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 Call it Home (Tendaï)

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Jayesh Madari
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Jayesh Madari
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Call it Home (Tendaï) Thats-the-spirit-anirudh-ravichander Call it Home (Tendaï) Singing-anirudh-ravichander
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Who's that desi man ?
Jayesh est musicien, de toute son âme et de tout son coeur. D'origine et nationalité Indienne, il y est très attaché. Sa famille lui manque, mais sa vie, c'est surtout son piano. Aujourd'hui compositeur et interprète pour le Louisiana Philharmonic ainsi que professeur de musique à l'université, il réalise peu à peu ses rêves, de vivre et partager la musique. Depuis qu'il est installé à NOLA il rêve d'ouvrir une école de musique gratuite et ouverte à tous, au beau milieu d'un quartier populaire.

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faceclaim : Anirudh Ravichander
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âge : 30 ans
statut civil : le cœur retombé en adolescence, un train qui file à toute allure avec Tendaï ♥️
occupation : pianiste, professeur, interprète et compositeur
habitation : Warehouse District (loft)
disponibilité : surtout le weekend
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[ Call It Home ]

Ça y est. C'est le grand jour. Enfin ! Même si en réalité cela fait quelques temps, cette fois au moins, c'est officiel. Tendaï rend son appartement aujourd'hui.

C'est depuis cet été qu'il a le double des clés. Il y a quelques semaines, alors que je rentrais assez tard à la maison, son odeur était encore là. Il était déjà reparti travailler, mais sa présence envahissait la pièce... et mon meuble télé : j'avais souri en voyant son petit tas, rangé en vitesse, de consoles et jeux vidéos. Cuisiner pour deux m'était devenu automatique. Je lui préparais des petits plats à emporter, au travail ou ailleurs. Mélanger son linge au mien alors que je lançais une lessive était désormais systématique. Parfois, quand je rentrais trop tard, il était déjà endormi dans mon lit. D'autre fois, il se glissait contre moi en pleine nuit. Alors aujourd'hui n'était qu'une formalité. Ramener les dernières babioles. Faire un coup de ménage.

Presque entièrement vidé (il ne restait que les meubles qui n'appartenaient pas à Tendaï), l'appartement résonnait alors qu'on riait aux éclats. Pour une raison probablement idiote, déjà oubliée, on attend le propriétaire pour la dernière paperasse avant de rentrer à la maison. Chez nous. Les derniers sacs entassés devant la porte, prêts à s'enfuir, on s'enfonce dans le canapé, on s'embrasse, nos lèvres se scellent et nos doigts s'aventurent sous les vêtements. Ce n'est pas le moment. Déjà, j'ai envie de pisser, et ensuite, quelqu'un va arriver d'une minute à l'autre... mais qu'importe. Depuis des semaines, depuis des mois, on est comme des adolescents incapables de retenue. Je lui murmure d'arrêter, que le type va arriver, tout en en continuant moi-même de lui caresser ses fiers abdominaux. C'est notre dernière occasion de le faire ici, pourquoi s'en empêcher ? Je fais comme si c'était de sa faute, en riant, déboutonne son jean. Bien entendu que c'est de sa faute ! Il n'a qu'à pas être aussi mignon... et envoûtant... plus rien d'autre que nous n'existe pendant un temps. Combien de temps ? Dans un monde où le temps n'existe pas, difficile à dire.

Le cliquetis reconnaissable entre tous, celui d'une porte sur le point de s'ouvrir, nous fait sursauter. Comme des adolescents pris en flagrant délit de crapotage, on se redresse, se réajuste en vitesse, incapables de retenir nos rires. Et puis on fait comme si de rien était, accueillant le propriétaire comme deux adultes tout ce qu'il y a de plus adultément ennuyeux.

Tel un fonctionnaire de la bureaucratie, le propriétaire fait le tour des lieux, Tendaï et moi sur ses talons, rédigeant l'inventaire de toutes les petites traces de vieillissement sur les meubles ou le papier peint jauni. Je les laisse terminer tous les deux, il faut vraiment que j'aille me vider la vessie cette fois. Et j'en profite pour me laver aussi les mains, ce qu'on n'a vraiment pas eu le temps de faire entre nos folies adolescentes et l'arrivée du vilain parent qui a bien faillit nous attraper. C'est probablement la dernière fois que ça arrive, alors ça valait le coup, même si on n'a pas pu vraiment finir ce qu'on avait commencé. Mais c'est aussi ça qui est drôle. Ça fait partie du jeu, et ça n'en rendra la prochaine fois que plus méritée.

Une fois les derniers papiers signés, on s'arnache les différents sacs sur le dos, les épaules et dans les mains, pour un dernier trajet en route vers le loft. Notre loft, désormais. Petite surprise effectuée avant de partir et sans que Monsieur ne s'en rende compte : désormais, sur la boîte aux lettres et sur la porte, sont affichés les noms Madari & Wolf. Ça fait plus un nom de gang qu'un nom d'entreprise ou de "colocataires". Wolf-gang aMadarious Mozart. Ça en jette tellement que c'est comme si le destin nous avaient poussés jusque là sans nous demander notre avis.

Je pose tout mon chargement en soupirant. Curieux, Harmo et Shehnai, que je continue d'appeler des chatons même s'ils ont bien grandis, viennent renifler les valises et passer la tête dans les sacs des fois qu'il y ait à manger, ou n'importe quoi qui pourrait servir de jouet, de cachette, ou d'on-ne-sait-quoi. Faut être dans la tête d'un chat pour comprendre, vraiment.

- Et voilà monsieur, votre nouveau chez-vous ! Est-ce que vous avez besoin que je vous accompagne pour faire le tour du propriétaire ?


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Tendai Wolf aime ce message

(#) Call it Home (Tendaï)    Ven 21 Oct - 11:49
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Tendai Wolf
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trigger : plutôt rien, mais on en discute de toute manière.
âge : (33 ans) la vie passe si vite que je me demande où est passé le reste et si j'aurai le temps de vivre toutes les folies qui me tendent les bras. (31 décembre)
statut civil : (en couple) avec Jayesh baignant dans l'amour et la reconnaissance.
occupation : (agent de sécurité) en cours de reconversion pour devenir enfin le prof d'histoire qu'il rêvait d'être.
habitation : il vient d'emménager dnas le loft de Jayesh, au (warehouse District)
disponibilité : oui, n'hésitez pas !
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[ Call It Home ]

Jayesh a un terrible contrôle sur moi, quand je suis avec lui, j'oublie tout ce qui est censé être raisonnable et bien adulte et je vis pleinement. L'amour ça donne des ailes, dit l'adage, ils ont oublié de dire que ça donnait la vie surtout. A ses côtés, je respire mieux, j'ai même mal aux joues tellement je souris tout le temps. J'imagine, qu'au bout d'un moment, mes muscles faciaux seront habitués à cet exercice, mais je ne suis pas prêt à reprendre un visage neutre, cela ne me va plus maintenant.

M'installer chez lui m'avait semblé naturel, l'appartement dans lequel je vivais conservait trop de souvenir de Bran, il était temps que j'avance et que je tourne définitivement ce page, comme il l'avait fait. J'avais fini par apprendre qu'il était parti, loin d'ici et finalement revenu en ville, mais pas pour moi. Plus jamais pour moi. Nous nous étions trop aimés et trop brisés pour reconstruire quelque chose et puis, de toute manière, j'avais rencontré Jayesh. Certains parlaient d'amour véritable, d'âme-soeur ou de destin. Jayesh lui-même devait penser ce genre de chose et j'avoue que je n'étais pas loin de songer comme lui, mais mon esprit était trop rationnel. Tout ce que je savais, c'est que je l'aimais et l'aimerais. Et ça me suffisait.

