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 Call It a perfect moment (jayesh)

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Tendai Wolf
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intervention fortuna : peu importe
trigger warning : warning : mention d'alcool.
trigger : plutôt rien, mais on en discute de toute manière.
âge : (33 ans) la vie passe si vite que je me demande où est passé le reste et si j'aurai le temps de vivre toutes les folies qui me tendent les bras. (31 décembre)
statut civil : (en couple) avec Jayesh baignant dans l'amour et la reconnaissance.
occupation : (agent de sécurité) en cours de reconversion pour devenir enfin le prof d'histoire qu'il rêvait d'être.
habitation : il vient d'emménager dnas le loft de Jayesh, au (warehouse District)
disponibilité : oui, n'hésitez pas !
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[ Call It a Perfect Moment ]
@Jayesh Madari
Dans l'air frais extérieur, nous sortons en riant. Encore rempli de joie de ce dîner au restaurant. Même si ce moment était parfait, même si j'ai énormément appris sur moi et évolué, je me sentirai plus à l'aise dans un endroit clos et loin des regards. Dans la rue, nous marchons côte à côte, mais sans nous toucher, j'en suis incapable et j'espère qu'il va le comprendre. J'ai encore trop peur, même si je suis capable de me défendre, même si je passe mon temps à défendre les autres, j'ai peur que ça m'arrive à moi. J'ai peur des commentaires, des remarques, j'ai peur des regards et des moqueries, j'ai peur des hommes et de leurs poings aussi. Et cette peur va sûrement partir, un jour, quand le monde aura réellement évolué, quand être homophobe ne sera plus qu'une aberration de l'histoire, mais ce n'est pas pour tout de suite. Alors je continue de me cacher, pour me protéger moi.

Heureusement, il n'est pas encore très tard, nous avons dîné tôt et vite, si bien qu'en ce début de printemps, le soleil n'est pas absent depuis si longtemps. Les rues sont pleines, les magasins sont ouverts et nous nous arrêtons pour acheter ce qu'il faut. Je le regarde choisir les ingrédients et puis je me tourne vers les rayons surgelé.

« Ils ont du sorbet à la pêche de vigne !!! »

Je m'exclame ahuri, c'est l'un de mes parfums préférés qui n'existe que trop peu. Je sais désormais que je reviendrai faire mes courses ici, de temps en temps au moins. J'attrape un pot puis je me tourne vers Jayesh.

« Il vaut mieux remplir le congel au cas où, je te prends quoi ? »

Ma question est innocente, cela ne veut pas dire que je ne partagerai pas ma glace, mais qu'il vaut mieux en avoir trop. La glace c'est délicieux. Il n'est pas question de rester sur sa faim et alors que le pot est terminé. Je préfère en avoir trop. Pitié qu'il partage mon point de vue !

Pendant que nous faisons la queue pour aller payer, je lui demande avec un sourire.

« Tu étais descendu plus tard que moi la dernière fois, mais peut être est-ton plus près de chez toi d'ici ? J'habite toujours au central district, d'ici on en a pour 30 bonnes minutes. Enfin, on va où tu veux, je m'en fiche, juste je préférerai... » d'un coup d'oeil je désigne le monde autour de nous « être plus tranquille pour discuter. »

C'est la vérité, j'aime parler, encore plus avec lui, mais j'ai envie de le toucher aussi. De pouvoir me coller à lui, de sentir sa chaleur, ses mains. Et bon sang, de gouter ses lèvres. Mais je ne dis rien de plus, je reste à une distance correcte, comme si nous n'étions que deux amis qui achetaient des glaces. Et j'attends sa réponse, les yeux brillants. C'est bien la seule chose qui me trahisse d'ailleurs.

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(#) Call It a perfect moment (jayesh)    Sam 9 Avr - 13:19
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Jayesh Madari
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Who's that desi man ?
Jayesh est musicien, de toute son âme et de tout son coeur. D'origine et nationalité Indienne, il y est très attaché. Sa famille lui manque, mais sa vie, c'est surtout son piano. Aujourd'hui compositeur et interprète pour le Louisiana Philharmonic ainsi que professeur de musique à l'université, il réalise peu à peu ses rêves, de vivre et partager la musique. Depuis qu'il est installé à NOLA il rêve d'ouvrir une école de musique gratuite et ouverte à tous, au beau milieu d'un quartier populaire.

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âge : 30 ans
statut civil : le cœur retombé en adolescence, un train qui file à toute allure avec Tendaï ♥️
occupation : pianiste, professeur, interprète et compositeur
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[ Call it a Perfect Moment ]

D'un point de vue extérieur, je ne me reconnaissais pas. Abréger un repas au restaurant pour suivre quelqu'un chez lui lors du premier date. Et pourtant... c'était tellement une évidence. C'était lui, c'était moi, et c'était le bon moment.

Une fois dehors, et même simplement une fois levés de notre table, nous n'étions rien aux yeux des autres. Juste deux hommes marchant côte à côte. Il ne fait aucun geste envers moi, je n'en fais aucun envers lui. Et c'est bien comme ça. Tout se passe entre nous, dans nos petites têtes respectives, le monde n'a pas besoin de savoir. Je n'aime pas trop ce genre d'expansion publique, quelque soit le type de couple, alors ce n'est pas pour le faire moi-même. Et puis... il y a une autre raison, aussi. En Inde, deux hommes ou deux femmes qui se tiennent la main, c'est tout à fait normal. C'est les amis qui font ça. Et Tendaï... ce n'est pas un ami. Disons pas que. Alors ses mains, je les toucherais plus tard, en privé, lorsque le moment sera venu.

On entre dans une supérette comme prévu, et tandis que j'attrape un paquet de thé en sachet au hasard (je ne suis pas très regardant quand il s'agit d'en faire du masala : comme disait ma grand mère "si tu veux boire du bon thé, n'y ajoute pas d'épices. C'est avec le pire thé qu'on fait les meilleurs chai masala"). Et c'est vrai, les épices ressortent mieux. C'est d'ailleurs pour ça que depuis que je suis aux USA, je ne bois plus que le thé en masala. Ils n'ont pas de vrai thé ici. Ou alors à un prix que je refuse de payer... je peux recevoir bien meilleur par la poste, et pour moins cher que le prix du timbre.

Tendaï me fait sourire. Encore. Comme un enfant qui tombe sur une réserve de bonbons. Comme moi, en réalité. Je suis un pire consommateur de sucreries que tous mes neveux et nièces réunis... Je m'approche et regarde dans le congélateur du magasin, pour en ressortir mon parfum préféré, d'une marque que je sais ne pas utiliser d'ingrédient que je ne mange pas. Alors je l'attrape avec n grand sourire.

- Citron. J'adore ça.

Alors que nous passons en caisse, il vient de me demander si jamais je ne préfère pas plutôt aller chez moi, si c'est plus près. Si on met une demi-heure jusque chez lui (même si je ne sais pas si c'est en bus ou à pied), je tends un billet au commerçant au moment où il annonce le prix. Il y a quelques dollars en trop, mais j'attrape le sachet en me penchant un peu pour voir l'extérieur, ne me souciant plus de la monnaie à ce moment là. Le bus est arrêté au feu, l'arrêt est au bout de la rue...

- Si on court assez vite, on y est dans dix minutes.

Aussitôt, je salue très rapidement le caissier avant de m'enfuire comme un voleur, Tendaï sur les talons. On arrive à l'arrêt de bus pile en même temps que le bus, je suis alors essoufflé et hilare en grimpant à l'intérieur. Des adolescents. Voilà ce qu'on est. Des ados. À flirter comme des nigauds, remplir un sac de courses de tout ce qui est plus sucré que le reste, à courir après les transports et à rire comme des cons une fois qu'on a réussi à monter dedans.

On s'assoit, le temps de reprendre notre souffle et peut-être aussi un peu nos esprits. Cette course folle et nos regards échangés maintenant, le souffle court, le cœur battant, suant et les joues rouges, ça valait bien les trois dollars que j'ai laissé au magasin. Quand je pense qu'il y a prés de dix ans, j'étais bel et bien à trois dollars prés...

