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 Happy Endings (Sybil)

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Theo Nowak
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Theo Nowak
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Happy Endings (Sybil) 4edb6c29648c49657f0ac5baf5e570c800ce5b45 Happy Endings (Sybil) D15855e2a5b4d9190cb1938f5c0cf02eff10ee4c

________________

né à Varsovie, en Pologne. Il est fils d'ouvriers qui fuient la Pologne dans les années quatre-vingt. La famille s'installe à NOLA alors qu'il n'a que trois ans. Ils ne la quitteront plus. ★ A dix ans, son train de vie change quand son père, par un curieux coup du hasard, gagne à la loterie un million de dollars. Nouveaux riches, son père fait de son mieux pour faire prospérer la petite fortune. ★ A onze ans, il voit naître son premier petit frère, un an plus tard, le second arrive. Dès lors, Theo se fait une joie d'être leur exemple. ★ Papa trempe dans des magouilles pour faire fructifier la fortune. Comme les riches refusent de considérer la famille Nowak pour les efforts fournis, les parents décident la voie la plus simple pour gagner du pognon. Depuis, la lutte est constante pour se faire respecter. ★ Theo suit des études universitaires dans la science et l'étude des particules. Il est doué, il aime ce qu'il fait. Il vit cette époque que pour étudier et se faire un nom. L'important pour lui étant de se désolidariser des agissements de sa famille tout en réussissant à se faire accepter et à satisfaire leurs illusions. ★ il rencontre Sybil au sortir de la fac, il n'en tombe pas amoureux mais pour l'un comme pour l'autre, leur union permettait de prendre leur envol et indépendance. Ils s'épousent, vivent ensemble quinze ans. ★ il est amoureux de son meilleur ami, il ne s'en rend rend compte que tardivement. Archie ne voit rien. Theo, quant à lui, remet toute sa vie en question. ★ à l'aube de la quarantaine, il fait le point. Il admet son homosexualité et demande le divorce. Avec Sybil, la relation ne fait dès lors que s'améliorer. Ils vivent encore ensemble aujourd'hui. ★ il est le fondateur de BPSW, better place for a safe worl, une ONG qui contribue à la sauvegarde de la faune et flore locale. ★ il est garde forestier pour une réserve naturelle, un emploi dans lequel il s'épanoui pleinement. Activiste refoulé, il agit parfois en dehors des lois pour dénoncer les agissements de certaines firmes qui mettent en danger la santé animale.

messages : 77
rps : 9
name : chosen.one (kenny)
faceclaim : Jared Padalecki (eden memories)
multinicks : James (J. Gyllenhaal) | Bran (C. Hogue) | Gabriel (M. Gubler) | Walt (C. Hunnam) | Dumbo (T. Doherty) | Anthem (D. Barrueco) | Ardal (J. Falahee) | Theo (J. Padalecki)
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : violence verbale et physique, addiction, troubles et maladie, langage grossier, vulgarité et sex. trigger : pédocriminalité, violences sur enfants et animaux, zoophilie.
gif : Happy Endings (Sybil) B22548717f27e2d2c1dfbe11073c3cd4c6866cd2
âge : 40 ans tout juste. L'âge de la crise, comme le disent si bien les autres. Le renouveau, pour cet homme qui a passé sa vie à déconstruire pour mieux s'aprivoiser.
statut civil : il est aujourd'hui l'ex-mari d'une femme qu'il a tendrement aimée pendant des années. Un mariage qu'il croyait fait pour durer jusqu'à ce que s'invite en lui des idées qui, brusquement, l'ont fait comprendre qu'il se voilait la face depuis trop longtemps.
occupation : héritier d'une fortune familiale qu'il considère entachée par les activités de son patriarche, il a passé sa vie à tenter de nettoyer les péchés familiaux. Aujourd'hui à la tête d'un organisme de sauvegarde de la faune et flore locale, il est garde forestier et conférencier.
habitation : 411 Garde District w/ Sybil
disponibilité : dispo.
code couleur : #336699


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It's nice to know that you were there,
Thank for acting like you care
And making me feel like I was the only one.