L'appartement est enfin vide et je me retrouve à vibrer sous les doigts de mon amant. J'adore cette sensation, que chaque seconde peut se transformer en une nouvelle première fois, que chaque instant peut voir naître nos ébats. La passion qui nous anime est trop forte, trop belle, trop puissante pour être repoussée et je ne m'y risquerais pas. Pourtant, il essaie cet imbécile, il trouve des excuses pour cesser de faire les ado amoureux, mais je n'ai pas son contrôle, je n'en ai plus la moindre volonté. Ses doigts, sa langue, son corps, tout est trop envoutant pour que j'ose m'en éloigner. La sonnette d'entrée interrompt tout, sommes-nous maudit ou juste complètement idiots ? J'en sais rien, je souris en embrassant rapidement Jayesh sur le nez. Il me rendra fou un jour. Je l'aime tellement.

Le propriétaire n'est pas drôle, il est sérieux. C'est ce qui m'avait plu au premier abord et je reprends mon rôle de locataire. Il me fait une remarque « Vous avez changé de locataire ? Ce n'était pas indiqué sur le bail. » Je manque de m'étouffer. Je ne peux pas dire la vérité n'est-ce pas ? Bran n'est plus sur le bail depuis plus d'un an, et l'homme est-il réellement aveugle ? Ce qu'on partage Jayesh et moi n'est-ce pas trop évident ? « Vous parlez de Mr Madari qui était avec nous quelques secondes avant ? Ce n'est que l'ami qui m'aide à déménager. » Je me sens gêné de mentir, et il casse toute l'ambiance, je hais ce propriétaire, j'ai hâte de finir, de m'enfuir de là et de ne plus jamais revenir poser les pieds ici. L'homme fait quelques remarques, mais il promet qu'il me rendra ma caution, je n'arrive même pas à sourire en le remerciant.

Enfin nous arrivons chez lui, chez moi, chez nous. Je souris comme jamais devant nos noms sur la boîte aux lettres. Je grimpe derrière lui dans le loft que je connais par coeur. Puis, j'ai des étoiles plein les yeux et le reste de l'après-midi est oublié. Je regarde distraitement les chats, mais j'ai une idée en tête. « Alors oui, j'aurai besoin d'une visite spéciale, adaptée à moi. » Je me retourne vers lui une fois que j'ai déposé tous mes sacs, je pensais qu'il ne me restait pas grand chose à déménager et finalement, c'est plus lourd que ça en a l'air. « Ce canapé me semble parfaitement adapté pour une activité » je commence avec un immense sourire. Quand je dis que j'ai oublié tout ce qu'il s'était passé cette après-midi, je ne parlais pas de ce minuscule détail qui fait battre mon coeur. Je dépose mes lèvres sur les siennes, j'attrape ses mains, heureux d'être chez nous. « Hey, Jayesh » je souffle soudain comme si une idée venait de jaillir dans mon esprit « Je t'aime. » avouai-je en perdant pied dans son regard si puissant d'émotion.

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(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Ven 11 Nov - 13:04
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Jayesh Madari
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[ Call It Home ]

Enfant, je n'avais pas vraiment d'amis. Ça s'était mal passé à l'école le peu de temps que j'y suis allé, et autour de moi, on me trouvait plutôt... bizarre. L'idiot du village, en quelques sortes. Même les trafiquants en tout genre qui régnaient dans le quartier n'avaient même pas tenté de m'attirer dans leurs filets. Enfin, ça, je ne sais pas si c'est parce qu'ils ne me pensaient pas assez intelligent pour réaliser les tâches simples qu'ils demandaient aux enfants de moins de huit ans, ou si c'était parce que mes frères les tenaient éloignés de moi. Quoi qu'il en soit, avec le piano, je me suis rapproché du fils de mon professeur, qui était un tout petit peu plus âgé que moi, et avec le temps, ses amis sont devenus les miens. Mais là encore, je n'étais pas tout à fait à ma place. Pas uniquement parce qu'ils étaient d'un milieu privilégié duquel je ne faisais pas partie, mais aussi parce que, malgré tout, je restais le type silencieux, maigrichon et mal coiffé qui ne prenait part aux discussions que quand on lui posait franchement une question. J'étais plus loquace et plus détendu en petit comité, avec des amis vraiment proches, des frères. Mais en attendant, j'étais le timide qui ne fumait pas, qui ne buvait pas, qui ne prenait pas de drogue, et qui ne sortait pas en boîte. Autrement dit, le type chiant, selon certains.

Quoi qu'il en soit, les gangs du village où j'ai grandi me respectent maintenant. Pas parce que j'ai un plus gros trafic qu'eux, ce qu'ils auraient probablement respecté aussi... mais parce que j'ai réussi, et que j'ai fait de notre hometown ce qu'il est devenu aujourd'hui. Les petits malfrats de nos bidonvilles ne sont jamais emmerdés par la police pour deux raisons : la première, parce que les flics ne viennent pas mettre les pieds, presque littéralement en ce qui concernait les lieux à ce moment là, dans la merde ; et la seconde, parce que s'il y avait une certaine sécurité entre les allées boueuses et obscures, ce n'était justement pas grâce à la police. Je n'aime pas les gangs et les influences qu'ils exercent... mais il faut l'admettre, jamais une de mes sœurs, une de mes tantes, ni aucune femme de ma famille ne s'est faite agressée là-bas. Ils ont certains principes... et quelque part, ils offraient ce que le reste du monde ne faisait pas : la sûreté, et un certain avenir ou confort supplémentaire. Pas de quoi être fier en soi. Mais c'était ce qu'on avait à faire de mieux, en étant garçon, puis homme, et qu'on naît dans ce genre d'endroit. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Mais ils ne m'en veulent pas. Ils me respectent. Je deale de la musique. Je vends du rêve, qui, contrairement au leur, n'implique ni argent, ni dépendance. Enfin... si, ça peut, mais bon, si la musique est clairement une drogue, elle n'est pas... matlab...

Anyway. Là où je veux en venir c'est des vieux adages, maximes ou je ne sais quoi... le fameux : "il fume pas, il boit pas, il sort pas, mais qu'est-ce qu'il...!!". J'étais ado la première fois que j'ai entendu un truc pareil. Enfin, ça parlait d'une fille, et je n'avais pas compris le sous-entendus qui étaient fait à son encontre, ni les suites et parallèles qui ont été fait avec moi. Je n'y avais pas vraiment prêté attention non plus, faut dire. J'étais habitué, depuis le temps, à être l'outsider partout. Je ne m'en formalisais pas. Et si jamais Tendaï ne connaît pas cette expression, et bien... il en connaît bien la suite ! Enfin, pas exactement. Les sentiments entrent en compte, ici. Et je bois même un peu de bière, de temps en temps. Mais là n'est pas le sujet. Je ne répondais à son "je t'aime", non pas par un banal "moi aussi" qui, s'il est automatique, ne veut rien dire, mais par des gestes. Je l'entraînais là où il m'entraînait, et la suite ne regarde que nous.

