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 You, who opened suns in my heart {Adriel}

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Helena Tucker
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Helena Tucker
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You, who opened suns in my heart {Adriel} Jfnq You, who opened suns in my heart {Adriel} 9hoa
a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
Adriel <3 you who opened suns in my heart
Leola Rp d'intégration
Bram To be young again
Adriel Late in love
Olimpia les constellations labyrinthes
Calhoun Simple day

résumé du personnage
Ses yeux semblaient avoir perdu leur pouvoir hypnotique. Ne restait qu’un regard de petite fille qui s’était assise sur le bouton « tremblement de terre ».

messages : 488
rps : 27
name : kerberos | Hitirere
faceclaim : Jenna Louise Coleman + boneecho
multinicks : Efraim (i.cruz cordova |
Iris (g.elizabeth) | Seoirse Cosgrave (c.bale) |
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : Maladie ; agression ; addiction ; alcoolisme ; négligence maternelle ;
trigger : je préfère voir avec maon partenaire directement selon contexte et situation rp.
gif : You, who opened suns in my heart {Adriel} Tumblr_inline_nncqu9NkNo1s2djns_250
âge : 31 années à essayer d'éclore dans des hivers constants.
statut civil : Floraison dans les sentiments intenses, cristallisés dans un mariage. Jeune certes mais qui lui offre tout ce dont elle aurait pu rêver. Des battements de coeur qui portent son nom. Adriel. Adriel.
occupation : Designer de robe de mariée pour son propre compte quand elle ne revêt pas la casquette de costumière pour la compagnie de ballet
habitation : #639 Garden District
disponibilité : 0/4 dispo


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[ you, who opened suns in my heart ]
@Adriel Tucker
Le chignon en équilibre précaire, les gestes brouillons pressés par les aiguilles qui la narguent, tournent un peu trop vite à la pendule. Un jour off octroyé car c’est ça la liberté de travailler pour soi mais sa journée n’a rien eu de reposant. Entre les courses, les préparations et cette foutue pression qu’elle se mettait toute seule pour que tout soit parfait pour cette dernière soirée ensemble. Perfectionniste jusqu’au bout. Bien malgré elle par instant. Avec cette voix incessante qui ressemble à celle de sa mère que tout effort de sa part ne sera pas assez. Ne sera jamais assez. Helena balaye les murmures, les étouffe dans les contrôles qu’elle prend pour que tout se déroule comme ses pensées le projettent. Le temps n’est pas au beau fixe dehors, grisaille qui a pris d’assaut la Nouvelle-Orléans, comme si elle sentait qu’un de ses soleils la quitterait bientôt. La pluie rend tout électrique jusqu’à ces élans de déception qui ont perlé son être quelque heures avant qu’elle ne rebondisse sur un plan B. A l’eau la soirée cinéma dans le jardin, vieux film qu’ils adorent projeté sur un drap blanc à grignoter des petites choses qu’elle aurait préparé. Non. Ca sera un dîner fait maison : un Jambalaya dont elle tente de parfaire la recette depuis son arrivée ici et des petits gâteaux juifs que sa belle-mère lui a déjà susurrer qu'Helena n'arrivera jamais à réussir parce que justement elle n'était pas juive. Un coup d’oeil rapide à l’horloge fait grimper la pression, son cher et tendre ne devrait pas tarder à rentrer. Le regard sonde, épluche chaque détail et une fois satisfait par les mets cuisinés, la table mise, par l’angle des chandelles et bougies dispersées ci et là , Helena s’enterre dans la salle de bain pour se préparer.