feat. @Sybil Nowak

Il prend dix minutes pour se changer, comme tous les soirs. L'odeur des pins, de la mousse et de la terre qui lui colle encore au corps. La journée passée à explorer et surveiller les environs, au contact d'une flore qu'il connait désormais par coeur. Faire des kilomètres, à pieds, juste pour s'assurer que tout va bien, c'est son quotidien. Croiser écureuils et petites bêtes sauvages en toute liberté, s'assurer qu'aucun campement n'a été installé à l'intérieur de la réserve et qu'aucun feu n'y a été allumé ces dernières vingt-quatre heures, c'est le résumé de ses journées. Bien loin de celles qu'il passe sur la route, à offrir son savoir à de jeunes universitaires ou à des groupuscules envieux de consolider leurs connaissances avant de faire connaître leurs revendications. Il est au coeur d'un sujet plus important que jamais aujourd'hui, Theo, l'écologie. Jamais on en a autant parlé et pourtant, jamais on n'a aussi peu réagi. La fonte des glaces, le réchauffement climatique, il connait les données par coeur pour les avoir longtemps étudiées. Et pourtant, les politiques ne lèvent pas le petit doigt, sous couvert d'absences de fonds ou de peu de moyens mis à leur disposition.
Il passe ses journées à arpenter la réserve naturelle locale dans l'espoir qu'un jour, on réalise toute l'importance de la nature et qu'on y prête la priorité qu'elle demande. Il en passe d'autre à sillonner les routes ou alors à s'occuper de faire tourner sa propre ONG. Ses engagements sont propres, loin de ceux de sa famille. Il passe son temps à se désolidariser d'un nom de famille préjudiciable qui lui impose une réputation sombre et nébuleuse. Alors oui, il est épuisé, tous les soirs, lorsqu'il fait le chemin de la maison. Pourtant, depuis quelques semaines, c'est devenu plus agréable de rentrer chez lui, comme s'ils avaient tout démoli pour mieux reconstruire. Pourtant, les murs sont restés les mêmes, la décoration aussi. En surface rien n'a changé, ce sont les fondations qui se sont améliorées. Depuis que le secret a été éventré et qu'il a pris la décision d'affirmer son homosexualité, son couple se porte beaucoup mieux. Pourtant, les papiers seront bientôt signés et à partir de là, la séparation sera sans doute actée et formalisée... et ensuite ? C'est assez étrange d'avoir le sentiment, finalement, d'appartenir à quelque chose tout en sachant pertinemment qu'il va falloir y renoncer. Alors quand il se retrouve face à leur maison, il a l'estomac qui se serre un peu. Partir pour aller où ? Lui qui rêvait de liberté, lui qui rêvait de s'affranchir se retrouve brusquement bien embêté. Sybil ne lui a jamais été aussi indispensable que ces dernières semaines. Il souffle, écrase la cigarette à terre et s'avance. T'as le temps d'y penser, encore. Une fois le divorce déclaré, pourront-ils seulement continuer à vivre ici ? Il l'espère, mais à quel prix ? Elle aura besoin de sa liberté pour avancer.
Il pousse la porte, souriant. Il pose ses affaires dans l'entrée, entend du bruit dans la pièce principale et la devine, déjà, à s'affairer dans le séjour. A lire, sans doute. C'est moi. qui d'autre ? Il ne lui connait pas de liaisons, il n'en a pas non plus. Ils ont toujours été fidèles, l'un envers l'autre, à défaut d'être vraiment honnêtes. La situation n'était plus la même désormais. Il la retrouve dans la pièce principale et esquisse un large sourire lorsqu'elle dresse les yeux vers lui. Je suis content de te voir. et cette fois, ça n'a rien de surfait, au contraire.
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(#) Happy Endings (Sybil)    Lun 27 Fév - 12:31
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Sybil Nowak
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Sybil Nowak
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Happy Endings (Sybil) B9c8ea91f8d1c478df542789c2ddf20f8f04b40f Happy Endings (Sybil) 5c530e0b083afa641207ef38d2415436a55872f0
like a bird set free
liste des rps
whitney plouf.
theo happy endings.
callum never say never.
oscar pandemonium.
marvin encore loin de donatello.

miscellaneous
aime jardiner à l'abri des regards. + boit son thé sans sucre mais avec un nuage de lait, jamais de café ni d’alcool. + écrit des histories pour enfants qu'elle illustre elle-même mais n'a jamais montré ses dessins à quiconque. + se rend à l’église tous les dimanches. + a subi deux arrêts naturels de grossesse. + aime cuisiner et teste régulièrement de nouvelles recettes. + a fait de la danse classique pendant plus de dix ans quand elle était enfant. + n’a pas son permis. + a peur des chiens + possède quelques notions de français, malgré un accent à couper au couteau.
psyché
empathique + émotive + douce + attentiste + loyale + pudique + créative + méfiante

messages : 55
rps : 13
name : sarah
faceclaim : annabelle wallis + bambi eyes (avatar), keetica (gif), happy heidi (icons)
multinicks : magda (p. elsesser) | omer (d. illescas)
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : arrêts naturels de grossesse, deuil périnatal, infertilité, éducation conservatrice, religion
trigger : violence explicite, inceste, pédocriminalité
gif : Happy Endings (Sybil) 975cececb9fc6932151af1490b15a42b7576a667
âge : trente-neuf ans pour quelques mois encore, la quarantaine qui approche et cette urgence de vivre qui grouille sous sa peau comme une colonie de fourmis. (24.06.1983)
statut civil : de leur couple, il ne reste que les papiers officiels et une colocation un peu malhabile, parce qu’il faut réapprendre à cohabiter après des années d’un mariage de convenance qui ne leur convenait pas plus à l’un qu’à l’autre. (en instance de divorce)
occupation : apprentie libraire, plus pour se trouver une occupation que pour sécuriser ses finances.
habitation : dans leur grande maison aux colonnes blanches, son endroit préféré c’est le potager situé à l’arrière, caché des regards (411 garden district)
disponibilité : (5/4) mais demande toujours, je dis rarement non