Je finissais par tirer le plaid sur nos corps désormais en repos, peut-être plus par pudeur que par fraîcheur. Aucun son ne sortait de mes lèvres, mais mon regard lui disait à quel point je l'aimais. Même si ce "tour du propriétaire" avait bien faillit nous briser un os ou deux quand on s'est retrouvé par terre, emporté par notre élan amoureux. Heureusement, la table basse était suffisamment loin pour ne pas s'ouvrir le crâne dessus, et la situation assez ridicule pour que le rire l'emporte sur le reste, avant de retourner à nos occupations. Prendre les coussins du canapé pour les mettre par terre avait ainsi eu le double effet de nous faire de la place, et de maintenir un semblant de protection supplémentaire au cas où...

- Ça existe, les canapés king size ?

Pas que ça me déplaisait de devoir ainsi me blottir contre lui pour éviter une nouvelle chute, bien au contraire... mais je ne m'étais pas vraiment attardé sur le choix de mes meubles en emménageant. Le plus simple m'a toujours suffit et ce n'est pas parce que je gagne confortablement ma vie aujourd'hui que j'ai fait des dépenses inconsidérées. Mon lit - notre lit - n'est toujours qu'un simple matelas posé au sol. Je n'ai même pas de lave-vaisselle, et le seul electro-ménager que je me suis autorisé est un lave-linge. Enfin, à part l'indisepnsable réfrigérateur, si on veut éviter l'intoxication en mangeant des yaourts achetés une semaine plus tôt, par exemple. Oh, si, j'ai quand même acheté quelques couverts ! Pour Tendaï, qu'il ne se force plus à manger dans une cuillère ou avec la seule vieille fourchette à moitié déglinguée qui traînait dans le fond du tiroir, et de ce que je m'en rappelle, m'avait seulement servi une fois ou deux à récupérer un jouet de chat coincé dans le piano.

Je voulais rester encore tout le reste de la journée blotti là dedans, entre le dossier du canapé et mon petit ami, peau contre peau à contempler béatement la vie. Mais, utilisé autrement que par-dessus les vêtements en regardant un film ou une série, le plaid commençait à piquer un peu, et malgré notre forte intimité et la connaissance de nos corps respectifs (il en faisait le tour du propriétaire depuis un moment maintenant), je n'étais pas très à l'aise à l'idée d'en sortir et me promener nu jusqu'à la salle de bain, tout en ramassant une à une nos fringues éparpillées depuis la porte jusqu'au canapé. Mais je suppose que je vais devoir m'y faire. Je ne m'imagine plus sans lui désormais, et je reconnais moi-même que ça va commencer à devenir ridicule de continuer à me mettre au lit en short et en t-shirt en sa présence. Presque aussi ridicule que d'essayer d'attraper sa chemise avec mon pied, car c'est tout ce que j'ai à portée, tout en me contorsionnant pour ne pas trop dépasser de la couverture.

Ses yeux rieurs me suivent du regard, et j'ai autant envie de me moquer de moi-même que de me cacher définitivement sous le plaid.

- Quoi ? J'ai pas envie de te mettre mal à l'aise avec tous mes muscles imposants comparés aux tiens !

Pour agrémenter mon propos je sors mon bras gauche, et, en signe de puissance nettement supérieure, contracte mes biceps pour lui en montrer la valeur.

- Alors ? Ça t'épates, hein ?

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(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Lun 14 Nov - 22:28
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Tendai Wolf
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[ Call It Home ]

Je l’aime et ce n’est même pas ça le plus fou. Je croyais, pendant longtemps, que je n’étais pas digne. Puisque je passais mon temps à mentir, sur moi, sur les autres, j’imaginais que tout le monde faisait pareil, c’était plus simple et moins culpabilisant. Tout le monde cachait son secret, enfoui, au plus profond de lui, ne le dévoilant jamais. Ou peut être plus, tard, sous un oreiller, quand on était en pleine confiance. Mais je ne me suis jamais senti en confiance, ou du moins, je n’ai jamais créé cet espace. Ce qui est complètement con, j’en ai bien conscience, parce que mon secret n’avait rien d’extraordinaire. En réalité, je me mentais à moi-même, flirtant avec des femmes, comme tout autre homme l’aurait fait. Il m’a fallu de longues années avant d’accepter d’ouvrir les yeux, avant de reconnaître que mon coloc n’en était pas vraiment un.

Et puis, Jayesh était entré dans l’équation. Comme ça, d’un coup. Il n’existait pas et soudainement, il prenait toute la place. Une place énorme que j’étais heureux de lui offrir, une place réelle qu’il méritait. Je n’avais pas de mot pour exprimer ça, ce sentiment qui me parcourait le corps, juste des gestes pour lui. De la tendresse, de la passion, de l’amour. Et bon dieu, que c’était bon ! Il n’y avait plus cette gêne affreuse d’agir mal, c’était si naturel, si normal !

Oh bien sûr, je l’avais gardé pour moi, d’abord. J’en avais parlé à Lily quand je n’avais plus eu le choix parce que j’avais désespérément besoin d’aide et elle avait agi comme s’il n’y avait rien de plus normal. Parce que c’est comme ça qu’une grande partie de la population réagit maintenant et je sentais mon coeur bondir de joie à l’intérieur de moi. J’avais le droit d’être qui je voulais. Jayesh comprenait mon besoin de ne pas le crier sur tous les toits, mais l’aimer était possible. Pour de vrai. Sans attentes, sans obligations, sans drama, sans problèmes. Nous étions, lui et moi, sur la même longueur d’onde, nageant dans le bonheur.

Comme à cet instant précis, allongé sur le sol, sur les coussins pour adoucir notre amour. Nous n’avons plus vingt ans, à se foutre totalement du confort ou de la praticité. Je ris le ne voyant chercher sa chemise avec son pied. Je souris devant son air faussement détendu, j’ai envie de le faire rouler par terre et de recommencer, sans plus jamais m’arrêter, mais je ne suis pas certain que mon désir suivra les ordres de mon cerveau, alors je me contente de l’embrasser sur le nez. Bon sang, je l’aime.

« Han, quelle délicate attention. » soufflai-je. « Tu parles, je suis admiratif ! » dis-je en déposant un baiser sur son muscle relevé.

J’ai construit mon corps à l’image de ce que je voulais, je me suis musclé pendant des heures, des jours, des semaines, des mois, j’ai suivi les régimes des acteurs qui ont besoin de prendre du muscle pour un tournage. Certes, mon corps était capable de suivre ces changements, je sais bien que tout le monde a des morphologies différentes, mais ça m’a fait du bien de le façonner. Parce qu’avant, j’avais des remarques, des commentaires désagréables, je passais trop de temps avec les filles - seules personnes intéressantes de ma classe vu le niveau éclaté des garçons au collège - et j’avais honte de qui j’étais. Alors, muscler mon corps, c’est ma fierté.

Aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir eu plus de fierté de qui j’étais alors. Sans artifice, juste moi. Et j’admire Jayesh pour ça. Il est parfait comme il est, il n’a peut être jamais eu honte de lui-même et pour ça, il m’est largement supérieur. Quoiqu’il en dise et quoiqu’il en pense.

