trigger warning : warning : mention d'alcool. trigger : plutôt rien, mais on en discute de toute manière.
âge : (33 ans) la vie passe si vite que je me demande où est passé le reste et si j'aurai le temps de vivre toutes les folies qui me tendent les bras. (31 décembre)
statut civil : (en couple) avec Jayesh baignant dans l'amour et la reconnaissance.
occupation : (agent de sécurité) en cours de reconversion pour devenir enfin le prof d'histoire qu'il rêvait d'être.
habitation : il vient d'emménager dnas le loft de Jayesh, au (warehouse District)
D'habitude, tu ne fais jamais ça, mais avant de prendre le début de service, tu as besoin d'un remontant. Tu as croisé Bran dans la rue. Enfin, croisé est un grand mot, tu l'as aperçu au loin et, lâche comme tu es, tu t'es caché dans l'espoir de le regarder sans te faire voir. Et le voir, heureux, t'a fait un sacré coup au moral. Pourtant, tu pourrais être heureux toi aussi, mais ça voudrait dire cesser de se cacher, avouer ce que tu caches même à tes plus proches amis depuis toujours et blesser ta mère. Alors tu restes dans ton coin, sans faire de vague et sans rien vivre. Désespéré par la vie, tu as préféré prendre un remontant avant d'aller bosser, histoire de te remonter le moral tout seul.
Tu attends quelques minutes ton frappucino caramel, sans café. Tu n'es pas très boisson chaude et tu as plus besoin de la douceur du caramel que de l'amertume du café ce matin. Quand enfin ton nom est -mal- prononcé à voix haute par le barista, tu goûtes ta boisson et recule soudainement. « Hum, c'est pas ce que j'ai demandé. » marmonnes-tu dans ta barbe.
Pendant un instant, tu te dis que tant pis, tu ne vas rien dire et garder ce que tu as. C'est toujours plus simple que de se faire remarquer.
Elle avait fait un effort monstrueux, Ana - assoiffée, en sortant du travail, la blonde s’était réfugiée dans une de ces ruelles commerçantes, dans l’espoir de trouver de quoi la satisfaire, à la sortie du travail. Effort conséquent, qu’elle s’imaginait, parce qu’elle aurait simplement pu rentrer chez elle et s’effondrer, au lieu de se mêler à la foule. Cependant, l’envie était trop forte, alors elle se faisait violence, pour se motiver et ne pas se laisser contaminer par une flemme trop importante. Épuisée, de cette longue journée entre cours et travail, la poupée s’aventurait, pressait ses mains sur le comptoir et énonçait, d’une voix claire sa commande : un matcha latte frappé, au lait de soja. Un sourire adressé, de son soleil habituel, puis elle gagnait le coin du comptoir. Un brin impatiente, l’enfant qui n’avait qu’une idée en tête : rentrer et oublier la fatigue. Elle eut, cependant, un frisson de dégoût en goûtant la boisson tendue. Et cette simple erreur accentuait la fougue d’Ana, le corps figé face au comptoir, d’un sentiment contraire. Ana, elle pourrait crier et se plaindre, comme se montrer agréable, mais dans un souci de compréhension, la jolie n’en faisait rien. Occupés, les employés ne prêtaient aucune attention à cette âme abimée par une boisson bien trop sucrée pour elle - lui arrachant des frissons désagréables. Pourtant, ses prunelles s’attardaient sur le vert du gobelet voisin. Le fixant, peut-être avec insistance, Ana - réalisant que les commandes avaient été échangés avec le brun à ses côtés. D’un pas, elle se rapprochait de lui et désignait son gobelet d’un doigt, et énonçait, d’une voix agréable : « Est-ce que vous avez une boisson verte, laiteuse, avec un goût d’herbe ? » C’était souvent ce qui ressortait de sa boisson fétiche, Ana, habituée à le réaliser chez elle, mais par soucis de mort imminente, tant était-elle épuisée, elle s’était tournée vers la facilité. Et une fâcheuse erreur de commande.
trigger warning : warning : mention d'alcool. trigger : plutôt rien, mais on en discute de toute manière.
âge : (33 ans) la vie passe si vite que je me demande où est passé le reste et si j'aurai le temps de vivre toutes les folies qui me tendent les bras. (31 décembre)
statut civil : (en couple) avec Jayesh baignant dans l'amour et la reconnaissance.
occupation : (agent de sécurité) en cours de reconversion pour devenir enfin le prof d'histoire qu'il rêvait d'être.
habitation : il vient d'emménager dnas le loft de Jayesh, au (warehouse District)
Le manque de caramel - toujours bon le caramel pour démarrer le boulot plein de bonne humeur - te met clairement dans le mal. C'est une mauvaise journée qui s'annonce. Tu regardes autour de toi, mais tu es incapable de faire des vagues ou d'embêter les pauvres serveurs qui n'aiment peut être même pas leur métier.