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[ happy endings ]
@Theo Nowak & @Sybil Nowak
De l’extérieur, il semblait presque que rien n’avait changé. Theo qui partait le matin et ne revenait que bien plus tard. Sybil qui s’occupait de la maison, du jardin, et qui passait des heures à la librairie. Si l’un de leurs voisins s’amusait à les épier derrière les voilages d’une de ses fenêtres, il était peu probable qu’il se doute du bouleversement qui avait secoué le foyer des Nowak. Ça rassurait Sybil, au fond, de savoir que pour quelque temps encore, ce n’était rien qu’à eux deux. Comme un secret qu’on garde précieusement tout contre son cœur. Pas qu’elle ait honte de la direction qu’ils avaient décidé de prendre. Au contraire. Elle a plutôt la sensation d’être à l’aube de quelque chose de nouveau. Ça l’emplit d’une douce exaltation qu’elle n’avait probablement jamais ressentie jusque-là. Sauf que cette nouveauté enivrante, rien ne l’y avait préparée. Ça ne correspondait en rien à ce qu’on lui avait appris tout au long de sa vie. Alors elle avait besoin d’un peu de temps pour l’apprivoiser, avant de devoir assumer les regards des autres, ceux qui se feraient un malin plaisir de décortiquer tous ses choix pour mieux les désapprouver. Sybil avait beau lire des dizaines d’articles recommandant de s'affranchir du regard des autres, elle trouvait ça bien plus facile à dire qu’à faire. C’est pour toutes ces raisons qu’elle se complait dans ce statut quo que Theo et elles ont institué depuis plusieurs semaines. Ça nourrit l’illusion qu’elle pourrait rester éternellement dans cette bulle de tendresse. Ne jamais en sortir. Ne plus jamais avoir à affronter le monde extérieur. L’idée est séduisante, mais elle n’est pas certaine que ce soit la solution. Elle le sait bien, au fond, mais elle s’accroche autant qu’elle le peut aux derniers lambeaux de ces illusions perdues. Puis il lui suffit de poser un œil sur Theo, de se rappeler son courage pour ne plus pouvoir lui souhaiter autre chose que d’être libre. Enfin. Sybil n’était pas très courageuse. Elle ne l’avait jamais été. Elle se laissait porter, souriait et acquiesçait en silence. Elle préférait ne pas faire de bruit, de ne pas se faire remarquer. C’était plus simple ainsi. Elle rêvait d’une petite vie tranquille, ne pas faire de vague et se faire oublier. Mais Theo méritait plus. Il méritait d’être entendu, soutenu. Aimé aussi. Aimé passionnément. Alors que tout ce que pouvait lui donner Sybil c’était de la tendresse et du silence.

Comme depuis quinze ans, leur grande maison est silencieuse lorsque Theo en pousse la porte. Sybil est recroquevillée dans un des fauteuils du salon, plongée dans sa lecture. Travailler à la librairie ne l’a pas - encore - dégoûtée de sa passion, elle espère que ça ne changera pas de sitôt. Quand elle l’entend refermer la lourde porte d’entrée, elle se lève et pose son livre sur la table basse, après avoir soigneusement marqué sa page. C’était comme ça qu’on lui avait appris à accueillir son époux à la maison : ne pas paraître trop oisive ou débordée. Il lui faudrait quelque temps pour désapprendre tout ça. Les vieux réflexes ont la vie dure. “Hey.” Lorsqu’elle lève les yeux vers Theo, elle sent une douce mélancolie étreindre sa poitrine. Elle repense parfois à ce temps perdu, passé à vivre des vies parallèles sans jamais faire l’effort de se regarder pour de vrai. Quand l’inconnu qui se dresse devant elle l'effraie le plus, elle se surprend même à se noyer dans des et si, à se demander si un futur ensemble n’est pas toujours possible. Elle sait que non, ce serait injuste pour tous les deux, mais ça la rassurerait. “Idem.” Ils n’avaient jamais été plus honnêtes l’un envers l’autre que depuis qu’ils avaient pris la décision de divorcer. Sybil ne savait pas si c’était plus triste ou drôle. Un peu des deux certainement. “Tu as passé une bonne journée ?” Question déjà posée des milliers de fois, mais Sybil ne s’en lassait pas. Elle ne se lassait pas non plus des réponses de Theo. Elle aimait l’entendre lui raconter ses journées. Une autre chose qui lui manquera sans doute.

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(#) Re: Happy Endings (Sybil)    Mer 1 Mar - 16:43
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Theo Nowak
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né à Varsovie, en Pologne. Il est fils d'ouvriers qui fuient la Pologne dans les années quatre-vingt. La famille s'installe à NOLA alors qu'il n'a que trois ans. Ils ne la quitteront plus. ★ A dix ans, son train de vie change quand son père, par un curieux coup du hasard, gagne à la loterie un million de dollars. Nouveaux riches, son père fait de son mieux pour faire prospérer la petite fortune. ★ A onze ans, il voit naître son premier petit frère, un an plus tard, le second arrive. Dès lors, Theo se fait une joie d'être leur exemple. ★ Papa trempe dans des magouilles pour faire fructifier la fortune. Comme les riches refusent de considérer la famille Nowak pour les efforts fournis, les parents décident la voie la plus simple pour gagner du pognon. Depuis, la lutte est constante pour se faire respecter. ★ Theo suit des études universitaires dans la science et l'étude des particules. Il est doué, il aime ce qu'il fait. Il vit cette époque que pour étudier et se faire un nom. L'important pour lui étant de se désolidariser des agissements de sa famille tout en réussissant à se faire accepter et à satisfaire leurs illusions. ★ il rencontre Sybil au sortir de la fac, il n'en tombe pas amoureux mais pour l'un comme pour l'autre, leur union permettait de prendre leur envol et indépendance. Ils s'épousent, vivent ensemble quinze ans. ★ il est amoureux de son meilleur ami, il ne s'en rend rend compte que tardivement. Archie ne voit rien. Theo, quant à lui, remet toute sa vie en question. ★ à l'aube de la quarantaine, il fait le point. Il admet son homosexualité et demande le divorce. Avec Sybil, la relation ne fait dès lors que s'améliorer. Ils vivent encore ensemble aujourd'hui. ★ il est le fondateur de BPSW, better place for a safe worl, une ONG qui contribue à la sauvegarde de la faune et flore locale. ★ il est garde forestier pour une réserve naturelle, un emploi dans lequel il s'épanoui pleinement. Activiste refoulé, il agit parfois en dehors des lois pour dénoncer les agissements de certaines firmes qui mettent en danger la santé animale.