Je me relève - nu et sans la moindre rougeur sur mes joues - puis je lui attrape ses vêtements avant de me recaler sous la couette. La pudeur est une drôle de chose, il n’y avait qu’avec lui que je ne la ressens pas. J’admire mon corps, certes, mais je ne passe pas mon temps à moitié à poil non plus. Alors que sous le regard de Jayesh, je n’hésite pas une seule seconde.

« Tu veux que je te porte jusqu’à la douche ? »

Le toucher, le sentir dans mes bras, contre moi, c’est ça la chose la plus importante du monde.

« Allez, enroule toi dans le plaid et monte sur mon dos. »

Si par certains côtés, la vie de trentenaire est organisée et pensée de façon à rendre les choses agréables et pratique, nous gardons, tous les deux, notre âme d’enfant. Jouer, rire, ne pas se prendre la tête, pourquoi aurions-nous arrêté ? Je me penche pour l’attraper, pour qu’il monte sur mon dos. Je refuse qu’il ne le fasse pas. Je sais que je vais galérer à le porter - ok j’suis musclé, mais Jayesh est un homme adulte tout de même - mais je m’en fiche. Je veux jouer, je veux rire, je veux le sentir contre moi au travers de l’appartement. Heureusement qu’on peut passer loin des baies vitrées - qui sont en hauteur donc normalement, personne ne nous verra mais sait-on jamais - pour atteindre la salle de bain.

Notre salle de bain.

Je ne réprime pas le sourire qui m’éclaire le visage. Je suis chez moi, ici, avec lui. Et ça ne fait que commencer. Mes yeux brillent d'un nouvel éclat et je soupire d'aise. Home is where the heart is, n'est-ce pas ? Et bien j'ai trouvé où c'était et avec qui.

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Jayesh Madari aime ce message

(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Lun 28 Nov - 11:25
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Mes croyances religieuses sont fortes. J'ai toujours su que quelqu'un m'attendait, là, quelque part, pour vivre une belle histoire. Je savais également que ce serait un homme, même si j'en étais un aussi moi-même. C'était une évidence. Et je l'ai toujours su. Pour autant, je n'aurais jamais cru que cela aurait été aussi facile... Oh, bien entendu, le démarrage a été un peu chaotique... une rencontre dans des circonstances pas des meilleures, un cafouillage un peu décevant... mais on était fait pour se revoir. Se rencontrer vraiment. Alors, ça s'est fait, parce que ça devait se faire. Il n'avait pas été le premier... mais c'était lui. Je n'avais plus aucun doute là dessus.

Alors pourquoi cette envie soudaine de cacher mon corps ? Il n'y avait pourtant personne d'autre que lui au monde qui ne le connaissait mieux. Pas même moi. Il savait comment le faire réagir, sous ses doigts, contre son corps, en lui, en moi, en nous... Il avait été le premier à l'explorer dés notre premier dîner en tête à tête. On avait tenté d'être sages, on n'avait pas réussi. On avait tenté ensuite de faire la totale, on n'avait pas réussi non plus. Le destin nous avait réuni, mais il avait aussi fait en sorte de nous ralentir. Cela ne semblait plus nécessaire, désormais. Nous n'étions pas encore mariés... mais les forces du monde nous autorisaient à agir comme si nous l'étions. J'étais prêt à franchir ce pas. Je le voulais. Je le voulais vraiment. C'était lui, et je le savais. Je le voulais avec moi, dans cette vie et dans les suivantes. Mais j'avais peur que lui ne soit pas prêt. Et puis... si je l'étais profondément en mon for intérieur, est-ce que cela signifiait que j'étais réellement prêt à annoncer cette union à toute ma famille ? C'était clairement le dernier obstacle. Je restais cependant relativement optimiste. C'était lui. On ne s'était pas trouvés et retrouvés pour que ça se termine dans le rejet ou la violence. C'était impossible.

Je n'avais aucune raison de vouloir faire ça, une fois nos coeurs et nos corps comblés par l'étreinte, de me cacher. Lui ne le faisait pas, et je le regardais avec des yeux gourmands et amoureux, son corps sculpté comme dans les films. Ses muscles fins et doux, forts et harmonieux, comme une musique qui enchaîne le piano et le forte dans une mélodie enivrante. Moi, je ne suis que les cordes que l'on cache sous le couvercle. Il me tend mes vêtements, que j'attrape dans un sourire gêné. Je ne devrais pas, c'est stupide, surtout que tout cela va se terminer sous la douche.

J'accepte sa proposition avec joie, et m'en amuse comme un enfant. Sans un éclat de rire, je m'exécute en sautant sur son dos, pas trop fort non plus, il ne faudrait pas casser mon homme, ce serait dommage. Et puis, je tends le bras en avant, façon Buzz l'Eclair :

- To infinity and beyond !

Et cela voulait presque tout dire, dans notre cas.

Je voulais aussi que ce moment dure jusqu'à l'infinie, mais à un moment donné, il fallait devenir raisonnable, et faire des trucs d'adultes. Après la douche, je suis machinalement allé faire un thé pour nous le servir sur la table basse, ramassant aussi les coussins qui nous avaient servi de sol un peu plus tôt. Je me serrais contre lui, jetant un oeil aux sacs et cartons qui traînaient, pour le plus grand bonheur des chats qui n'avaient pas encore fini de tout explorer. Certes, l'essentiel était rangé depuis longtemps, bien longtemps, même avant la décision explicite d'emménager ensemble. Mais il en restait quelques uns, et il faudrait bien le faire à un moment où à un autre.

- Faudra peut-être aller au centre commercial, acheter un meuble ou deux... j'ai pas autant de livres que toi.

Et par conséquent, pas de bibliothèque. J'ai beaucoup de partitions et de bouquins techniques, mais pour le reste... je me contente plus facilement des livres audio. Ma dyslexie va mieux, mais pas au point de prendre plaisir à ouvrir un bouquin.

- Et puis tu pourrais apporter ta touche personnelle dans la déco et tout ça, aussi. C'est plus chez moi, c'est chez nous !

Pas que j'ai énormément de déco non plus, mais soyons honnêtes, c'est clairement indien, et uniquement indien. Je ne connais que ça, après tout. J'ai les portraits de ma famille d'un côté, celui de ma grand-mère en noir et blanc avec un cadre de fleurs pour honorer sa mémoire au milieu du salon... Je veux une touche Tendaïesque au milieu de tout ça. Ses livres d'histoires trônant fièrement le long d'un mur, ses sourires d'enfants, sa propre famille... Il n'est pas chez moi : nous sommes chez nous.

Seul souci : là, j'ai pas envie de ranger. Je veux profiter de sa présence.

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(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Dim 8 Jan - 11:45
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J'adore voir ses joues se colorer, mais je ne comprends pas la raison. Pourquoi est-il gêné ? Enfin, je l'avais déjà remarqué, il préfère être habillé que nu, même juste en ma présence, mais que ça le gêne ? Qu'importe pour moi qu'il soit habillé ou non, je connais son coeur par coeur, non, faux, je continue de le découvrir chaque jour et ça me plaît. J'adore comprendre quels gestes le fait frémir, quel bisou le fait réagir, je deviens presque expert, mais uniquement parce que je ressens la même chose en sa présence et, très sincèrement, il a un corps parfait.

