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 Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé

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Jayesh Madari
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Jayesh Madari
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Jayesh est musicien, de toute son âme et de tout son coeur. D'origine et nationalité Indienne, il y est très attaché. Sa famille lui manque, mais sa vie, c'est surtout son piano. Aujourd'hui compositeur et interprète pour le Louisiana Philharmonic ainsi que professeur de musique à l'université, il réalise peu à peu ses rêves, de vivre et partager la musique. Depuis qu'il est installé à NOLA il rêve d'ouvrir une école de musique gratuite et ouverte à tous, au beau milieu d'un quartier populaire.

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occupation : pianiste, professeur, interprète et compositeur
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[ Call It a Night ]

La journée n'avait pas été de tout repos. J'avais couru d'un bout à l'autre de la ville, entre mes différentes obligations. Même si cela ne me déplaisait pas (bien au contraire, j'adore me perdre dans le son s'évadant de mes écouteurs lorsque je suis dans les transports), et que j'avais largement l'énergie pour tout ça, cela me faisait rentrer tard. En soi, je n'ai jamais été très attaché aux horaires, je ne suis ni du genre à compter les heures quand il s'agit du piano, ni même à la regarder en général. C'est peut-être culturel, à entendre certaines personnes, les Indiens sont "toujours en retard". Je crois que c'est juste que l'heure exacte nous importe peu, c'est eux les stressés de la vie à toujours avoir les yeux rivés sur une montre ! Bon, en vérité, c'est surtout que j'ai appris à lire l'heure très tard. Genre, vraiment très tard. Je reste toujours bien plus à l'aise avec les horloges numériques, qui, fort heureusement, se sont largement répandues partout, à commencer sur les téléphones, par défaut.

De toute façon, je ne vois pas pourquoi je raconte ça, puisqu'au final, je ne sais même pas quelle heure il est. Il est "soir", et il est surtout "nuit". Comme je n'en avais pas eu le temps de la semaine, je suis passé à mon projet d'école pour voir l'avancement des travaux. Il n'y avait plus personne, c'était compréhensible, soir + nuit = heure du repas. Je ne m'attardais donc pas trop, prenant juste quelques photos, avec le sourire de voir tout cela de plus en plus proche de la concrétisation. Je refermais la porte simplement, il n'y a pas encore de clé. Il en faudra bien un jour, mais pour l'instant, qu'est-ce que les gens espèrent pouvoir cambrioler ? Une échelle, une chaise défoncée ? S'ils veulent juste entrer faire des tags, c'est pas un problème : c'est même presque prévu. C'est juste pas le moment. Et puis il faudra que ce soit joli, et de préférence sur un thème musical. Mais bon, on n'en est pas encore là. Alors, je referme simplement la vieille porte, bancale et encore gonflée du passage d'une certaine Katrina.

Je repartais tranquillement, presque sifflotant, confiant malgré l'obscurité et le quartier, dis "malfamé". Peu importe. Je ne suis pas un dur, et ça se voit, mais j'ai moi aussi grandi dans ce genre d'endroit. Où la police ne met jamais les pieds, où les rues n'ont pas de nom, où les jeunes sans repères sont embrigadés dans des gangs, parce qu'ils sont les seuls à leur promettre un semblant d'avenir. Les seuls ? Pour l'instant. C'est pour ça que j'ai choisi cet endroit.

Je faisais quand-même tâche, au milieu du décors, j'imagine. J'étais encore en costume, parce que je revenais d'un cours à l'université, et que par principe, je n'y vais jamais en jean ou en t-shirt. Un professeur se doit d'être bien habillé, du moins c'est ce que je pense. Pas de là à sortir les beaux costumes des soirs de grands concerts, mais suffisamment pour coller à l'image respectable et respectée que l'on est supposé renvoyer. Peut-être que c'est pour ça que c'est arrivé.

Je n'ai pas tout de suite compris que c'était moi, que ce groupe de jeunes interpellait. J'avais mon téléphone à la main, sur le point de rallumer la musique, mais je retirais mes écouteurs d'un air interloqué. Je n'étais plus très loin de l'arrêt de bus, dans une rue un peu plus fréquentée que le reste du quartier, mais il n'y avait personne d'autre. Alors c'est tombé sur moi. J'imaginais que leur refiler mon téléphone suffirait. C'est qu'un téléphone... je ne suis pas du genre à y entrer ma vie entière. Ils y trouveront quoi ? Des photos de travaux, de chatons, et de pianos. Des vidéos de chatons et de musique. Des numéros de gens qui pour la plupart ne leur répondront même pas en anglais. La belle affaire. De toute façon, ils l'ont lâché, ladite affaire. Non, c'est pas un super smartphone dernier cri, ce n'est pas non plus l'i-phone version x16846 d'une couleur qui n'a pas encore été inventée. Ils sont déçus, veulent me faire les poches, supposent que j'ai de l'argent...

Ils se rapprochent un peu trop. Je me sens presque étouffer. Je ne sais pas quoi faire. Me défendre ? Physiquement, j'ai aucune chance. Leur donner tout ce que j'ai sur moi ? Quelques dollars et peut-être trois roupies qui traînent au fond du portefeuille, ils n'iront pas bien loin. Appeler les flics ? Mon téléphone est entre leurs mains, et je ne sais pas exactement où je suis, de toute façon. Les noms des rues, ça n'a jamais été mon fort. Si tant est qu'il y en ait un, de nom.

Me reste plus qu'à prier, donc. Prier pour qu'ils se contentent de me vider le peu de choses que j'ai dans les poches, prier pour qu'ils ne me cassent pas la figure (ou à défaut, pas les mains...), prier pour que quelque chose les fasse changer d'avis, prier pour que quelqu'un arrive...



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(#) Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Sam 29 Jan - 15:11
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statut civil : (en couple) avec Jayesh baignant dans l'amour et la reconnaissance.
occupation : (agent de sécurité) en cours de reconversion pour devenir enfin le prof d'histoire qu'il rêvait d'être.
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[ Call It a Night ]



La nuit avait commencé de la même manière que toutes les autres : le soir était tombé, le vent s'était levé et les lampadaires c'étaient allumés. Et je marchais vite pour atteindre mon bus et rentrer chez moi. Un jour, je mettrai assez de côté et m'achèterais un scooter pour rentrer plus vite après mes longs services de fin de journée au centre commercial, mais ce sera plus tard. Enfin, j'ai toujours espoir qu'un jour j'aurai un autre boulot beaucoup plus intéressant, peut être même que j'obtiendrai mon concours et que je deviendrai professeur d'Histoire, ma passion sur terre. Je soupire et tourne au coin de la rue, ça ne sert à rien tout ça, des rêves ne m'amèneront pas où je veux aller. C'est le travail et la motivation qui le permettront, soit deux choses qui me sont étrangères ces derniers mois.

Comme saoulé par moi-même, j'accélère le pas et me met à courir. Cela me défoule. Je cours régulièrement, en plus d'un peu de musculation et de boxe. Mon métier - actuel s'entend - me demande d'être en forme physiquement et un peu plus. Alors cette course pour m'enlever de l'esprit ces idées qui n'aboutiront jamais me fait du bien. Je me perds dans les rues, ne songeant qu'à l'instant présent.

Une fois que mon souffle se fait plus court, je commence à ralentir, puis à me mettre à marcher. Je suis incapable de me repérer, je l'avoue, mais qu'importe. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas senti vivant de la sorte. Je prends une ruelle sur la gauche, au pif complet, quand j'entends des éclats de voix. Et je ne mets que quelques secondes à identifier l'action : c'est un racket. Purement et simplement. Plusieurs mecs face à un maigrichon, comme toujours.

