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 (olimpia) les constellations labyrinthes

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Helena Tucker
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Helena Tucker
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(olimpia) les constellations labyrinthes  Jfnq (olimpia) les constellations labyrinthes  9hoa
a story was a form of telepathy. by means of inking symbols onto a page.
liste des rps
Adriel <3 you who opened suns in my heart
Leola Rp d'intégration
Bram To be young again
Adriel Late in love
Olimpia les constellations labyrinthes
Calhoun Simple day

résumé du personnage
Ses yeux semblaient avoir perdu leur pouvoir hypnotique. Ne restait qu’un regard de petite fille qui s’était assise sur le bouton « tremblement de terre ».

messages : 488
rps : 27
name : kerberos | Hitirere
faceclaim : Jenna Louise Coleman + boneecho
multinicks : Efraim (i.cruz cordova |
Iris (g.elizabeth) | Seoirse Cosgrave (c.bale) |
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : Maladie ; agression ; addiction ; alcoolisme ; négligence maternelle ;
trigger : je préfère voir avec maon partenaire directement selon contexte et situation rp.
gif : (olimpia) les constellations labyrinthes  Tumblr_inline_nncqu9NkNo1s2djns_250
âge : 31 années à essayer d'éclore dans des hivers constants.
statut civil : Floraison dans les sentiments intenses, cristallisés dans un mariage. Jeune certes mais qui lui offre tout ce dont elle aurait pu rêver. Des battements de coeur qui portent son nom. Adriel. Adriel.
occupation : Designer de robe de mariée pour son propre compte quand elle ne revêt pas la casquette de costumière pour la compagnie de ballet
habitation : #639 Garden District
disponibilité : 0/4 dispo


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[ les constellations labyrinthes ]
@Olimpia Lucero et @Helena Tucker
Coeur crépite dans la poitrine. Feux d'artifice aux couleurs de son anxiété, de cette lueur de stress. Arc-en-ciel d’émotions alors qu’Helena se faufile dans les artères de NOLA, arpente le serpentin de passants comme autant de moutons vaguant à leurs petites vies bien rangées, certains ressemblent à ceux qui vont à l’abattoir. Le pas est cadencé, craint le retard qui serait mal vu pour un premier jour. Le commencement de cette carrière qu’elle a caressé de ses espoirs, de ses envies tout en essayant de calmer les rivières de ses incertitudes. Adriel l’a soutenu, l’a encouragé à postuler rendant feutrées les voix qui lui disaient qu’elle n’en serait pas capable, qu’elle n’en a pas l’étoffe. Le verdict est tombé il y a un mois et l’attente jusqu’à ce premier jour a été aussi excitant que stressant. Devant la bâtisse, le coeur continue de crépiter comme un cierge magique alors qu’un sourire s’égare sur ses lippes, se vautre dans ses joues rosies par le plaisir, la fierté de se tenir devant le théâtre de ballet. Se remémore dans sa tête les mots d’encouragement que son tendre époux lui a offert avant qu’elle passe le pas de la porte de leur maison ; sa confiance se gonfle en elle, souffle dans tout son corps et semble presque faire déployer des ailes dans son dos.

Alors la brune entre, pousse les portes avec la même force dont son coeur bat. Elle n’a pas le temps d’errer dans le hall d’entrée que la directrice du théâtre la cueille avec un sourire chaleureux. « Bonjour Helena, vous êtes en avance » Manie de celleux qui n’aiment pas arriver en retard ni pile poil à l’heure. Craint toujours l’évènement inattendu qui l’empêcherait d’arriver à sa destination en temps et en heure. Sourire presque désolé orne son visage avant que la directrice ne se formalise pas tant que cela de son avance et l’entraîne vers l’atelier dans les coulisses. « Je vais aller chercher Olimpia, notre chorégraphe » Prendre congé, la laissant seule. Helena laisse son regard glisser autour d’elle, laisse son esprit s’imprégner de l’ambiance régnant dans un théâtre de ballet. Lui revient en mémoire ses années à NY quand elle pratiquait encore la danse avec beaucoup plus de ferveur et de rigueur qu’aujourd’hui. La danse n’est maintenant plus qu’un loisir auquel elle s’adonne quand le temps le lui permet, quand sortir n’est pas une tâche trop anxiogène pour elle. Bonne élève tout de même, la trentenaire sort de son sac en bandoulière son croquis de dessin sur le plan de travail ainsi que des crayons pour pouvoir prendre des notes ou esquisser ce qu’attend la chorégraphe. Le stress la pousse à lisser pour la sixième fois sa robe et de redresser son col, perfectionniste jusqu’au bout.