J'arrivais à peine à respirer enfin normalement lorsqu'il était temps de descendre. Une rue à longer, une petite place avec une fontaine à traverser, et voilà, on est chez moi. Un grand bâtiment qui ne paie pas de mine de l'extérieur : c'est une ancienne usine. Je passe la clé dans la grande porte en métal qui n'a pas été changée, et laisse entrer... mon petit ami, avant de refermer derrière lui. Il y a une sorte de petite cour intérieure, qui mène aux différents appartements qui ont été aménagés là. Je le dirige vers des escaliers de service ; je suis au premier étage.

La première chose que je fais en entrant c'est... me baisser pour caresser les deux boules de poils qui se précipitent pour réclamer leurs câlins du soir. Je les présente à Tendaï, d'abord Harmo, le petit gris très sociable, très affectueux mais aussi complètement taré, puis Shehnai, le noir un peu plus craintif mais tout aussi doux. Ensuite, je retire mes chaussures, coutume que je n'ai jamais perdue, même en entrant chez les autres, quand bien même la plupart des Américains gardent les leurs aux pieds toute la journée, même chez eux. Je reste pieds-nus par habitude, mais je tends tout de même une paire de pantoufles à mon invité.

Ce n'est qu'ensuite que j'ose enfin lui prendre la main. Tant pis pour la glace, ce n'est plus ma priorité. Je l'emmène faire le petit tour du propriétaire. Ce n'est pas bien long, parce que ce sont de grands espaces. Les rares portes du loft concernent les chambres et la salle de bain, que je ne lui montre pas tout de suite. D'abord, je tends une main sur le canapé en riant un peu :

- Ton futur amant ! Comme tu le vois, jolie table basse de marque Ikea sur laquelle tu pourras poser autant de claviers d'orinateur que tu veux !

J'avais un écran plat en face, mais pas de console. La sienne serait évidemment la bienvenue, s'il en a une et qu'il préfère jouer ici que chez lui. J'en ai presque envie, en réalité. Mais c'est trop tôt pour parler de ça, non ? Alors je lui montre le grand piano, dans un coin de la pièce, avec encore les partitions en pagaille posées dessus et autour.

- Et mon amant à moi !

Et puis sur la gauche, la cuisine, ouverte sur le salon. Ce serait le bon moment pour ranger les glaces, mais... je préfère faire face à Tendaï. Lui prendre l'autre main, m'y emmêler maladroitement les doigts... le regarder dans les yeux, lui sourire... me rapprocher un peu de lui. Attendre une réponse, un feu vert dans son regard, pour, enfin, poser mes lèvres sur les siennes.

/ awards session
(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Dim 10 Avr - 10:35
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Tendai Wolf
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Le billet abandonné au caissier et nous nous mettons à courir. A cet instant, j'ai l'impression d'être un adolescent et de savourer chaque seconde de la vie. J'adore ça. Je me laisse porter par Jayesh, je le suis sans hésiter, je savoure l'air frais, la course, la glace qui nous attend. Nous allons chez lui, c'est parfait. Tout comme ça aurait été parfait d'aller chez moi. C'est étrange, parce que je n'ai pas peur. Je ne doute pas que nous fassions une connerie. Alors que je doutais constamment avec James. C'est le signe que je suis prêt et qu'il est fait pour moi. Je souris, comme un gamin qui regarde les nuages dans la ciel et y devine une monde à construire. Je suis face à tant de possibilités et j'ai envie de toutes les embraser.

Dans le bus, je reprends mon souffle plus vite que lui, mais comme je rigole encore, je suis incapable de parler. Nous avons déjà une drôle d'histoire avec le bus. Et j'adore ça. Comme si les étoiles étaient alignées, comme si l'univers tout entier nous disait foncez et j'ai envie de foncer. Alors je ne réfléchis plus.

Je le suis en dévorant des yeux le quartier. En réalité, c'est pour éviter de penser à lui, à ses grands yeux pétillants, à sa main si proche de la mienne, à son corps chaud, juste là. Je regarde la fontaine, les rues, les portes, pour faire comme si j'étais quelqu'un de sain et censé, alors que je n'ai qu'une seule envie de tête. Lui. Bon sang. Cela ne m'était pas arrivé depuis si longtemps. Et qu'est-ce que c'est bon ! Ce sentiment fou d'excitation, de joie, d'amour, de désir, tout est mêlé et forme un cocktail explosif.

« Wahou, cool l'appartement ! » sifflai-je toujours pour éviter ces prunelles débordantes.

J'admire le piano, l'écran, le loft entier. Cela n'a rien à voir avec chez moi, qui me paraît plus vieillot et petit en comparaison. Je me sentirai bien ici, c'est certain, mais c'est trop tôt encore pour le dire. Non, je me contente d'admirer, quand il attrape mes mains.

Je mêle mes doigts aux siens, sans hésiter. Sa paume est chaude, accueillante, ouverte. Et son regard, bon sang, son regard. Je lis le même que dans mes yeux. Des pupilles brillantes et questionneuses. J'en ai plein des questions, mais je les balaies toutes de la main pour poser mes lèvres sur les siennes.

J'essaie d'être doux, mais je ne peux pas l'être. J'ai tant eu de mal à me retenir jusque là que le désir me brûle. Mes lèvres appuient sur les siennes tout en savourant chaque seconde. C'est encore mieux que j'avais imaginé. Et je l'embrasse, encore. Je décolle mes lèvres des siennes, juste de quelques centimètres pour chuchoter. « Mon amant c'est toi » avant de reprendre possession de sa bouche. Un frisson me parcourt et je me colle à lui. Mes doigts sont toujours serrés dans les siens et je n'ose être trop entreprenant, mais j'ai envie de toucher sa nuque, ses cheveux, son corps. Je ferme les yeux, et pose mon front contre le sien. Nos nez se touchent. « J'ai l'impression d'être arrivé à la maison. » soufflai-je doucement.

Après tout, ne dit-on pas home is where the heart is ? Car c'est ce que je ressens. Avec lui, je me sens chez moi. Comment est-ce possible ? Cela n'est-il pas que censé arriver dans les films ? Je me mords la lèvre, trop d'idées en tête, mais je ne veux pas gâcher ce moment ou le mettre mal à l'aise ou... je ne sais pas. Je veux juste profiter de l'instant, de ses mains contre les miennes. « On s'met sur le canapé pour manger les glace ou » je souris « tu avais une autre idée ? » Les deux me vont, sincèrement Jayesh, choisis. Choisis pour moi car j'en suis incapable. La seule chose que je refuse, c'est de lâcher tes mains et de m'éloigner de toi.

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Lun 11 Avr - 14:29
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Jayesh Madari
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Ça y est. Le moment m'envahit de tout mon corps, de tout mon être. De tout le sien, aussi. Nos lèvres entremêlées, nous ne faisons qu'un. Il me fait sourire, encore, avec son murmure, et nous reprenons notre activité, celle que nous attendions depuis longtemps maintenant. Peut-être même depuis toujours. J'ai envie que ça ne s'arrête jamais. Je colle mon corps au sien, pour le sentir battre, respirer... vivre. Il a l'impression d'être à la maison... c'est une phrase qui ne veut pas dire grand chose, mais qui veut néanmoins tout dire. On n'attendait pas ce moment depuis longtemps. On l'attendait depuis toujours. Encore cet emballement adolescent, trop vite, trop fort... et pourtant...

On se retrouve là, front contre front, mains dans les mains, se soufflant littéralement dans le nez. Je dépose un simple baiser sur sa joue, et je ne lâche ses mains que pour pouvoir le serrer dans mes bras. Poser ma tête sur son épaule. Respirer dans son cou.

La glace. J'en avais oublié la glace ! Je n'avais pas d'autres idées, du moins... pas exactement. Je ne sais plus ce que je veux. Je ne sais pas. C'est tellement... tellement comme si nous étions ensemble depuis toujours, alors pourquoi me refuserai-je à lui ? Ça paraîtrait pourtant tellement normal... tellement logique... oui, sans doute que je me laisserai aller. Il ne suffit plus de grand chose pour que je succombe, maintenant. Quelques gestes, certainement. Que ses doigts ne frôlent qu'un fragment de peau, un seul, qui ne se trouve pas déjà là de suite à la portée de ses yeux. Mais pas tout de suite. Voilà. De la glace. C'est exactement ça qu'il faut. De la glace, pour refroidir un peu tout ça !

