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 bulle de chagrin (Ainoa)

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bulle de chagrin / (@Ainoa Bolívar)
ça fait longtemps que tu ne l'as pas revue. Ainoa, fidèle au poste pourtant. toujours là pour toi. depuis longtemps, finalement. et tu t'en veux, c'est vrai. c'est dans ta nature.. culpabiliser. comme si tu te reprochais toujours quelque chose, comme si c'était sans arrêt de ta faute plutôt que de celles des autres. ta vie, en somme. éternel recommencement.
parce que les autres sont tous profondément bons et que toi.. toi t'es juste pas l'meilleur ami qui soit, ni même le meilleur frangin, le meilleur fils. rien qu'une ombre, un peu transparent. tes troubles, tes problèmes, personne n'arrive à les cerner parce que tu sais parfaitement donner l'change. tu souris, tu restes agréable et t'es plutôt du genre sociable. forcément, ça paraît équivoque. dans un sens, il y a ce profond malaise que tu traînes avec toi comme un boulet et de l'autre, cette sympathie et cette bonhommie qui laisse penser que t'es toujours de bonne humeur.
tout glisse sur toi, depuis toujours. parce que tu refuses de penser à toi. être égoïste, c'est pas dans ta nature. tu sais pas l'être, t'as jamais su l'faire. tu préfères encore te concentrer sur les autres. c'est bien pour ça que tu te retrouves devant cette gigantesque villa. parce que tu culpabilises d'avoir délaissé ton amie.. et qu'au fond, ça t'donne aussi une bonne raison de ne pas penser à toi que de venir la retrouver. après quelques échanges rapides, vous avez convenu d'une date, d'une heure. alors quand elle ouvre la porte, t'es pas étonné de la trouver directement.
- salut, tu dis timidement, glissant tes iris dans les siens. t'avances d'un pas, t'embrasses sa joue. j'ai beau venir, j'suis toujours impressionné par la taille de cette baraque. tu plaisantes un peu, l'humour comme une arme fièrement dressée pour désamorcer les choses.
/ awards session
(#) bulle de chagrin (Ainoa)    Mer 26 Mai - 11:42
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Ainoa Bolívar
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Ainoa Bolívar
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
callum (1) loving the risk of being found.
laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

messages : 452
rps : 67
name : still breathing / madalen.
faceclaim : ester expósito / endlesslove (av), alcara (sign et icons), strangehell (icons rang), imagine dragons/wrecked (lyrics).
multinicks : leola, darlene, astra, georgia.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
code couleur : #990033
mes trophées : bulle de chagrin (Ainoa) CrPQ33a7_o bulle de chagrin (Ainoa) SmxQSq2H_o


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[ bulle de chagrin ]
@eno brown
Depuis Silas, elle s’est planquée dans sa carapace. Elle s’est refermée un peu sur elle, si l’on veut. Elle ne parle pas de ce qui lui fait mal, plutôt. Au contraire, elle fait plutôt comme si tout allait toujours bien. Elle est comme ça, Noa – elle l’a toujours été, au fond, pas confortable avec les sentiments. Aujourd’hui, elle ne peut rien montrer, de toute façon. Elle ne peut rien montrer de son cœur brisé, parce que personne n’a jamais rien su de ce qu’elle partageait, avec Silas. Personne. Ou presque. Il y a bien eu son père, mais ça, elle l’ignore encore. Ignore le rôle qu’il a joué dans sa rupture. Ignore encore que Silas ne l’a pas oubliée autant qu’elle le croie. Si seulement c’était aussi simple que cela. Elle continue de faire bonne figure, alors. De sourire, de rire. De profiter, de s’amuser. Comme si à l’intérieur, elle n’était pas dévastée. Peut-être que ça se voit, quand même. Qu’elle cache quelque chose, qu’elle ne fait que jouer la comédie. Peut-être que ça se voit, à cette tendance à trop faire la fête, à trop boire, à trop vouloir profiter. A trop vouloir oublier. Elle n’en sait rien, dans le fond. Elle préfère ne pas se poser de questions. Ne pas se demander si ses amis voient clair dans son jeu. Elle n’y pense même pas vraiment. Obnubilée par son malheur, sa douleur, elle passe son temps à essayer de le cacher, sans vraiment se demander si ç’a réellement fonctionné.

