça avait toujours été le cas ! Depuis ce jour où nous nous étions rencontrés dans cette bibliothèque durant une séance de dédicaces. Un coup d’œil dans sa direction suffisait à me rendre heureux et à dissiper tous les tracas me préoccupant. J’étais sûr que ma place était auprès de lui. D’une manière ou d’une autre !

Ce fut dans cet élan de confiance en mon jugement que je laissai mes billes l’admirer avec attention et que je perdis pied (sa petite danse à croquer ne rendant que le choc plus violent encore). L’artiste était le plus bel homme sur cette Terre, aucun doute là-dessus. Mais là, avec le haut de son torse révélé ainsi que ses biceps à l’air libre… Son charme était indescriptible. J’étais envoûté. Nul doute que mon commentaire relativement vague couplé à mon faciès en transe lui fit comprendre ce qui se tramait dans mon crâne. Pour preuve : sa prétendue innocence et son rictus machiavélique. Je devais agir – et vite ! – si je ne voulais pas rendre mon dernier souffle face à cette vision époustouflante. D’ailleurs, mes jambes se révélèrent étrangement molles (contrairement à une autre zone de mon être) lorsque je m’appuyai dessus et filai vers la salle de bain pour enfiler mon costume. Pourquoi ce moment ? Pour me venger de sa vengeance ? Pour nous distraire ? À moins que j’y avais vu là une ouverture pour repousser les limites imposées depuis notre séparation ? Je ne réfléchissais plus. Je fonçais, tête baissée.

Enfin, je refis mon apparition, lui demandant d’ouvrir les paupières une fois que je fus appuyé contre l’ouverture donnant sur la terrasse. Et autant dire que si obtenir ma revanche était mon but, j’avais gagné le pactole ! Ses joues devinrent pivoines, ses yeux volaient sur chaque millimètre de mon déguisement et quand il se leva pour mettre fin à la distance entre nous, je sentis qu’il n’était définitivement pas indifférent à mon numéro. Cependant, je tus le moindre commentaire. J’y répondais physiquement de mon côté. Mais peu importait le désir charnel que nous ressentions lorsque ses doigts se perdirent sur mon torse avant de se frayer un chemin jusqu’à ma joue. Perdu dans son regard, le temps parut suspendu. Le souffle court, le cœur battant la chamade, je sentis l’émotion m’envahir à ses quelques mots. Mes mains vinrent alors se poser timidement sur ses hanches et je lâchai un petit rire de plaisir en le sentant me décoiffer comme il avait toujours tant aimé le faire pour me rendre dingue. Je le serrai fortement contre moi quand il se glissa dans mon cou, son éternel refuge. J’avais la sensation de ne plus habiter mon corps tant j’étais incapable de comprendre ce qui se déroulait. Pourtant, la cacophonie dans mon cerveau ne fit que de s’amplifier en l’entendant partager son souhait.

- Lemy, je…, commençai-je en me mettant à trembler alors qu’il déplaçait son visage face au mien pour m’écouter. J’ai vraiment envie de… t’embrasser.

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(#) Re: Love & Lasagna ft. Lemony (-18)    Ven 12 Mai - 1:18
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âge : 35 ans. L’horloge tourne trop vite à son gout. L’impression de ne pas avoir laissé un héritage dans ce monde le terrifie un peu plus chaque jour que le Ciel fait.
statut civil : Célibataire, Lemony n’a pas réellement le temps ni l’espace pour chercher une belle histoire d’amour. Il ne demande que ça, mais le destin ne semble pas y être favorable, pour le moment.
occupation : Il occupe deux postes. Le premier, le plus officiel est celui de majordome au manoir de Mr. Lynch. Travaillant là-bas bien avant l’arrivé du propriétaire actuel, il connait les lieux comme sa poche. Un emploi très chronophage mais suffisamment bien payer pour lui permettre d’assouvir son second métier, le plus important…
… Celui d’écrivain. En auto-édition depuis ses dix-neuf ans, Lemony aime transporter ses lecteurices dans ses histoires fantastiques et épouvantable. Les ventes ne sont pas extra dû à une faible communication (l’auto-édition par excellence), mais les critiques sont unanimes: le jeune homme est doué. Il garde espoir de pouvoir, un jour, vivre de son art. A ce jour, il a déjà sorti sept romans et un recueil de nouvelles.
Il possède aussi un diplôme en littérature moderne, et peut occuper un poste de professeur à la fac.
habitation : Pour son appartement personnel, c’est au Vieux Carré (quartier français). Le reste est au manoir Lynch, au 107 garden district.
disponibilité : Complet pour le moment !
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[ Love & Lasagna ]
@Connor Myers et @Lemony Carpenter
 La situation me semblait surréaliste. Tel un rêve, un fantasme que je cachais depuis cinq ans qui était sur le point de se réaliser. Retrouver Connor. Mon homme, mon fiancé, mon époux rêvé, cet homme qui représentait tout ce dont j’avais besoin. C’était lui, uniquement et pour toujours. Malgré notre séparation, je le savais. Et à cet instant, j’étais là, contre lui, sa respiration effleurant ma peau dans une étreinte timide et intime. Je parvins enfin à lui dire ce que je pensais de nous. De cette situation qui avait trop duré. Si j’étais prêt à faire un trait sur New-York, les nombreuses années passées m’avaient bien fait comprendre que personne ne pouvait remplacer mon photographe anglais. Personne n’était à la hauteur, personne ne pouvait être ce phare brillant dans l’obscurité comme lui. Je m’en étais douté, mais je l’aimais. Et là, dans ses bras à sentir son corps se raidir contre le mien, je n’avais aucun doute qu’en plus que tout ceci fut réciproque, mon amour à son égard était bien plus que je ne pouvais le penser.