Intervenir fait parti de mon boulot, alors je ne réfléchis que quelques secondes et je me mêle de ce qui ne me regarde pas. « Qu'est-ce qu'il vous a fait ce type ? » Je ne suis peut être pas très impressionnant physiquement, mais ma voix grave, elle, fait toujours effet. « Rendez-lui son téléphone et barrez-vous. Attaquez-vous aux riches de la ville, bon sang ! » Le mec, même s'il porte un costume, n'a pas le visage typique des gars riche, ça se voit à des kilomètres à la ronde. Puis c'est nul comme phrase, mais j'veux pas qu'ils s'en prennent à moi. « Presque tout le monde peut porter un costume, moi le premier et pourtant, j'ai pas un rond à la fin du mois, qu'est-ce que  » Les gars commencent à en avoir marre de m'entendre parler et commencent à s'approcher de moi. « Sérieux ? » Je lève les yeux au ciel en soupirant. Ils sont même pas si vieux, ils pourraient faire autre chose de leur vie. « J'ai pas envie de vous frapper, mais c'est mon métier. » Je souris à pleine dent. J'espère qu'ils vont comprendre et se barrer. Même si, je crois, que j'ai très envie d'en cogner un. Ils m'ont saoulé là. Pourtant, le chef siffle et fait un signe de tête. Sans un bruit, ils s'éloignent. Enfin si, il y a un bruit, celui d'un téléphone qui vole en l'air. Je l'attrape de justesse et soupire.

Je me tourne vers le gars. « Tenez c'est à vous. » dis-je simplement en lui rendant son téléphone. « Vous prenez le bus ? » Je lui propose gentiment de le ramener au bus, même si je n'ai aucune idée d'où il peut se trouver. Je sors mon téléphone pour ouvrir l'application maps et voir où on se trouve.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Lun 31 Jan - 20:21
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Jayesh Madari
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[ Call It a Night ]

Et quelqu'un est arrivé. Mais je n'ai pas forcément été tout de suite rassuré. Ça pouvait être un de leurs amis, ou quelqu'un qui en profiterait d'une manière ou d'une autre. Sa première question m'a fait légèrement frissonner. C'est vrai que j'aurai pu avoir fait quelque chose, pour qu'ils s'en prennent à moi. C'est vrai aussi qu'ils pourraient inventer une raison en ce sens. J'en ai le souffle coupé. Heureusement, pas pour le temps. Le type enchaîne, peut-être qu'il n'avait qu'essayé de leur faire baisser leur garde, sous-entendant qu'il aurait pu être de leur côté.

Tant d'autres auraient passé leur chemin. Fait comme s'ils n'avaient rien vu. Moi le premier, sans doute. Je n'ai pas la carrure, ni la culture. Est-ce que c'est lâche ? Sans doute. Ou prudent ? Sans doute aussi. Peut-être que j'aurai appelé la police une fois à l'abri. Mais je ne peux pas le garantir tant que je n'ai pas moi-même été confronté à ce genre de situation. Les gens sont plein d'à-priori et gonflés d'orgueil, persuadés d'être du côté du bien, et capables de tout pour défendre la veuve et l'orphelin. Mais la vérité, c'est que personne n'est parfait, que le bien et le mal ne sont que des notions extrêmes et contrefaites. Et que même sans ça, le stress, l'adrénaline, la peur et tout le reste nous fait chacun réagir différemment. Dans mon cas, j'étais comme bloqué, incapable de faire quoi que ce soit. Comme quand j'étais petit, et que je n'avais qu'à attendre que ça passe... ou que mon frère arrive. Mon frère pouvait bien essayer d'arriver, là tout de suite, mais à moins de pouvoir se téléporter, ce serait trop tard.

Alors, c'est le frère de quelqu'un d'autre qui est arrivé. Ou le frère de personne, qui sait, mais on est tous quelque part le frère de quelqu'un, même si ce n'est que le frère d'une autre mère. Mais je divague. Au début, le type semble juste vouloir parler, pas trop dans l'action, mais ça pouvait marcher. Je n'aime pas la violence, alors j'espérais vraiment que ça marche. Je continuais d'assister à la scène, comme absent, légèrement interloqué. Ce serait son métier de frapper les gens ? Un boxeur ? Bah, contrairement à moi, il en avait la carrure. Pas tellement taillé comme une armoire à glace, mais les épaules bien carrées, et certainement plus de muscles dans le haut du corps que dans le mien tout entier. Il doit bien y avoir une catégorie "poids plume" en boxe. Rien d'incohérent pour moi, présentement.

Je respire enfin, soulagé. Ils s'éloignent, simplement, sans aucune effusion de sang, sans qu'aucun poing ne soit dressé. Ouf. Même pas le réflexe de rattraper mon téléphone au vol, l'imaginant déjà s'écraser au sol, l'écran fracassé. Je me fais déjà à l'idée de faire avec, content de l'avoir récupéré, mais heureusement, mon sauveur, lui, est encore vif et s'en charge. Encore secoué, je ne réagis qu'à peine, un peu tremblant. Je murmure un merci à peine audible en engouffrant mon téléphone dans la poche, revenant peu à peu à moi.

- Euh... oui, merci... Je... J'habite au Warehouse District.

Pas le quartier le plus populaire, donc. Riche, moi ? Disons que j'ai les moyens désormais, alors selon mes propres critères, oui... mais sans doute qu'être riche, c'est aussi et surtout une attitude. Même si avec le piano j'ai beaucoup côtoyé cette partie de l'humanité, je n'en ferais sans doute jamais vraiment partie. Ne serait-ce parce qu'à part pour mes costumes de concerts, j'irais jamais mettre trop d'argent dans des fringues. C'est sans doute ce qu'il a vu. Un costume de chez Walmart, pas taillé par Armani.

- Et vous ?

Question un peu rhétorique, même si ce serait plus rassurant de faire un bout de trajet à deux, après ce qui s'est passé. Ce n'est rien qui puisse me détourner de mes projets pour ce quartier et les gens qui y vivent, je serai même ravi de retrouver ces quelques jeunes en perdition dans d'autres circonstances, mais là, tout de suite, je ne suis pas encore certain que mes jambes tiennent vraiment le coup si je me remets en marche.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Sam 5 Fév - 16:25
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[ Call It a Night ]



Ils s'éloignent comme les lâches qu'ils sont, mais je suis bien soulagé. Car même si je sais cogner et me défendre, j'avais aucune envie de le faire contre un groupe de mec, parce que clairement... j'aurai été battu avant la fin. Mais parfois, juste l'assurance de l'emporter joue. Parfois ça suffit. Et ça me fait sourire. J'aime avoir l'air sûr de moi, sûr de gagner, parce que c'est si éloigné de ce que je suis en réalité. Je suis un perdant. Tout simplement. Mais j'efface rapidement ces idées de mes pensées, je préfère me concentrer sur le jeune homme en face de moi.

Il n'a pas l'air bien. Bon, c'est normal vu ce qui vient de lui arriver, je vais rester un peu à côté de lui, c'est plus sûr. Puis ça me fera de la compagnie et j'effacerais peut être ces idées noires le temps d'une soirée, d'une marche rapide vers le bus le plus proche du coup, mais je prends tout.

Il bégaie un peu et ça me gêne pour lui. Soudain, je me demande s'il songe que je peux lui faire du mal. Après tout, je me suis annoncé comme un mec dont le boulot était de cogner les gens. « Warehouse District c'est sur mon trajet, j'suis dans l'Central. » mentis-je en souriant. J'imagine que ça se lit clairement dans mon regard que je fais volontairement un détour pour l'accompagner. « Au passage, je m'appelle Tendaï et mon boulot c'est d'être agent de sécurité, j'suis pas vraiment un gangster, promis. » souris-je à nouveau en le regardant. J'ose pas lui tendre la main, on sait jamais s'il n'a pas envie.