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âge : 40 ans tout juste. L'âge de la crise, comme le disent si bien les autres. Le renouveau, pour cet homme qui a passé sa vie à déconstruire pour mieux s'aprivoiser.
statut civil : il est aujourd'hui l'ex-mari d'une femme qu'il a tendrement aimée pendant des années. Un mariage qu'il croyait fait pour durer jusqu'à ce que s'invite en lui des idées qui, brusquement, l'ont fait comprendre qu'il se voilait la face depuis trop longtemps.
occupation : héritier d'une fortune familiale qu'il considère entachée par les activités de son patriarche, il a passé sa vie à tenter de nettoyer les péchés familiaux. Aujourd'hui à la tête d'un organisme de sauvegarde de la faune et flore locale, il est garde forestier et conférencier.
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La situation avait changé.
Ils avaient été étrangers si longtemps sans s'en rendre compte que brusquement, ouvrir les yeux sur tout ce qui n'allait pas les avait aidé à se voir pour la première fois. Il ne s'agissait plus de jouer un rôle, même si beaucoup diraient que leur couple avait été la plus longue partie jamais entamée dans ce genre d'exercice. Beaucoup diraient aussi que continuer à nourrir l'illusion alors que la procédure a commencé, c'est aussi prétendre et s'amuser. Pour eux, pourtant, c'est différent. Pour la première fois depuis des années, ils ont ôté leurs œillères et affrontent la réalité avec panache et, bien sûr, un peu de maladresse. C'est dur de réapprendre à vivre après avoir passé le plus clair de son existence à refouler tout ce qu'on est.
Theobald l'a compris sur le tard, malheureusement pour lui. A quarante ans, les perspectives se font plus rares, même si ce n'est pas impossible pour autant. On trouvera mieux qu'il avait dit, un jour, en plaisantant. Pourtant, on était bien, qu'il ajoutait souvent lorsqu'on lui parle de son mariage. L'illusion avait été parfaite, à tel point qu'aujourd'hui, Theo avait encore du mal à comprendre comment il avait pu se mentir aussi longtemps. Se retrouver, c'était surtout nous retrouver, et c'était peut-être ça le plus important. Comme s'ils avaient emprunté toutes ces années des chemins différents pour finalement enfin se rencontrer sur la voie de la guérison.
Lorsqu'il retrouve sa femme - ex-femme ? compagne ? - il sourit avec une sincérité qui l'étonne parfois encore. Elle se dresse devant lui, elle aussi, contente. Hey. mais l'échange reste gauche. Que faire ? S'embrasser ? S'enlacer ? Se serrer la main ? Se contenter de rester debout et se sourire ? Theo marche encore sur des oeufs, c'est vrai. Il voudrait ne surtout pas la bousculer. Il s'en voudrait de la blesser à nouveau, comme il avait sûrement dû le faire lorsqu'il lui avait annoncé la fin de leur mariage. Idem. il ne l'avait jamais regardée comme il le fait aujourd'hui. Il sait que pour beaucoup, son acte serait jugé le plus courageux. Admettre son homosexualité à quarante ans, on trouverait ça fort et puissant. Les gens ne savent pas que la plus brave dans l'histoire, c'était Sybil. Tu as passé une bonne journée ? il sourit en défaisant la veste, l'accrochant sur le porte-manteau. Il se retourne face à elle et après un instant d'hésitation, il l'attire contre lui et lui embrasse le front avec délicatesse. Une courte étreinte, mais une vrai. Marcher des heures en forêt à écouter chanter les oiseaux.. il rigole un peu. La plus brave, lorsqu'il la regarde, il voit le courage qu'elle a de sortir de sa zone de confort et le courage qu'elle aura d'affronter le monde. Elle qui craint toujours ce qu'on peut dire d'elle va devoir, brusquement, mettre à mal tout ce qu'elle appréhende pour se reconstruire. Il est fier d'elle, par avance. Parce qu'il ne doute pas un instant qu'elle sera capable de le faire. Elle plus que n'importe qui, il passe une main dans ses cheveux sombres. Mes journées sont incroyables de sérénité. qu'il précise en riant doucement. Et la tienne, raconte moi ? elle ne travaillait pas, à l'époque. Il était d'accord avec ça, d'ailleurs. Il aimait le fait qu'elle soit disponible à la maison, il avait toujours aimé l'y retrouver. Aujourd'hui plus que jamais, quand il lui glisse une main dans le bas de son dos pour la conduire jusqu'au salon. Je vais nous servir du vin et ensuite, tu me noieras dans les détails de ta journée. qu'il dit en clignant de l'oeil. Complicité retrouvée puisque le voile a été arraché. Entre eux, plus de secrets - pour l'heure -.
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(#) Re: Happy Endings (Sybil)    Ven 3 Mar - 10:02
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Sybil Nowak
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âge : trente-neuf ans pour quelques mois encore, la quarantaine qui approche et cette urgence de vivre qui grouille sous sa peau comme une colonie de fourmis. (24.06.1983)
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[ happy endings ]
@Theo Nowak & @Sybil Nowak
Si les parents de Sybil avaient eu connaissance de la tournure que prendrait le mariage de leur fille, ils se seraient sans doute opposés à cette union. Pas qu’ils auraient eu leur mot à dire, légalement parlant, mais ça aurait peut-être suffi à faire plier Sybil. Elle n’avait jamais été très à l’aise avec les confrontations, et à l’époque, l’opinion de sa famille possédait encore l’aura pesante que les années passées avaient terni. Peut-être donc, que s’ils avaient su ce qui s’annonçait, ils se seraient interposés. Sans même parler du fait que Theo soit gay, et qu’il ait décidé de l’assumer après quinze ans de mariage - un détail - , on leur avait surtout présenté leur futur gendre comme biochimiste dans une entreprise pharmaceutique. Un poste suffisamment prestigieux pour calmer les craintes de papa et maman Dunne vis-à-vis de cet homme issu d’une famille de nouveaux riches. Certes, ce n’était pas la carrière idéale pour envisager ensuite de se lancer en politique, mais c’était aussi Sybil qu’il voulait épouser. Sybil qu’on avait du mal à comprendre, qu’on oubliait même, parfois. Sybil qui avait tant de mal à dissimuler son ennui lors des galas de charité, à moins que l’on ne lui parle de bouquins. Sybil qui n’avait jamais été très intéressée par les garçons, qui le lui rendaient bien. Alors tant pis pour le nom de famille qui venait d’ailleurs. Et tant pis pour le choix de carrière. S’ils laissaient filer ce Theobald, elle serait capable de s’enticher d’un professeur sans le sou ou d’un écrivain raté. Seulement ils n’avaient pas prévu que le biochimiste prometteur deviendrait garde-forestier engagé pour la préservation de la faune et de la flore locales. Lorsqu’elle fermait les yeux, Sybil revoyait encore les visages horrifiés de ses parents lorsqu’elle leur avait annoncé la nouvelle. Elle avait bien cru que sa mère allait défaillir, et que son père allait exploser, tant son visage avait pris une tête violacée après être passé par différentes teintes de rouge. Elle ne l’avait jamais avoué à personne, pas même à Theo, mais cela faisait partie de ses souvenirs familiaux favoris. Elle n’avait pas été inquiète, ce jour-là, de ce qu’ils pourraient bien exiger d’elle, puisque la seule solution pour se sortir de cet imbroglio était le divorce. Et Dieu seul savait à quel point les parents Dunne abhorraient le divorce. Leur fille redoutait d’ailleurs le moment où elle allait devoir leur annoncer que leurs sourires forcés lorsqu’ils présentaient le métier de leur gendre n’avaient finalement pas suffi à éviter l’opprobre du divorce. Sybil, elle, était ravie du changement de carrière de son mari. Elle trouvait les récits de ses journées de travail bien plus intéressantes maintenant que lorsqu’il était question de formules chimiques savantes et les tests à l’éthique douteuse. Elle n’avait pas été le soutien inconditionnel qu’elle aurait souhaité être lorsque Theo lui avait annoncé son changement de carrière. Elle n’avait pas mesuré, à l’époque, ce que ce virage à 180 degrés signifiait vraiment pour son mari. Elle savait, maintenant, et ce n’était qu’une raison supplémentaire de l’admirer.