Il monte finalement sur mon dos, ses vêtements à la main et je souris, d'un sourire à fendre l'âme tellement ma joie est immense. Je sais à cet instant, que je nage dans le bonheur, que le drama est bel et bien sorti de ma vie, que James, Bran et tous les autres n'ont plus besoin d'exister. Bien sûr, je regretterai le temps passé ensemble d'amitié, mais l'amour que je porte à Jayesh me comble d'un tel bonheur que tout le reste semble... un peu fade. Et c'est merveilleux.

Sous la douche, plus de gêne, plus de joues roses, vraiment, il y a quelque chose que je ne saisis pas. Et je dis rien, s'il a envie de m'en parler, il le fera je le sais bien.

De retour sur le canapé après un semblant de rangement, je le regarde avec amour. Il est si investi que c'est agréable. Je me frotte la tête, réfléchissant un peu à ce que je voudrais. Mon appartement précédent était meublé, alors je n'avais pas eu le choix, mais j'aime ce qui sort de l'ordinaire. Je sors mon téléphone pour regarder rapidement ce qui existe, je n'avais jamais pensé à me poser et chercher.

« Je crois que j'aime bien ce qui est un peu... déstructuré, bon c'est immense, mais regarde cette bibliothèque, t'aime bien ? »

Je fais défiler les photos google, me doutant bien que les coûts peuvent énormément varier, mais soudain un sourire étrange s'installe sur mon visage et je regarde Jayesh avec des yeux brillants.

« J'ai toujours rêvé de créer moi-même sans jamais pouvoir... tu ... tu as pas envie qu'on essaie de créer un bibliothèque sur mesure ? Genre tant pis si c'est bancal, on aura au moins la satisfaction de la faire nous-même ? Rien d'aussi complexe mais... comme ça y aura un espace pour tes partitions et on pourrait y mettre de la déco aussi et peindre dans les couleurs qui nous plaisent. »

Avant de dire ces mots, je ne savais pas à quel point ils étaient vrais. J'ai besoin de créer, de construire quelque chose qui me ressemble à moi, parce que rien ne me ressemble jamais. Je ne sais pas si on en sera capable, je crois bien que Jayesh m'avait déjà dit qu'il n'était pas très doué de ses mains - sauf sur un piano - mais je m'en fiche, si ça nous prend six mois et que c'est pas droit, ce sera nous, et ce sera beau pour ça.

« Dis oui dis oui dis oui dis oui dis oui dis oui ! » suis-je un gamin de 5 ans insupportable qui ne lui laisse pas d'autres choix que de se lancer avec moi dans ce projet ? Sûrement mais vous n'avez pas de preuve. Ahem.

Je parcours la pièce du regard, ne sachant que rajouter d'autre.

« J'suis pas particulièrement doué en déco, dans ma chambre chez ma mère il y a encore mes anciens posters j'crois pas que ça irait bien ici. Enfin j'sais pas, on verra, peut être qu'un jour, un truc me sautera au yeux. »

Je marche sûrement mieux comme ça, de me balader et tomber par hasard sur quelque chose qu'il me faut et le désirer ardemment.

Spoiler:

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Jayesh Madari aime ce message

(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Ven 13 Jan - 10:18
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Jayesh est musicien, de toute son âme et de tout son coeur. D'origine et nationalité Indienne, il y est très attaché. Sa famille lui manque, mais sa vie, c'est surtout son piano. Aujourd'hui compositeur et interprète pour le Louisiana Philharmonic ainsi que professeur de musique à l'université, il réalise peu à peu ses rêves, de vivre et partager la musique. Depuis qu'il est installé à NOLA il rêve d'ouvrir une école de musique gratuite et ouverte à tous, au beau milieu d'un quartier populaire.

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Je crois que c'est l'une de mes définitions du bonheur. Enfin, du moins celle qui ne nécessite pas forcément un piano. Tendai et moi à discuter concrètement de construire notre vie ensemble, affalés sur le canapé, l'un contre l'autre, les ronronnements des mini-tigres en bruit de fond. Je regarde les images défiler sur l'écran en imaginant tout ça dans le salon.

Tendai est heureux, il semble décidé, et j'adore le voir ainsi. Le visage détendu, les étoiles plein les yeux, un sourire resplendissant bien qu'affichant soudainement une certaine... appréhension ?

Je me redresse, l'air très sérieux. L'idée me plaît, me plaît vraiment... il y a juste un léger "hic". Je prends une longue inspiration, comme si je m'aprêtais à énumérer une tonne d'arguments contre. Mais ce n'est pas le cas, malgré mes sourcils froncés et mon sourire un peu tordu. Je finis par éclater de rire devant son insistance, mais je redeviens sérieux.

- Tu sais... j'ai très envie de faire ça, je trouve que c'est une idée vraiment géniale, et je pense sincèrement que ça fera super bien dans la pièce...

Petite pause impliquant toujours un "mais", qui ne sera pas un non, mais juste une sorte d'avertissement. Il faut qu'il sache avant qu'on se retrouve avec les planches, la peinture et les outils dans l'appartement.

- Comment te dire... Tu vois, quand j'étais petit, quand ça fuyait dans la maison à la mousson, que mon frère était absent, mon grand-père trop vieux et qu'il fallait aider mon père à réparer le toit...

Ou même sans mon père, quand il était encore au boulot, d'ailleurs. Nouveau léger silence, juste histoire d'en ajouter au drame. Ou plutôt, à la chute. Pas du toit, heureusement. Juste la chute de l'histoire.

- C'était ma sœur qui y allait. Sur le toit. Ma sœur.

Pourtant, c'était pas supposé être bien compliqué. Mais vraiment, si ça avait été moi, on n'aurait pu eu de toit.

- C'est juste... j'ai envie de le faire, hein ! Mais... juste... on mettra rien de fragile dessus. Matlab... au cas où...

Et puis c'est toi qui plantera les clous, aussi. Mes mains, c'est mon gagne pain ! Si je perds un doigt, je perds à peu prés tout ce que j'ai réussir à construire jusque là.

Je décide de venir m'asseoir sur ses genoux, face à lui, en déposant un baiser sur ses lèvres.

- On pourrait déjà mettre des photos ? On en a pas mal de cet été, faudra juste choisir lesquelles imprimer ?

C'est sans doute un peu banal, mais moi j'aime bien ça, les photos. J'en ai déjà de ma famille, il manque les siennes pour faire de ce chez nous une part de lui-même.

Je me réinstalle là où j'étais pour boire un peu de thé, avant de revenir contre lui en lui piquant son téléphone, faisant une grimace en collant ma tête à la sienne pour un selfie en mode un peu ridicule, mais toujours marrant.

- Bon, maintenant que j'ai dit oui... tu regretteras pas, hein ?

L'avantage, c'est qu'en cas de tremblement de terre, on verra pas la différence.

- Au pire, je ferais du thé pour réconforter monsieur muscles qui pose les étagères ?

Je ris un peu en lui portant mon propre mug à ses lèvres tout en lui tapotant ses pectoraux.
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(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Mar 24 Jan - 22:44
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- Tu sais... j'ai très envie de faire ça, je trouve que c'est une idée vraiment géniale, et je pense sincèrement que ça fera super bien dans la pièce...

Il n'a pas dit non ! Aussitôt je souris, soulagé. Il veut bien. Bien sûr, il va émettre des hola, il va tenter de trouver des excuses, mais ça va se faire. Je crois assez en moi pour le convaincre, j'ai vraiment envie de créer quelque chose de neuf avec lui. C'est fou ce sentiment ne m'avait jamais traversé l'esprit avant.