Je jette un coup d'oeil à mon téléphone et annonce. « Le bus c'est par là. » En avançant dans cette direction. Je reste d'abord silencieux à côté de lui, pour lui laisser quelques secondes puis j'attaque. « Si c'est pas trop indiscret, vous f'siez quoi dans c'quartier là ? » Je l'imagine mal bosser en costard par ici et puis vu qu'il ne vit pas du tout dans les rues. Enfin bon, il a bien sûr, le droit de ne pas répondre, mais je trouvais que le sujet était mieux que parler de l'agression qu'il vient de vivre.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Sam 5 Fév - 20:00
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[ Call It a Night ]

Un moment de battement. Comme si le temps ralentissait, une petite décélération après un moment un peu trop intense, passé à toute vitesse. Montagnes russes émotionnelles. Je sens comme un moment de vide, ou alors j'ai une absence, ce qui serait bizarre, je ne m'en connaissais pas jusque là...

J'essaie tant bien que mal de me remettre de mes émotions, et cette présence me rassure. Peut-être que ça ne devrait pas. Peut-être qu'il est armé. Finalement, les jeunes ne l'étaient pas, sinon je pense que c'est là que tout serait sorti. Je préfère ne pas imaginer le "ça aurait pu". C'est fini, maintenant. Même si je me retrouve en compagnie d'un potentiel tueur en série. Les USA, vous savez...

Mais je ne suis pas du genre parano. Je suis un peu trop optimiste. Ou naïf. Ou les deux. Alors, je fais confiance, même si la première chose qu'il me dit est clairement un mensonge. Je suis légèrement interloqué, mais je souris un peu, faisant semblant de ne pas relever. Je ne connais pas encore la ville sur le bout des doigts, mais je suis presque certain que Warehouse n'est pas du tout sur son chemin. J'accepte cependant son aide sans rien dire, tacitement, de la même manière qu'il l'avait en quelque sorte proposée.

Et puis, il me semblait de plus en plus que j'avais raison de lui faire confiance, puisqu'il se présentait, revenant un peu sur la façon dont il s'était précédemment introduit. Il n'était donc pas boxeur, même si je l'imaginais facilement pratiquer un sport de combat pour faire ce métier.

- Enchanté ! Je m'appelle Jayesh. Vous sentez pas obligé de vous justifier... pour être honnête, j'ai pensé que vous étiez boxeur professionnel, ou quelque chose comme ça.

Parler aussi simplement me détendait doucement. Aussi, mes jambes me portaient plus facilement, et il n'a pas été si compliqué de me mettre en marche. Je savais où se trouvait l'arrêt de bus, puisque j'étais presque familier du quartier désormais. En tout cas, je le deviendrais. À force, je n'aurai plus à craindre ce genre de mauvaises rencontres. J'en suis persuadé. Optimiste, quoi ! Ou naïf...

Si j'avais eu de l'humour, ou le courage d'en faire, j'aurai pu répondre que j'étais venu faire un trafic quelconque. Aucune crédibilité, il ne me vient en fait même pas l'idée de balancer un truc pareil. La vérité. Juste la vérité.

- J'étais passé voir un chantier de rénovation. J'ai acheté un local pour faire une école de musique dans le quartier. Vous savez, pour... que les jeunes du coin aient mieux à faire de leur soirée que de voler trois roupies et des smartphones sortis y'a dix ans...

Lequel de nous deux passaient pour le plus fou désormais, c'était difficile à dire. La tête brûlée qui s'est interposée sans se poser de question, ou le rêveur invétéré qui se lance dans des projets fous.

Je remarquais alors seulement que sur son téléphone s'affichait la carte du quartier. Il n'était sans doute pas un habitué donc. Mis sur ma route par le destin. J'en souris encore plus.

- Je commence à connaître un peu, mais c'est la première fois que je viens si tard.

On arrivait à l'arrêt de bus, alors je lui indiquais, mentant à mon tour, la ligne que je prenais. Je crois qu'elle continuait jusqu'au Central, alors ainsi, on pourrait faire un bout de chemin ensemble un peu plus longtemps. S'il le voulait bien. Parce qu'il y avait certainement d'autres lignes beaucoup plus direct.
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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Sam 5 Fév - 21:43
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Tendai Wolf
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[ Call It a Night ]



Il m'imagine boxeur et je souris. Ainsi donc j'ai vraiment la tête de l'emploi, à moins que ce ne soit juste mon assurance qui ait joué en cette faveur. En tout cas, le voir parler et se détendre me fait du bien. Je n'aurai pas à gérer une crise d'angoisse ou une crise de panique. Dis donc, ce maigrichon n'est finalement pas prêt à flancher, il remonte dans mon estime. Enfin, il n'était jamais descendu. C'est normal d'être un gars normal. Je souris, tout à mes pensées débiles sans queue ni tête.

« Merci Jayesh, mais en réalité, j'aime bien me justifier, surtout qu'à la base, je voulais être professeur d'histoire, le métier qui devait être temporaire, et devenu celui de ma vie. » avouai-je en haussant les épaules. D'habitude ce n'est pas quelque chose que je dis directement, mais je ressens cette envie de me justifier, d'avoir l'air mieux que je ne suis. Enfin, avouer que je suis un raté n'arrivant pas à réussir mes objectifs, pas sûr que ce soit le plus séduisant.

Nous marchons un peu, doucement, en prenant le temps. Comme si nous ne risquions plus rien. C'est fou cette sensation, au coeur de la nuit, qui n'a pas lieu d'être. Mais la rencontre précédente m'a donné des ailes et lui se sent sûrement faussement en sécurité avec moi. Tant mieux.

« Vous avez des roupies sur vous ? » Qui paie en roupie par ici. A moins qu'il ne revienne tout juste de l'étranger ou que ce soit juste une façon de parler. « C'est un beau projet... » commençai-je incertain, puis je me décide à la vérité. « C'est un projet complètement fou, mais étrangement, il vous va bien. » Puis je me rends compte que j'ai peut être été un poil trop direct. « Dans le sens positif, il faut des gens comme vous, par contre... j'ai vécu dans ces quartiers-là, vous allez en baver, au moins au début. » Autant être franche. S'installer et se montrer comme un sauveur, ça marche pas facilement, surtout au début quand on vient d'ailleurs... mais les gars du quartiers le fuient une fois adultes et alors... plus personne ne peut se lancer dans des aventures de la sorte. « J'pense que j'aurai aimé avoir ça gamin. » finis-je sur une note plus douce pour tenter d'être positif et de ne pas lui faire trop peur. Enfin, j'imagine qu'il sait à quoi s'attendre.

Arrivant à l'arrêt de bus je monte dans celui qu'il indique, sans même réfléchir. « Si ma compagnie ne vous dérange pas, j'resterai bien un p'tit peu avec vous. J'ai eu une longue journée et » Courir pour m'éloigner de mes problèmes n'avaient servi à rien, peut être que son optimisme lui m'aidera. « J'suis très souvent seul, mais pas de mon choix, mes horaires collent pas avec ceux de mes potes, j'aime pas sortir alors qu'ils sont des bons fêtards, bref, je prends la compagnie d'un inconnu très sympathique avec plaisir. » A cet instant je lui laisse le choix, je ne suis plus son sauveur, dans le bus il est éloigné du danger précédent et il peut continuer sa route, même prendre un autre bus. En réalité, qu'importe celui que je prends, tous me ramèneront plus proche de chez moi.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Dim 6 Fév - 11:43
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Jayesh Madari
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Jayesh Madari
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Jayesh est musicien, de toute son âme et de tout son coeur. D'origine et nationalité Indienne, il y est très attaché. Sa famille lui manque, mais sa vie, c'est surtout son piano. Aujourd'hui compositeur et interprète pour le Louisiana Philharmonic ainsi que professeur de musique à l'université, il réalise peu à peu ses rêves, de vivre et partager la musique. Depuis qu'il est installé à NOLA il rêve d'ouvrir une école de musique gratuite et ouverte à tous, au beau milieu d'un quartier populaire.