Dans son dos craque le parquet de l’estrade annonçant la présence de la chorégraphe. Prise dans l’élan, Helena se retourne un sourire perché sur les charnues. « Bonj... » Mais se fige sur place une fois face à la chorégraphe. Le sourire dégringole et s’écrase au sol à la mesure où les souvenirs fusent dans sa tête des sourires amicaux muant en baisers passionnés jusqu’à sa propre lâcheté, la fuite sans le moindre mot, la moindre explication ne laissant qu’un silence en seule trace de son existence. « Catalina ... » Incantation d’un fantôme du passé, remuant entrailles et en elles, la vase poisseuse des remords, de la culpabilité. Avant d’être ce qu’elle n’arrive pas à accepter, elles étaient amies et partenaires de danse. Son corps se met à se tendre puis réagit à des stimulus ridicules. Son bras se redresse un peu trop vivement, cogne le plan de travail qui chancelle, fait renverser tout ce qui s’y trouvait. « Oh la la ... je m'excuse » Comme une fuite qu’elle sait si bien faire, Helena se penche, s’active à tout ramasser, ressemble à une souris qui tente de se cacher sous le plan de travail, dans son trou. Et quand elle essaie d’en sortir, sa tête se cogne violemment contre la surface de bois, la faisant lâcher tout ce qu’elle venait de réussir à ramasser avant que ses fesses embrassent le sol. La journée commençait bien.

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(#) (olimpia) les constellations labyrinthes     Jeu 13 Jan - 7:17
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@Olimpia Lucero et @Helena Tucker
Un gobelet de latte en main, Olimpia se presse pour arriver à l’heure qu’elle s’était fixée. Les répétitions n’avaient lieu que dans l’après-midi, mais elle espérait avoir le temps de les préparer en amont. Perfectionniste dans l’âme, la chorégraphe préparait les répétitions avant de proposer les mouvements à ses danseur.se.s de peur de passer pour une incapable ou de manquer de légitimité. La plupart d’entre elleux étaient plus jeunes, mais certain.e.s avaient déjà dansé à ses côtés, lorsqu’elle pratiquait encore et, parfois, un profond sentiment d’infériorité venait troubler sa confiance pourtant réputée comme inébranlable. Olimpia n’était pas infaillible, elle le savait mieux que personne, mais elle n’avait pas envie que ses danseur.se.s le remarquent, iels étaient censé.e.s se reposer sur son expérience. Ses pas la guident en direction de la grande salle où elle allait passer la matinée, saluant la directrice de l’établissement au passage d’un geste de la main, manquant de renverser ce qui lui restait de sa boisson chaude.

Toujours le même rituel, les gestes immuables lorsqu’elle entre dans la salle, celle qui l’a vu suer sang et eau durant de nombreuses années. Ça commence par l’étirement de sa nuque alors qu’elle a encore le gobelet dans ses mains qu’elle finit par déposer sur le rebord en pierre de la fenêtre, jamais sur le parquet, ô grand jamais. Olimpia n’a pas le temps de lancer la musique pour se mettre dans l’ambiance, que déjà la porte s’ouvre interrompant sa petite routine. Une moue irritée sur le visage, la chorégraphe se garde bien de dire quoi que ce soit lorsqu’elle aperçoit la directrice tout sourire. « Je voulais vous prévenir que la nouvelle costumière vous attend. » La jeune femme la regarde un instant, interdite, réfléchissant à toute allure, elle avait totalement oublié son arrivée imminente et pourtant, Olimpia n’attendait qu’elle. Les répétitions allaient débuter, la générale était dans deux mois et aucun costume n’était prêt. « Oh… bien sûr ! » La chorégraphe ne préfère rien dire de son oubli et suit le mouvement, essayant de retrouver le nom de cette nouvelle costumière, il lui avait échappé. Pourtant, elle était certaine qu’il avait été facile à retenir, mais inutile, ses neurones ne semblaient pas vouloir coopérer. La nouvelle venue tombait à pic malgré ce changement soudain d’emploi du temps, elle avait tant de choses à voir avec elle et elle avait maintenant hâte de se mettre au travail. C’est donc avec un certain entrain qu’elle rejoint les coulisses où se trouvait l’atelier.