Elle se concentre sur ses études, aussi. Pas besoin de se faire larguer pour cela, dans le fond. Ainoa, elle a toujours eu de l’ambition. C’est dans ses gènes, ça coule dans son sang. Elle est comme ça, elle est une Bolívar. Elle a réussi à décrocher un stage pour la campagne de Laurie Bogart, en plus de ça – sa grande fierté, à ce jour. Elle y passe aussi beaucoup de temps. Ça explique aussi que, finalement, ces derniers temps, elle ne sorte pas tant que ça, Noa. Elle voit un peu moins ses amis, elle sort moins, donc elle boit moins, et peut-être que sa vie n’en est que plus saine. Mais ils lui manquent, quand même. Eux aussi, ils lui changent les idées. Aujourd’hui, en tout cas, elle a prévu de voir Eno. L’un de ses plus vieux et proches amis, l’un des membres de leur petite bande. Elle est contente qu’il vienne, Noa. Peut-être aussi, qu’elle se retrouvera un peu. Elle a guetté l’heure, jusqu’à ce qu’arrive le moment de retrouver son ami. Il arrive pile à l’heure, d’ailleurs, quand il sonne à la porte. Elle va lui ouvrir, sans attendre, impatiente, grand sourire aux lèvres. « Hey ! » fait-elle, enthousiaste. Pas besoin de faire semblant, pas besoin de se forcer pour cacher sa morosité. Parce que c’est sincère. Elle est contente de le voir, Eno, et contente aussi, sans doute, qu’ils ne soient que tous les deux, et pas forcément avec les autres. C’est plus facile de discuter, de choses et d’autres, à deux. Plus facile aussi, de s’entendre comme ça, chez l’un ou l’autre, que dans un club ou un bar. Elle étreint brièvement son ami, avant de s’écarter pour le laisser entrer. Et elle éclate de rire, à ses mots. « Elle est pas si grande. » répond-elle, haussant les épaules, avant de rire encore. Sans doute qu’elle a juste l’air d’une gosse de riche qui n’a pas conscience de ses biens, de sa chance – tant pis. « Elle est vide au moins, aujourd’hui, on sera tranquilles. » Ses parents ne sont pas souvent là, ces temps-ci – son frère ne l’est pas, non plus. « Tu veux boire quelque chose ? » Le frigo est rempli de boissons fraîches, c’est déjà ça. Et puis, ils pourront aller boire leur verre tranquillement sur la terrasse. Qui sait, peut-être même piquer une tête dans la piscine. Elle n’est décidément pas à plaindre, Ainoa. Pourtant, comme on dit, l’argent ne fait pas le bonheur. Dans son cas, c’est plus ou moins la raison de sa rupture, en tout cas – chose qu’elle ne sait toujours pas.