A peine a-t-elle fini de lisser un pan de sa robe en soie légère, le gravier du jardin crisse, révélant la présence de quelqu’un arrivant. Pas la peine de se pencher à la fenêtre, Helena sait. Helena reconnaît. Les avantages d’une relation qui perdure dans le temps : se connaître dans les habitudes, dans les qualités et aussi les défauts, jusqu’à reconnaître sa voix entre mille, son toucher et même son pas. Un avantage qui prenait l’allure parfois d’un désavantage quand Adriel arrivait à lire en elle ce qu’elle voulait camoufler et cacher à ses sens. Il faisait parti de ces rares personnes qui savaient décrypter, lire quand elle hissait ses remparts pour se faire force et forte mais que les tempêtes ravageaient ses pensées, la laissant en naufragée silencieuse. La poignée se tourne enfin qu’un sourire étire déjà ses lippes, tout le stress et la pression qu’elle s’est mise toute seule pour que tout soit parfait, pour que tout lui fasse plaisir s’envole dès que ses pupilles se posent sur l’être aimé. Même de nuit, il est ce soleil qui illumine toujours tout sur sa trajectoire. « Bonsoir Monsieur Tucker » Réduire la distance entre eux et s’approcher de lui comme au premier jour, démarche presque lascive. Toujours chercher à plaire malgré l’anneau ceinturant l’annuaire et le quotidien routinier qu’ils partagent. « Bienvenue chez vous » Pirouette pompeuse en guise de salutation singeant la royauté britannique qu’elle a souvent observé dans son enfance. Trait d’humour d’où s’évade un rire avant qu’une main s’empare d’un pan de sa veste pour l’inciter à s’en débarrasser, se mettre à l’aise. L’autre erre un instant dans la chevelure où est venue s’échouer myriades de gouttes de pluie. Qui, à la lueur des bougies, lui donnent encore plus d'éclat qu'il n'a déjà. « T’es trempé » Mais n’en avoir rien à faire, se hisser déjà sur la pointe des pieds pour imprégner ses lèvres des siennes, quitte à se mouiller aussi. Peu importe. Si son côté perfectionniste hantait encore son quotidien, il savait parfois l’abandonner. Surtout en présence d’Adriel, son refuge où Helena sait qu’elle peut faire tomber tous les masques qu’on lui a imposé de porter. Et même si par moment, elle n’arrive pas à s’accepter telle qu’elle est, Adriel est cette personne qui le fait à sa place. Qui l’aime quand elle, elle ne sait plus s'aimer. Et peut être qu'il lui apprend à le faire les jours sans.

/ awards session
(#) You, who opened suns in my heart {Adriel}    Mer 25 Aoû - 12:19
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Adriel Tucker
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Adriel Tucker
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résumé du personnage
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

messages : 1846
rps : 101
name : Undecided. (Sophie)
faceclaim : Oliver Jackson-Cohen ; jojo (avatar) ; vvitchresources (gif) ; siren charms (code signature) ; crackshipandcrap (crackship signature)
multinicks : Isaac, Pandora, Mabel, Lucius, Bee, Laurie, Gina.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : adultère, décès d'un être proche, deuil, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif : You, who opened suns in my heart {Adriel} D0741399fb15ec644ca16a1e882d02937df585ff
âge : Trente-quatre ans (25 avril 1989).
statut civil : Marié depuis presque cinq ans, amoureux de sa femme, le regard qui se perd sur des corps masculins.
occupation : Compositeur de musiques de films, métier de l'ombre, métier de l'âme.
habitation : #639 Garden District
disponibilité : libre
code couleur : #6DAF18
mes trophées : You, who opened suns in my heart {Adriel} FVnGzugV_o


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[ you, who opened suns in my heart ]
@Helena Tucker
Le grand départ est enfin là. Il attend que les aiguilles tournent encore un peu, que le temps avance de quelques heures, mais la pression monte, l’excitation, l’appréhension. Voyage d'affaires qui n’a rien en commun avec ces hommes en costumes qui se baladent au téléphone dans tous les aéroports du monde. Adriel part avec des partitions vierges, l’assurance qu’un piano l’attend à l'arrivée, un enregistreur pour capturer tous les sons, tous les bruits, et l’ambiance encore inconnue qu’il rencontrera en Pologne. Il part pour composer de nouveaux morceaux, pour capter au mieux l’essence d’un film dont le script l’a bouleversé. Il part avec des espoirs, des peurs, des envies et des regrets. Tantôt impatient de s’envoler, tantôt réticent et prêt à tout annuler. Adriel craint de tout bousculer, de perdre pied, de bafouer des promesses encore si précieuses dans son cœur. En cette dernière journée sur le sol Louisianais, il a été trouvé Murphy. Influence enfantine qui n’est pas toujours appréciée, mais il reste son meilleur ami, le seul à qui il a fait des révélations qui pèsent sur son âme. Une nouvelle fois il lui a confié ses craintes et ses mauvais rêves, pour chercher conseil, trouver une force qu’il doute avoir lui-même. Conversation autour d’une bière à laquelle s’est finalement mêlée des rires et blagues, mais il est reparti avant que la discussion ne s’étire. Pour la même raison qu’il a refusé une bouffée du bâton tendu par son ami.