- Tu m'avais déjà dit quelque chose comme ça oui.

Je souris en embrassant ses doigts fins. Je savais qu'il n'aimerait pas forcément l'idée, mais je m'en fiche qu'il ait peur que ce soit bancal ou moche, je lui demande pas une oeuvre d'art à exposer dans un musée, je veux juste un meuble à nous, de A à Z. Je suis persuadé d'être capable et ça, c'est de sa faute. Avant, je doutais constamment de moi pour tout et me voilà qui me lance dans un nouveau projet ?

- Je veux juste qu'on essaie tu sais, je m'en fiche si on arrête au milieu, si on ne fait rien, si on finit par en acheter une à ikéa comme tout le monde, la seule chose qui m'importe, c'est d'essayer.

Je cherche mes mots un instant, j'ai du mal à expliquer mon idée, celle qui me tourne en tête et qui me donne des ailes. Mes pensées se bousculent et je finis par trouver les mots.

- J'ai jamais été capable d'accomplir quelque chose qui me fasse plaisir à moi, enfin si, j'ai toujours été bon sur les jeux vidéos, mais c'pas pareil.

Je n'ai jamais excellé dans aucun sport, ni dans aucune matière, maintenant je suis plutôt bon en histoire, évidemment, mais est-ce suffisant ? J'ai toujours peur que non, pourtant j'en rêve vraiment d'enseigner... Je souris.

- Y a absolument aucun risque que je regrette d'avoir essayer. soufflai-je en embrassant ses lèvres.

Son corps tout contre le mien, je me sens en paix, heureux, à ma place. Cet appartement est incroyable et il est nous. Je vais y rapporter ma touche, je vais prendre l'espace qui m'est offert et ensemble on va construire quelque chose de fou : notre vie d'amoureux.

- Oh, les photos c'est vraiment une excellente idée ! J'aime beaucoup oui.

Si on invite quelqu'un chez nous il saura déjà n'est-ce pas ? Je n'ai plus besoin de cacher, plus besoin de dire que ce n'est que mon coloc, et à ceux auxquels je ne dirai rien, eh bien, ils ne viendront pas dans ce duplex et n'auront pas à voir notre bonheur étalé. Je souris, heureux de cette conclusion, ce havre d'amour ne sera qu'à nous et ce sera fantastique. Je n'avais absolument pas prévu d'être ici il y a quelques mois et pourtant, ça me semble si naturel maintenant, évidemment qu'il a raison, y a une force supérieur qui nous a remis sur le même chemin.

- Au pire, je ferais du thé pour réconforter monsieur muscles qui pose les étagères ?

J'éclate de rire et tend le doigt pour le reprendre.

- Alors non, si tu ne plantes pas de clou pour éviter d'abîmer tes jolis doigts...

C'est une évidence n'est-ce pas ? Au pire, si ma main est bandée, je pourrais trouver travailler en ligne et bosser mes cours, lui... ça risque d'être bien plus embêtant et je ne veux pas qu'il m'en veuille.

- ... tu as intérêt à m'aider à faire le reste. Au moins à dessiner le plan ? Je veux que ces étagères de livres et de photos correspondent à nous deux et on s'en fiche si c'est bancal.

Je le répète, encore et encore. Je veux juste essayer à ses côtés, parce que j'me sens capable de tout quand il me regarde comme ça.

- Mais j'avoue, j'dirai jamais non à ton thé.

Il caresse mon corps et je lui pique son mug, je sais que j'ai le mien juste à côté, je sais que mon thé est chaud comme je l'aime, mais c'est bien mieux de boire dans le sien, de l'embêter, de le voir faire l'outré avant de déposer mes lèvres sur ses doigts pour me faire pardonner.

Après ça, on se penche sur les photos, sur celles qu'on a pris de Budapest et d'ailleurs, sur celles que j'ai de lui pendant les concerts auxquels j'assiste - qu'ils soient privé ou public - et celles qu'il a de moi en train de travailler ou jouer. Je l'aime tellement et ces photos me le font ressentir. Puis je songe que j'aimerai une vraie et belle photo de nous, genre faite par un professionnel et ça tombe bien j'en connais une.
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Jayesh Madari aime ce message

(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Sam 28 Jan - 13:34
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Mais dans quoi est-ce que je venais de m'engager, là ? Dans une folie, évidemment. Comme tout ce que je faisais avec Tendai. Une folie douce, sans en avoir l'air. Comme la musique, comme les chats, comme la vie. Oui, voilà, Tendai, c'est la vie. Ma vie. Et les suivantes. Mon futur, en soi. Mon futur qui va commencer par un meuble bancal, mais ça me paraît être une bonne première chose à tester ensemble. J'accepte néanmoins avec une petite touche d'appréhension, n'étant pas le meilleur des bricoleurs. Et alors que mon homme commence à s'éparpiller dans un éventuel arrêt des travaux avant même de les avoir commencés, je tique plusieurs fois et rapidement de la langue, avant de poser un doigt sur son nez.

- T-t-t-t ! On commence, on termine ! Comment il dit, l'autre, déjà ? Ah, oui. Do, or do not. There is no try".

Je suis pas des plus calés en cinéma occidental, mais il y a quand même certains classiques incontournables. En tout cas, il est super enthousiasme pour les photos, et j'ai hâte aussi de commencer à les choisir, les imprimer, leur trouver une place... Et même en faire d'autres. Des photos de la vie, avec des sourires, des grimaces, des moments simples... J'ai déjà réussi à capturer Tendai en pleine partie de jeu, et c'était mignon ! Je doute pas que lui aussi en ait quelques unes de moi qu'il a prise sans que je le remarque.

Comment ça, il n'a jamais rien accompli qui lui fasse plaisir ? Allons bon, c'est quoi encore que ce pessimisme... Je le rassure avec un sourire niais, parce que c'est toujours mieux d'avoir l'air à moitié stupide quand on veut réaffirmer les qualités de quelqu'un. Enfin, je suppose. On a toujours l'air plus intelligent face à un imbécile, non ?

- Allons bon ! Et c'est quoi que tu veux terminer en premier, monsieur le "je-fais-jamais-rien" ? Qu'on t'appelle "professeur", ou que je t'appelle "Muscles Man" une fois qu'on aura une belle étagère ? Parce que l'échec ne fais pas partie de mon vocabulaire !

Ne serait-ce que parce qu'on apprend toujours de ses erreurs, et que cela ne permet rien d'autre que d'aller de l'avant. Je n'ai pas échoué en n'allant pas à l'académie musicale de Delhi. Preuve en est où j'en suis aujourd'hui ! Sans cela, mon mentor n'aurait peut-être jamais identifié mes vrais problèmes, et je n'en serais certainement pas là aujourd'hui.

Bien installé sur ses genoux à le taquiner, il n'en fait pas moins en sirotant mon propre mug de thé. Je le laisse faire avec un doux sourire sur les lèvres.

- Dessiner le plan ? Je crois que je pourrais faire un truc du genre. Attends...