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(#) Re: bulle de chagrin (Ainoa)    Sam 12 Juin - 15:07
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bulle de chagrin / (@Ainoa Bolívar)
tu t'es toujours senti extrêmement proche de Noa. sans doute un peu trop d'ailleurs. on pourrait te reprocher de veiller de manière un peu abusive sur cette dernière. enfin, on pouvait. ces derniers mois, tu t'es pas mal isolé, comme renfermé. à l'approche des beaux jours, t'as pris conscience d'un mal être profond qui t'habite comme une plaie lancinante qui se serait réouverte avec le temps. quelque chose qui existe en toi depuis toujours mais dont tu n'avais jamais pris conscience jusqu'au retour de Jessie en ville.
oui, t'étais proche de Noa.
et puis, récemment, tu t'es coupé du groupe, tu t'es exilé. volontairement, t'as pris le temps de penser un peu plus à toi, de te concentrer sur ce que t'estimais être prioritaire. faire le point, quelque part, sur ta vie et ce qu'il te reste à réaliser pour t'y sentir pleinement épanoui. si niveau professionnel, tu avances à grande vitesse, dans le domaine du personnel, ça devient de plus en plus compliqué à gérer. savoir que ta propre soeur jumelle avait eu le courage d'admettre sa bisexualité à tes parents quand tu crevais d'avoir à refouler les sentiments déviants qui pouvaient parfois t'habiter, ça n'a fait qu'accroître ce sentiment d'abandon. comme dépossédé de ton propre corps, finalement, de ta propre existence. alors revenir ici, c'est comme revenir sur tes pas après une trop longue absence. et t'espères, au fond, que ton amie ne te reprochera pas tes silences.
quand elle ouvre la porte, le sourire qu'elle t'adresse suffit à calmer tes appréhensions. le lien ne se dissout pas, malgré tout. le lien est là, finalement, toujours le même. et ça t'fait plaisir.
- hey ! avec enthousiasme et une étreinte. ton coeur se réchauffe. elle te manquait, bien sûr. mais t'avais le sentiment que ce temps t'avait été profitable. prendre le temps de réfléchir pour pouvoir mieux revenir. elle est pas si grande. elle dit en plaisantant. tu emboîtes le pas, la suis en riant.
- j'pourrais quand même y mettre dix fois mon appartement. tu plaisantes, en exagérant à peine, finalement. parce que bon, faut pas s'leurrer, depuis que t'as quitté le cocon familial, tu vis pas dans un appartement gigantesque. t'es bien content de ton indépendance mais face à la demeure des Bolivar...
- elle est vide au moins, aujourd’hui, on sera tranquilles. plutôt bonne nouvelle, n'est-ce pas ? tu veux boire quelque chose ? sans même t'en rendre compte, vous êtes à la cuisine. elle pose la main sur la porte du frigo et l'ouvres. t'observes son contenu, un peu rêveur. t'aimerais pouvoir te vanter d'avoir de quoi manger pour nourrir un régiment sur trois semaines mais.. non, ton frigo est rempli de plats pré cuisinés, à faire réchauffer et à manger sur le coude. tu souris.
- va pour un soda. tu lui lances avant de regarder tout autour de toi. c'est quoi l'programme du coup ? on va profiter de la salle de projection pour s'faire un film ? tu plaisantes, bien sûr. mais t'aimes bien la taquiner. d'toute manière, votre complicité intacte, tu n'peux pas t'empêcher de la provoquer sur la fortune de sa famille. ne me propose pas la piscine, j'ai oublié mon maillot de bain. tu préviens. et puis, t'es pas à l'aise avec ton corps. tu l'es plus.. à dire vrai. l'introspection n'a pas que du bon. des complexes nouveaux sont apparus, l'air de rien.
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(#) Re: bulle de chagrin (Ainoa)    Ven 18 Juin - 10:11
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Ainoa Bolívar
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Ainoa Bolívar
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trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
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[ bulle de chagrin ]
@eno brown
Elle a souvent l’impression de se perdre dans sa tête, dans ses multiples pensées. L’impression de ne plus s’y retrouver. Puis, en un claquement de doigts, elle tend à s’isoler du monde, s’isoler des autres, à s’enfermer dans sa bulle sans s’en rendre compte. A s’enfermer dans un quotidien, qui avance à toute vitesse. Elle ne voit pas le temps passer, Noa, préoccupée par bien des choses. Les jours s’enchaînent, sans qu’elle n’y prête vraiment attention. Il est alors difficile, de s’ancrer dans le présent. De prendre le temps de quitter sa bulle. Ça demande un effort considérable, et à vrai dire, Ainoa, elle n’a pas toujours la foi. Elle est moins sortie, ces dernières semaines. Elle a un peu moins vu ses amis, aussi. Elle a pensé un peu à autre chose – sans jamais vraiment oublier Silas. Elle a quand même l’impression qu’il est un peu moins là. Et en même temps, il suffit qu’elle le recroise pour retomber dedans – pour souffrir de son absence. Elle ne sait pas combien de temps ça lui prendra, elle croit qu’elle en a déjà beaucoup trop pris. Mais il paraît que chacun y va à son rythme. Probablement que ça ne l’aide pas, non plus, de le croiser à longueur de journée, quand elle se balade dans sa propre maison.

Mais c’est peut-être mieux ainsi. On a beau vivre au vingt-et-unième siècle, ils ne viennent pas du même monde – ç’aurait fini par être un problème, entre eux, à un moment ou l’autre. Sans doute. Elle ne le saura jamais. Mais il serait temps qu’elle cesse d’imaginer tout ce qui aurait pu se passer.
Peut-être que ça ne lui ferait pas de mal, de sortir un peu. De faire des rencontres. Peut-être qu’elle arrive à ce stade-là, Noa.