S’il a pris la peine de visiter Murphy en cette dernière journée, sa soirée est réservée à la seule et l’unique, celle qui partage sa vie. Helena est une femme indépendante, elle semble l’avoir toujours été et ce qu’il aime chez elle. Des défauts elle en a, tout comme lui, mais ils acceptent tous deux de les prendre au même niveau que les qualités. Parce que tous ces traits, même les moins bons, font d’eux ce qu’ils sont et il sait parfaitement que rien ne pourrait embellir la jeune femme à ses yeux. Malgré la certitude qu’elle s’en sortira sans lui pendant deux semaines, c’est avec un froissement au cœur qu’il pense à cette séparation. Parce qu’il a peur de ce qui se trouve déjà en Pologne et des déviances qui le narguent. Jamais il n’a voulu trahir sa femme, l’acte répréhensible, bien qu’il ne se soit pas répété, est ce qu’il regrette le plus de son existence. Pourtant il lui suffit d’entrer dans cette maison qui est la leur pour sentir ses remords s’évanouir un peu. Parce qu’il est là, pour elle, et que déjà elle s’avance avec un sourire aux lèvres. L’odeur qui emplit le lieu est délicieuse, presque autant que la vue et c’est naturellement qu’il lui sourit aussi. « Madame Tucker… vous êtes magnifiques. » Il tend la main, pour prendre la sienne après qu’elle ait exécuté une pirouette qui le fait rire. Dans sa robe légère, elle ressemble à une nymphe venue pour chasser la pluie qui s’abat à l’extérieur, mais ce n’est pas exactement ce qui la rend si jolie. Ce sont ses yeux brillants, d’une teinte brune qui font toujours chavirer l’homme. Sous son invitation il retire sa veste, grimaçant en voyant les gouttelettes s’écraser au sol. « Je suis désolé, je ne pensais pas l’être autant. » Parce que sa femme lui fait réaliser à quel point ses cheveux sont mouillés ainsi que ses chaussures et il voit parfaitement tous les efforts qu’elle a mis en oeuvre pour préparer cette soirée. Des bougies un peu partout, les odeurs de nourriture qui s’échappent de la cuisine, toute son apparence à elle… mais il doit avouer que tout cela n’a plus d’importance en la sentant d’approcher plus près encore. Il passe ses bras autour d’elle, la retenant fermement contre lui pour goûter aux lèvres qui lui manqueront tant dans les deux prochaines semaines. C’est ainsi qu’il se sent le plus chez lui, la chaleur d’Helena entre ses bras et les battements de son cœur qui semblent frétiller de bonheur. Un bonheur simple, routinier, dans lequel ils s’épanouissent depuis des années. « Je vais aller me changer rapidement, je suis en train d’en mettre partout. Je me dépêche et ensuite je ne te lâche plus. » dit-il en souriant doucement contre la joue d’Helena. Il y pose un baiser rapide puis s’éloigne en gardant le plus longtemps possible sa main sur sa hanche. Chaussures et vestes sont retirées et rangées dans un coin, mais avant de disparaître complètement, il se retourne avec un air plus sérieux sur le visage. « Ne touche pas à tout ça, je m’en occuperai plus tard, d’accord ? » Parce qu’elle a suffisamment travaillé pour organiser toute cette soirée et il est hors de question qu’elle nettoie après lui en plus de ça.