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[ Call It a Night ]

Je commençais à avoir la sensation de comme discuter avec un autre moi-même. Quelqu'un que j'aurai pu être. Ce que j'aurai pu devenir, si je n'avais pas eu le piano, ou moins d'occasions de réussir. Le côté boxeur en moins, évidemment. J'ai toujours eu peur de ne pas y arriver. De ne pas être assez bien. De rentrer en Inde la queue entre les jambes. Même si tout le monde aurait sans doute continué d'être fier. Le fils qui est parti étudier en Amérique, c'était beau dans tous les cas. Alors, le petit bout d'histoire de mon interlocuteur me fit sourire, avec bienveillance.

- Vous pourriez toujours... C'est le prix des études, qui vous freine ?

Ça sonnait presque comme une évidence. C'est presque toujours l'argent. J'ai eu la chance exceptionnelle de ne pas avoir à tout financer moi-même. Je me sens évidemment énormément redevable pour tout ça, et j'ai bien l'intention de mettre à profit mes sept prochaines vies pour régler cette dette. Ce n'est pas qu'une question d'argent, c'est juste de l'équilibre. Rendre ce qu'on m'a donné. Quand bien même cela n'aurait rien coûté, je suis redevable à un point inimaginable. C'est aussi pour ça, ce projet. Offrir des opportunités.

- On peut toujours trouver des solutions, j'en suis convaincu.

Sans quoi, je ne me retrouverais pas moi-même, ici, avec plus de dollars en poches que de roupies. J'éclate de rire à sa question. Mon accent trahissait tout de suite mes origines, mais c'est vrai que j'avais plus dit ça comme une expression que comme une réalité. Même si, en vrai, j'en avais toujours. À la fois comme un porte-bonheur et comme un rappel. Je n'en ai pas vraiment besoin, j'y suis juste cruellement attaché. Même si, en soi, trois roupies... ça n'équivaut même pas à un dixième de centime. Rien du tout, en somme.

- Il doit bien en traîner dans le fond de mes poches ou de mon porte-monnaie, oui !

Étrangement, Tendai ne semblait pas vouloir me traiter de fou ou m'empêcher de réaliser mon projet, malgré les circonstances dans lesquelles on venait tout juste de se rencontrer. Cette conversation me le faisait presque oublier. C'était exactement ce dont j'avais besoin. Et lui aussi avait grandi dans ce genre de quartier. Un autre point commun, décidément.

- Oui, c'est aussi pour ça que je veux faire ça ici. Je connais pas trop le coin encore, en fait je ne suis arrivé en ville que cet été. Mais moi aussi j'ai grandi dans ce genre d'endroit... en Inde. J'ai déjà fait une école comme ça, là bas. Dans mon village. C'est vrai que c'était plus facile, parce que là bas tout le monde me connaît, alors même les gangs ont laissé faire. C'est important, de le faire. Tout le monde abandonne ces quartiers. Si j'avais pas moi-même eu ce genre d'opportunité quand j'étais gamin, qui sait ce que je serai devenu... même pas agent de sécurité, j'imagine !

Je riais un peu, espérant surtout qu'il ne le prenne pas mal. De toute façon, c'était une dérision envers moi-même, pas du tout un dénigrement de son statut ou de son métier. Moi, j'aurai certainement été servant. Au mieux cuisinier. Qu'est-ce que j'aurai pu faire d'autre, si je n'avais pas eu le piano ?

Le bus arrivait, et il grimpait dans le même que moi, ce qui me faisait intérieurement sourire encore plus. J'aimais beaucoup sa compagnie, j'en avais oublié les raisons qui faisaient que nous en étions venus à discuter. En d'autres circonstances, chacun aurait passé son chemin sans s'adresser la parole. Il n'y a pas de hasard. Du moins c'est ce que je crois.

- Ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire ! Moi aussi la solitude me pèse parfois. Ma famille est loin, et j'ai ici plus de collègues que d'amis. Je n'ai que mes chats et mon piano qui m'attendent à la maison.

Pourtant, je ne m'en plains pas, de cette situation. Si je ne suis pas habitué à vivre seul, même si c'est le cas depuis que j'ai quitté ma dernière colocation étudiante, je suis tellement dans ma bulle musicale que la plupart du temps, c'est à peine si je m'en rends compte. Je reste en contact le plus régulièrement possible avec ma famille, et la radio, le piano ou spotify règle souvent le problème du silence. Les chatons font office d'enfants courant partout dans la maison. J'aime cette vie malgré tout.

Il était sans doute trop tard pour lui proposer de venir boire un verre. Ou trop tôt, beaucoup trop tôt, pour deux inconnus. Mais oui, lui aussi m'était vraiment sympathique, et au fur et à mesure que le bus roulait, j'avais de plus en plus envie de le voir ralentir.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Dim 6 Fév - 12:23
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[ Call It a Night ]



La conversation se poursuit, avec simplicité et normalité. Comme s'il n'y avait pas eu une attaque juste avant, comme si la nuit n'était pas noire et comme si on se connaissait bien. Et ça me fait du bien.

« Hum, le prix un peu mais » C'est le moment d'avouer mon plus bel échec. « J'ai raté le concours d'entrée, trois fois. » Mettre de côté, bosser doublement - pour l'argent et pour réussir - tout mettre en place pour réussir et subir trois échecs consécutifs. « J'ai fini par arrêter de m'escrimer à la tâche. » Et ça continue de me peser. Je continue de me dire que j'aurai dû tenter une fois de plus au lieu d'accepter de baisser les bras.

Seulement, je l'ai fait. Il y a plus d'un an. Et aujourd'hui j'ai oublié la moitié de mes compétences d'histoire. Je ne suis plus sûr d'être capable d'enseigner à la fac comme je comptais le faire au début. J'aurai dû me battre, je le sais. Mais j'en étais incapable, car Bran venait de partir et d'emmener mon énergie, ma motivation, mon courage et ... je me cache derrière des faux semblant, je le sais.

« Des solutions j'en manque pas, de la motivation par contre. » avouai-je à mi-mot.

Le sujet commence à me peser sincèrement, il faut qu'on parle d'autre chose, que je cesse de me confier. Que m'a-t-il fait Jayesh pour me faire parler de la sorte ? C'était sûrement juste pour le réconforter et lui faire penser à autre chose, mais maintenant qu'il va mieux... Je soupire. Quel égoïste je fais.

Heureusement, il parle de roupies et tout change. Je souris. En retrouvant énormément de similitude dans nos parcours. Mais lui s'en est bien mieux sorti. Je lui envie cet optimisme. « Alors pour tous ceux qui n'ont pas réussi à s'en sortir, je te remercie. » Parce que, plus on trouve des gens venant des lieux défavorisés dans les hautes sphères, plus le monde ira mieux. En espérant qu'ils ne tournent pas le dos à leur passé, comme Jayesh en somme. Lui a eu le courage d'avancer et de se battre. Et je comprends tellement tous ceux qui - comme moi - baissent les bras. Subir le racisme systémique, porter ses échecs à bout de bras, se battre constamment, au bout d'un moment, on abandonne. C'est trop dur. « Bah si vous avez b'soin d'un agent d'sécurité, vous savez où m'appeler. » C'est une phrase lancée comme ça, simplement, comme si cela pouvait réellement ce faire. Je ne sais pas s'il en a besoin, mais au cas où. Je suis là pour l'encourager. Je ne sais pas encore dans quoi je m'engage.