Enfin. Aujourd’hui, elle quitte un peu sa bulle, son monde. Elle retrouve Eno, l’un de ses amis les plus chers, les plus proches. De le voir, elle se rend compte combien il lui avait manqué. Combien ses amis sont si importants à ses yeux. Les autres lui manquent un peu, aussi. Finalement, tous sont probablement trop occupés, en ce moment. Ça ira mieux pendant l’été – peut-être. Ils verront bien. Eno, en tout cas, elle ne l’a pas vu depuis une éternité. Mais finalement, c’est peut-être lui qui a pris un peu de recul, vis-à-vis de tout le monde. Elle ne le lui reprochera certainement pas, pourtant. Tous ont leurs galères, leurs préoccupations. C’est ainsi qu’elle est faite, la vie. L’important, c’est qu’ils puissent se rattraper aujourd’hui. Elle est heureuse de le voir. C’est comme un soulagement. Peut-être bien qu’elle a besoin d’un ami, en fait, en ce moment. Peut-être que lui aussi. En tout cas, elle l’étreint, puis s’écarte pour le laisser entrer. « Okay, j’avoue. C’est vrai qu’on a de l’espace. » Mais ça ne l’empêche pas de croiser moins Silas. Il y a de l’espace, et c’est aussi pour cela qu’elle reste dans le coin. Et même si elle s’en allait, elle aurait sans doute droit à un grand et bel appartement, tous frais payés par papa et maman. Une fois dans la cuisine, elle lui demande s’il veut boire quelque chose. Lui sort un soda, puis un deuxième pour elle, avant d’attraper deux grands verres. « On va dehors ? » propose-t-elle, en montrant la terrasse. Il fait beau, aujourd’hui. On sent l’été qui arrive. Indéniablement sa saison préférée. Elle lâche un rire à la taquinerie d’Eno, puis elle éclate franchement de rire à sa mention de la piscine. « Dommage, j’y pensais justement. » Elle fait mine d’être déçue, Ainoa. « En plus, mon frère doit avoir des maillots dans le coin, j’dis ça, j’dis rien. » Mais elle n’insistera pas plus que ça, s’il ne veut pas. Il y a bien des choses à faire, autrement. Qui n’impliquent pas non plus une projection. « J’propose qu’on profite du soleil, pour commencer. Baignade ou non. » Et oui, elle a bien une salle avec un home cinema, mais il n’est pas nécessaire qu’elle le précise. « Et puis, faut que tu me racontes tes petites nouvelles de ces dernières semaines. » Histoire de rattraper le temps perdu. De savoir ce qui se passe un peu dans la vie de son ami. Ça l’intéresse, Noa. Même si elle a l’impression de ne pas avoir été la meilleure amie qui soit, ces derniers temps.