Cheveux essuyés et vêtements changés, il redescend au rez-de-chaussé vêtu d’une chemise pas trop habillée, mais tout de même élégante. Helena est dans la cuisine, il la repère immédiatement et vient se mettre dans son dos, passant amoureusement ses bras autour d’elle. « Comment s’est passé ta journée ? » Question sincère dont la réponse l’intéresse vraiment, mais qui semble plus sûre que de lui demander comment elle va. Parce qu’il s’apprête à partir et bien qu’il ne veut pas y penser ce soir, il sait que ce n’est pas habituel pour eux d’être éloignés aussi longtemps.
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(#) Re: You, who opened suns in my heart {Adriel}    Lun 13 Sep - 12:06
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Helena Tucker
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@Adriel Tucker
On dit souvent que la routine gangrène la vie de couple, qu’elle laisse la flamme des premiers jours s’essouffler et pourtant Helena n’a jamais eu cette sensation. N’a jamais senti les marées saumâtres de cette routine enliser son couple. Peut-être fait-elle partie des rares rescapées de cette houle dangereuse ? Ou bien juste est-elle bien trop heureuse pour s’en soucier réellement ? Pour s’en sentir menacée ? Bien entendu, tout peut arriver mais elle est loin de s’en douter, à des années lumières d’imaginer le pire possible. Confiance aveugle en cette moitié d’âme qui la rejoint, qui fait naître déjà ces sourires sur son faciès. Ceux qu’aucun autre ne sait esquisser sur ses lippes. Peut-être est-ce un peu trop fleur bleue de voir les choses ainsi, trop romanesque ? Mais ce sont là des vérités que la brune sait en son for intérieur : Adriel a ces magies dont lui seul a les incantations pour la porter au dessus du monde. La faire se sentir si particulière, digne d’être aimée mais par lui, c’est le seul souhait qu’elle murmure aux étoiles filantes défilant dans le ciel pour tous ceux qui veulent faire un vœu. Ses joues se rosissent de plaisir au compliment qu’il lui dépose au creux de son coeur, pouffant légèrement de rire pour la forme. Les émois des premiers jours, des premiers flirts qui font rougir sont loin mais restent un doux souvenir qu’elle aime laisser remonter dans sa mémoire. Madame Tucker, trois ans qu’elle a endossé son nom et pourtant le plaisir reste entier de l’entendre l’appeler ainsi, d’entendre cette appellation rouler dans son voix. Davantage quand les peaux se retrouvent, contact qu’Helena est toujours ravie de retrouver. Et même s’ils sont indépendants, savent suivre leurs propres chemins, la brune est toujours heureuse de retrouver son époux, se languit parfois de lui dans le courant de la journée même si les pensées s’évaporent toujours dans les activités qui la maintiennent occupée.

Les bras de son mari retrouvent leur place autour d’elle, quand ses lèvres viennent revendiquer la leur d’un baiser, premier d’une soirée où la trentenaire compte bien profiter pleinement de sa moitié. S’enivrer de lui, assez pour tenir deux semaines entourée de son absence. Ca sera largement surmontable mais ce n’est pas parce que ça l’est qu’Helena saute de joie d’être séparée de son époux deux semaines qui passeront soit très vite, soit très lentement. Son cousin jouera très clairement un rôle dans l’influence de la vitesse de ces deux semaines. « C’est ça, mister Tucker. Files mais n’oublies pas de revenir que ce soit maintenant ou dans deux semaines » Plaisanterie lancée avant qu’elle lève les yeux au ciel quand il lui fait la remarque de ne rien toucher à ce qui traîne : il la connaissait que trop bien. Si bien qu’il devait se douter qu’elle n’écouterait rien de ce qu’il lui dit, têtue comme une mule. La voilà déjà à étendre ce qui doit sécher un minimum et nettoyer pour oublier que dehors, la pluie n’en fait qu’à sa tête. Quand tout est propre comme sa maniaquerie l’aime, la brune se glisse derrière les fourneaux, peaufinant l’assaisonnement. Son côté perfectionniste veille au grain, incapable de s’en défaire même pour une soirée en amoureux et même si elle sait qu’importe les défauts qu’il puisse y avoir, Adriel serait content. Plus fort qu’elle, elle passe en revue pour la millième fois jusqu’à que les bras de son mari se nouent autour de sa taille, lui faisant perdre le fil de ses vérifications. Lâchant sa cuillère en bois, Helena laisse sa main courir sur le versant de sa nuque, se perdre dans ses cheveux humant son parfum accroché à sa chemise. Elle sait déjà qu’elle dormira dans cette chemise les jours qui suivront son départ comme pour l’avoir encore un peu avec elle. Sûrement qu’elle lui enverra un selfie d’elle recouverte que de sa chemise pour qu’il pense à elle et aie hâte de lui revenir pour prendre la place de la dite chemise. « Oh elle avait mal commencé ! » Helena souffle avant de reprendre. « La pluie m’a ruiné mes plans. Tu sais qu’à la base j’avais prévu une petite projection de vieux film dans le jardin ? A la belle étoile. Bon la météo en a décidé autrement. Pas de ciel étoilé, plan B dîner aux chandelles » Abandonnant son poste, elle  tourne sur elle-même pour lui faire face, passant ses bras autour de son cou. « Je serais donc ta seule étoile ce soir, tu n’es pas trop déçu ? » Taquine, elle s’approche de lui, effleure son nez du sien, fait croire à un baiser qu’elle viendrait lui voler sans jamais le faire. Même si les années de couple s’égrènent, il y a toujours ce jeu entre eux, ce flirt palpable et c’est sûrement cela le secret de leur couple ? Qui sait ? « Et toi ? Ta journée ? » Souffle-t-elle contre ses lèvres sans y apposer les siennes vraiment, le narguant un peu tout en étant déjà attentive de ce qui sortira de ses lèvres à lui.