Quand une jeune femme t'adresse la parole. « Ah ! » t'exclames-tu soudain plein d'entrain. « Ouais, c'est bien ça. » acquiesces-tu quand elle décrit le goût. « Vous aimez vraiment ça ? En même temps ça doit être meilleur pour le corps. » Phrase bateau, mais bien trop souvent entendue par Mav pour qu'elle ressorte sans même que tu y songes. « On peut juste échanger ? Promis j'suis pas malade, drogué ou un psychopathe. » proposes-tu en tendant le verre.
Plus vite c'est réglé plus vite tu pars d'ici. Et vous évitez de passer par la case caisse et de déranger toute la file. Même si, ce serait mieux.
La confusion laissait place à un large sourire sur le visage de la poupée. Certainement amusée que la journée ne se passe pas comme prévu, quand d’autres fulmineraient et feraient un scandale. Elle pourrait faire partie de ces personnes, Ana, avec son tempérament orageux et son aisance à partir dans des rages folles, des colères sourdes. Il n’en était rien, se contentant de patienter, bien que d’un coup d’œil, elle crut apercevoir son matcha : son havre de paix. Sans hésiter, son corps s’était approché, de quelques enjambées rythmées, pour se positionner face au brun. Description, loin d’être appétissante, lancée, sa risette semblait éternelle sur ses lippes charnues, Ana, miroitant la boisson lactée de ses ébènes brillantes. Elle en avait grandement besoin de ce coup de boost, nécessaire à terminer cette journée longue et épuisante, tout en trouvant l’énergie suffisante pour la conclure. Épuisée, à en juger le rouge de ses yeux - le contour de quelques cernes, sous ses prunelles. « C’est vraiment très bon, mais j’avoue que je me suis posée la même question avec ça. » Désignant d’un mouvement de visage la boisson au caramel, celle-ci était finalement déposée sur le comptoir. Désireuse de retrouver son propriétaire, certainement. Tendue pour être rendue. « Vous voulez échanger votre pelouse contre cet amas de sucre ? Bien sûr, oui, tenez. » Un brin théâtrale, la poupée blonde, lorsqu’il s’agissait de rendre la boisson à l’erreur propriétaire. Gobelet tendu, rendu à Tendai, une risette taquine étirait délicatement ses lippes, abritant une de ces drôleries dont elle avait le secret, Ana. Et ce tempérament aussi perturbant que saisissant, s’affirmant avec les années s’essoufflant, défilant. « Perso, j’ai craché dedans, pour rajouter du goût. » L’ironie criarde, elle levait son matcha, l’air de lui dire ‘santé’ et se délectait de cette boisson, ayant capturé son cœur depuis un long moment désormais.
trigger warning : warning : mention d'alcool. trigger : plutôt rien, mais on en discute de toute manière.
âge : (33 ans) la vie passe si vite que je me demande où est passé le reste et si j'aurai le temps de vivre toutes les folies qui me tendent les bras. (31 décembre)
statut civil : (en couple) avec Jayesh baignant dans l'amour et la reconnaissance.
occupation : (agent de sécurité) en cours de reconversion pour devenir enfin le prof d'histoire qu'il rêvait d'être.
habitation : il vient d'emménager dnas le loft de Jayesh, au (warehouse District)
« Vous voulez échanger votre pelouse contre cet amas de sucre ? » dit-elle en tendant le verre. Tu lèves les yeux au ciel un peu amusé. « Le pire c'est que vous avez raison même si ce ne sont pas forcément les mots les plus ... séduisants pour ces boissons. » Un sourire étire ton visage. Tu as besoin de sucre pour tenir toute la journée debout, est-ce de ta faute ? Tu éviteras juste de le dire à Mav. « Si vous connaissez Maverick Deckard, je vous en supplie de garder ça pour vous. » Après tout, le monde est petit, à chaque fois qu'il croise quelqu'un ces derniers temps, c'est toujours une connaissance d'une connaissance. « Perso, j’ai craché dedans, pour rajouter du goût. » « Ah. » C'est la seule chose que tu trouves à redire. Ridicule. Tu n'es pas encore prêt pour être vigilant toute la journée. « On ferait donc du sérum avec votre bave, intéressant à savoir. » Blague tardive un peu ratée. Ne sachant plus quoi dire, Tendaï choisit de partir. « Bon, je ne vais pas vous déranger plus. » Il incline un peu sa boisson en la levant comme pour trinquer de loin... mais un coup de coude d'une personne sortant à toute vitesse du café produit la catastrophe.
« Oh merde, je suis désolé ! » s'exclame-t-il en s'approchant de la jeune femme dont il ne connait même pas le nom. Le caramel l'a largement éclaboussée. Et les chaussures de Tendaï sont foutues.