Ce chemin, elle le connaissait par cœur, elle arpentait ce parquet depuis des années maintenant et elle ne rêvait que d’une chose maintenant, y danser de nouveau, de manière officielle, plus cachée derrière l’épais rideau de la scène. Olimpia allait briller de nouveau, un court instant certes, mais elle allait de nouveau goûter au feu des projecteurs. Son rêve éveillé s’envole et se brise lorsqu’un fantôme du passé ressurgit, refait surface, là devant elle. Les lèvres s’entrouvrent délicatement, mais le hoquet de surprise refuse de sortir tandis que son sang se glace autant qu’il ne bout à mesure que les réminiscences affluaient dans son esprit plus que troublé. Ce prénom tout droit sorti d’une autre époque, sur ses lèvres, Olimpia croit rêver, mais il ne ravive maintenant que des souvenirs froids et douloureux. Elle ne la reprend pas pour autant, elle ne pouvait pas savoir, mais elle la suppliait silencieusement de ne pas réitérer. La chorégraphe était médusée, dans tous les sens du terme, incapable de bouger, aussi immobile et froide que de la pierre. Le prénom de la costumière lui revient alors et a l’effet d’une claque derrière la tête. Helena. Ses jambes bougent finalement et la mènent auprès d’elle alors que son cœur a envie de fuir loin d’ici, mais sa tête, elle, lui dit de rester. Ou alors était-ce l’inverse ? Olimpia observe sa maladresse comme elle observerait une quelconque scène avant de se pencher, intimant sa voix de s’activer enfin, peu sûre. « Ce n’est pas grave. » Elle tente d’aider du mieux qu’elle peut avant d’entendre un bruit sourd, puis un deuxième. Un regard en direction d’Helena et elle la trouve au sol, l’intégralité du plan de travail éparpillé autour d’elle. « Je ne me souviens pas que tu étais aussi maladroite. » Peut-être un peu dur comme entrée en matière, Olimpia pensait faire un trait d’humour, mais une pointe d’amertume s’était glissée dans sa remarque. « Est-ce que ça va, tu ne t’es pas fait mal ? » Autant rattraper le coche. Ses yeux se posent sur Helena, la détaillant un instant, remarquant qu’elle n’avait pas changé ou très peu, elle était toujours.. elle. La chorégraphe lui tend la main pour l’aider à se redresser, une main qu’elle aurait bien voulu qu’on lui tende.

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(#) Re: (olimpia) les constellations labyrinthes     Ven 14 Jan - 1:03
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@Olimpia Lucero et @Helena Tucker
Le temps s’efface, devient sable mouvant qui l’aspire. Passé, présent se mélange, forme cet état presque comateux. Corps physique ancré, fusionnant presque dans le parquet grinçant de l’atelier mais les mémoires ont volé en éclats autour d’elles. Tintent à l’oreille les rires complices, la chair de poule qui mord la peau en réminiscence des caresses qui ont erré sur les champs de l’épiderme. Au début avec la candeur de l’amitié, ce déguisement qu’aucune n’a voulu profané au début. Jeu du chat et de la souris avant que la soif de découverte lui donne des ailes. Franchir le pas. Goûter du bout des lèvres l’interdit. Outrepasser les limites de l’amitié, donner plus de dimension à une relation pour l’outrager plusieurs semaines plus tard, prenant la fuite. Lâche. Lâche. Lâche. C’est le mot qui résonne dans sa tête. Le poison de la culpabilité pulse dans ses veines, la honte la pousse à briser le lien de leurs regards qui s’épousent à nouveau. Pupilles choquées qui se greffent aux objets qu’elle a renversé. Autant de chaos que de bordel, tout cela à cause d’elle. Comme aujourd’hui. Comme hier.