Je plonge alors sur le canapé, presque littéralement, l'entraînant avec moi après avoir récupéré sa main au passage. J'annonce que je veux de la glace, mais mes paroles ne semblent pas en cohérence avec mes actes, puisque je l'entraîne sur moi, l'embrassant encore, me laissant retomber en arrière. Ma chemise remonte légèrement malgré elle, malgré moi. Est-ce donc mon tour...? Est-ce donc ce que je suis désormais...? Succomber comme ça, le premier soir...? Non, ça ne me ressemble pas. Mais je ne veux pas m'arrêter, je ne veux pas qu'il s'arrête non plus. Ça ne fait que cinq minutes, mais j'ai l'impression que c'est depuis toujours. Je l'ai forcément connu, dans une autre vie, dans un autre corps... qu'importe ce que nous étions alors, puisque ce qui me convient, ce que je veux maintenant, c'est celui que j'ai là, de corps, devant mes yeux et sous mes doigts... qui glissent doucement, mais sûrement, le long de son dos, remontant sous ses vêtements... sa peau si douce, si moite... je peux le sentir, tout aussi frileux, tout aussi impatient que moi...

Et soudain, c'est la stupeur. J'avais pas prévu ça. Je veux dire... je n'avais vraiment pas prévu ça. J'ai pas de capote dans cet appart. Aucune. Kuch nahi. Zéro. Shuny. Nada. Est-ce que j'ai confiance en lui . Oui, même si ce n'est techniquement que la deuxième fois qu'on se voit. Dans cette vie, du moins. Mais si j'ai confiance en ses possibles exs ? Si j'ai envie d'avoir cette conversation maintenant ? Oh, non. J'arrive à me redresser, m'extirpant un instant de son étreinte, alors que les boutons de ma chemise commençaient à être déboutonnés un à un. Je sens l'incompréhension dans son regard, et je me sens coupable. Je ne peux pas lui dire tout ce que je pense, là, en le regardant dans les yeux. Alors je l'embrasse encore, comme pour cacher mon visage dans le sien, avant de lui murmurer, comme si ma bouche disait non alors que tout mon corps voulait dire oui :

- Est-ce que t'as des... protections ?

Parce que sinon, ce sera glace.

/ awards session
(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Mar 12 Avr - 22:31
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Sa présence est si chaude, si douce, si réconfortante, mais ce n’est pas ce que je veux maintenant. Je veux son corps, ses lèvres, lui. Je me sens si bien, si pressé, si heureux, si impatient. Je n’avais pas ressenti ça depuis longtemps. Et je me perds dans l’instant. Son souffle, chaud, caresse mon cou. Ses mains agiles serrent les miennes.

Il relève brusquement les yeux et reparle de la glace. Je ne le suis plus, je croyais que nos désirs étaient alignés, pourtant, il m’attrape et m’entraîne avec lui. Comme s’il était incapable de me lâcher, tout comme je le suis. Je souris et ferme les yeux un instant. Je devine son trouble, sa gêne, tout comme moi, il est enivré de plaisir, mais il hésite. Parce que, ça n’se fait pas. Oh, je veux dire que dans l’imaginaire collectif, ça ne se fait pas. Mais nous, on devrait n’en avoir rien à foutre non ? Pourquoi attendre ? Et puis attendre quoi ? Nous n’avons aucun comptes à rendre, aucune demande à formuler. Qui se souciera de nous ? De toute manière, vu mon caractère, je préfère que rien ni personne ne soit au courant.

Et ses lèvres se posent sur les miennes. Pendant un instant, j’oublie tout. Pourquoi réfléchir quand la douceur est à portée de main ? Quand l’excitation durcit le plaisir ? Quand il est là. Je savoure l’instant, sentant ses doigts contre mon dos. Je frissonne de plaisir, savourant ce contact plus que d’ordinaire. Bon sang, si j’avais su ce qu’il promettait, j’aurai plongé encore plus tôt. Je souris à notre rencontre manquée, au numéro mal orthographié, à tout ce qui aurait pu se passer mal et qui a fini bien. Nous sommes bien.

Soudain, c’est terminé. Il se redresse et je vois ses yeux réfléchir à toute vitesse. Je m’inquiète du regard, mais le laisse faire. Il me dira ce qui ne va pas. J’attends. C’est si long. Qu’ai-je fait de mal ? Suis-je même responsable. Je commence à paniquer, la chaleur moite de l’excitation est remplacée par le stress. Je suis quelqu’un d’entier et donc je m’inquiète, vraiment.

Il repose ses lèvres contre les mienne, mais ce baiser a un goût nouveau, je l’embrasse avec douceur, calme, comme si je lui transmettais ma force, pour je ne sais quel raison. Comme si, j’en avais de la force tiens donc !

Enfin il parle et je ressens un soulagement intense. Ce n’est que ça.

« Oh Jayesh, tu m’as fait peur ! » m’exclamai-je. Je passe une main sur son visage, un doigt sur sa joue pour y caresser la perfection qu’elle représente.

Puis je réfléchis et … je n’en ai pas. J’en ai chez moi, au cas où, inutilement bien sûr, mais pas sur moi. Pourtant, je suis clean, totalement. Je n’ai couché avec personne en plus d’un an et le dernier était Bran. Je ressens l’habituelle douleur à l’estomac en pensant à lui, mais aujourd’hui elle est moins violente. Grâce à la présence de Jayesh, j’ai moins mal. Je souris.

« Non, je n’en ai pas. » avouai-je malheureux comme les pierres. « mais tu as raison. » rajoutai-je rapidement pour qu'il ne s'en veuille pas. Il ne faut pas s’enflammer, il ne faut pas faire des bêtises, et avec lui, je ne veux en faire aucune. Même si ça me fend le coeur de devoir patienter, il mérite. Jayesh mérite le monde entier et si ma petite personne peut lui faire du bien dans sa vie, alors j'essaierai de faire les choses bien.

Je dépose un léger baiser sur son cou et inspire doucement son odeur. Je pose ma tête sur son épaule.

« Ce sera glace pour ce soir » dis-je d'un ton badin, comme si cela suffisait, mais je ne me lève pas. J’avais envie de plus, mais je n’ai pas le droit d’exiger plus de lui. « Par contre, je te préviens, je ne me décolle pas de toi. » annonçai-je en me rapprochant encore plus de lui sur le canapé. Comme s'il n'était pas assez large pour deux.

Je lui prends la main et dépose un nouveau baiser sur ses doigts. « Je ne pensais pas que ça irait aussi vite, aussi loin, mais qu'est-ce que j'en suis heureux. » soufflai-je doucement, en plongeant mon regard dans le sien. Je sais que mes joues seraient rouge tomate si ma peau n'était pas aussi sombre, mais l'émotion que je ressens est trop belle pour être repoussée. « Merci de m'avoir invité chez toi et promis à la base je voulais juste manger de la glace. » Je crois qu'il sait déjà, qu'il a compris que je n'avais pas eu d'idée derrière la tête, que tout s'est juste passé ... comme ça. Naturellement. Nos lèvres se sont accrochées et nous avons continué, parce que c'était trop beau, trop évident, trop naturel de nous toucher de la sorte. Mais, même si je suis pratiquement sûr qu'il savait, je préférais le redire. Lui montrer que je n'étais pas quelqu'un d'autre que celui qu'il a imaginé.

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Dim 1 Mai - 13:55
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Jayesh Madari
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Il ne faut jamais sous-estimer les messages que la vie nous envoie. Ils sont parfois si imperceptibles qu'on ne s'en rend pas compte, ou alors plus tardivement. Il y avait cette force, cette attirance, cette vérité entre Tendaï et moi qui était certainement trop supérieure pour qu'on la comprenne, surtout à ce stade. Mais ce n'était pas une raison pour brûler les étapes. Et c'était le message du jour. J'en avais pourtant envie, même si je n'étais, à priori, du moins jusque là, pas ce genre de personne. Et je le sentais, je le savais, qu'il le voulait également. Mais alors que le doute, purement matériel, me transperçait, je lui transmettais indirectement et involontairement ma soudaine panique.