Trop taquine, Ana - souvent bien trop à l’aise avec les inconnus, consciente que cela pouvait lui porter préjudice, si l’on venait à mal prendre ou considérer ses propos amusés. Pour autant, cela ne semblait pas l’alarmer : gamine pleine d’aplomb, désirant échanger son gobelet contre celui du brun. Parce qu’elle en avait rêvé, de cette boisson, tout au long de sa journée de travail. Bien-être presque salvateur. Le rire aux lèvres, elle promettait de ne rien dire, la jolie - parce que ce nom ne lui était pas connu, qu’il sonnait vide en son esprit et qu’elle n’avait jamais été ce type de personne, Ana. Dévouée, toujours trop, même au sein de situations futiles, comme celle-ci. Pas envie de balancer, ce qu’elle considérait comme un plaisir, qu’elle avait, soi-disant, gâché. « Vous sous-entendez que je suis un escargot ? » Qu’elle lançait, faussement outrée, avec une main dramatique, apposée sur sa poitrine, au niveau du pulsant. Peut-être pas la meilleure compagnie, ce soleil joueur, mais cela l’amusait - si bien, qu’elle ne s’énervait même pas, lorsque la boisson au caramel, vendue comme une des pires choses de cet univers, s’étalait sur ses vêtements. « Ce n’est pas votre journée. » Qu’elle lâchait en épongeant ses vêtements, de quelques serviettes arrachées. Assez pour rafistoler sa tenue, pouvoir rentrer sans trop d’embûches. « Et je pense aussi que je vais rentrer rapidement, pour ne pas tomber malade. » Ils collaient, les tissus, sur son épiderme laiteux - ce n’était pas agréable, encore moins plaisant, que de sentir les vêtements adhérer. Débarbouillée, comme elle le pouvait, Ana enfonçait sa main dans son sac et extirpait quelques billets, assez pour que l’inconnu se paie une nouvelle boisson. « Tenez, cadeau de la maison. » D’une risette toujours aussi agréable, Ana - consciente que certaines journées sous le signe de la poisse, ne pouvaient être ignorées et contournées.
trigger warning : warning : mention d'alcool. trigger : plutôt rien, mais on en discute de toute manière.
âge : (33 ans) la vie passe si vite que je me demande où est passé le reste et si j'aurai le temps de vivre toutes les folies qui me tendent les bras. (31 décembre)
statut civil : (en couple) avec Jayesh baignant dans l'amour et la reconnaissance.
occupation : (agent de sécurité) en cours de reconversion pour devenir enfin le prof d'histoire qu'il rêvait d'être.
habitation : il vient d'emménager dnas le loft de Jayesh, au (warehouse District)
« Plutôt une tortue je dirai. » réponds-tu avec humour en riant légèrement. Après tout, c'est celle qui a commencé les hostilités. « Mais les tortues c'est vraiment a-do-ra-ble. » lâches-tu en exagérant un peu. La situation était simple, drôle, belle. Si tu es plutôt solitaire, les rencontres imprévus te font toujours un bien fou. Et étrangement, tu ressens un bon feeling avec la tortue bouffeuse de pelouse. Déjà que tu n'as pas souvent envie de travailler, alors là, c'est mort, tu ne veux même pas y aller du tout.
« Tenez, cadeau de la maison. » Elle te tends des billets et tu la regardes en fronçant les sourcils. Elle veut s'en aller et c'est gentil de sa part, mais tu n'es pas prêt pour une journée aussi nulle que ça. Elle est un rayon de soleil cette fille et tu en as bien besoin de ta vie actuellement. « Je non, c'pas à vous de payer pour quoique ce soit quand même. Enfin merci hein, mais je crois que c'est un signe du destin, faut plus que je boive cet amas de sucre... » Si la conversation ne s'arrête jamais, elle ne peut pas partir non ? Sauf que tu n'as plus rien à dire. « J'ai pas envie d'aller bosser. » finis-tu par avouer en soupirant et te recroquevillant sur toi-même. « Merci d'avoir éclairé ma journée par votre bonne humeur en tout cas. » Tu ne peux pas la retenir, si tu lui proposes de l'accompagner, tu passes pour un pervers. Non, tu préfères jouer les mélodramatique et te dire que tu es encore une fois seul. Et sans sucre.
L’allusion à la tortue accentuait le sourire déjà très présent de la blonde - étirant ce minois si joyeux, qu’elle adressait aux autres, lorsqu’elle était à des années lumières de son malheur. Ana, elle avait beau se retrouver trempée de la tête aux pieds, cela n’enlevait rien à cette joie, si palpable : soleil, lorsque la grisaille ne s’invitait pas, au sein de ce ciel éclairé. Elle tremblotait déjà, la jeune libraire, tentant de sauver ses vêtements, avec quelques serviettes en papier : en vain. Ils collaient à sa peau, dû à cet amas de sucré jugé et cela la forçait à prendre retraite, même si elle appréciait la discussion échangée. « Je suis Ana, d’ailleurs. » Lança la jolie, en relâchant les serviettes usées dans la poubelle. « Buvez rapidement votre boisson et évitez d’en mettre partout, éventuellement. » Dernière taquinerie, avant de se redresser, pour s’apprêter à partir : décamper pour retrouver la chaleur d’un bain, la fraîcheur de nouveaux vêtements. « Merci d’avoir égayé mes vêtements, alors ! » Une tape amicale déposée sur l’épaule, l’étudiante tirait sa révérence en s’enfonçant dans la foule naissante du centre commercial, en essayant de ne pas trop penser à ses vêtements trempés. Et le sourire éternel, incurable, greffé aux lèvres, de cette fin de journée, aux allures de catastrophe.
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