Avant de répondre à sa question, Theo l’attire à elle et dépose un rapide baiser sur son front. Sybil ferme les yeux sans même s’en rendre compte, déjà mélancolique de cette tendresse qui allait certainement disparaître de sa vie lorsqu’ils reprendraient leur route chacun de leur côté. Dans un monde idéal, elle s’imaginait garder Theo toujours aussi proche d’elle. Pensée égoïste, sans doute, mais elle avait du mal à imaginer qu’elle pourrait tisser un lien si fort avec quelqu’un d’autre désormais. Et comment était-elle supposée s’en sortir sans cette présence rassurante ? Tout ça, elle n’en parlerait pas au principal intéressé. Parce qu’il avait suffisamment à s’occuper sans rajouter une ex-femme angoissée. Parce que plus que quiconque, il méritait d’avoir suffisamment d’espace pour s’épanouir. Parce qu’elle ne doutait pas qu’il y aurait quelqu’un d’autre à sa place bientôt. Quelqu’un qui aimera Theo mieux qu’elle n’aurait jamais pu le faire.

Elle l’envie quand il lui avoue que ses journées sont incroyables de sérénité. Elle n’en est pas là. Doute qu’elle arrivera jamais à cette étape-là. Elle en est encore à fixer le plafond pendant des heures lors de ses nuits d’insomnie, incapable de trouver un sens à tout ce qui lui arrive. Incapable de saisir ce qui pourrait vraiment faire sens pour elle. Une idée lui traverse alors l’esprit, et sans y réfléchir plus longuement, elle laisse les mots passer la barrière de ses lèvres. “Tu m’emmènerais un jour ?” Elle ne l’avait jamais accompagné, se contentant de ses récits plus ou moins détaillés en fonction de son état de fatigue. Elle a envie de plus désormais. Peut-être est-ce parce qu’elle sait que leurs jours sont comptés, qu’elle devrait en profiter tant qu’il est encore temps. Elle se laisse conduire jusqu’au salon, la chaleur rassurante de la main de Theo dans son dos, puis s’installe confortablement dans son fauteuil préféré. Celui qui lui offrait la meilleure vue sur le jardin à l’arrière de la maison. “Rien de bien excitant. De la poussière, des livres et des clients grincheux.” C’était lui l’homme des bois qui préférait vivre au grand air. Sybil était plus à l’aise entre quatre murs, préférablement avec un livre dans les mains. A se demander comment ils avaient bien pu finir mariés l’un avec l’autre. “Ah si !” Elle n’en revient pas d’avoir oublié. “Callum est venu à la librairie. Il ne s’attendait pas à me voir porter des cartons, évidemment.” Sybil n’avait toujours pas prévenu sa famille des dernières nouveautés de sa vie, à savoir son divorce prochain et son nouveau travail. Deux nouvelles qui risquaient de ne pas être au goût de tout le monde.