Il semble soulagé de ma question. J'ai presque envie d'en rire, il m'avoue à quel point je lui ai fait peur, mais j'avais senti sa crispation. Puis son soulagement... ainsi que sa déception. Je l'étais un peu aussi, sur le coup. Je fermais les yeux dans un soupire, me demandant comment j'allais, comment on allait, pouvoir calmer cette ardeur. On ne peut pas éteindre un feu aussi dense avec un simple seau d'eau... la glace. Mais là, il faudrait s'asseoir dessus plutôt que de la manger, pour que ça se calme. Cette idée me fait rire, je ricane comme un enfant. Pourquoi je me mets à penser des choses pareilles, moi, maintenant ? Je me laisse embrasser, le sourire niais, rassuré tout de même par sa réaction et sa douceur.

On a certainement l'air un peu cons, maintenant. Tous les deux sur le canapé, à moitié débraillé, l'un contre l'autre, comme des adolescents en effervescence, avec le même air blasé sur le visage. Comme si on avait failli se faire surprendre par nos parents qui rentraient plus tôt que prévu alors qu'on se tripotait devant un écran de télévision qui ne nous intéressait plus. Sauf que nous n'étions pas adolescents, que personne n'allait se pointer, et que la maturité était la seule chose qui nous retenait, là, tout de suite. Même si nous ne l'étions pas vraiment, je crois. Pas tout à fait.

Je ris un peu, le regard plein de tout l'amour que je pouvais envoyer à ce premier "date" des plus réussis... Tendaï. Mon petit ami. Enfin, c'est ce que j'aurai dit à vingt ans. Mon compagnon. Il me dit qu'il est heureux, et je le suis aussi, mais je n'arrive pas à poser des mots dessus. Alors je me contente d'un regard, d'une tête sur son épaule, de caresses sur ses mains.

- Le dictionnaire a tout faux. Je crois que le bonheur s'appelle Tendaï, en vrai.

C'est nul. C'est typiquement ce qu'un ado dirait. Mais n'est-ce pas tout ce qu'on est ce soir ? Surtout qu'on s'apprête à se gaver de sucreries, à défaut d'autre chose à se mettre sous la dent. Sans mauvais jeu de mots... et puis, je l'ai jamais lu, le dictionnaire.

Je continue de le regarder avec ces yeux amoureux (déjà?) et ce sourire terriblement niais qui les accompagne. Je ne remets absolument pas sa parole en doute, c'est évident. Sans quoi il aurait eu ce qu'il faut. Et moi aussi, d'ailleurs.

- À force d'en parler sans la manger ni la remettre au frais, elle n'aura de glace que le nom... tu préfère musique ou télé pour accompagner ?

Je suis pas forcément télé. Je regarde principalement des films indiens, des matches de cricket, et... des dessins animés. La vérité, c'est que je rêverais de m'installer là, assis en tailleur sur le canapé, à ses côtés, chacun avec son bac à glace et sa cuillère, devant un cartoon quelconque, le chai fumant sur la table basse, avec un bol de snacks et des bonbons.

Comme il m'avait affirmé ne pas vouloir se décoller de moi, je forçais en rigolant pour me remettre debout tout en le soulevant, avant d'abandonner l'idée, pour m'asseoir derrière lui avant de monter sur son dos, l'entourant de mes bras en l'embrassant dans le cou.

- Désolé, t'es trop lourd pour moi, pour aller chercher la glace sans te décoller, c'est la seule solution que je vois...

J'ai pas envie de lui casser le dos, mais bon, je fais 30 kilos tout mouillé, ça devrait aller. Sinon, on s'étalera par terre, on n'est plus à ça prés...

- Prends la télécommande au passage, c'est la même pour la musique et la télé.

Et puis quand on sera plein de sucres, qu'on aura regardé une émission ou une autre, qu'on aura dansé sur nos chansons préférées, il sera peut-être temps de lui chanter la sérénade au piano. Pas sûr que ce soit encore un moyen de drague efficace ailleurs que dans les films romantiques, mais pas sûr non plus qu'on en soit encore au stade de drague...

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Mar 10 Mai - 22:41
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Tendai Wolf
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occupation : (agent de sécurité) en cours de reconversion pour devenir enfin le prof d'histoire qu'il rêvait d'être.
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Doucement, je prends conscience de ce à quoi nous ressemblons. Deux adolescents excité par la vie et tout ce qu’elle promet et ça me va ! Je ne suis pas quelqu’un de très démonstratif en public, je suis toujours gêné quand Matthew me touche juste parce qu’il est méga tactile et que ça le fait rire, mais en privé, oh c’est autre chose. En privé je deviens le moi que j’ai toujours rêvé d’être, celui à l’aise et qui profite de chaque instant. Et je ne lâcherai pas Jayesh, tant pis si j’ai l’air d’avoir 17 ans et d’être amoureux pour la première fois. Cette sensation est beaucoup trop belle pour l’ignorer, je suis si heureux que Jayesh pense comme moi.

« Oh, on en est là ? » le taquinais-je avec sa petite phrase si mignonne. « Je pense que le proverbes dit « La vie n'a aucun sens, mais elle a une direction : Jayesh. Qu’en penses-tu ? » Adapter les proverbes, clairement, mon jeu préféré.

En réalité, ça me touche et j’adore. C’est si agréable de recevoir l’amour et l’attention par des petits mots. Il est trop tôt pour dire ‘je t’aime’ mais clairement, nos regards brûlants de désirs se suffisent à eux-même. J’avoue que je suis assez fier de moi-même d’avoir su arrêter à temps, mais je ne perds pas au change. Même si le désir sexuel est toujours là, je crois que j’aime beaucoup trop la tendresse des moments doux.

« Télé ? » lançais-je un peu au pif.

Je regarde très peu la télé, c’est parfois un bruit de fond chez moi, mais je préfère largement jouer que rester devant, mais ce soir, je crois que je m’en fiche un peu. Ce qui m’intéresse c’est Jayesh. C’est tout. Je suis prêt à regarder ce qui lui fait plaisir, juste pour l’admirer pendant qu’il regarde d’ailleurs.

Quand il essaie de me soulever, je ne fais aucun effort, mais il a alors la meilleur idée. Et je ris aux éclats. Accroché sur mon dos, je sens toujours sa chaleur et je profite. Je me lève sans trop de difficultés et avance vers la glace avec un grand sourire, qu’il ne peut pas voir. J’aurai tellement mal aux zygomatiques demain, mais quelle douleur exquise !

« Voilà la télécommande et voilà la glace. » dis-je en attrapant les deux. « Outch, c’est vrai qu’elles ont un peu fondu. » Je pose délicatement les glaces sur la table basse et lance la télé. « Attends, j’peux être ton assistant ? Genre Rémi dans Ratatouille ! Enfin non, Rémi c’est le nom du rat ? Linguini alors ? Tu avais acheté des trucs non ? » Je m’embrouille, mais il faut avouer que Ratatouille est un dessin animé excellent. J’attends ses ordres pendant qu’il reste sur mon dos.

C’est fou comme je savoure cet instant, sans pour autant avoir l’impression qu’il est unique, je m’imagine déjà passer plusieurs soirées ici. Et je songe à cette phrase qu’on m’a dit un jour « une fois qu’on trouvé le bon, on s’pose moins d’question » j’y avais pas cru, moi qui avait toujours besoin de faire des tableaux de pour et de contre, moi qui doutait constamment de moi.

D’un autre côté, je doute, n’est-ce pas trop tôt de parler de bon déjà ?

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Mer 11 Mai - 9:26
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Jayesh Madari
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Jayesh est musicien, de toute son âme et de tout son coeur. D'origine et nationalité Indienne, il y est très attaché. Sa famille lui manque, mais sa vie, c'est surtout son piano. Aujourd'hui compositeur et interprète pour le Louisiana Philharmonic ainsi que professeur de musique à l'université, il réalise peu à peu ses rêves, de vivre et partager la musique. Depuis qu'il est installé à NOLA il rêve d'ouvrir une école de musique gratuite et ouverte à tous, au beau milieu d'un quartier populaire.

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Des adolescents. C'était ce que nous étions. Peut-être que c'est ce que sont tous les couples, au début de leur relation. Si un oeil extérieur s'était incrusté à ce moment là, il n'aurait jamais pu deviner que nous n'étions qu'au soir de notre deuxième rencontre (troisième ? si on compte l'entrevue bizarre), et surtout du premier date. D'un point de vue purement indien, envisager une vie commune après s'être rencontrés pour la toute première fois, c'est relativement banal. Les mariages arrangés sont encore coutumiers, mais ils ont évolué. Contrairement à ce que les gens d'occident se l'imaginent, on n'en est plus à obliger quiconque à épouser une personne sans l'avoir rencontrée. Les mariages arrangés restent la norme, mais les mariés s'arrangent surtout entre eux. Souvent, passé un certain âge, on décide qu'il est temps de se poser, et les sites de rencontre font le reste. Sauf que dans notre cas, les parents s'en mêlent dés le premier jour, mais ça fait partie du jeu.