Ce n’est pas grave. Phrase banale. Phrase qu’on sert avec facilité et automatisme dont on oublie parfois la réelle symbolique peut être ? Elle résonne en Helena. De travers. Se niche contre le coeur et l’estime de soi. « Si, c’est très grave » Parle-t-elle vraiment d’avoir fait tomber des objets lors d’un premier jour de travail ou bien de sa fuite il y’a des années de cela, rompant les ponts aussi abruptement ? Joker. Helena dégringole autant sur les fesses que dans sa dignité. Elle se passe une main sur le visage avant de laisser s’échapper un soupir entre ses lèvres. Du rouge teinte ses joues, y fait naître champs de roses et la trahit sûrement aussi. « Soit tu te souviens pas bien soit je vieillis mal » Dans les deux cas, ce n’était pas agréable. D’être oubliée ou bien de vieillir mal. Mais deux choses contre lesquelles, la brune ne pouvait rien faire. Son coeur se dit que finalement, n’est-ce -pas mieux qu’Catalina ne se souvienne pas bien des choses, d’elle ? De ce qu’elles ont pu vivre ? Ca serait une punition assez juste qu’Helena soit la seule à s’en souvenir et à y repenser parfois. « Je pense que ça ira. J’ai les fesses solides » Mince tentative pour détendre l’atmosphère mais parler de son postérieur à un premier jour de travail n’est sûrement pas la meilleure idée mais que voulez-vous, la cadette Braithwaite fait comme elle peut avec ce qu’elle peut trouver comme idées.

Prenant son courage à deux mains, la jeune femme remonte le visage vers son interlocutrice, voit cette main tendue et reste quelque secondes inerte. Paralysée. Tant d’années se sont écoulées depuis qu’elle a touché sa peau et pendant cette brèche temporelle, Helena craint de la toucher, d’en ressentir encore les vagues comme à l’époque. L’implosion si chaude contre la chair jusqu’à tressaillir. Le coeur s’effraye quand la tête se refroidit, garde le cap : cela date d’il y a dix ans, le temps a effacé ce qui devait l’être. Aujourd’hui, l’alliance orne son annuaire et son coeur ne bat que pour Adriel. Helena se rassure, reprend une consistance et laisse ses doigts entrelacer ceux de Catalina. « Merci » Pupilles qui se rencontrent à nouveau et un éclair semble tomber contre le parquet. C’est comme retrouver quelque chose qu’on avait égaré quelque instant plus tôt quand pourtant il s'est effacé du quotidien depuis tant d'années. Indescriptible. Le temps s’étire, se disloque pendant que ses doigts serrent plus fort la main de Catalina contre sa paume. Lentement se relève, tente de couper l’hypnose du regard de miel. « Je ne pensais pas tomber sur toi, on m’a dit que je rencontrerai Olimpia aujourd’hui » Intrigue, penchant légèrement la tête. « C’était pas ton second prénom ? » Parce qu’il y a des choses qui s’oublient et certaines de ses confidences entre deux pas de danses, Helena les avait mémorisées. « Oh désolée » Relevée déjà depuis un instant, les mains ne se sont pas dénouées pour autant. Paume contre paume, feu doux qui grésille, alimenté par le bois des souvenirs. Le passé est le passé se dit-elle en reprenant sa main, tenter de retrouver une attitude professionnelle et occuper la main qui irradie en rangeant le plan de travail qu’elle a dérangé.  

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(#) Re: (olimpia) les constellations labyrinthes     Mer 19 Jan - 8:22
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@Olimpia Lucero et @Helena Tucker
Le décor semble changer devant le regard d’Olimpia qui se retrouve projeter plus de dix ans en arrière. Les rues colorées et festives de la Nouvelle-Orléans laissent place à celles plus bétonnées de New-York City. Malgré les quelques bons souvenirs qu’elle garde de cette époque, elle n’aime pas y remettre les pieds, trouvant la métropole trop froide à son goût, trop triste aussi. Tout le monde aime New-York pourtant, mais les réminiscences de la chorégraphe pesaient trop lourd dans son esprit pour qu’elle se ranger à l’avis de cette majorité. Des souvenirs trop longtemps enfouis, témoins d’une relation aussi charnelle que fugace, remontent doucement, s’infiltrent doucement dans chacun de ses sens. Olimpia peine à réaliser qu’Helena se trouve là, devant elle, après toutes ces années. Combien de chances avaient-elles de se recroiser dans ces circonstances ? Les probabilités, elle les envoyait au Diable. Ses yeux ne peuvent s’éloigner trop longtemps de cette silhouette qu’elle avait eue le temps d’enregistrer, sous toutes les coutures, des années auparavant. Était-ce possible de ressentir encore cette chaleur, cette envie des années après ? L’esprit pouvait oublier ou refouler, mais le corps, lui, n’oubliait pas. Pas celui d’Olimpia en tout cas.