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(#) Re: Happy Endings (Sybil)    Mer 8 Mar - 15:28
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Theo Nowak
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________________

né à Varsovie, en Pologne. Il est fils d'ouvriers qui fuient la Pologne dans les années quatre-vingt. La famille s'installe à NOLA alors qu'il n'a que trois ans. Ils ne la quitteront plus. ★ A dix ans, son train de vie change quand son père, par un curieux coup du hasard, gagne à la loterie un million de dollars. Nouveaux riches, son père fait de son mieux pour faire prospérer la petite fortune. ★ A onze ans, il voit naître son premier petit frère, un an plus tard, le second arrive. Dès lors, Theo se fait une joie d'être leur exemple. ★ Papa trempe dans des magouilles pour faire fructifier la fortune. Comme les riches refusent de considérer la famille Nowak pour les efforts fournis, les parents décident la voie la plus simple pour gagner du pognon. Depuis, la lutte est constante pour se faire respecter. ★ Theo suit des études universitaires dans la science et l'étude des particules. Il est doué, il aime ce qu'il fait. Il vit cette époque que pour étudier et se faire un nom. L'important pour lui étant de se désolidariser des agissements de sa famille tout en réussissant à se faire accepter et à satisfaire leurs illusions. ★ il rencontre Sybil au sortir de la fac, il n'en tombe pas amoureux mais pour l'un comme pour l'autre, leur union permettait de prendre leur envol et indépendance. Ils s'épousent, vivent ensemble quinze ans. ★ il est amoureux de son meilleur ami, il ne s'en rend rend compte que tardivement. Archie ne voit rien. Theo, quant à lui, remet toute sa vie en question. ★ à l'aube de la quarantaine, il fait le point. Il admet son homosexualité et demande le divorce. Avec Sybil, la relation ne fait dès lors que s'améliorer. Ils vivent encore ensemble aujourd'hui. ★ il est le fondateur de BPSW, better place for a safe worl, une ONG qui contribue à la sauvegarde de la faune et flore locale. ★ il est garde forestier pour une réserve naturelle, un emploi dans lequel il s'épanoui pleinement. Activiste refoulé, il agit parfois en dehors des lois pour dénoncer les agissements de certaines firmes qui mettent en danger la santé animale.

messages : 77
rps : 9
name : chosen.one (kenny)
faceclaim : Jared Padalecki (eden memories)
multinicks : James (J. Gyllenhaal) | Bran (C. Hogue) | Gabriel (M. Gubler) | Walt (C. Hunnam) | Dumbo (T. Doherty) | Anthem (D. Barrueco) | Ardal (J. Falahee) | Theo (J. Padalecki)
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : violence verbale et physique, addiction, troubles et maladie, langage grossier, vulgarité et sex. trigger : pédocriminalité, violences sur enfants et animaux, zoophilie.
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âge : 40 ans tout juste. L'âge de la crise, comme le disent si bien les autres. Le renouveau, pour cet homme qui a passé sa vie à déconstruire pour mieux s'aprivoiser.
statut civil : il est aujourd'hui l'ex-mari d'une femme qu'il a tendrement aimée pendant des années. Un mariage qu'il croyait fait pour durer jusqu'à ce que s'invite en lui des idées qui, brusquement, l'ont fait comprendre qu'il se voilait la face depuis trop longtemps.
occupation : héritier d'une fortune familiale qu'il considère entachée par les activités de son patriarche, il a passé sa vie à tenter de nettoyer les péchés familiaux. Aujourd'hui à la tête d'un organisme de sauvegarde de la faune et flore locale, il est garde forestier et conférencier.
habitation : 411 Garde District w/ Sybil
disponibilité : dispo.
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It's nice to know that you were there,
Thank for acting like you care
And making me feel like I was the only one.