Bon, d'accord, il existe encore de ces mariages forcés où on ne demande son avis à personne, ou presque. Mais encore une fois, loin de que les gens croient. Dans certaines régions, les bons partis masculins sont purement et simplement enlevés pour être mariés de force à leur épouse. Ça évite à ces dernières d'avoir à payer la dot. Qui est illégale, mais encore pratiquée. Mais encore une fois, pas pour les raisons que l'on pourrait penser... J'ai trois soeurs. On a payé pour deux d'entre elles. Jamais on n'aurait envisagé de les envoyer se marier sans la dot, même si on n'avait que trop peu de moyens. Parce que la dot, c'est tout ce qu'il leur reste, en cas de problème. De divorce, de décés, de quoi que ce soit. Évidemment, ça n'empêche pas les plus mal intentionnés de se l'approprier tout de même et ce genre de chose... mais voilà. Je sais que mon pays a des défauts, je sais que certaines traditions sont mal comprises, mais remettre les choses dans leur contexte me tient à coeur.

Mais je pars loin, là. Très loin. Trop loin. Le mariage ? Bien entendu que j'y pense. Bien entendu que je veux le faire. Mais pas pour la fête, encore moins pour les enfants. Si j'avais été hétéro, les choses auraient pu être différentes, mais ce n'est pas le cas. Le mariage, c'est l'union des âmes, l'assurance de se retrouver dans nos sept prochaines vies. Et Tendaï, oh, Tendaï... c'est évident, que je voudrais de toi dans mes sept prochaines vies. Et les sept suivantes. Et les sept d'après...

Mais pour l'instant, nous sommes encore deux adolescents, il n'y a pas de raison de parler déjà de ces choses là. Surtout que je ne suis pas prêt, oh, non, je ne suis pas prêt à impliquer ma famille dans cette histoire. Alors voilà, deux adolescents, l'un sur l'autre, tentant de réprimer une excitation intense par une autre. Du sexe ou du sucre, il faut choisir. Mais en tant qu'adolescents adultes depuis plusieurs années maintenant (voir décennies...), on a la sagesse d'opter pour l'option enrobée dans du plastique. L'option froide. Sucrée. Même si on continue de s'échanger des niaiseries qui ne font sourire que nous.

- Je pense que ça n'a aucun sens... j'ai pas envie de tourner en rond. Sauf peut être autour de toi...

Et d'un piano et de tout un tas d'autres choses, mais là tout de suite, juste de toi, et... non, on a dit glace, il faut que je retire rapidement ces pensées. Je ferais le tour de ton corps un jour... mais pas ce soir. Et je l'embrasse, parce que...

- Mais c'est mignon, alors c'est pas grave le sens.

Bien installé sur le dos de mon fier destrier, je ris un peu lorsque la mission est remplie, presque déçu que s'eût été aussi facile. Cette fois, plutôt que de m'asseoir sur le canapé, je prends place directement sur ses genoux, attrapant la télécommande pour fouiller un peu dans la liste des replays et autres chaînes des bouquets auxquels j'ai souscrit plus ou moins exprés. Incapable de faire mon choix, je laisse alors la télécommande entre les mains de Tendaï avec un grand sourire.

- Va pour Ratatouille, alors !

Je ne sais plus dire si je l'ai déjà vu, en entier, ou simplement des extraits. Mais le me relève tout de même, parce qu'il nous faudra bien des cuillères pour manger tout ça. Ou des pailles, à ce rythme...

- Tu pourras ramener ce que j'ai acheté chez toi, du coup, j'ai tout ce qui me faut ici...

Oui, voilà, avant de parler mariage, on va juste laisser deux-trois trucs innocemment l'un chez l'autre, et je vais commencer par y mettre mes épices avant même mes pieds ! Si c'est pas de l'engagement, ça...

- Tu viens ?

Je n'avais même pas remarqué que je ne lui avais pas lâché la main, rendant ma tache "avancer vers la cuisine" un peu plus difficile. Désormais sur mes deux pieds, j'avais aussi besoin de mes deux mains. Casseroles à portée de main, tout comme le reste, j'enchaînais machinalement les gestes quotidiens de la préparation de mon thé, tout en commentant :

- T'étonnes pas si tu trouves des tonnes de Twinings dans les placards. Comme disait ma grand mère : "les pires thé font les meilleurs masala". Les vrais bons thés bien de chez nous ont déjà assez d'arômes à eux-mêmes, alors les épices relèvent mieux ces espèces de trucs anglais.

C'est surtout pour ça que je ne bois que du masala ici. Les bons thés sont rares, et surtout trop chers pour ce que c'est. Non, je ne prends plus que ça lorsque je rentre à la maison.

Je faisais bouillir l'eau et le lait avec ma mixture d'épices maison, en le mettant en garde.

- Cette casserole, c'est la casserole à chai. Elle sert à rien d'autre. Si tu veux te faire bouillir de l'eau, du lait, ou quoi que ce soit, c'est dans une autre casserole.

J'attrapais une cuillère en bois pour mélanger le tout, avant de réitérer ma mise en garde, pointant mon petit ami avec l'ustensile en bois, lui martelant doucement le bout du nez.

- On. Ne. Touche. Pas. A. Ma. Casserole. A. Chai.

Une fois prêt, j'y ajoutais les sachets de thé, et quelques épices non écrasées supplémentaires ainsi que du sucre, avant de sortir les mugs, et des grandes cuillères pour la glace. Fun fact que je ne sais pas s'il a eu le temps d'y faire attention, mais il n'y a pas de fourchette chez moi. Et assez peu de couverts, en fait. Avant de nous servir le thé, j'ouvrais un autre placard pour sortir mon bocal à bonbons. On pouvait maintenant retourner sur le canapé pour boire notre thé comme des adultes, avant de se goinfrer de glace et de bonbons devant un dessins animés comme des enfants.

Et l'embrasser encore. Trop concentré sur la préparation, j'en avais presque oublié cette activité si plaisante, qui l'était encore plus avec l'odeur des épices qui embaumaient à présent la pièce principale de l'appartement.

Et nous voilà tous les deux de nouveau sur le canapé, chacun avec sa glace et sa cuillère, ma tête sur son épaule, un genou sur sa cuisse, en train de commenter la bouche pleine sur la cuisine française. Un fantasme pour les estomacs sur patte.

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Mer 11 Mai - 23:54
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Tendai Wolf
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Le soucis avec le fait d’être raisonnable, c’est que je n’ai pas envie de l’être. Il faut l’être, mais je déteste ça. J’ai envie d’être un enfant, qui ne songe pas aux conséquences, sauf que, pour foncer tête baissé, il faudrait être sûr de ne rien offrir de mauvais à l’autre. Et l’autre, c’est Jayesh. Et je ne veux pas qu’il souffre. Et je refuse d’avoir une conversation sur Bran et James maintenant, alors que l’ambiance est si douce, si délicate. Je refuse de savoir avec qui il a couché ces derniers mois, c’est bien trop tôt. Non. Je veux juste lui. Et, si on n’a rien pour se protéger, on ne peut rien faire. Alors, je répète ce que je me dis en boucle : je déteste être raisonnable.

Surtout quand il continue ses allusions, qu’il est si proche, que son odeur, sa chaleur m’emplit tout entier. J’ai envie de le bouffer. J’en peux plus. Mais je me retiens. Parce que j’ai passé la trentaine, parce que je suis adulte, parce qu’il le mérite. Oui, sans lui, je n’aurais pas tenu. Mais pour lui, je peux le faire. Suis-je en train d’assumer d’être totalement amoureux ? Oh, cela fait bien longtemps que je l’ai admis. Je suis raide dingue de Jayesh. Un sourire s’inscrit sur mes lèvres, faisant écho à mes pensées.