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(#) Re: You, who opened suns in my heart {Adriel}    Mer 6 Oct - 11:51
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Adriel Tucker
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Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

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[ you, who opened suns in my heart ]
@Helena Tucker
La journée a été trop longue, trop éprouvante et se retrouver finalement devant Helena, avec ses bras autour d’elle, cela lui donne au moins la sensation que toute l’attente a servi à quelque chose. Il a couru dans tous les sens pour mériter cette étreinte et cette soirée en tête à tête, rien qu’à deux. Avec elle les choses ne sauraient être plus simples. Elles coulent de source, viennent naturellement et arrêtent le temps pour les enfermer dans une bulle qui n’appartient qu’à eux. Il aimerait y rester Adriel, verrouiller la porte de leur maison et manquer son avion, pour être certain de rester droit. Les mystères de la Pologne s’ouvrent à lui, il est curieux, attend avec excitation le voyage, mais il redoute ce qu’il pourrait y trouver. Un Yaël sans Heath, au summum de sa créativité. Cette peur-là, il n'en parle pas, certainement pas à la merveilleuse Helena qui ne comprendrait pas. Comment lui dire sans la blesser que d’autres hantent parfois ses songes et ses fantasmes ? Elle qui devrait être la seule, l’unique. Elle l’est de bien des façons, parce que si certains peuvent prétendre à la conquête de la libido d’Adriel, elle règne en seule maîtresse de son cœur. Un simple baiser et elle lui rappelle à quel point ils fonctionnent ensemble, à quel point elle est vitale dans son existence. « Il paraît que Rome est la plus belle ville du monde et que tous les chemins y mènent. Si c’est vrai alors tu es ma Rome darling et j’y reviendrai toujours. » Riant de sa bêtise, il se détache tout de même pour monter à l’étage et se changer. Oui, ses paroles étaient mielleuses et pleines de niaiseries, mais s’il y a bien un spectacle dont il ne se lasse jamais c’est de voir les yeux d’Helena scintiller comme ils le font ce soir.