Elle regarde le désastre provoquer par ces retrouvailles surprises, mais elle n’en a que faire, ce n’est pas ce qui attire son attention et ce n’était, de toute façon, pas elle qui travaillait ici. Helena semble prendre très à cœur ce petit accident de parcours, reste à savoir si elle parlait bien du plan de travail, mais Olimpia se refuse de penser à autre chose, ce n’était pas le moment de penser au passé qui est définitivement révolu. Révolu et oublié. C’est ce qu’elle essayait de se dire, elle essayait de se convaincre, mais même son corps fébrile trahissait ce trouble.  « Je préfère seulement me souvenir des bonnes choses. » Et il y en avait. Beaucoup. Pourtant, celui qui revenait maintenant était son départ, précipité et sans explication. La logique voudrait que l’amertume l’emporte, que la chorégraphe lui en veuille encore aujourd’hui et elle essaie. De toutes ses forces, mais une force invisible l’invite à lui prouver tout le contraire. « Et je te rassure, tu as plutôt bien vieilli. » Lui dire le contraire aurait été un mensonge et totalement gratuit aussi. Des reproches, des piques acides devraient sortir de sa bouche, mais Olimpia ne s’en trouve pas capable alors qu’elle la détestée de longs mois, alors qu’elle a quitté l’école de danse à cause de cette cassure, alors qu’elle a souffert de cette ignorance.

Et pourtant, elle lui tend la main, lui offre un appui pour qu’elle se relève alors qu’elle pouvait se débrouiller, ce n’était pas bien difficile. Elle se demande même si elle allait la saisir, elle croit ressentir une hésitation si bien qu’elle se met à douter, prête à retirer sa main si elle n’en veut pas. Et elle l’aurait tellement regretté. Son épiderme au contact du sien la ramène de nouveau des années en arrière et Olimpia saisit maintenant ce qu’on entend par mémoire sensorielle. Elle ne pensait pas cela possible, mais la peau douce et chaude d’Helena sur la sienne, avec un simple contact, a le don de faire affluer tout un tas de souvenirs qu’elle a presque honte de visualiser trop nettement alors qu’elle était là, devant elle, à nouveau. Son regard se perd dans le sien et elle essaie d’y déceler quelque chose, mais ne sachant pas quoi.  « Catalina est mon deuxième prénom. Je l’ai choisi pour nom de scène. » Et on voit ce que ça a donné, l’ironie est tellement forte qu’elle ne saurait pas dire si elle l’a dit à haute voix ou juste pensé. « Je préfère l’oublier. » Ça et le reste. Ça et ce passé révolu. Olimpia l’entend s’excuser et son regard se pose sur leurs mains encore nouées. Elle retient un hoquet de surprise, car elle n’avait même pas fait attention, elle n’avait pas remarqué que ce contact qui se prolongeait lui paraissait normal. La présence de l’alliance ne lui échappe pas et la convainc de lâcher sa main comme si le contact l’avait brûlé et c’était un peu le cas. Les souvenirs refluent doucement et la chorégraphe semble se réveiller d’un rêve trop beau pour être vrai, pire qu’une chute sur le sol. Mais Olimpia n’était pas du genre à draguer le sol, elle laissait ça aux maladroit.e.s. Elle se détourne un moment d’Helena qui s’affère déjà à ranger, préférant la soustraire de sa vision, peut-être que c’était mieux ainsi. Elle préfère, elle, contempler la vue qu’elle connaît par coeur, celle de la salle plongée dans le noir, un soutien sans faille pour les débutant.e.s que le tract pouvait paralyser parfois. « Tu aurais postulé si tu avais su que c’était moi ? » Elle se tourne de nouveau vers elle, elle n’attendait pas une réponse immédiate. « Je ne sais pas si je serai là aujourd’hui si j’avais su avant. » Parce qu’il y avait cette rancœur, parce qu’elle ne savait pas si c’était ce qui l’animait réellement, parce qu’elle la troublait toujours autant, des années après, parce qu’elle se sentait intimidée par sa présence parce qu’elle n’avait aucune idée du pouvoir qu’elle pouvait encore avoir aujourd’hui, parce que c’était le chaos dans son esprit et si elle avait su qu’elle aurait été tout aussi confuse, elle ne serait jamais venue. 