« C’est mignon ? Sérieusement ? C’moi qu’tu traites de mignon ? Tu vas voir si j’te fais bouffer du mignon ! »

Comment avoir l’air méchant et sérieux quand on est mort de rire et que mes lèvres ne cherche qu’à l’embrasser ? Aucune idée. Je pose mes lèvres sur les siennes, juste une demi-seconde. « Retire ça et tu auras droit à plus. » Je ris encore. Doucement, les yeux brûlant. Je hausse un sourcil, mettant ma menace à exécution, bien trop proche de lui, bien trop … je souffle doucement et je cède. Avant lui peut être. Je l’embrasse.

Ratatouille se lance et je crains qu’il n’y ait méprise. J’avais dit que je voulais jouer à ratatouille, créer le masala sous ses ordres et ses consignes, mais le regarder agir, me va aussi. Le voilà qui ouvre les tiroirs, les placards, sort les ustensiles. J’ai du mal à lâcher sa main, sûrement aussi niais que lui, mais quel bonheur d’avoir de nouveau cet âge béni où rien n’a d’importance si ce n’est sa peau contre la mienne.

« Tu te fais le masala tous les jours ? » demandai-je distraitement en voyant l’énorme collection de sachet de thé. Je ne dois pas en avoir autant chez moi, je songe directement à faire une réserve, pour la prochaine fois. On en était à combien de date ? Mille au moins. Même si on est en couple, on peut continuer à appeler ça des dates non ?

L’émotion traverse mon visage et je brûle d’amour, mon coeur bat plus vite. J’adore le regarder cuisiner. On en avait parlé plus tôt dans la soirée - quoi ? ce n’était que ce soir ? j’ai l’impression qu’une vie entière nous est arrivée - de sa cuisine et du fait qu’il cuisinerait pour moi. Si j’avais su combien je le trouverai sexy dans cette pose.

Je suis beaucoup plus attentif à ses mains, ses gestes, le mouvement de ses petites fesses quand il se penche qu’à ce qu’il fait réellement. Je me retiens de lui dire quoique ce soit, trop concentré à l’admirer dans ce qu’il fait, dans ce qu’il est.

C’est sur ces pensées-là que je me fais agresser par sa cuillère en bois - aucune métaphore - par rapport à sa casserole. J’écarquille les yeux quelques secondes.

« Promis promis, j’y toucherai pas. » Je souris avec innocence « mais mets un petit écriteau dessus, histoire d’être sûr ! » Je plaisante, je ne compte pas beaucoup cuisiner. Je ne sais pas faire ça alors chez lui, ce sera sous son oeil acéré que j’essaierai de m’y mettre. Voilà, pas de risque de faire une bêtise dans ce cas-là !

De retour sur le canapé, je m’assois collé contre Jayesh. Lui fait de même, évidemment. Le film démarre, mais ce n’est que lui que je regarde. Ses expressions, son enthousiasme, ses bonbons qu’il engloutit si vite. J’adore le sucre de base, mais je crois que je vais devenir accro à la manière dont il mange du sucre. C’est encore mieux que de le dévorer soit-même. Je soupire et retourne au film, sinon mes pensées vont encore s’éloigner et je ne résisterais pas. Je ne résisterai plus.

« C’est quoi ton dessin animé préféré ? »

Je le déconcentre sciemment, juste pour me déconcentrer moi-même. Et parce que je veux en savoir plus sur lui, sur chaque détail de sa vie. Sur ce qu’il aime et ce qu’il déteste. Tiens, ça me donne envie de poser une autre question, je ne résiste pas.

« Et celui que tu détestes ? »

Et mince, voilà que je me perds à nouveau dans ses yeux, dans son regard, dans mon désir. C’était pas ce qui était prévu. Parle Jayesh ou je vais faire une connerie, à nouveau.  

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Jeu 12 Mai - 22:57
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Jayesh Madari
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Si on continuait de s'embrasser comme ça, c'était sûr, on finirait par céder. Et il ne le fallait pas. Il ne le fallait pas, et pour plein de raisons. Outre la morale, même si je pense qu'elle n'a rien à voir là-dedans et que c'est une simple question de caractère, il y en avait de nombreuses autres. La protection, déjà. On n'en avait pas, ni lui, ni moi. Ce qui prouvait déjà nos dires respectifs, à savoir que nous n'étions pas, habituellement, ce genre de gars à coucher juste pour coucher, avec le premier rendez-vous qui passe. Je savais que je n'avais rien à lui refiler. Déjà parce que je n'avais pas eu de partenaire depuis un moment, et ensuite parce que je m'étais toujours protégé. Mais je n'avais pas envie d'aborder le sujet, ni connaître les détails de son passé. Pas tout de suite. Pas ce soir. Autre raison, je n'avais pas non plus envie de mettre des mots sur... les faits. Je suis quelqu'un de pudique. Le faire, oh, le faire, il n'y a pas de souci, je suis un être humain, j'aime ça, et je peux même faire preuve d'un certain appétit... mais lui demander, là, ce qu'il préfère ? S'il veut être celui qui... ou celui qui...? Non, je ne parle pas de ces choses là. Je les fais. Et enfin, la raison peut-être principale (même si la plus importante doit certainement être la protection), je ne voulais pas brûler les étapes. Oh, certes, j'en avais envie, mais je ne voulais pas. On ne le devait pas. Du moins mon cerveau essayait de m'en persuader, quand mon corps tentait de le faire taire.

Bien entendu... il y a aussi tout un tas de choses qu'on pourrait faire, sans que cela ne nécessite de protection. Mais mon cerveau finit par gagner cette manche, et je me lève pour préparer le chai. La pression redescend, les sucreries calment un petit peu mes désirs charnels... Ainsi sur le canapé, à me goinfrer pour ne pas penser, je vois le film sans trop le regarder. Mes yeux sur l'écran pour qu'ils ne filent pas ailleurs, réveillant les pensées enfouies que j'ai peur de réveiller. Mais Tendaï me déconcentre (quoi que je ne l'étais pas vraiment), et je souris en tournant la tête vers lui.

- Je dirais How to Train your Dragon. J'ai faillit appeler mon chat noir Toothless.

Surtout parce qu'ils étaient si petits, quand je les ai adoptés, abandonnés trop jeunes, qu'ils n'avaient effectivement pas de dent. Mais la vérité, c'est que j'y ai pensé après. Leur donner des noms d'instruments était tellement plus logique.

- Et toi ?

Pour la seconde question, c'est plus compliqué. Je ne crois pas en détester... n'avoir pas aimé certains films ou dessins animés, oui, mais de là à "détester"...

Et puis, avec mes yeux dans les siens... je ne peux pas résister, mes lèvres tombent sur les siennes, et je continue de l'embrasser, le faisant doucement, mais sûrement, basculer pour qu'il se retrouver allongé sur le canapé. Une fois rassasié, je pose ma tête dans son cou en murmurant :

- J'sais pas si il existe, mais je crois que je détesterai celui où tu rentres chez toi ce soir...

Est-ce que je viens de l'inviter à rester dormir ? Totalement. Est-ce que je pense bien "dormir" ? Totalement aussi. Mais il est encore tôt, non ? Et puis voilà, mon corps qui recommence à dicter mes envies, et mon cerveau qui peine à le persuader de quoi que ce soit, maintenant qu'il s'est rappelé qu'un tas de choses étaient possibles sans protection. Alors, oubliant Ratatouille, je reprends là où nous nous étions arrêtés. Ma main se glisse à nouveau sous sa chemise, alors que je recommence à l'embrasser. Mes doigts tremblent presque sur son ventre frémissant, bientôt suspendus au bouton ouvrant la porte au sésame...

J'ai beau lutter, je ne peux plus. Je veux plus. Je le veux lui, tout entier, maintenant, sur le canapé. Sur le canapé seulement, parce que si nous allons dans le lit maintenant, je suis certain que le manque de protection se fera trop, bien trop cruellement ressentir. Mes doigts hésitent, remontent doucement... pas qu'ils aient changé d'avis, oh, ça non. Pas non plus que mes lèvres se soient lassées des siennes... Tendaï... Tendaï... je répète son prénom dans un souffle retenu, avant de défaire sa chemise, avec plus d'impatience cette fois. Je l'embrasse à nouveau sur la bouche, puis dans le cou... ses pectoraux sont impressionnants, je ne peux m'empêcher de les embrasser aussi. Puis de descendre, doucement, doucement...