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(#) Re: bulle de chagrin (Ainoa)    Sam 19 Juin - 12:34
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bulle de chagrin / (@Ainoa Bolívar)
sans doute que c'est à ça qu'on différencie les vraies amitiés des autres. cette faculté qu'on a de se retrouver très vite, malgré le temps et les absences. le fait que la complicité ne s'étouffe pas ou ne s'éteigne jamais. chaque fois que tu retrouves Noa, t'es heureux. bien sûr, tu t'en veux toujours un peu d'te montrer aussi distant. peut-être que tu d'vrais travailler sur cet aspect-là. mais le retour de Jessie dans ta vie a un peu tout bousculé. t'aimerais croire que c'est pour le meilleur mais au fond, t'es persuadé que vous vous êtes perdus, tous les deux. ce qui te paraît assez loufoque et ironique compte tenu que vous êtes jumeaux. c'est peut-être pour ça que t'en souffres à c'point, finalement.
fatalement, tu pensais pas qu'elle puisse s'éloigner à ce point.
physiquement, c'était difficile.
psychiquement, ça en est mortel.
- okay, j’avoue. c’est vrai qu’on a de l’espace. elle finit par admettre en rigolant. chacun son soda et puis, elle te propose on va dehors ? tu opines du chef. la terrasse est aussi gigantesque que le reste de la demeure et t'es bien content de pouvoir profiter un peu du soleil. c'est pas que tu n'le fais pas chez toi mais dans un studio, pour bronzer, faut se pencher à la fenêtre et attendre. dommage, j’y pensais justement. elle fait sa moue.. celle à laquelle tu finis toujours par céder. parce que tu l'aimes trop, parce que tu la considères, à juste titre, comme ta soeur. en plus, mon frère doit avoir des maillots dans le coin, j’dis ça, j’dis rien. tu souffles, soupires presque.
- merde tu fais chier 'Noa. tu sais bien que j'peux pas t'refuser ça. tu lui lances en rigolant. elle sait, bien sûr, que tu s'rais prêt à tout pour elle. parce que son bonheur, au fond, compte au moins autant que le tien. parce qu'elle est ton amie. et qu'en ce moment, ils se font de plus en plus rares. ce qui est assez ironique, compte tenu de la situation, que ton autre meilleur ami soit l'mec qui hante 'Noa..
- j’propose qu’on profite du soleil, pour commencer. baignade ou non. elle te dit avant d'préciser : et puis, faut que tu me racontes tes petites nouvelles de ces dernières semaines. et t'as l'ventre qui se tord. il s'est pas passé grand chose pour toi, sinon l'retour de ta soeur, cette rencontre fortuite avec ce patient qui a fait s'renverser tes convictions les plus profondes et puis.. le retour de Sabri aussi. damn', tu t'empourpres, naturellement. tu portes la bouteille à tes lèvres, tu regardes 'Noa dans les yeux en souriant.
- apporte moi un maillot d'bain. j'vais avoir besoin de me rafraichir - littéralement - avant d'te dire ce qu'il m'est arrivé ces dernières semaines. tu lui dis, taquin. t'es pas prêt à plonger dans ces problèmes là, tout du moins, pas tant que t'auras pas eu l'temps de plonger dans la piscine. et puis, ça t'fera aussi gagner du temps, après tout. t'es même pas certain de savoir comment formuler tout ça...
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(#) Re: bulle de chagrin (Ainoa)    Lun 28 Juin - 14:53
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Ainoa Bolívar
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Ainoa Bolívar
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@eno brown
Toujours, elle agit comme si rien ne l’affectait. Comme si rien ne comptait. Comme si elle vivait tout, avec légèreté. Comme si elle ne se prenait jamais la tête. Comme si jamais, elle ne souffrait. Ça fait partie du personnage, de l’image que s’est construit Noa. Elle est comme ça. Toujours souriante, enjouée, toujours à vouloir s’amuser – jamais à déprimer. Elle aime plaire, aussi, elle ne s’en est jamais cachée. Pourtant, ce n’est plus qu’une image, qu’une apparence qu’elle renvoie. Ainoa s’est fanée, quelque part dans tout ça. Ainoa n’est plus la même, depuis un moment déjà. Elle ne cherche plus la même chose quand elle fait la fête, se met la tête à l’envers. Elle essaie juste, désespérément, d’oublier – mais l’oubli lui paraît être un mirage. Un luxe trop grand, qu’elle ne peut se permettre d’acheter. Depuis Silas, elle erre sans vraiment savoir ce qu’elle voudrait. Est-ce qu’un jour, elle aura envie de se lancer dans une nouvelle relation sérieuse ? Ou est-ce qu’il lui a définitivement passé l’envie de se lancer ? Déjà, avant lui, elle n’était pas très douée. Pas vraiment à l’aise avec les sentiments, pas vraiment à l’aise avec l’idée de se livrer. Elle se dit que maintenant, ça n’a probablement pas d’importance – parce qu’elle est jeune, Noa. Parce qu’elle a encore toute la vie devant elle, et surtout toute sa vingtaine. Elle a le temps avant de pouvoir se demander comment elle voit son avenir amoureux. Le plus important, pour l’instant, à ses yeux, c’est sa future carrière. Le seul truc que, peut-être, elle ne fiche pas en l’air.

Elle est toujours un peu trop dans le contrôle, Ainoa. Pourtant, elle se comporte souvent comme si elle n’avait aucune limite, en parfaite petite fille riche, qui a toujours eu tout ce qu’elle voulait. Mais elle ne veut rien montrer. De ses maux, de ses faiblesses, de ses tristes pensées.