Nous montons dans le bus avec ce sourire commun, comme si le destin nous était tombé dessus. « Ah ah, les deux vieux gars seuls chez eux, on forme une belle paire. » Pas un instant je ne songe à plus. De toute manière, pour le monde entier, je suis hétéro n'est-ce pas ? Puis lui n'a pas l'air d'être autre chose. « J'ai pas encore d'chats j'avoue, mais vu que mes plantes meurent les unes après les autres, c'est p't'être mieux. » Pas sûr que j'en ai un jour d'ailleurs des chats, puis des plantes faut que j'dise aux gens d'arrêter de m'en ramener. Quels sont mes talents en fait ? « Vous jouez du piano depuis ce temps-là ? » Sous entendu c'est ce qui l'a sauvé de la vie misérable qui l'attendait. « J'ai jamais touché au moindre instrument de musique je crois. » Je n'ai même pas besoin de réfléchir, je sais que c'est vrai. La musique ça m'a jamais attiré, mais qui sait... ça peut m'intéresser maintenant.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Dim 6 Fév - 13:04
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Jayesh Madari
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Jayesh Madari
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[ Call It a Night ]

A dream doesn't become reality by magic. It takes sweat, determination, and hardwork. J'ai toujours su, ça. Enfin, toujours, peut-être pas. Disons qu'au départ, mon rêve, c'était juste ça. Un rêve. Je jouais du piano, je m'imaginais en grand costume de concert, voyager à Londres, à Vienne et à Paris, mais ce n'était que ça. De l'imagination. Je n'y croyais pas vraiment, parce que j'avais toujours ce secret, cette chose que mon mentor ne savait pas. Et puis, ma famille a fini par comprendre, avant moi. Comprendre que j'y arriverai. Comprendre que pour ça, je devrai partir. Comprendre que ce serait à eux de faire des sacrifices pour moi. Il a fallu qu'on m'ouvre les yeux, un peu, et puis qu'on m'aide, beaucoup. Je n'y suis pas arrivé par magie. Même si je crois que la musique est magique. Et que je ne crois pas au hasard. Tout ça, c'était écrit. Mais destin ou pas destin, si on ne se donne pas les moyens de le faire, ça n'arrivera pas tout seul. Le destin, ce sont des rencontres, des opportunités. Le reste dépend de nous.

- C'est dommage. C'est souvent la motivation, qui fait le plus gros du travail...

Je soupirais en réfléchissant un peu, essayant de trouver les mots. Je ne connaissais rien de cet homme, si ce n'était son nom et son métier, mais je me devais de trouver les mots pour l'aider. Il les avait trouvé pour moi, aprés tout.

- J'y connais rien, en histoire. Vraiment rien. Mais je sais une chose. Pour réussir, il en faut trois : la détermination, un bon mentor, et un échappatoire. J'ai fait dix ans d'études, à New-York. J'y serai jamais arrivé sans mon mentor... il est toujours là bas, en Inde, et pourtant... c'est grâce à lui tout ça. Pendant dix ans, je n'ai fait que travailler pour gagner de l'argent, travailler pour le piano, et jouer aux échecs de temps en temps. Le boulot, vous l'avez déjà. Si vous n'êtes pas fêtard alors que vos amis le sont, vous avez la possibilité de travailler au calme autant que vous voulez. Et j'imagine qu'avec votre métier, vous pratiquez un sport de combat ou quelque chose comme ça. C'est peut-être un peu déprimant de se dire de faire que ça, mais je suis sûr que si vous aimez vraiment l'histoire, et la transmettre, vous y arriverez. Je serai pas un bon mentor, mais je peux être un genre de... motivateur ?

J'y suis bien arrivé, moi. Et rien ne m'y prédestinait. C'était à mon tour d'avouer mes faiblesses, sans doute.

- Quand je vous dis que j'y connais rien en histoire, c'est... vraiment rien. La vérité, c'est que je ne suis pas allé à l'école, pas avant New-York en tout cas. Mon professeur avait réussi à m'inscrire à une école de musique, à Delhi, mais j'ai du refuser... Il n'a pas compris pourquoi. Alors j'ai dû lui avouer que je ne savais pas lire. Je n'ai appris qu'un an avant New-York. Alors si j'y suis arrivé... je vois pas pourquoi vous ne pourriez pas.

Ça pourrait être sympa, en fait. Pour lui comme pour moi. Plutôt que de faire le mentor, je pourrais faire l'élève. L'élève pas doué qui comprend rien, je n'aurai même pas besoin de faire semblant ! Je ne connais de la première guerre mondial que le fait que des Indiens sont morts loin de chez eux. De la seconde que pour une raison obscure, il ne vaut mieux pas que je m'affiche publiquement avec une swastika, qui pourtant m'est chère, car en relation avec Ganesh. De l'après-guerre, je sais seulement que le British Raj est parti en laissant un joyeux bordel derrière lui, surtout au nord. De l'histoire moderne, je ne sais rien. Je ne pourrais citer que deux présidents Américains : celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, et l'actuel. Quant aux présidents Indiens... je connais l'actuel, et je sais qu'il y a eu une femme, avant. Combien de temps avant ? Je suis même pas certain que c'était celle juste avant. Il y a dû y en avoir un autre. De toute façon, nos présidents à nous, c'est pas eux qui gouvernent. Mais tout ça, je saurai pas l'expliquer. Est-ce que c'est de l'histoire ? J'en suis même pas sûr.

Je lui parlais ensuite de mon projet d'école, la raison pour laquelle j'étais ici, pourquoi j'ai choisi de la faire ici. Sa proposition me fait plaisir, me fait sourire, même, et je lui tends mon téléphone d'un air radieux.

- Non je ne sais pas ! Mais je vous en prie, j'aimerais bien. Je vous préviens, par contre, ce sera bénévole. Pour l'instant j'investis un peu dans le matériel que je n'arrive pas à avoir grâce à des dons, mais le but, c'est surtout que ce soit gratuit. Si je voulais faire une école de musique payante, je serai pas venu la faire ici.

Et puis, comme il le disait, on faisait une belle paire de vieux gars. Cela me fit un peu rire. C'était bizarre, ce me retrouver aussi détendu après ce qui s'était passé. Je me sentais bien avec lui, malgré ma timidité habituelle. Comme quoi, mettre les faiblesses en avant dés la première rencontre, ça aide.

L'allusion à ses plantes me fit sourire. Je n'ai pas la main spécialement verte non plus, enfin je ne crois pas.

- Oui ! Je joue depuis... aussi longtemps que je m'en rappelle. Tout aurait pu s'arrêter la première fois, mais un homme exceptionnel m'a tout enseigné.

Je fis une légère grimace, interloqué. C'est possible, ça ? Pas un seul instrument ? Pas une guitare, pas un tambour, pas une flûte ? Pas un bout de bois avec lequel expérimenter différents sons ?

- D'ici quelques semaines ou quelques mois, je connais une école qui sera faite pour vous en faire découvrir, alors ! Enfin... si vous avez envie.

Je souris sincèrement, avant d'ajouter, toujours sincère, mais sur un ton plus humoristique :

- Ou bien, je connais un professeur qui pourrait vous aider en échange de quelques cours d'histoire.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Dim 6 Fév - 16:01
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Tendai Wolf
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[ Call It a Night ]



Les mots coulent entièrement seuls, les uns après les autres, une fois lui, une fois moi. Comme si nous pouvions nous livrer à coeurs ouverts dans la noirceur de la nuit. Deux gamins, perdus, qui se raccrochent à la lueur d'espoir d'une main tendue. Et Jayesh sait manier les mots, il me donne du courage, de la motivation, rien que par sa présence. Il est fort. Moi qui le trouvait maigrichon, je change d'avis en l'entendant. Il y a quelque chose en lui, d'enraciné, de profond, qui ne fait que se plier au gré du vent, mais sans casser. Je le devine dans son regard, il a vécu des années difficiles et pourtant, maintenant, il est là. Pour les autres. Et c'est incroyable de croiser sa route, parce qu'à lui seul, ce gars, redonne foi en l'humanité.

Et le pire, c'est qu'il ne s'arrête pas en bon chemin, ce ne sont pas que des paroles. Je sens profondément qu'il dit la vérité et qu'il s'engagerait. Avec moi, comme motivateur. J'ai envie de sourire. Parce qu'en réalité, je pourrais mal le prendre, que seul un inconnu puisse m'aider là où mes amis ont échoués, mais ce qu'il dit n'a absolument aucun connotation négative.