Alors silencieux depuis, Connor parvint à dire quelque chose et il me fallut une micro seconde pour être bien certain de ce que j’avais entendu. L’information une fois traitée, je lui souris, touchée par la candeur avec laquelle il avoua son désir. Bien sur que j’en avais aussi envie. Et depuis si longtemps.

L’envie est partagé, mon cher super-héros, disais-je en avançant mon visage vers le sien.



Dans notre étreinte aveugle et pourtant très bien dirigée, Connor fit tomber une lampe et ma chemise. Je ne daignais même pas observer l’objet brisé, tant la réaction de mon bien-aimé me fit rire.

—C’est du matériel, on s’en fout, ne t’inquiète pas. Et comme ça, tu pourras acheter une lampe qui sera plus à ton gout, mon cœur.

Je me joignais à son sous-entendu que j’avais compris et très apprécié. Mieux encore, à ce stade de notre proximité, je me permis de lui redonner les surnoms qu’il avait tant entendu dans le passé. A l’époque je lui en donnais tellement qu’entendre son prénom lui semblait être étrange.



—Je veux juste te dire… que… Je t’aime. Je suis sérieux, je t’aime. Tellement. Connor, bordel…

Et c’était plus fort que moi, mais je pleurais de plus belle. De bonheur, c’était évident, mais les larmes étaient là, mouillant mon sourire. Je posais mes lèvres à nouveau sur les siennes tout en lui répétant encore que je l’aimais. Peut-être n’était-ce pas le moment de le dire, mais je ne pouvais pas me retenir plus longtemps de lui avouer mes sentiments. Nous avions trop attendu.



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(#) Re: Love & Lasagna ft. Lemony (-18)    Ven 23 Juin - 19:26
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Connor Myers
‹ the light of a real enemy ›
Connor Myers
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
lemony à nos rêves fougueux.
lenaïg inconnu à cuisiner.

résumé du personnage
Nerd et photographe, Connor est le type aussi fun qu'empathique qu'il est agréable d'avoir près de soi. Bien que ses réactions et comportements typiquement British se sont dissipés avec le temps, ne soyez pas surpris quand il lâchera un « Blimey ! » ou encore un « Bloody Hell ! » sortant droit du cœur. Actuellement célibataire, il passe sa vie entre New York et la Nouvelle-Orléans.

messages : 154
rps : 31
name : Connor
faceclaim : Andrew Garfield / Moi
intervention fortuna : peu importe
trigger warning : warning : Harcèlement moral.
trigger : Les détails gores mais sinon... surprenez-moi ?
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âge : Né le 20 janvier 1988, le verseau aura 35 ans prochainement.
statut civil : S’il est autant attiré par la gent féminine que masculine, ce fut bel et bien au doigt d’un homme qu’il a failli glisser une alliance. Depuis, Connor a connu des aventures sans lendemain mais ne se projette plus partageant sa vie avec quelqu’un.
occupation : Connor travaille au sein de l’agence de photographie 2b Management à New York. Il a ainsi l'honneur de photographier des célébrités et des événements (galas, exposition) contre un salaire généreux.
habitation : Il habite un appartement assez vaste dans le centre de New York quand il ne squatte pas celui de son ancien petit-ami au Vieux Carré à la Nouvelle-Orléans.
disponibilité : Totalement !
code couleur : #990000