Pour bien travailler sur nos projets de meuble et de photos, on a besoin d'un crayon, d'un cahier, de thé, et de.... bonbons et des snacks, tiens. Je commence par aller sur l'espèce de table basse située contre le mur à côté du piano pour fouiller dans la pile de partitions et de vieux cahiers. Certains ont été remplis quand j'étais encore gamin, mais je les garde encore précieusement. En tout cas, quand j'en rachète, c'est par paquet, alors doit bien y en rester encore un ou deux de vierges... Ah voilà ! Celui là fera l'affaire ! Petits carreaux, format A5, parfait. On l'appelera le "carnet des projets" tiens ! En revenant vers le canapé, je chope un crayon au passage, pose tout à côté du thé avant de repartir dans la cuisine. J'ouvre le frigo, attrape un tupperware dans de puran poli (des sortes de crêpes), et chope dans le placard quelques sauces sucrées et un paquet de bonbons. Je laisse tomber le tout devant Tendai en riant un peu.

- Voilà ! Je suis prêt ! Déjà, écris "carnet des projets" sur la première page ! Je veux bien dessiner, mais c'est toi qui écrit.

Qu'est-ce que je disais tout à l'heure, déjà, à propos de partir défaitiste ? Et je veux même pas tenter d'écrire trois mots ? Oops.
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(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Dim 5 Fév - 16:17
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La vie est si douce aux côtés de Jayesh. Je souris à pleines dents en savourant les mots qu'il m'offre, parce qu'il sait toujours quoi dire, il sait toujours comment me remonter le moral. Je me laisse persuadé qu'il a raison à mon sujet, qu'il me connait et sait que je vaux quelque chose. C'est bien plus que je ne le reconnaîtrais moi-même, mais je veux bien faire cet effort, pour lui.

- Parfaaaait, alors on va faire une bibliothèque déstructurée pour notre mur.

Ça y est, j'y crois. Je m'y crois. J'suis prêt. Je me suis auto convaincu, à cause de lui, c'est fou comment on s'échauffe rapidement. C'était mon idée et Jayesh qui y a mis des doutes, puis d'un coup, c'était lui qui m'empêche d'abandonner, comment la situation s'est-elle retournée si vite ? Je savoure l'aura qu'il dégage, sa présence et sa chaleur qui m'offrent tout ce dont j'ai besoin. Jayesh est réellement l'étoile qui me guide, le soleil qui me chauffe, la terre qui me nourrit et le vent qui me fait du bien. Je l'aime et je le lui répèterai autant qu'il le faudra.

- Hum, intéressant, moi malheureusement il fait parti du mien, mais tu sais, finalement, je pense que c'est bien l'échec, enfin juste, il faut que ce soit un mot positif. Parce que sans échec de mon concours, j'aurai pas été si prompt à savoir comment réagir quand on s'est rencontré. Faut juste... apprendre de l'échec ? Des siens et des autres.

Et voilà, je me transforme en professeur philosophe maintenant ? C'est clairement pas mon domaine de prédilection, mais on voit tellement d'articles jaillir sur comment élever ses enfants que j'ai peut être cliqué une ou deux fois pendant que je m'ennuyais dans les transports en commun. Pour ma défense, c'était pour aider des amis proches qui ont des enfants, voilà, c'est tout. Comment ça vous voulez des noms ?

Heureusement, j'ai pas le temps de réfléchir plus, voilà que Jayesh se lève et s'active. Je le regarde fouiller dans les placards, poser rapidement des trucs près de moi avant de repartir vers la cuisine. J'aime son obsession pour le sucre - j'ai la même - et son envie que tout soit parfait et à portée de main. Je plonge lea puran poli dans la première sauce avant de croquer dedans. Héhé c'est moi qui ai pris la première bouchée, puis je m'applique.

D'une écriture que je force à être belle et élégante - parce que quand je m'applique pas, j'écris hyper mal comme tout le monde, j'ai bien plus l'habitude d'utiliser un ordinateur que ma propre main pour écrire - j'inscris le titre que je souligne. Puis je met un petit tiret et inscrit : Bibliothèque avec un grand B majuscule plein de jolies boucles, puis je déplace le cahier devant Jayesh.

- A ton tour.

Je le regarde avec tout son sérieux - feint -, je l'admire quand il prend le stylo, quand il s'applique, je regarde ses yeux concentré, sa main habile, je ne jette même pas un coup d'oeil à ce qu'il fait, ce n'est que lui que je regarde. Je verrai le dessin final, ce sera mieux, comme ça je ne ferai pas le moindre commentaire. Je me ressert de puran poli et ce n'est qu'un sacrifice, lui ne peut pas manger au risque de se salir les doigts et d'en mettre partout. Alors j'ai une idée.

- Dois-je recharger la machine pour qu'elle fonctionne ?

J'approche un petit bout coupé vers sa bouche, caressant au passage ses lèvres. Puis j'essuie la sauce qui a coulé - parce que je sais pas faire manger quelqu'un - avec ma langue.

- Oh pardon, je te dérange ? demandai-je l'air totalement innocent.
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(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Lun 20 Fév - 10:07
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Jayesh Madari
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Jayesh est musicien, de toute son âme et de tout son coeur. D'origine et nationalité Indienne, il y est très attaché. Sa famille lui manque, mais sa vie, c'est surtout son piano. Aujourd'hui compositeur et interprète pour le Louisiana Philharmonic ainsi que professeur de musique à l'université, il réalise peu à peu ses rêves, de vivre et partager la musique. Depuis qu'il est installé à NOLA il rêve d'ouvrir une école de musique gratuite et ouverte à tous, au beau milieu d'un quartier populaire.

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Je souris parce que nous avons la même définition de l'échec. Ou tout du moins, du fait que ça ne l'est jamais vraiment, un échec. Je le plussoie donc avec entrain, et on commence à se mettre au boulot. Enfin... d'abord, avoir de quoi ravitailler les troupes à portée de main, ensuite, on pourra commencer. C'est que là comme ça, j'ai l'impression que ça va nous prendre au moins plusieurs semaines, si ce n'est plusieurs mois, alors autant se mettre dans les bonnes dispositions.

J'admire sa belle écriture, la mienne étant moins... enfin plus... chaotique ? Oh, j'en ai eu des séances pour apprivoiser ma dyslexie, ma dysgraphie, et quelques autres dys- dont je ne connaissais pas l'existence avant d'apprendre que j'en étais atteint. Si j'arrive à peu prés à m'en sortir aujourd'hui, disons que c'est surtout grâce aux habitudes que j'ai pris pour échapper au fait de devoir lire, écrire, et tout ce qui s'y rapporte et m'angoisse. Moins, maintenant. Mais ma première année d'étude en arrivant ici a été un vrai cauchemar à ce niveau là. J'ai eu de la chance d'avoir un cadre pour m'aider ainsi qu'une équipe enseignante qui comprenait ces choses là. Désormais débarrassé de toute obligation en ce sens, autant faire travailler mon homme, non mais !

Je ne suis pas certain que le dessin soit une meilleure chose, mais bon. Tracer des lignes plus ou moins droites pour dessiner ce qui sera une bibliothèque plus ou moins déstructurée (et probablement instable si je m'en mêle), ça devrait le faire. On va dire qu'on oublie les proportions visuelles et qu'on (enfin... Tendai) écrira les vraies mesures le moment venu.

Il me déconcentre un peu, mon homme, à me faire manger et faire exprés de rater son coup pour m'embrasser. Comme si on avait besoin d'excuses pour ça ! Mais je ris un peu et le laisse faire, avant de montrer mon œuvre. Autant présenter un dessin d'enfant qui a fait une maison à un architecte. Mais je le fais aussi fièrement qu'un enfant.