« Eh bah, je m'attendais pas à un discours enflammé de la sorte, mais on ne peut vous reprocher ça, vous savez tenir les foules. »

Mon sourire est franc, sincère. Ce n'est pas une critique, mais je suis gêné. Et touché à la fois. Je n'ai plus l'impression que Jayesh est un total inconnu que j'ai sauvé d'une agression certaine il y a à peine quelques minutes.

« Mais vous ne savez pas dans quoi vous vous lancez, j'suis sûrement insupportable si mes amis ne veulent pas prendre ce rôle. »

L'humour et l'auto-dérision, ma meilleure arme pour me refaire tout petit. Je suis le gars qu'on oublie dans un coin d'habitude, seule Lily sait me ramener au centre de la scène et je la déteste autant que je l'adore pour cette raison. Et soudain, la vulnérabilité de Jayesh me touche en plein coeur. Et j'écarquille les yeux, comme un idiot, incapable de réagir correctement.

« Ah ça oui, vous en connaissez un rayon en motivation. » avouai-je impressionné. Je ne retiens que la victoire, pas le début. Ce n'est pas ce qui est important.

Je l'écoute parler de ses projets, de son école, de ses envies d'être bien entouré et de vivre de don. Il est fou. Dans le bon sens du terme. Il est un génie sûrement. Je souris avec douceur. Cet homme est arrivé à point nommé dans ma vie. Pile au moment où je voyais tout noir ou je n'avais plus confiance en moi, l'univers m'envoie, le temps d'une soirée, l'optimisme fait homme.

Je le regarde et j'hésite. Comment lui dire que j'ai trop besoin d'argent et pas encore assez d'énergie pour faire un boulot bénévole en plus ? En lui disant la vérité sûrement.

« Hum, bénévolement... de temps en temps, j'avoue que j'ai encore besoin d'argent pour vivre. »

L'argent. Malheureusement, le coeur des préoccupation de beaucoup trop d'humain. Ah, le partage des richesses, le salaire universel, encore des rêves inatteignables.

« Vous êtes donc vraiment sérieux. » lâchai-je en réfléchissant. « Cela fait trop de fois qu'on se propose cet échange de bon procédé sous couvert d'humour pour reconnaître qu'une belle amitié pourrait naître de nos deux personnes. Formidables personnes, je tiens à le préciser. » Les mots sont sortis plus vite que je ne pouvais me le permettre. J'avais besoin de préciser "amitié" parce que... parce que je suis tendai wolf, tout simplement. « J'accepte de vous donner des cours d'histoire, ça sera ma motivation pour travailler et qui, me réinscrire à la fin de l'année. Mais vous aurez le temps entre votre projet, votre association et votre vie ? » Je ne peux m'empêcher. Je suis trop habitué à planifier tout dans les moindres détails. Une vanne - qui n'en était sûrement pas une - devient déjà trop importante pour moi. Même si je ne veux pas me l'avouer. Cette nuit était sombre au début et, par sa simple présence, il m'a mit de la lumière. Alors, je vais désespérement m'accrocher à lui, sans même le faire exprès.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Mar 8 Fév - 16:00
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Jayesh Madari
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[ Call It a Night ]

On dit que c'est dans les moments forts qu'on voit le vrai visage des personnes. En temps de paix, c'est facile d'être aimable, compréhensif, ce genre de choses. Face à l'adversité, c'est différent. Cela dit, il n'y a pas de "bon" ou de "mauvais" comportement, enfin, dans la limite du raisonnable. Disons juste que chacun réagit en fonction de son vécu, et surtout de ses peurs. Les réflexes, ce n'est pas un truc qui s'invente. Et quand quelqu'un s'en prend à vous pour vous voler, comme ça, quand vous êtes seul et dans l'obscurité, c'est pas le cerveau qui réagit. Ils auraient pu tout me prendre, si Tendai n'était pas arrivé. Ou n'était pas intervenu. Sauf que voilà. Il est arrivé. Et il est intervenu. Alors, ça peut paraître bizarre, étrange, ou même suspect, de s'épancher comme ça directement à un inconnu. Mais il m'a en quelque sorte sauvé la vie. On ne sait pas ce qui aurait pu se passer. Alors forcément, ça créer des émotions fortes. Les liens les plus forts naissent souvent de ce genre d'émotions.

Je riais un peu, c'est vrai que mon long discours était peut-être un peu trop. Trop plein de sensations en même temps, ça bouillonne, et ça déborde. Il essaie de se défiler, et ça me fait sourire.

- Vos amis ont déjà eu des cours d'histoire. C'est peut-être pas vous qui êtes insupportable. Et puis s'ils aiment faire la fête, c'est sans doute pas le meilleur sujet de conversation. Moi ce que j'aime, c'est boire du thé. L'avantage, c'est que ça va avec toutes les conversations.

Peut-être qu'il se trouvait des excuses. Peut-être que j'insistais un peu trop. Mais c'est peut-être ça, mon plus grand défaut. Je lâche pas les choses si facilement. Sauf mon téléphone devant un groupe de jeunes de quartier, mais ça, c'est autre chose. Alors sans doute qu'il a raison. La motivation, ça doit me connaître. Je souris.

- J'ai une passion, et des objectifs.

Je relevais alors légèrement ma manche gauche pour laisser entrevoir mon tatouage au poignet. Je posais le doigt sur chacun des éléments, fournissant un bout d'explication par la même occasion. Back. Play. Forward. Le reste du dessin a une signification plus personnelle. Peut-être un autre jour.

- Ne pas oublier le passé. Vivre l'instant présent. Aller de l'avant. On régresse à partir du jour où on s'assoit sur ses acquis. J'ai pas envie d'arrêter.

Je lui racontais alors mes projets, surtout un en particulier, mais qui fait partie du tout. Je ne pourrais jamais rembourser à proprement parler l'homme qui m'a tout donné et tout appris. Alors, tout ce que je peux faire, c'est offrir les opportunités aux autres qui n'en ont pas. C'est une question d'équilibre. Mais je comprends tout à fait sa réponse.

- C'est normal... mais pour l'instant, j'aurai pas de quoi. Si ça marche, enfin, je veux dire, quand le truc aura bien pris et que ça marchera, je tiens à ce que ça devienne complètement autonome, financièrement et tout ça. Il faut que ça puisse fonctionner sans moi. Tant que je suis dans ce monde et dans cette vie, je lâcherais jamais cette école, mais je ne dois être que l'instigateur, pas le pilier central. Ça n'aidera personne, si ça ne me survit pas. Alors... si pour que ça prenne, il faut que je prenne un agent de sécurité un temps, j'y penserai. Mais si ça devient une obligation... il faudra changer d'endroit. Parce qu'il n'y a pas besoin de sécurité extérieure, dans un endroit où tout le monde doit se sentir à l'abri et libre... ça s'auto-gèrera. Si les gens veulent garder cet endroit, ils le garderont.

Et sinon, c'est que ce n'était pas le moment, pas le lieu, ou pas la méthode. La musique ne répond pas aux lois humaines. Si des jeunes ont besoin de venir se défouler en jouant de la musique au beau milieu de la nuit, je veux qu'ils puissent le faire. Sans craindre le voisinage, sans craindre la police, sans craindre de trouver porte close. Il y aura certainement des écarts, de la casse, des dégradations... mais si les gens tiennent à cette école, ils sauront faire face. J'en suis convaincu. Trop fou, trop optimiste, trop naïf... l'avenir nous le dira.

Peut-être que c'était tout aussi fou, optimiste et naïf de proposer une telle aide à un inconnu. Mais il m'avait potentiellement sauvé la vie. Je lui devais bien ça. Et sa réflexion sur les personnes formidables me fit éclater de rire.