Alors tout va bien. Des fois, elle espère presque que la fiction devienne réalité – comme si, à force de nier ce qu’elle ressentait, sa tristesse, son cœur brisé, pouvaient disparaître. Mais le mal est toujours là. Peut-être parce qu’elle n’en a finalement jamais parlé à qui que ce soit. Peut-être parce qu’elle continue de croiser Silas, dans les couloirs, parce qu’ils vivent pratiquement au même endroit. Elle n’en a jamais parlé à qui que ce soit, et pourtant, elle aurait pu, non ? Elle a des amis, sur qui compter. Comme Eno. Pourquoi est-ce qu’elle ne le lui a jamais dit ? Parce qu’elle ne s’ouvre pas trop sur ce qu’elle ressent, c’est tout. Parce que son idylle a été vécue dans l’ombre, alors la rupture ne devait que subir le même sort. Elle ne veut pas y penser, à présent que son ami est là – elle veut juste profiter de sa présence, parce que ça fait trop longtemps qu’ils ne se sont pas vus. Qu’ils n’ont pas pris ce temps, pour discuter, prendre des nouvelles. Elle entraîne son ami dehors, sur la terrasse, où ils peuvent profiter de leurs sodas au soleil – et s’abriter, à l’ombre du parasol, si nécessaire. Et elle éclate de rire, à la réponse d’Eno sur la piscine, sur l’un des maillots de bain de son frère qu’elle peut lui prêter. « C’est vrai, j’le sais. » Et même si c’est pour rire, ça fait du bien de le faire. De sourire, de ne pas se prendre la tête. De profiter du soleil, de passer un bon moment en compagnie de son ami. Ils pourraient juste parler, aussi – ça lui irait quand même, elle est juste heureuse qu’il soit là. « Allez, si t’as pas envie, t’es pas obligé, j’t’en voudrai pas. » Et c’est sincère – elle est certes capricieuse, Noa, mais pas à ce point-là. Pas autoritaire, pas maniaque du contrôle, au point de vouloir que l’on fasse toujours ce qu’elle veut. Elle n’est pas comme ça, Ainoa. Elle a du tempérament, mais dans le fond, à nouveau, c’est plus une image qu’autre chose. Silas, il la voyait telle qu’elle était. Mais maintenant, étant donné qu’en sa présence, elle se comporte comme la pire des garces, il en doute peut-être. Elle se reconcentre sur Eno, pour savoir ce qu’il s’est passé dernièrement dans sa vie. Et elle note, tout de suite, sa réaction étrange – elle écarquille les yeux, mais ne pose pour l’instant pas plus de question. « Okay, j’vais y aller. Mais tu m’intrigues. » Elle lâche un rire, parce que, fidèle à elle-même, elle fait comme si elle prenait tout à la légère. Mais ce n’est pas vrai. Et si Eno se confie, elle sera là pour lui. Comme il serait là pour elle, s’il savait – tout ce qu’il ne sait pas, tout ce que les autres ignorent autant. Elle se lève, part fouiller dans les maillots de bain de son frère, avant de bien vite revenir sur la terrasse. « Tiens, tu as du choix. Tu t’rappelles où se trouve la salle de bain ? » Puis elle part, à son tour, se changer dans sa chambre. Après tout, elle meurt d’envie de piquer une tête – et elle a vite fait d’oublier son soda. Quand elle retourne sur la terrasse, elle ne tarde pas à retrouver Eno. « Tu vois, il te va comme un gant ! » qu’elle s’exclame, en souriant. Nul doute qu’elle reviendra vite à la charge avec sa question, mais pour l’instant, sans attendre plus longtemps, elle pique une tête dans l’eau.