- Voilà ! Qu'est-ce que t'en penses ? Là c'est vide, mon mettra un coussin pour les chats, parce que je les connais, ils vont vouloir escalader tout ça... là on pourra ranger tes jeux vidéos, là c'est un peu plus grand pour mes partitions, là tu pourras mettre tes livres, et puis là aussi, et puis là on pourra mettre des bibelots ou des photos.

Ça manque de crayons de couleurs, sur ce dessin, mais c'est pas grave, hein ? Je remonte sur le canapé, avec le reste de puran poli (j'en fais croquer un peu à Tendai au passage), et un grand bâillement.

- Par contre j'ai pas le moindre outil à part un tournevis. Va falloir aller faire le tour des magasins de bricolage. Je te nomme "chargé de communication auprés des professionnels". Avec un peu de chances, on passera moins pour des débutants comme ça !

Mine de rien, cette journée avec le déménagement et tout ça, n'avait pas été de tout repos. L'idée de faire cette bibliothèque m'avait bien motivé, mais là, j'avais comme un coup de barre, et me laissais retomber sur l'épaule de Tendai.

- Je suis content d'être chez nous deux.

Habiter à nouveau avec quelqu'un, qui plus est quelqu'un avec qui je veux finir ma vie et les sept prochaines, c'est un sentiment profond et chaleureux, qu'il est bon de partager...

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(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Dim 26 Mar - 15:33
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Tendai Wolf
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J'arrête de l'embêter et je le regarde. Ce n'est pas ce que j'avais en tête, mais étrangement, je trouve ça encore plus beau. J'aime les lignes, plus ou moins droites qu'il trace, les espaces qu'il propose. Je me lasse pas d'admirer ses mains qui tiennent le crayon et ces lignes qui courent sur la feuilles.

Le temps s'est arrêté, pour nous, enfin ! Je me sens bien ici. Je me sens déjà chez moi et ça n'a rien à voir avec le fait que j'habitais pratiquement ici depuis déjà un bon bout de temps. Allez, j'accepte, ça a peut être un touuut petit peu à voir avec ce détail, mais juste à peine. Je m'adosse contre les coussins du canapé, pour éviter de le distraire encore plus, je suis certain qu'il sent mon regard. Jayesh a un sixième sens pour ça, il relève toujours les yeux quand je le regarde, comme s'il sentait le poids de mon regard qui le dénudait ou l'admirait.

- Oui, voilà, se donner de grands noms pompeux c'est sûr et certain que ça nous évitera de passer pour des imbéciles.

Je souris, avec lui, j'apprends à être moi-même, à ne pas trop avoir honte de mes incapacités. Pourtant, j'aurai pu apprendre beaucoup plus de choses et être moins... enfin plus... J'en sais rien, je suis juste moi et ça, je l'apprends à son contact. Je souris en le prenant dans mes bras. On a bien avancé déjà - sisi - on a bien le droit à une pause. Puis de toute manière, je n'avais absolument pas prévu de partir au magasin de bricolage, maintenant, là, tout de suite ! Même si on a tout mangé, il doit bien rester du sucre à grignoter quelque part, Jayesh a toujours une grande réserve. D'ailleurs, dans l'un de mes cartons...

Je me relève brusquement.

- Attends, j'ai une surprise !

Les cartons sont empilés un peu partout, on n'en a pas encore ouvert un seul, je ne suis pas pressés, mes affaires essentielles sont déjà là. Et puisque je ne bosse que pour le concours, j'aurais largement le temps d'ouvrir pendant que Jayesh sera à son association demain ! Je cherche le carton précis - j'ai tenté d'être organisé et de noter des détails mais clairement j'ai pas la fibre déménagement - jusqu'à la trouver. Evidemment, il est en dessous. Je prends une pause en gonflant mes muscles - ok c'est juste pour séduire Jayesh, ça marche ? - et je déplace les trois cartons du dessus. Puis je reviens, tout guilleret vers Jayesh.

- Juste avant de venir, j'ai rempli ce carton juste pour toi.

Quand j'étais petit, ma mère ne m'achetait pas souvent des bonbons, je pense qu'elle trouvait cet achat futile et vu le peu d'argent qu'on avait de côté, elle avait bien raison. Mais une fois, elle m'avait appris à faire moi-même mes bonbons, après ça, j'en avais fait régulièrement, avec plus ou moins de réussite.

J'ouvre le carton et sort le moule spécial que m'avait fabriqué maman. Puis je sors la petite boîte à bonbon que j'ai acheté spécialement pour l'occasion la semaine dernière. Dedans, il y a une vingtaine de petits nounours.

- Tadaam, je les ai fait hier soir. Juste pour toi, y a des fruits, du sucre et de l'agar-agar ! Bon par contre, va falloir que tu te sacrifies et les manges vite, ça se conserve pas longtemps.

Je ne cuisine pas souvent, préférant profiter de ses talents, mais j'avais envie de lui faire une surprise sous la forme qu'il aime. J'espère que ça lui plait.

- C'est la recette que je faisais avec maman quand j'étais petit.

Les souvenirs m'emportent loin, mais ses mains dans les miennes me gardent sur terre.


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(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Lun 3 Avr - 20:31
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Jayesh Madari
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J'ai envie de rire, j'ai toujours envie de rire en sa présence. Alors je ris aux mélanges subtiles de ses bêtises et des miennes, chérissant ce moment au plus profond de mon cœur. C'est comme ça, que j'envisage le bonheur. Alors je ris et pose mon doigt sur ses lèvres d'un air faussement réprobateur et en pleine réflexion.

- C'est pas ce que tout le monde fait ? Je veux dire, on donne des jolis noms aux métiers les plus pourris, alors pourquoi on pourrait pas faire pareil pour nos... compétences surdéveloppées en matière de bricolage ?

Mais si, j'ai confiance en nous ! Rien n'est techniquement impossible, il faut juste s'en donner les moyens. Sinon, je n'aurais jamais pu faire d'études, alors, c'est quand même pas une petite étagère bancale qui va me faire peur ! Non mais !

Les snacks déjà engloutis, Tendai me prend dans ses bras et je me laisse emporter, détendu et heureux, avant qu'il ne se lève brusquement. Je pousse un petit "hey!" de réprobation, avant de rire un peu à son spectacle, ma foi pas si déplaisant...

Je le laisse faire, le suivant du regard avant de fondre littéralement lorsqu'il me tend cette petite boîte. C'est tellement mignon ! Je lui fait un énorme bisou sur les lèvres pour le remercier, avant de lui mettre un bonbon dans la bouche, et un autre pour moi.

- C'est trop mignon !! Ils sont trop bons en plus ! Le sacrifice va être difficile, mais bon... d'accord, je vais les manger vite...

Vite, c'est le moins qu'on puisse dire. Le temps d'allumer la télé pour se poser un peu, et surtout pour pouvoir me blottir dans les bras musclés de Tendai sans qu'il saute quelque part, il n'y en avait déjà plus. J'entendais le JT sans l'écouter ni vraiment le voir. Le monde pourrait exploser à cet instant que ça me serait égal, tant que je suis dans ses bras.

- Je crois que je vais arrêter le sucre pour ce soir...

Mais c'est pas pour ça que je reprendrais pas un peu de dessert !

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(#) Re: Call it Home (Tendaï)    Lun 24 Avr - 21:13
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