- Quand on est formidable, le temps, ça se trouve. Je suis assez insupportable dans le genre, moi aussi. Je m'arrête jamais de travailler. Vous êtes sûr de pas le regretter ? Parce que le moindre prétexte sera bon... un déjeuner, un dîner, une tasse de thé... un trajet en bus... et même, puisque j'ai toujours un téléphone, depuis la Lune si je m'y trouve.

J'étais heureux d'avoir cette conversation avec un homme. Avec une femme on aurait pu croire que je la drague. Même si mes penchants vont clairement du côté de la gente masculine, on est tous "hétéro par défaut", quelque part. J'étais content que ça ne se lise pas sur le visage ou ailleurs, en réalité. Je serai beaucoup trop mal à l'aise de tenir ce genre de discours, sinon. La drague directe, ça n'a jamais été mon truc, dans un sens comme dans l'autre. Je n'oserai jamais le faire, et quand on me le fait, c'est rare que je m'en rende compte...

- Alors, Monsieur le Professeur, où et quand commençons-nous ?



tatouage:
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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Mer 9 Fév - 22:19
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[ Call It a Night ]



Je devrais me sentir gêné de l'attention qu'il me porte, de la motivation qu'il me donne, de l'amitié qu'il m'offre. Gêné de ne pas pouvoir y répondre aussi bien que lui, je suis un piètre ami. Je sais me rattraper, faire des folies parfois, mais le reste du temps, je suis au abonnés absents. Cloitré chez moi, dans mon jeu vidéo, pour ne pas sortir. Je suis incapable de faire plus d'effort, car je me sens égoïste et menteur. Non, je ne me sens pas un menteur, j'en suis un. Je leur mens à tout, pour me protéger certes, mais je mens à tout le monde. Comment être un bon ami après ça ? J'avale ma salive et continue de regarder Jayesh. Tant pis, je vais me perdre avec joie dans ses mots, dans sa motivation, juste pour cette nuit. Je veux oublier que la réalité frappera à nouveau à ma porte, oublier toutes les promesses que j'ai pu lui faire. Et, dans la quiétude du soir, une fois la porte de mon appartement fermée, je pourrais faire comme si cela n'avait jamais existé. C'est toujours plus simple que s'attacher avant d'être déçu, car, malheureusement, on finit toujours par l'être.

J'acquiesce à sa phrase « C'est vrai que c'est bon le thé. » Je ne buvais que du coca enfant, puis j'ai découvert les autres boissons. L'alcool, bien sûr, mais aussi le thé et le café. Bon, le dernier, je déteste encore. Mais le thé ! Il en existe tellement et avec des manières si variées de le faire et les goûts ! « Je suis encore novice dans tous les goûts, mais les thés à la menthes sont particulièrement délicieux ! » Comment rebondir sur sa conversation sans parler de la chose vraiment importante ? Sa proposition de faire des choses ensembles. Le mot est fou. Faire confiance si vite ? Est-il masochiste ou totalement naïf ? Oh, avec moi, il ne risque rien, mais tout de même.

Il me montre son tatouage et je souris. J'aime bien l'idée et je peux comprendre pourquoi il m'en parle. Oui, avancer. C'est ce que je fais chaque jour, mais en regardant constamment derrière mon épaule. Et je sais que ce n'est pas bon.

Jayesh enchaîne sur son projet fou et les vibrations dans sa voix me font quelque chose, je suis entraîné par cette passion. J'ai aussi envie de voir son projet naître, et je comprends tout ce qu'il dit, tout le bien fondé de ses idées. La folie et le risque restent très présent, mais peut être que la motivation sans faille de Jayesh suffira à vaincre tous les obstacles. Tendaï a soudain envie d'y participer. C'est de la folie pure et dure. S'il se relance dans ses cours d'histoire, il n'aura pas le temps à consacrer à ce club en plus. Il se refrène. « Tout ce que tu dis a tellement de sens et je ne crois pas que quelque chose pourra t'en empêcher, même l'univers ne pourra rien contre ta motivation. » Le sourire est large, sincère. « Tu me donnes vraiment envie de m'investir, mais je crois qu'il faudrait que je me concentre d'abord sur moi, très égoïstement. » Mes épaules s'affaissent un peu, j'ai honte de lui refuser mon aide, mais si je veux m'y mettre et réussir, il faut que je n'ai aucune distraction.

Je ris doucement à ses mots, sur la lune, je le vois bien. Le téléphone à la main, prêt à donner son temps et son énergie. Il est fou. Le grain de folie qui me manquait. J'ai désespérement besoin de lui. J'espère qu'il ne s'en rendra pas compte, ou alors il prendra peur, c'est certain. Je souris encore, heureux d'être dans ce bus, au milieu de nulle, part, au milieu de la nuit. Je regarde par la fenêtre et... je remarque que je m'approche de chez moi. Je commence à reconnaître les rues. Je me garde bien de le dire, pour l'instant. « Peut être pas ce soir » tentai-je en humour. Il est plus que l'heure de dormir. « Mais j'aime l'idée de bloquer une date, pour se forcer à le faire sérieusement. Par contre, il va falloir que je potasse un peu avant, je veux t'offrir un cours intéressant. Sur quoi ? » Je m'y vois déjà. Travailler pour lui, en apparence, alors que je révise pour moi-même, pour le concours, pour mon futur. Être professeur officieusement avant de l'être officiellement. J'en ai envie, bien trop envie. « Quel que soit le sujet, cela m'intéressera, soyez en sûr. » Je suis plus calé en histoire des états-unis et de l'Amérique en générale, que dans le reste du monde, mais je sais déjà que je travaillerai à fond le sujet. Je replongerai avec plaisir dans les bibliothèques universitaires pour me renseigner et pouvoir lui donner un cours précis. Et les idées s'engrangent dans mon esprit.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Jeu 10 Fév - 14:06
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Jayesh Madari
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Jayesh est musicien, de toute son âme et de tout son coeur. D'origine et nationalité Indienne, il y est très attaché. Sa famille lui manque, mais sa vie, c'est surtout son piano. Aujourd'hui compositeur et interprète pour le Louisiana Philharmonic ainsi que professeur de musique à l'université, il réalise peu à peu ses rêves, de vivre et partager la musique. Depuis qu'il est installé à NOLA il rêve d'ouvrir une école de musique gratuite et ouverte à tous, au beau milieu d'un quartier populaire.

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[ Call It a Night ]

Un cauchemar qui continue comme dans un rêve. J'ai l'impression que cette soirée, c'est un peu le résumé de ma vie. Rien ne me destinait à un jour parcourir les rues de la Nouvelle-Orléans, encore moins de poser mon postérieur sur les bancs d'une faculté, et pourtant... Je me sentais redevable, envers cette vie en général, et certaines personnes en particulier. Tendaï en faisait partie, désormais. C'est alors tout naturellement que je proposais de l'aider. La vie était faite ainsi : des rencontres, des opportunités. On peut mettre des "si" partout, si on le souhaitait. "Si" je n'étais pas venu si tard ce soir, "si" ces jeunes n'avaient pas été là, "si" je n'avais pas mon téléphone à la main à ce moment là, "si" il n'était pas arrivé... Whatever. Il n'y a pas de "si" qui tiennent. C'est arrivé, sans doute pas pour rien. C'est ce que je crois, moi, en tout cas. Alors je suis heureux, assis dans le bus avec un parfait inconnu avec qui je parle de cours d'histoire, de thé et d'école de musique, comme si on se connaissait depuis dix ans.

D'ailleurs, sa réflexion sur le thé me fait sourire. Ce n'est pas dans mes habitudes, le thé à la menthe. Sans doute parce qu'on ne fait pas ça, chez nous.

- Je ne crois pas en avoir déjà goûté, de ce thé là. Je crois pas que ça vienne d'Inde.