Une fois changé dans des vêtements secs, il lui suffit d’un coup d'œil dans l’entrée pour voir qu’elle ne l’a pas écouté. Ses affaires trempées ont été rangées ailleurs, sans doute pour ne pas rompre l’ambiance romantique qu’elle a voulu instaurer dans les pièces à vivre. Ça le fait sourire Adriel, et secouer doucement la tête. Helena peut être incroyablement têtue quand elle le souhaite, et bien que ce soit sans doute ce qui lui fait gagner la plupart de leurs disputes, il ne peut nier que ça fait une grande partie de son charme. Ca, et l’application qu’elle met dans chaque tâche qu’elle exécute. Il hésite presque à la déranger, elle qui semble si concentrée sur les plats qu’elle a déjà vérifié des dizaines de fois. Il la connaît suffisamment pour savoir que les gestes qu’elle fait en ce moment ont été répétés avant qu’il ne rentre. Alors il ne se sent pas coupable en passant ses bras autour d’elle pour la déconcentrer et la sentir proche. Quand elle se plaint du début de la journée, il fronce automatiquement les sourcils, son esprit se mettant en quête d’une solution pour chasser les nuages. C’est justement un problème météorologique qui a perturbé les plans de son épouse, et malheureusement le pouvoir de son amour pour elle n’est pas suffisamment fort pour qu’il contrôle ce genre de choses. Il pose un baiser dans son cou, avant de la laisser se retourner et de lui adresser un immense sourire. « Ça aurait été un merveilleux programme, tu me connais bien. » Parce que les vieux films, dans lesquels la musique joue le rôle de narrateur, est un des pêchés mignons du compositeur qu’il est. « Mais je ne suis pas déçu. Tu es mon étoile la plus brillante, les autres m’importent peu. » Il remonte l’une de ses mains pour replacer une mèche de ses cheveux dans la coiffure qu’elle a fait, puis caresse amoureusement sa joue. « Merci d’avoir fait tout ça Lenny. Ça sent divinement bon, et… je suis content qu’on puisse avoir ce moment. » La distance n'est pas un problème pour eux, surtout sur une période aussi courte que deux semaines. Leur couple est solide depuis bien longtemps, plus d’une dizaine d’années depuis qu’ils se sont retrouvés et ils ne vont pas douter de leur union à cause de ce voyage. Mais tout de même, l’idée de la laisser ainsi, de s’envoler à des milliers de kilomètres… quelque chose le chiffonne pour cette fois. Mais il ne le montre pas. Parce que sa concentration est mise à mal par les lèvres d’Helena. Viles tentatrices qui caressent les siennes, s’approchent, s’éloignent, sans réellement prendre possessions des siennes. Adriel resert alors sa poigne autour de la taille de sa femme, simplement pour lui montrer l’effet qu’elle lui provoque. « J’ai couru dans toute la ville pour m’assurer que tout était prêt et en ordre pour le départ. J’ai dit au revoir à quelques amis, en attendant qu’il soit l’heure de rentrer à la maison. C’est passé vite, et maintenant je veux que ça ralentisse. » Finalement il la soulève du sol pour l’embrasser, mettre fin à ce jeu qu’elle avait instauré. Il y en aura d’autres au cours de la soirée, c’est évident, mais pour l’heure il considère mériter ce baiser. « Tu as faim ? » chuchote-t-il contre ses lèvres en l’éloignant des fourneaux. Il ne veut pas perturber le plan de la soirée, mais rien ne presse pour eux, ils ont de nombreuses heures devant eux avant qu’il ne doive partir. « On pourra regarder un film après manger, même si c’est dans le salon. » Il a bien une idée de comment il veut passer la nuit, mais patient, il ne veut pas se montrer trop gourmand trop vite. Pourtant à nouveau il s’empare de ses lèvres, asseyant la belle sur le plan de travail pour faciliter les baisers.
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(#) Re: You, who opened suns in my heart {Adriel}    Lun 3 Jan - 11:25
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@Adriel Tucker
Sourire qui se coud à ses lèvres. L’éternel à son contact. Lorsque l’époux tisse des phrases romantiques et clichées dans ses discours. Des mots remplis de niaiseries mais iels en rigolent ensemble. Petit jeu qui a pris possession de leur quotidien, dans leurs instants romantiques en tête à tête. Quand iels se retirent du quotidien pour l’édulcorer justement. Des constellations scintillent dans ses pupilles, pas qu’Helena soit une adepte des phrases mielleuses – bien qu’apprécie ça à petite dose – ce qu’elle admire surtout, ce qui accroche un ciel dans son regard, c’est tout l’amour qui s’y cache. Iels ont beau en rire, il  y a toujours une part de vérité entre les mots et cette vérité c’est l’amour que son époux lui dédie. Chaque preuve de cet amour fait battre son coeur plus fort, la berce d’un bonheur doux. Adriel est la douceur après des années à vivre auprès d’Astrid, dans la terne froideur d’un hiver sans fin avec comme seuls soleils ses deux frères. Alors oui, elle en profite encore et encore malgré les années qui vieillissent leur amour mais jamais réellement sa sincérité. C’est contre cette pensée que le coeur bancale d’Helena s’emmitoufle en attendant que son époux la rejoigne après s’être changé et il ne l’aura pas fait attendre longtemps. Présence annoncée d’un baiser dans le cou, une des choses que la jeune femme adore et son mari la connaît si bien. Comme elle finalement. « Partie remise, je suppose…Pour la soirée, non pour partir à nouveau » Helena fait la moue pour la forme, fait celle qui n’a pas tellement envie de le lâcher bien que si l’occasion devait se présenter à nouveau, elle ne rechignerait pas devant un second séjour dans on ne sait quel pays pour son travail. Ne mettre aucun frein à la carrière de l’un.e et l’autre a toujours été un accord silencieux entre eux, un point sur lequel iels sont d’accord.