Est-ce que c'est une bêtise ? Est-ce que c'est une folie ? Est-ce que ce n'est rien de tout ça ? Ou bien tout à la fois ? Il faut vraiment que je dise à ma tête de se taire. Mon corps ne veut qu'écouter le sien, celui de Tendaï. À présent, seul son cerveau à lui pourrait nous arrêter là. Mais je ne veux pas. Tant pis si c'est de la folie. Ce sera notre folie à deux.

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Dim 15 Mai - 14:45
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Tendai Wolf
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statut civil : (en couple) avec Jayesh baignant dans l'amour et la reconnaissance.
occupation : (agent de sécurité) en cours de reconversion pour devenir enfin le prof d'histoire qu'il rêvait d'être.
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Le sourire qu’il m’offre est la plus belle vue de l’univers. Je souris à mon tour, heureux d’être avec lui, simplement. Mes yeux pétillent quand je vois les siens, sûrement parce que nos pensées prennent le même chemin. J’écoute à moitié sa réponse, trop perdu dans mes songes et mes rêves, mais je tente de me raccrocher, pour qu’il ne pense pas que je ne fournis pas le moindre effort. J’attrape sa main, c’est pire encore. Je suis incorrigible ce soir avec lui.

« Je l’ai pas vu je crois. » avouai-je en cherchant dans mes souvenirs, pourtant, un dessin animé sur les dragons, ça aurait dû me plaire. Il faut croire que j’avais trop de choses à faire. « Tu me le montreras ? » demandai-je des étoiles plein les yeux.

Evidemment, il me retourne la question, j’aurai dû en avoir une toute prête, j’aurai dû la prévoir, mais je n’ai rien sinon son regard brûlant, sinon ses mains chaudes contre les miennes, sinon son corps collé à moi et… stop. « Un des Miyazaki sûrement, Nausicäa ou le château ambulant. » tentai-je comme réponse, un peu pris de court. Par ma faute, bien entendu. Je ne reproche rien à Jayesh sinon d’être … là. Je souris une fois de plus, incapable de regarder ailleurs.

Je vois son baiser avant qu’il n’arrive sur mes lèvres et je ne fais rien pour le repousser. Je l’attire même contre moi, caressant de mes doigts agiles son dos fin. Il m’embrasse et je ne peux rien faire sinon m’abandonner à mon tour. Je n’ai plus aucun contrôle, plus aucune pensée cohérente. Seuls ses doigts contre mon corps, seule sa langue restent clairs dans mon esprit. Je ferme les yeux en frissonnant de plaisir. Ne songeant pas un instant au conséquence, juste à lui.

Ma bouche attrape le lobe de son oreille, délicatement, avant qu’il ne descende. Je pose ma main dans ses cheveux, savourant la sensation de sa langue sur ma peau. Ses murmures m’arrachent des gémissements, j’aime tant l’entendre m’appeler de cette voix pleine de désir. Mon corps se tend, bien trop prêt pour ce qui arrive, bien trop réactif, mais je m’abandonne à ses soins. Et je pense à ce que je lui ferai ensuite. Comment je m’occuperai de sa bouche, de son corps, de lui tout entier.

Mes pensées se perdent dans mes murmures, mes halètements et mes gémissements. Chaque seconde est un bonheur, du plaisir à l’état pur, je suis en train de voler, bien loin de ce canapé, mais toujours avec lui.

Quand, enfin, je peux l’atteindre à nouveau, je me penche à mon tour. Embrassant, léchant, suçotant ce que je trouve, la frénésie me prend, le plaisir m’habite encore, je veux sentir le siens, je veux entendre ses bruits, je veux qu’il ne regrette rien. Jamais.

Quelques minutes, heures ou jours plus tard, je pose ma tête contre la sienne. « Je ne regrette rien » murmurai-je « mais est-ce que tu m’en veux ? » Je sais que tout n’est pas de ma faute, mais il avait mis le premier stop, et. C’est trop tard pour les regrets. Je relève la tête vers la télé, qui tourne encore, mais ratatouille est fini. « On tente Dragons du coup ? » lançai-je en tentant de faire l’innocent, alors que j’ai désespérement juste envie de rester avec lui un peu plus. Mais je serais sage cette fois-ci, promis.

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Mar 17 Mai - 10:12
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Jayesh Madari
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Jayesh est musicien, de toute son âme et de tout son coeur. D'origine et nationalité Indienne, il y est très attaché. Sa famille lui manque, mais sa vie, c'est surtout son piano. Aujourd'hui compositeur et interprète pour le Louisiana Philharmonic ainsi que professeur de musique à l'université, il réalise peu à peu ses rêves, de vivre et partager la musique. Depuis qu'il est installé à NOLA il rêve d'ouvrir une école de musique gratuite et ouverte à tous, au beau milieu d'un quartier populaire.

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Se perdre en banalités était comme un accord tacite qui semblait s'être installé entre nous. Puisque l'absence d'une certaine chose nous obligeait à avoir d'autres projets pour la soirée, nous voilà propulsés vers ce qui était prévu au tout départ. Sauf qu'une fois la glace mangée et le chai bu, il ne restait plus grand chose de cet interlude. Nous nous voulions, c'était une évidence, et le nier, l'enfouir, devenait un faux-semblant. Alors, on voyait un film sans le regarder, et nous échangions sur d'autres sans vraiment y penser. Oui, je lui montrerais le film. Moi non plus, je ne connais pas ceux qu'ils me citent, alors je lui réclame à mon tour de me les montrer.

C'est ridicule, n'est-ce pas ? Deux adultes consentants qui veulent la même chose, se tournant autour comme des adolescents... alors je finis par prendre les devants. Enfin un peu. Et lui aussi. Il m'encourage. Alors, nous basculons peu à peu, au sens propre comme au sens figuré, s'entraînant l'un l'autre vers le feu d'artifice contemplatif dont nous avions besoin. Baignés d'amour, enlacés de sueur, nous nous finissions enfin dans un souffle vainqueur, haletant d'efforts, soupirant de béatitude. Oh, god. Que c'était bon.

Il ne regrette rien. Pourquoi le devrait-il ? Pourquoi lui en voudrais-je ? C'est moi qui ai cédé, après tout. Il n'a fait que suivre, échanger... et quel échange ! J'aurai pu lui en vouloir s'il n'avait pas eu envie de goûter à cette chaude glace en bâton après que j'eus terminé la sienne, et encore, c'est même pas sûr. Alors je fronce un peu les sourcils, étonné de la question. Un petit sourire aux lèvres, je lui caresse la joue avant de l'embrasser à nouveau, avec une haleine qui n'a plus rien de glace au citron ou de chai masala.

- T'en vouloir de quoi...? Je sais que je suis végétarien, et que j'ai peut-être eu l'air d'avoir envie de le dévorer, mais, j'ai tout bien laissé en place, quand-même ! Je voudrais pouvoir m'en resservir, tant qu'à faire... D'être aussi sexy ? Surtout sans ta chemise, je me force à me concentrer sur tes yeux pour pas redescendre plus bas... voir encore plus bas, mais bon, là, j'aimerai mieux me rhabiller, je suis quelqu'un d'assez pudique... D'avoir un plus beau corps que moi ? Et une plus grande, comme quoi tous les clichés ne sont pas infondés... Ou bien de pas vouloir rester dormir ? Parce que ça, oui, je t'en voudrais.

Tiens, le film est terminé. Tant pis. Il propose alors Dragons, je me lève en me rhabillant. Je ne suis pas sûr d'avoir envie d'un nouveau film... J'ai surtout envie d'une douche. Et de jeux vidéos, tiens. Là tout de suite, j'ai envie de nous voir nous chamailler sur le canapé à Mario Kart. Sauf que j'ai pas de console.

- Je vais prendre une douche. Tu as le droit de venir, si tu veux !

Aucun sous entendu derrière. Juste besoin de me rafraîchir, de me laver, de me changer. S'il veut que je lui frotte le dos, ce sera avec plaisir, et réciproquement, mais le reste attendra qu'on ait tout ce qu'il nous faut pour ça.

Comme je suis chez moi, je n'ai aucune difficulté à enfiler un t-shirt et un short, en mode décontracté. C'est comme ça que je suis quasiment tous les soirs, et, en règle générale, quand je ne sors pas ou que je n'ai rien de prévu. Il m'arrive aussi de sortir en short et en t-shirt, mais ceux que j'ai rangé dans la salle de bain sont clairement de type "tu vas pas sortir comme ça". Certains d'entre eux, je les portais déjà à l'âge de quinze ans, et je vivais dans un bidonville.