Je ne peux pas être catégorique là dessus, parce qu'encore une fois, passé la musique, mes connaissances restent assez limitées, même concernant mon propre pays. Lui trop vaste, moi pas assez instruit. Pendant un temps, j'ai même cru que cette histoire de thé à la menthe était une lubie des occidentaux, mais il me semble en avoir déjà vu en vente dans des paquets ornés d'une écriture que je ne connaissais pas. Ça n'exclut donc toujours pas l'Inde, parce que même si désormais je sais lire l'hindi et l'anglais, il y a encore le tamizh, le telugu, et certainement d'autres, qui s'écrivent différemment. Y'a pas idée de se compliquer autant la vie.

Et puis la conversation continue, je lui explique ce que je faisais là, pourquoi ici, pourquoi maintenant, pourquoi cette école. Sa réponse me fait sourire. Peut-être que c'est justement l'univers, qui m'offre cette motivation pour pouvoir suivre ces desseins ?

- Je ne trouve pas ça égoïste, bien au contraire. Il se pourrait même que tu deviennes plus utile pour l'école en tant que prof d'histoire que vigile ! Même si ça n'a pas trop de rapport avec la musique... on sait jamais.

Ne jamais refermer une porte qui s'ouvre. Du moins pas avant d'avoir bien observé ce qui se trouve derrière. Il faut toujours être curieux de savoir ce que la vie a à nous offrir. C'est comme ça qu'on créé les opportunités. Le destin nous donne les clés, à nous de trouver ce qu'il faut en faire.

On en revenait à lui, ses cours, sa motivation. J'étais heureux de constater qu'il semblait reprendre du poil de la bête face à ses projets qu'il avait semble-t-il déjà presque abandonné. Il s'y voyait enfin, même s'il demandait un délai. Cela dit, j'en aurai besoin d'un aussi, probablement...

- Euh... je crois qu'il va me falloir moi aussi un peu de temps pour trouver quelque chose ! Je vous l'ai dit, j'y connais vraiment rien !

Peut-être plus que je me l'imagine, après tout, la musique aussi fait partie de l'histoire. Mais je ne vais pas demander un cours sur ce que je connais déjà, ce serait stupide. Ni sur mon propre pays, ça ne l'aidera probablement pas. Alors je devrais trouver quelque chose sur son pays à lui ce pays qui m'accueille et m'a tant offert.

- Je vais réfléchir à toutes les questions que je me pose depuis que je suis ici, il y en a tellement que je devrais bien finir par trouver quelque chose d'intéressant !

Il ne restait qu'un quart d'heure avant mon arrêt, je crois. Secrètement, j'espérais que ce voyage dure encore, mais là, c'était sans doute un peu trop en demander à l'univers.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Dim 20 Fév - 17:41
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Tendai Wolf
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[ Call It a Night ]

Avec toute la douceur donc je suis capable, je souris. Je me sens bien ici, au milieu de la nuit, dans ce bus qui me ramène chez moi.

« Il vient du Maghreb le thé à la menthe, mais je n’ai goûté qu’au simulacre américain, il faudrait un jour en boire un vrai là-bas directement je pense. Mais si vous avez de quoi faire des thé indiens, je suis preneur. »

Encore une promesse de se revoir, encore et toujours cette capacité à se projeter dans le futur alors que nous ne nous connaissions pas il y a un quart d’heure. Et pourtant, j’ai envie de plus.

Ses mots me touchent en plein coeur. Utile. Malgré tout, c’est un objectif de vie. Je sais bien que c’est idiot et qu’on est tous utile à notre échelle et qu’on n’a même pas besoin de devoir mais c’est un besoin viscéral. En partie parce que je ne me sens pas légitime, à cause du racisme ambiant, je suis toujours rappelé à ma condition, alors que théoriquement, on me répète - les gens bien, ceux de ma famille - que je vaux plus que d’autres. Mais, obtenir ce diplôme, devenir professeur, j’aurai vraiment l’impression d’avoir réussi. Et ça, Jayesh peut le comprendre. Il a vécu un racisme différent, mais je n’ai pas de doute qu’il a aussi été discriminé à cause la couleur de sa peau.

« J’ai vu sur tik tok des gens rapper les concepts de philosophie pour les rendre plus accessible aux lycéens, peut être que je peux faire la même chose en histoire sur fond musical. »

Large sourire. Je m’en sens pas capable en réalité, mais c’est une piste à creuser. Il y a toujours plus de choses à faire, toujours mieux à proposer et je compte me donner au maximum. Jayesh a su me donner cette étincelle de motivation, je me vois déjà professeur d’Histoire. Alors que cela faisait des mois que j’avais abandonné cette idée.

L’histoire de l’Amérique est fascinante, surtout si on la prend dans le bon prisme et qu’on cesse de voir les Européens comme libérateur. Il y a beaucoup à dire et j’ai hâte d’entendre ces questions. J’ai hâte de travailler dessus pour me remémorer tout ce que je sais, j’ai hâte de replonger dans les bouquins. J’aimais tellement cette période de ma vie où chaque jour j’apprenais un nouveau détail sur l’histoire et comment elle s’était formé. L’excitation me prend tout à coup, j’irai au bout de mon rêve. Et je réussirais cette fois-ci.

Le but s’arrête pour laisser sortir un passager et je reconnais la rue. Le prochain est mon arrêt ! Déjà ? Je me tourne vers Jayesh et lui propose.

« Je vous laisse mon numéro et on se revoit ? Mon arrêt est le suivant. »

Le bus se remet en route, il ne nous reste plus que quelques courtes minutes ensemble, mais j’ai cet élan au coeur qui me fait me sentir plus léger. Cet homme est ma motivation maintenant, il va m’aider à atteindre les étoiles. Alors, nous nous reverrons. Ce n’était que la première soirée.

J’attrape son téléphone, glisse mon numéro rapidement, puis j’attrape mon sac et je descends en souriant. « A très vite Jayesh ! » lâchai-je en sautant sur le trottoir.

Le sourire aux lèvres, j’avance dans ma rue.

Sans savoir que j’ai inversé deux chiffres en allant trop vite. Sans savoir que j’attendrais en vain un message qu’il ne peut m’envoyer.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Mar 1 Mar - 13:52
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Jayesh Madari
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[ Call It a Night ]

Le bus avançait inexorablement vers le moment où nos chemins se sépareraient. J'étais ravi d'en apprendre sur les origines du thé à la menthe (quoi qu'il fallait encore que je puisse situer le Maghreb) ou sur les philosophes des réseaux sociaux, mais surtout, vu la tournure de notre conversation, j'étais plus qu'heureux de me faire un nouvel ami. Oui, c'est comme ça que je pouvais le voir maintenant. Un homme qui passait simplement par là, au bon endroit au bon moment, en passe de devenir un ami. Le destin dans tout son potentiel.

Même s'il étais désormais temps de se quitter et que j'aurai aimé que ce trajet dure plus longtemps, j'étais néanmoins content d'avoir été en sa compagnie. Étrangement, après avoir discuté comme je ne l'avais encore jamais fait avec pareil étranger, je me retrouvais alors presque sans voix, incapable de formuler la moindre formule de politesse, pour paraître aussi neutre que possible. Peut-être que mon coeur se mettait à imaginer quelque chose de plus qu'une simple amitié, mais mon cerveau savait qu'il serait mal venu de faire quelconque remarque à ce propos. Aussi, je me contentais de sourire et me concentrais de tout ce que je pouvais pour dire quelque chose de correct.

- Avec plaisir ! Rentrez bien alors !

Une fois le bus arrêté, je fis un simple geste de la main à Tendaï, et une fois celui-ci disparu de mon champs de vision, je baisse les yeux sur mon téléphone, une sorte de sourire béat sur le visage. Après un moment de réflexion, je l'empoignais pour tapoter quelques mots, les doigts tremblant. Heureusement qu'il y a le correcteur automatique.

Au plaisir de se revoir, j'attends notre prochaine rencontre avec impatience. Jayesh.

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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé    Ven 4 Mar - 15:14
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(#) Re: Call It a Night (Tendai & Jayesh) - Terminé   
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