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(#) Re: bulle de chagrin (Ainoa)    Lun 12 Juil - 18:59
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bulle de chagrin / (@Ainoa Bolívar)
c'qui construit les grandes amitiés n'se situe pas uniquement dans les moments qu'on passe ensemble mais bien dans ceux qu'on ne partage pas. toutes ces absences forgent les sentiments que l'on éprouve les uns pour les autres. c'est dans le silence qu'on prend conscience des gens qui sont là pour nous et de ceux qui ne sont là que pour profiter un peu de notre incidence et de notre présence. Noa, tu l'as pas revue depuis ce qui te paraît être un siècle et pourtant, à peine retrouvée, t'as l'impression de l'avoir quittée hier. rien n'a changé, rien ne bouge. car ce que vous ressentez l'un pour l'autre est figé dans le marbre et rien ne pourra jamais l'altérer. ni les secrets, ni les mensonges, ni le temps qui espace vos rendez-vous et vos moments. non, rien n'peux changer c'que vous possédez puisque c'est là toute la force de votre amitié. et si t'avais été un peu plus distant ces derniers temps, tu te rends bien compte que tu n'pourras pas échapper à l'interrogatoire de mise lorsque vous vous retrouvez. aussitôt sur la terrasse, tu gagnes un peu d'temps en t'amusant de son caprice. en cédant faiblement à sa demande, tu sais que tu peux tirer un peu plus sur la corde avant que cette dernière ne lâche.
- c’est vrai, j’le sais. elle te répond fièrement. et c'est peut-être bien ce qui vous rapproche depuis tout c'temps. vous vous connaissez parfaitement. c'est beau, c'est sincère. c'est tendre et c'est sans doute parfois un peu trop ambigüe pour les autres mais pour vous, c'est là, posé entre vous. deux coeurs qui battent à l'unisson mais qui, jamais, n'se laisseront avoir aux jeux cruels de la passion et de la liaison. allez, si t’as pas envie, t’es pas obligé, j’t’en voudrai pas. tu rigoles parce que tu sais, au fond d'elle, qu'elle ment. non pas qu'elle soit capricieuse Noa, mais t'as toujours eu sur elle un regard différent des autres. elle a beau joué les princesses, tu sais qu'elle masque derrière ses sourires des blessures que seule elle sait guérir. d'ailleurs, on lui prête souvent une attitude un peu légère et niaise alors que tu sais, toi, qu'elle est sans doute la femme la plus intelligente que tu connaisses. alors quand tombe entre vous cette fameuse question, tu décides de céder complètement à son caprice. pas pour la contenter, non. pour gagner du temps, c'est tout. parce que t'es pas prêt à lui parler de cet inconnu que t'as rencontré, de tes retrouvailles avec Sabri et du retour de ta soeur. parce que tout ça, ça t'parait trop énorme pour être vrai et que t'es même pas sûr d'avoir l'courage d'admettre à haute voix tout ce que tu peux ressentir. okay, j’vais y aller. mais tu m’intrigues. elle lâche dans un sourire. tu la laisses faire, restant là, sur la terrasse, les bras ballants. tu remues un peu tout ça, t'y mets de l'ordre. tu sais même pas par quoi commencer, à dire vrai. il y a cette étrange colocation, également. celle que tu viens d'accepter. quand elle réapparait, t'es pas plus avancé. tiens, tu as du choix. tu t’rappelles où se trouve la salle de bain ? tu opines du chef, disparais dans l'immense demeure avec les maillots de bains et files te changer. tu choisis le rose, celui qui se marie le mieux avec le teint foncé naturel de ta peau. quand tu reviens, elle est déjà en maillot de bain, elle aussi. tu vois, il te va comme un gant ! qu'elle te dit avant de plonger à l'eau. tu t'avances jusqu'au bord, tu t'assieds. elle sort la tête et tu lui dis :
- j'sais pas si c'est un compliment pour ton frère que j'rentre dans son maillot. tu en plaisantes mais ton corps, chétif et longiligne, a toujours été source de complexes. d'ailleurs, même assis au bord de l'eau, tu croises les bras sur ton ventre. les pieds dans l'eau, tu l'observes sans sourire. elle est froide, non ? ou peut-être qu'au fond, t'as juste pas envie d'te jeter à l'eau.
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(#) Re: bulle de chagrin (Ainoa)    Lun 19 Juil - 15:34
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Ainoa Bolívar
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a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
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callum (1) loving the risk of being found.
laurie lesson one : keep your head up high.
silas (2) can't imagine how you could be so okay.
eno bulle de chagrin.