Un gloussement s’échappe d’entre ses lèvres au compliment déposé faisant d’elle l’étoile la plus brillante de son ciel. Des compliments qui rafistolent pourtant l’estime d’elle-même tant de fois brisé et piétiné par sa propre mère. Astrid est toujours cette voix qui résonne dans son crâne, contredisant chaque compliment qu’Adriel lui fait. Malgré cela, grâce à son époux, elle a pu gagner un peu plus de confiance en elle, à s’apprécier mieux. Si certaines batailles ont été gagnées, la guerre est loin d’être finie. Pourtant, ce soir, elle n’a pas envie de contredire son mari, de lui glisser comme elle le fait parfois qu’il exagère. Helena se contente d’accueillir le compliment et de lui sourire avec toute la sincérité et la gratitude qui l’habitent. Ses joues qui se rosirent légèrement quand la main vient chuter de ses cheveux à son visage. « Et même après plusieurs années à être ensemble, tu arrives toujours à me faire rougir de plaisir. Tu mérites tout ce que j’ai fait ce soir et bien plus encore. Parce que si je suis l’étoile la plus brillante comme tu le dis, c’est grâce à toi » Parce qu’il a su déjouer les malédictions de sa mère, la soutenir dans toutes les phases de sa vie, l’accepter malgré son coeur abîmé et trop fragile sans jamais la considérer comme fragile.

Iels se sont quittés une fois pour mieux se retrouver, parfois, elle aime à se dire que c’était écrit. Que les mains d’Adriel serrant sa taille sont là où elles sont destinées à être. Que ses lèvres qui rejoignent les siennes sont la seule finalité de ce petit jeu auquel elle s’adonnait. Elle aussi voudrait que le temps s’étire en longueur, ne profiter que de ses baisers dont elle ne se lasse pas. « Tu es à la maison avec moi maintenant » Le temps, le temps, iels le défieront et profiteront de chaque seconde ensemble. Un léger rire quitte ses lèvres, penchant la tête sur le côté pour le regarder, songeuse. « Faim ? Ca dépend de quoi ? » Répondre par une autre question mais son sourire enjôleur laissait traîner des sous-entendus. « Après tout, mon amour, on pourra faire ce qu’on veut ce soir. Peu importe l’ordre, on peut commencer par le dessert ou regarder le film maintenant. On fera comme il te plaira » Ses jambes s’enroulent autour de sa taille, l’approchant davantage d’elle encore et encore sans pouvoir s’empêcher de lui voler un baiser. Faire plaisir à son mari, c’était tout ce qu’Helena désirait pour ce soir. Peut-être ainsi se graver un peu plus à ses pensées, l’accompagner par ce biais dans ce voyage et que loin d'elle, il pense à elle. « Qu’est ce qui te ferait plaisir ? » S’enquiert-elle, prête à s’exécuter pour chaque envie que son époux aurait.

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(#) Re: You, who opened suns in my heart {Adriel}    Dim 20 Fév - 9:37
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Adriel Tucker
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Adriel Tucker
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résumé du personnage
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