Une fois tous propres et tous frais, je regarde Tendaï en serviette, et je manque d'éclater de rire. Oui, évidemment, on n'avait, encore une fois, pas prévu ça. Alors, je fouille un peu, et finit par lui tendre un vieux machin un peu mité, mon visage hésitant clairement entre l'air aussi décrépi que ce t-shirt et l'envie irrésistible de pouffer de rire.

- Je crois que j'ai pas plus grand... J'ai du piquer ça à mon père avant de partir pour les USA.

Je suis pas parti avec grand chose, je ne sais même pas trop pourquoi je m'étais retrouvé avec ce vêtement, que je portais plutôt pour la nuit. Et puis, je finissais par réellement éclater de rire, voyant mon petit ami bien trop étroit dans ce que j'avais de plus large. Il n'est pas très épais à le voir habillé, mais il est tout de même vigile... et il est sacrément musclé. Oh, ça... oui. Mais on n'en est plus là.

Elle avait l'air de rien, ma salle de bain. Pas de baignoire, mais une grande douche. Moderne, tout ce qui se fait à la mode en ce moment, mais elle était déjà comme ça quand je suis arrivé. Elle est bien rangée, je suis quelqu'un d'assez ordonné, enfin, tout dépend des pièces du loft. Autour du piano, c'est assez éparpillé... Mais je souris, devant cette scène improbable. Maintenant qu'il s'y tient, là, Tendaï, mon Tendaï, elle rayonne comme jamais.

- Désolé...j'ai rien de plus grand... sauf ma couette !

Je n'avais plus envie de lui, de son corps tout chaud sous mes doigts frêles, du moins pas dans l'immédiat. J'en avais eu un aperçu ma foi tout à fait satisfaisant, mais là, je ne voulais plus que me blottir contre lui, poser ma tête contre sa poitrine, et m'endormir. Rien de plus, rien de moins.

Lorsque je lui ouvrais enfin la porte de ma chambre, rien d'extraordinaire. La pièce n'est pas très grande, juste un lit, simplement posé sur le sol, une armoire, quelques étagère, un bureau presque vide, où un ordinateur portable, capot fermé, semble avoir été presque jeté là, dans un sens qui dit clairement "ce bureau ne sert qu'à me poser". Et sur mon lit, et bien... mon amant. Enfin, l'un de mes amants. Mon amant préféré se trouvant dans le salon (tu m'étonne que c'est mon préféré, il est à queue). Mon amant mobile, mon presque plus vieil amant. Un clavier, assez vieux, mais pas plus d'une dizaine d'années, je l'avais acheté à New-York. Pour remplacer l'ancien. Une antiquité à peine transportable, mais qui pourra encore servir. Alors, devant ce piano électronique jonché en travers du lit alors que je tiens la main de Tendaï pour l'y entraîner, je ris un peu nerveusement. Faussement nerveusement.

- Oups, on dirait que je suis pris en flagrant délit... Tendaï, je te présente mon meilleur plan Tinder.

Sur ces mots, j'attrapais le clavier pour le déposer verticalement contre l'armoire, m'empressant d'ajouter :

- J'suis pas sur Tinder, hein ! C'est juste mon... partenaire au lit. Mais il est pas aussi doué de toi.

Surtout que y'a que moi qui le touche. J'invite enfin mon amant, le vrai, à venir me rejoindre sous la couette. Juste pour dormir. Même si je fais des blagues nulles pas très végétariennes (c'est comme ça qu'on appelle les blagues 18+ par chez moi), je n'ai aucunement l'intention de remettre quoi que ce soit ce soir. Juste lui et moi, et un bon sommeil.

Une fois la lumière éteinte, je me glisse contre lui, pour être le premier à poser ma tête sur son coeur, des fois qu'il aurait eu envie de faire pareil. Je le serre contre moi, en l'embrassant avant de fermer les yeux. Je n'ai pas forcément envie de dormir tout de suite. On peut discuter. Simplement... je suis tellement bien dans ses bras...

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Mar 17 Mai - 23:04
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Tendai Wolf
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Sa façon de désamorcer toutes les situations, avec humour, avec simplicité est sûrement ce que j'apprécie le plus chez lui. Je ne suis jamais sûr de moi, j’ai toujours peur de faire un faux pas, j’envisage constamment de tout recommencer depuis le début ou d’oublier ce que je viens de faire. Je manque de confiance en moi, c’est certain, mais là, face à son sourire et ses yeux, il balaie tous mes doutes. Il n’y a plus que lui. Plus que son humour, plus que son sourire. Et je soupire d’aise, de joie, de bonheur. Je suis comblé, je suis entier. « Ah ça non, je ne m’excuse pas d’être sexy » Que je grogne en le dévorant de baiser, mais il n’a pas fini. Je hausse les sourcils, mais je n’ai même pas de blague à lui proposer, seule des remarques sérieuses sur le fait que ce n’est pas une compétition et que son corps me convient plus que parfaitement. « Arrête tes bêtises » soufflai-je en l’embrassant sur le crâne avant de rire doucement. Je reste, ce n’est même pas une question. Je ne me vois rien faire d’autre.

Evidemment, je le rejoins sous la douche, pour lui savonner avec douceur et amour le dos. Rien de plus. Nous sommes sages maintenant. Encore une fois, grâce à lui. J’ai bien trop de chance de l’avoir rencontré et de l’avoir dans ma vie. Je sens que, petit à petit, je vais gagner en confiance à ses côtés, je vais pouvoir accepter qui je suis. Puisque lui, m’accepte sans la moindre condition. Enfin, pour l’instant. Et voilà que je recommence à douter au lieu de savourer la caresse du savon contre mon dos. Je ne regarde rien d’autre que lui. Je suis incapable de dire ou se trouve l’eau chaude ou le lavabo. Mes pensées ne sont pas concentrées.

En serviette, je jette un coup d’oeil à sa penderie, appréciant sa tenue décontractée qui lui va aussi bien que son costard. J’ai l’impression d’avoir vu plusieurs Jayesh et d’apprécier toutes ses facettes. J’adore. Je me sens bien ici.  « Allons sous la couette alors. » soufflai-je en riant doucement. Je n’ai plus cette impatience qui me tiraillait l’estomac, juste cette envie d’être au calme, chez lui, avec lui. Le sentir entre mes bras et l’entendre ronfler.

La porte de sa chambre s’ouvre, je n’ai même pas pris le temps de la visiter plus tôt. J’admire les recoins, les détails. Je regarde le bureau, l’armoire, l’ordinateur et son lit. Bien assez grand pour nous deux. Il rit et plaisante à nouveau. « Je ne suis pas sûr que je sois très partageur. » dis-je en jetant un regard noir au clavier. « Mais tu m’avais prévenu je crains bien. » avouai-je en me souvenant de ses paroles. Je regarde pose ma tête contre la sienne, voulant le toucher d’un contact doux et pur, pour le remercier. De ses mots, de sa confiance, du fait qu’il est là. Encore. Et qu’il veut de moi. Cela me parait bien trop fou pour être vrai. Bien trop naturel pour que j’ai pu en douter aussi.

Il s’allonge sur moi avant même que je n’ai eu le temps d’ouvrir les bras et mon coeur se met à battre au rythme du sien. « J’ai même pas le droit à un petit morceau pour m’endormir ? » le taquinai-je.

De ma main droit je caresse ses doigts, juste amoureusement, tendrement. J’ai des milliers de questions en tête, l’envie de tout savoir de lui me revient, comme pendant le repas. Et je n’hésite pas, je parle, il répond, à son tour, il me pose des questions aussi. Et tout ça, est si beau. J’écoute, j’apprends, j’entends. Et mon coeur se gonfle d’amour. Si vite, si fort, si puissamment. Je ne pensais pas que ce serait possible d’être rempli si vite, de se sentir bien si vite. Sur mon nuage, je savoure ce que je ressens et ne songe plus à rien d’autre. Je suis certain que je m’endors, le sourire aux lèvres.

RP TERMINE

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(#) Re: Call It a perfect moment (jayesh)    Ven 20 Mai - 16:52
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