feat. @Sybil Nowak

Le seul avantage à vivre dans une famille comme celle des Nowak était sans doute qu'à défaut de pouvoir se faire confiance et se soutenir, il n'y avait aucun problème à faire éclater la vérité. Aussi, si son mariage avec Sybil avait réjouit son père qui estimait plus important aujourd'hui d'assoir le statut familial sur la place des grands hommes plutôt que le bonheur de ses enfants, il fallait admettre que l'annonce du divorce à venir avait effrayé le patriarche au plus haut point. Et que va devenir cette pauvre Sybil sans toi ? n'était pas une phrase dénuée d'intérêt et bourrée de compassion. Theo le savait, quand son père s'interrogeait, c'était toujours de manière sous-entendue. Ce qu'il craignait avant tout, c'était sans doute que le divorce n'entache la réputation de la famille Nowak.
A croire qu'ils en avaient une.
Tant de temps et tant d'année à suer pour se faire respecter par des gens que Theobald détestait au plus haut point. La haute sphère, celle-là même dans laquelle il ne s'était jamais senti à son aise. N'en témoigne son changement radical de carrière. Passer des laboratoires au grand air, c'était pas vraiment ce qu'espérait papa pour lui mais depuis longtemps, papa avait appris à se satisfaire de ses deux fils cadets. Theo n'était qu'une déception continue dont l'intéressé avait su faire abstraction, avec le temps.
Du côté de Sybil, c'était un autre son de cloche, il le savait parfaitement pour avoir eu droit d'intégration auprès de la famille Dunne. Il n'était pas le gendre idéal mais Theo avait eu cette capacité, depuis toujours, à s'intégrer parfaitement au milieu dans lequel il se trouvait. Aussi, rien de surprenant à ce qu'il sache se faire apprécier de ses pairs tout en continuant de détester tout ce qu'ils représentaient. Et bon nombre de fois, il s'était fait la réflexion de trouver surprenant qu'une femme aussi gentille et douce que la sienne puisse être issue d'un milieu si vil et manipulateur que celui dans lequel évoluait depuis toujours la famille Dunne.
La retrouver après ses journées, même chargées, était une bénédiction. Il s'en réjouissait toujours, depuis peu. Il n'y avait plus de poids, plus de secrets, plus de silences entre eux désormais. Ils osaient tout, ils innovaient. Il l'enlace avec une sincérité étonnante mais profonde et naturelle. Tu m’emmènerais un jour ? elle lui demande et il sourit. Sans même prendre le temps de réfléchir, répondant avec le coeur. Bien sûr, avec plaisir. il n'avait jamais autant aimé cette femme que depuis l'annonce de leur divorce. Peut-être la pression qui retombait, peut-être tout simplement le fait de pouvoir enfin être celui qu'il n'avait jamais cesser de travestir sans le savoir vraiment. Crise de la quarantaine ou pas, il était heureux aujourd'hui de partager son quotidien avec elle. Presque trop, au point de craindre l'instant où, irrémédiablement, ils devraient se séparer pour de bon. Rien de bien excitant. De la poussière, des livres et des clients grincheux. le fait qu'elle travaille était déjà une bonne chose, en soit. Le fait qu'elle se mette à son compte, qu'elle arrête de compter sur l'argent de sa famille pour vivre. Il était fier, Theo. De savoir qu'elle se levait désormais tous les matins avec pour seule mission celle du devoir accompli. Et quand bien même ça dérogeait à toutes les lois de ce milieu, il était fier de savoir que son ex-femme était ce genre de femme. Ah si ! elle s'exclame alors qu'il débouchonne une bouteille de Bordeau sur l'îlot central. Il lève les yeux, l'observe du coin de l'oeil. Elle, installée dans son fauteuil favori, dans la lumière des derniers rayons de la journée.
Sublime, divine.
Il sourit, comme un crétin, d'avoir droit à cette seconde chance. La connaître enfin, la voir vraiment. Il prend deux verres alors qu'elle poursuit : Callum est venu à la librairie. Il ne s’attendait pas à me voir porter des cartons, évidemment. il rigole, malgré lui. Il connait Callum, il l'a déjà rencontré. Ils n'ont jamais été particulièrement proches mais Theo a toujours constaté dans le regard du jeune un voile qui lui paraissait bien familier sans jamais vraiment savoir pourquoi. Tu m'étonnes. qu'il dit en revenant au salon avec deux verres. Il lui en tend un, s'installe sur un fauteuil en face sans jamais la quitter des yeux. Il a dû être surpris, je ne suis pas certain qu'il ait connaissance de la notion de travail pour l'instant. Callum était un de ces jeunes garçons certainement bourré d'orgueil. Du même genre que ceux qu'il avait rencontré dans les écoles privées qu'on lui avait forcées de côtoyer, à l'époque. L'essentiel étant que tu t'y épanouisses, non ? il fronce légèrement le sourcil.
Il y a une question qui le taraude.
Il se sent le coeur d'en parler.
Alors il tente... Tu ne leur as toujours pas dit ? c'est un peu brut de décoffrage sans doute, c'est peut-être un peu simple également. Lui se complait dans ce qu'il devient parce qu'il assume enfin ce qu'il est. Mais pour elle, c'est sûrement plus compliqué. Non pas que tu doives absolument les avertir mais... tu sais qu'ils l'apprendront tôt ou tard. dans ce panier à crabes, tout se sait trop rapidement. Les riches parlent parce que lorsqu'on n'a rien à faire de nos journées que dépenser du fric, on a tout le temps d'échanger ragots et potins.
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(#) Re: Happy Endings (Sybil)    Lun 27 Mar - 11:20
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Sybil Nowak
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like a bird set free
liste des rps
whitney plouf.
theo happy endings.
callum never say never.
oscar pandemonium.
marvin encore loin de donatello.

miscellaneous
aime jardiner à l'abri des regards. + boit son thé sans sucre mais avec un nuage de lait, jamais de café ni d’alcool. + écrit des histories pour enfants qu'elle illustre elle-même mais n'a jamais montré ses dessins à quiconque. + se rend à l’église tous les dimanches. + a subi deux arrêts naturels de grossesse. + aime cuisiner et teste régulièrement de nouvelles recettes. + a fait de la danse classique pendant plus de dix ans quand elle était enfant. + n’a pas son permis. + a peur des chiens + possède quelques notions de français, malgré un accent à couper au couteau.
psyché
empathique + émotive + douce + attentiste + loyale + pudique + créative + méfiante

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name : sarah
faceclaim : annabelle wallis + bambi eyes (avatar), keetica (gif), happy heidi (icons)
multinicks : magda (p. elsesser) | omer (d. illescas)
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : arrêts naturels de grossesse, deuil périnatal, infertilité, éducation conservatrice, religion
trigger : violence explicite, inceste, pédocriminalité
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âge : trente-neuf ans pour quelques mois encore, la quarantaine qui approche et cette urgence de vivre qui grouille sous sa peau comme une colonie de fourmis. (24.06.1983)
statut civil : de leur couple, il ne reste que les papiers officiels et une colocation un peu malhabile, parce qu’il faut réapprendre à cohabiter après des années d’un mariage de convenance qui ne leur convenait pas plus à l’un qu’à l’autre. (en instance de divorce)
occupation : apprentie libraire, plus pour se trouver une occupation que pour sécuriser ses finances.
habitation : dans leur grande maison aux colonnes blanches, son endroit préféré c’est le potager situé à l’arrière, caché des regards (411 garden district)
disponibilité : (5/4) mais demande toujours, je dis rarement non