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[ Love & Lasagna ]
@Lemony Carpenter & @Connor Myers  
Mon désir ardent avait pris le dessus sur le reste, exacerbant ma maladresse qui me fit fracasser une lampe de chevet au sol alors que nous venions juste d’entrer dans la pièce. Un désastre sur pattes. Toutefois, cet accident ne perturba aucunement Lemony qui y vit là une chance pour moi de redécorer ce coin à ma façon. Je ne saisis même pas l’importance de cette déclaration tant j’étais obnubilé par ses lèvres et sa splendeur renversante. Le « mon cœur » eut toutefois pour effet de me chambouler l’esprit un instant tandis que j’étais transporté plusieurs années en arrière. Ce surnom m’avait été attribué tant de fois et pendant si longtemps avant de ne plus jamais être prononcé. Si brusquement. Je tentai d’ignorer la vague émotionnelle qui me submergeai ainsi que les flashbacks en me vouant corps et âme à ma fougue visant à le combler. Je me réappropriai son cou, puis son torse dont j’embrassai les pectoraux avec appétit. Quel bonheur de retrouver chaque détail de sa peau que j’avais tant chéri jusqu’au moindre grain de beauté. Son plaisir était palpable, s’affermissant contre le bas de mon ventre alors que ses doigts se perdaient dans ma chevelure. Fiévreux, je m’apprêtais à poursuivre ma descente lorsque je fus interrompu par son appel. Je me remis immédiatement à sa hauteur lorsque je surpris des traces humides sur son visage. La peur se placarda sur le mien alors que je m’attendais au pire. Que s’était-il passé ? Qu’avais-je manqué ? À moins que je venais de commettre une boulette au cours des dernières secondes ? Je m’allongeai sur lui à son invitation tout en venant chasser ses larmes de mon pouce. Là, je soupirai de soulagement bien que ce fut au tour de mes yeux de s’humidifier. Entendre ces mots… De sa part… Je n’y croyais plus depuis une éternité et pourtant, nous y voilà. J’eus à peine le temps de les prononcer également que sa bouche captura la mienne à nouveau. Nos larmes se mélangeaient entre elles tandis que nous n’en finissions plus de nous embrasser. C’était si bon. Puis, une demi-heure plus tard environ…

- Désolé. Je pensais que j’aurais tenu plus longtemps ! lançai-je en me blottissant dans ses bras, nu comme un ver. Mais je t’interdis de juger mes capacités après ça. C’est uniquement car tu me fais trop d’effet !

Je ris puis m’abandonnai de tout mon poids contre son buste, nos jambes s’emmêlant les unes aux autres. L’émotion était si forte après ces cinq années d’abstinence entre nous que j’avais peiné à conserver le contrôle durant ces retrouvailles inattendues dont j’avais savouré la moindre seconde. Mes paupières presque closes, je laissai mon index glisser longuement sur son épiderme. Si doux. J’étais tenté de me laisser emporter par Morphée tant j’étais extatique mais craignais que cela reviendrait à perdre des minutes fabuleuses en sa compagnie. Et qui sait si je me réveillais pour me rendre compte que tout ceci n’était qu’un rêve ? Je laissai échapper un soupir de contentement puis, alors que je me sentais partir, fus réveillé brutalement par une question qui m’assiégea l’esprit.

- Lemy… Est-ce que ça signifie que nous sommes… en couple ?

Effectivement, où nous situions nous exactement ? Souhait-il que ce ne soit qu’une fois ou deux en passant ? Ou désirait-il reprendre là où nous nous étions arrêtés à New York ? De mon côté, il était clair que je ne comptais plus le laisser m’échapper si cela cadrait avec ses attentes. Je l’aimais trop pour le perdre encore et le voir avec ma bague au doigt constituait l’unique futur qui en valait le coup à mes yeux. Malheureusement, l’écrivain n’eut pas le temps de me répondre puisqu’un tambourinement à la porte d’entrée nous fit sursauter. La voix qui résonna en provenance de l’extérieur me suffit à identifier la personne cherchant à pénétrer dans l’habitation : madame Carpenter, soit… sa mère ! Mes billes s’arrondirent et je sautai du lit dans un branlebas de combat chaotique. Nous aurions pu faire mine d’être absents mais l’appel de Bernadette qui l’avait déjà reconnu avait grillé cette couverture.

- Bloody Hell !, m’écriai-je de mon plus bel accent britannique en me rappelant que toutes mes fringues (en-dehors de mon costume de Spider-man) se trouvaient sur le rebord de la baignoire.

Il suffit que je croise mon homme dans notre précipitation pour m’interrompre net le temps de lui échanger un bisou express et de tenter – sans succès – de remettre de l’ordre dans ses bouclettes en bataille. Sur ce, je volai jusqu’à la pièce voisine en tentant de ne rien laisser paraître si la femme jetait un coup d’œil à travers les carreaux au même moment. Il ne manquerait plus qu’elle voie mon derrière de rosbeef ! Un enfer ! En nage, j’enfilai mes fringues à la va-vite et me refis une beauté (trop) express avant de m’hydrater la gorge au robinet et de piquer un bout de dentifrice mentholé pour me rafraîchir l’haleine. Quelque part, je ne pourrais que mieux m’en sortir que le majordome ! Mon ancienne (?) belle-mère venait à peine de poser ses pieds sur le sol du studio lorsque je débarquai essoufflé tout en me tenant au cadre de la porte de la salle de bain. Après un signe de la main et avec un sourire très étiré sur la face, je lâchai enfin :

- Bonsooooiiir !

Yep, s’il avait fallu noter ma crédibilité en tentant de paraître innocent, le résultat serait dans les négatifs. Je me rapprochai d’elle puis l’étreignis chaleureusement tout en avertissant l’homme de l’index que sa chemise était mal boutonnée. Oui. Un désastre.
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(#) Re: Love & Lasagna ft. Lemony (-18)    Mar 27 Juin - 18:41
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