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âge : Trente-quatre ans (25 avril 1989).
statut civil : Marié depuis presque cinq ans, amoureux de sa femme, le regard qui se perd sur des corps masculins.
occupation : Compositeur de musiques de films, métier de l'ombre, métier de l'âme.
habitation : #639 Garden District
disponibilité : libre
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@Helena Tucker
Les compliments ne sont pas toujours aussi nombreux, littéraires ou niais. Ils sont toujours sincères et dits avec passion, mais il y a dans l’air de cette soirée une odeur de miel qui n’est pas si fréquente dans la maison des Tucker. Parce que l’amour est présent, loyal et pur, mais Adriel et Helena n’ont jamais eu besoin de le crier sur tous les toits pour savoir qu’il était vrai. Ils s’aiment, aussi simplement et naturellement qu’ils respirent. Évidemment qu’un mariage demande du travail, des efforts, des compromis et, parfois, quelques sacrifices. C’était déjà le cas pour eux avant qu’ils n’échangent des vœux et des alliances, mais il y a quelque chose de plus officiel encore une fois le mariage prononcé. Tout n’est pas parfait, il arrive que de petites querelles éclatent entre les époux, des désaccords, des tensions et des oppositions. Mais ils ne laissent pas ces différences les éloigner, parce que comme Helena le prouve bien en cette soirée, c’est un soutien sans faille qui définit leur union. Ainsi, elle le laisse partir près d’un mois à l’autre bout du monde, sans poser de question, sans douter. Elle en aurait le droit pourtant, Adriel a bien peur de toutes les possibilités qui pourraient prendre vie en Pologne, mais il n’en parle pas. Garder son secret, ne pas la blesser, ce sont ses priorités en ce moment. Parce que bien qu’il ait fauté, sa femme reste la lumière de sa vie, et il refuse d’être la raison de son malheur. Peut-être est-ce pour ça, d’ailleurs, que ce soir il devient plus créatif avec ses répliques. Pendant trois semaines ils ne se verront pas, ne se parleront que par messages et appels, ce qui changera toute leur dynamique. Il ne sera plus là pour lui rappeler qu’elle est merveilleuse juste ainsi, qu’elle n’a pas besoin de rendre tous les détails parfaits, qu’elle reste la plus belle à ses yeux. Des petites attentions quotidiennes, qui passent parfois inaperçues, qui se glissent dans des conversations, dans des gestes qu’il fait machinalement, juste pour lui assurer que tout va bien. Qu’elle est assez. Jamais il ne pourra effacer les cicatrices qu’elle a en elle, mais avec suffisamment d’amour il espère les embaumer pour qu’elles ne se rouvrent jamais et ne lui fasse aucun mal.

« La prochaine fois que je pars, tu viendras avec moi. » chuchote-t-il avec un sourire. Quelques semaines plus tôt, ils étaient en vacances dans les Hamptons, mais Adriel sait parfaitement que la présence de sa mère et de sa sœur avec eux a pesé sur Helena. Des vacances rien que tous les deux, en amoureux, est sans doute une bonne idée qu’il leur faudra réaliser dans quelques mois. Mais pour le moment, il se concentre sur le présent. Sur ses bras qui entoure sa femme, les bonnes odeurs qui s’échappent du fourneau, et surtout le rouge qui montent aux joues de la brune. « J’espère bien toujours te faire rougir de plaisir, c’est mon privilège à moi ! » Il ne répond à la suite de ses paroles que par un sourire tendre, parce que ça le touche réellement tout ce qu’ils se disent. Il ne mérite rien en vérité, elle en fait trop pour lui, mais il n’a pas la force de le lui dire ou d’argumenter. Profiter de cet instant, de l’amour qu’elle accepte de lui donner, c’est déjà bien assez. C’est ce dont ils ont besoin, là, ce soir. Les confessions viendront peut-être un autre jour. « Exactement ! Je suis à la maison, et je vais bien en profiter. » dit-il avant de l’éloigner des fourneaux pour qu’elle arrête de mélanger la sauce qui se porte très bien. Le discours qu’elle lui tient devient réellement intéressant de toute façon, bien plus que tous les plats qui attendent d’être mangés. « Quelle audace ! Commencer par le dessert, je me demande bien ce qui t’a donné cette idée. » Lui aussi, a maintenant un sourire séducteur aux lèvres. Il soulève la jeune femme, pour l’asseoir sur le plan de travail. Elle répond immédiatement, passant ses jambes autour de lui pour l’attirer plus près et il ne peut s'empêcher de passer ses mains sur le côté de ses cuisses, avant de remonter dans son dos. « Toi. » répond-il simplement quand elle lui demande ce qui lui ferait plaisir. « Toi en entrée, en plat, en dessert. Puis après on pourrait manger devant le film, pour reprendre des forces. Peut-être qu’on sera encore gourmands après le repas. » Il a de l’ambition, mais il faut bien qu’il soit rassasié avant de s’envoler loin d’elle. A force de voir ses sourires, de sentir son odeur, de la voir ainsi, ses sens sont en éveil et il a envie de la tenir plus près encore. « Est-ce un programme qui pourrait te tenter ? » demande-t-il avec un sourire, avant de plonger dans son cou, pour y poser ses lèvres et à nouveau l’embrasser.
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(#) Re: You, who opened suns in my heart {Adriel}    Jeu 5 Mai - 16:48
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