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(#) Re: (olimpia) les constellations labyrinthes     Dim 23 Jan - 0:25
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@Olimpia Lucero et @Helena Tucker
Les souvenirs en brouillard, de ses ombres fantomatiques dont on devine les contours, la présence, prennent d’un coup d’un seul vie. Se déroule sous la paupière la filigrane de cet espace temps qui a vu évolué la simple amitié en un brasier passionnel. Celui même qu’Helena a fui et détruit de son silence et son absence. C’était plus facile de ne pas braver. C’était plus facile de se cantonner à la seule explication : ce n’était qu’un égarement, des essais, une expérience. C’était plus facile de s’enrouler dans l’hétéronormativité sans se confronter à d’autres questions, d’autres réflexions. C’était plus facile de rentrer dans les cases que sa mère avait érigé pour elle, même si elles la rendent malheureuse. Combien même c’était plus facile, la culpabilité plombe son échine et si elle avait rassemblé toute l’assurance qu’elle pouvait avoir, Helena venait de tout perdre d’un seul coup d’oeil, d’une seule chute.

Le regard reste gravé au sol alors que des pavés plus lourd d’amertume plombe ses épaules. Préférer se souvenir des bonnes choses. Parce qu’il y en a eu oui, un peu trop même sûrement. Ses baisers en étaient. L’odeur de son parfum aussi. Ses caresses et ses tendresses. Le rouge grignote ses joues au compliment servi et qu’elle ne mérite pourtant pas. Comme un réflexe bête et irréfléchi, Helena se redonne une consistance, lisse chaque pli de sa tenue et ramène ses cheveux derrières ses oreilles comme s’il lui fallait être présentable, belle sûrement. C’est bête, totalement bête. Elle n’a pas à forcer pour lui plaire, n’a pas à essayer tout court. D’un parce qu’elle est mariée et de deux, c’est une collègue de travail, point. « Toi aussi ... » Qu’elle répond en juste retour. Si Helena sait très bien que les années ont su éroder son corps, son visage, elle trouve que le temps n’a rien effacé sur Catalina. « Oh ! » Simple apostrophe qui glisse hors de ses lèvres. Que ce soit pour les paumes trop longtemps laissées l’une contre l’autre. Que ce soit pour le vœux qu’elle émet : préférer oublier. La question lui brûle les lèvres. Est-ce qu’elle parle uniquement du souvenir des scènes en arabesque ou du flou qui s’est passé entre elles ? Que préfère-t-elle oublier ? Est-ce déjà fait à tout hasard ?

Interrogations qui emplissent son esprit mais ne trouvent aucune libération sur ses lèvres. Pas plus de commentaire formulé à voir Olimpia reprendre sa main, comme si à son contact, sa main avait brûlé. Occupe son esprit troublé dans le rangement fébrile jusqu’à qu’Olimpia, elle, laisse ses interrogations libres. Elles qui viennent se loger contre Helena avec l’aveu en cerise sur le gâteau. Elle ne serait pas là si elle avait su avant qui serait la costumière. Voile de tristesse possède un instant son regard, caché par le rideau de sa frange. « Je suis désolée de t’imposer cette situation » Ton solennel empêchant l’émoi d’y trouver sa place, d’y trembler. Son éducation stricte remonte le long de son échine, imprègne la chair et la voix d’Astrid contre son oreille lui murmure de reprendre le contrôle, de ne rien afficher. « Je comprend et tu as sûrement raison. Peut-être en aurais-je fait de même » Le regard quitte sa cible imaginaire pour atterrir sur Olimpia. « … Ou pas. Je le voulais ce poste, très fort » Prendre son ambition en seul bouclier sans devoir avouer la seule chose qui l’aurait empêcher de postuler est sa culpabilité, sa honte à se montrer devant elle. Parce que, oui, elle aurait sûrement postulé tout de même, juste pour la revoir. Avoir de ses nouvelles sans s’en donner l’air. Sans parler du poste en lui même qu’Helena désirait plus que tout. « Devoir collaborer avec toi n'y change rien » Un mensonge à quelque détail près mais Helena planquait tout derrière un ton solennel, le visage professionnel. Le célèbre gel des Braithwaite, la griffe d'Astrid.  

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(#) Re: (olimpia) les constellations labyrinthes     Jeu 24 Fév - 9:22
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(#) Re: (olimpia) les constellations labyrinthes    
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