résumé du personnage
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name : still breathing / madalen.
faceclaim : ester expósito / endlesslove (av), alcara (sign et icons), strangehell (icons rang), imagine dragons/wrecked (lyrics).
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intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : alcool, drogues.
trigger : cruauté animale, inceste, maltraitance, violence infantile, mutilations.
âge : vingt-deux ans.
statut civil : célibataire.
occupation : étudiante en sciences politiques, en fin d'études.
habitation : 280 (villa), garden district.
disponibilité : disponible (4/5).
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[ bulle de chagrin ]
@eno brown
L’été, c’est la saison qu’elle préfère. Le moment dans l’année, où le temps s’arrête. Du moins, tant qu’elle sera à l’université – pour encore quelques années. C’est le moment où elle peut faire ce qu’elle veut – du moins, encore plus que d’habitude. Parce qu’elle a bien peu de limites, Ainoa, elle qui a toujours pu faire ce qu’elle voulait. Elle, petite fille pourrie gâtée jusqu’à la moelle, petite dernière des Bolívar. Mais l’été, ça a une tonalité différente, un air un peu plus léger. L’été, il fait beau, il fait chaud, et elle peut lézarder au soleil des heures durant, se baigner dans la piscine et oublier les cours, ses études, oublier même les gens. Elle adore l’été, Noa, parce qu’elle, elle peut en profiter à loisir – pas besoin de travailler, pas besoin de s’embêter avec quoi que ce soit. Parce que l’été, elle a la belle vie, Noa, même si le reste de l’année, aussi. Elle ne fait que ce qui lui plaît, et probablement qu’elle passe aussi un peu trop de temps à faire la fête, à se mettre la tête à l’envers. Elle n’a déjà pas besoin d’aide le reste de l’année, la blonde, mais l’été, c’est pire que tout. Et en même temps, bien que les cours aient fini, elle a encore son stage pour la tenir occupée, son stage pour lui donner quelque chose à faire de ses journées. Alors elle doit l’admettre, Noa : elle est plus sage que les autres années.

Peut-être que cela ne lui fait pas de mal, d’éviter les excès. Elle y avait un peu trop souvent succombé. Mais là, elle semble se calmer, s’apaiser un peu.

Elle n’est pas sortie depuis longtemps. Et elle n’en prend conscience que maintenant, alors qu’elle se retrouve avec Eno. Lui non plus, elle ne l’a pas vu depuis un bon moment. Il a ses occupations, lui aussi, et surtout, son internat en neurochirurgie – pour lequel elle l’admire, Noa. Il a beaucoup de mérite, Eno, parce que tout le monde n’aurait pas les nerfs pour cela. Elle, elle n’y arriverait pas, en tout cas. Ils ne se sont pas vus depuis longtemps, alors, mais c’est l’occasion de faire le point. Avant ça, Ainoa parvient à convaincre Eno de faire un tour dans la piscine – faut dire qu’elle avait trop envie d’y aller elle-même pour se priver. Et son ami, s’il n’était pas très motivé, finit pourtant par se laisser tenter : elle lui apporte des maillots de bain de son frère et il part se changer. Quelques instants plus tard, les voilà de retour sur la terrasse des Bolívar. Elle n’attend pas bien longtemps, Ainoa, pour plonger dans l’eau, avant de faire remarquer à son ami que le maillot de son frère lui va complètement. « Dis pas n’importe quoi. » répond-elle en souriant, parce qu’elle est sincère, Noa. Pas vraiment hypocrite, pour le coup – parfois même un peu trop franche. Mais non, ce qu’elle a dit, elle le pense, l’espagnole. « Absolument pas. On la chauffe un minimum, mais y’a même pas vraiment besoin. » fait-elle avant de plonger un peu, quelques instants, pour vite remonter à la surface. Elle n’a pas oublié leur conversation entamée, n’a pas oublié ce qu’Eno avait commencé à évoquer. « Et puis, je croyais que tu voulais te rafraîchir avant de me parler de ce qui t’est arrivé. » Elle lâche un rire, Noa. Elle se doute quand même que ce qu’il a à lui raconter n’est pas forcément drôle. Mais derrière les apparences, elle sait être sérieuse, la blonde.

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(#) Re: bulle de chagrin (Ainoa)    Mar 10 Aoû - 18:41
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