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[ happy endings ]
@Theo Nowak & @Sybil Nowak
Que Theo lui annonce son homosexualité et qu’ils prennent la décision de divorcer avait ouvert les yeux de Sybil sur beaucoup de choses. Elle a qui on avait appris à ne pas faire trop de bruit, à ne pas prendre trop de place, et à ne surtout pas embêter son futur mari avec des questions idiotes - contente toi de faire à manger et de bien tenir ta maison, s’il a envie de te parler de ses occupations il le fera, sinon tais toi - réalisait qu’elle pouvait le faire. Qu’au contraire, quelqu’un pouvait apprécier son intérêt pour tel ou tel sujet, apprécier découvrir des traits de sa personnalité qu’elle cachait par peur d’être trop ou pas assez. Trop curieuse, trop enthousiaste, trop passionnée. Pas assez discrète, pas assez conciliante, pas assez serviable. Alors elle avait commencé à s’intéresser au métier de Theo. A ce à quoi il passait le plus clair de ses journées. Et voilà qu’il accepte avec plaisir de la laisser l’accompagner. Et Sybil espère qu’il n’a pas répondu ça par convenance, parce qu’elle entend bien le lui rappeler bientôt. “Ça peut être lundi prochain, j’ai ma journée.” Quelques mois auparavant, elle n’aurait jamais osé s’imposer de la sorte. Elle aurait simplement laissé l’idée faner, tout en imaginant ce à quoi devaient ressembler les journées de travail de son mari.

Theo leur sert deux verres de vin alors qu’elle lui raconte sa rencontre avec Callum, un peu plus tôt dans la journée, et son rire déclenche automatiquement un sourire sur son visage. Il rit plus, depuis qu’ils ont enfin décidé d’arrêter de se cacher derrière des faux-semblants, et Sybil ne peut s’empêcher de regretter toutes ces années perdues à tenter d’endosser un rôle qui n’était pas vraiment eux. “Callum est un gentil garçon.” Elle ne peut s’empêcher de prendre la défense de son neveu. “Laisse-lui un peu de temps, ce n’est pas tous les jours facile, pour lui.” Le poids des conventions, des attentes familiales aussi, elle sait ce que c’est, Sybil. Et c’est peut-être pire pour Callum, lui qui est un garçon, un héritier, là où elle n’était qu’une fille destinée à devenir une bonne épouse, qu’elle le veuille ou non.

Soudain, l’atmosphère devient un peu plus pesante, comme si Theo hésitait à poursuivre, à lui confier ce qu’il voulait lui dire. Elle est douée, Sybil, pour sentir ces choses-là, après des années à trouver des solutions pour éviter les conversations délicates et vouées à l’échec avec ses parents. Le couperet tombe. Question qu’elle aurait préféré éviter encore un temps. Indéfiniment peut-être. “Pour être honnête, j’en suis à me dire que ça vaudrait peut-être mieux qu’ils l’apprennent par quelqu’un d’autre.” Il faut dire que Sybil n’a jamais brillé par son courage ou sa proactivité. Non, elle a toujours préféré que les autres prennent des décisions à sa place, qu’elle n’ait plus qu’à suivre le mouvement, à se laisser porter. Alors évidemment, l’idée de laisser échapper la nouvelle dans leur cercle commun lui a traversé l’esprit. Il ne faudrait ensuite pas plus de deux ou trois jours pour qu’elle parvienne aux oreilles de ses parents. Rien ne reste secret très longtemps dans ce milieu. Surtout pas quand ça a le pouvoir destructeur d’une nouvelle telle qu’un divorce. Encore moins quand ça concerne la famille Dunne, bien connue pour sa vision conservatrice du mariage. Alors oui, l’idée lui a traversé l’esprit. Plus d’une fois même. Sauf qu’au fond, ça ressemble un peu trop à une trahison pour que Sybil y consente. Certes, elle ne partage plus tout à fait les mêmes valeurs que ses parents, mais ça ne suffit pas à mettre à mal sa loyauté envers sa famille. Malgré toute la distance qu’elle met progressivement entre eux, elle ne peut se résoudre à les jeter en pâture de la sorte, ignorant une information sur leur propre fille que beaucoup se délecteraient à leur jeter au visage. Elle reste une gentille fille, Sybil, et ça supplante même sa lâcheté. “Non, tu as raison, il faut que je leur dise.” Elle rétropédale, les yeux baissés et braqués sur ses mains qui serrent le pied de son verre de vin. Le silence s’étire entre eux, et elle hésite à le briser. Parce qu’elle a autre chose à dire. Des peurs qui l’empêchent de trouver le sommeil certains soirs. Elle n’en a pas parlé jusque-là parce qu’elle a honte d’en avoir peur. Et pourtant, elles sont toujours là, tapies dans l’ombre, prêtes à surgir au moindre élan de courage. Sauf que c’est Theo face à elle, et qu’il lui a prouvé de mille et une manière qu’elle pouvait lui faire confiance. Qu’il la méritait, même. Qu’il méritait qu’elle soit honnête avec lui comme il l’était avec elle. Ça aurait dû être la base de leur mariage ; il n’est pas encore trop tard pour que ce soit la base de leur relation post-mariage. Alors elle se lance, comme on plongerait dans le grand bain sans savoir nager, espérant simplement que quelqu’un serait là pour l’empêcher de couler. “C’est bête, parce que je devrais être trop vieille pour que ça m’impacte.” Sybil s’interrompt et avale une gorgée de vin. Comme pour se convaincre qu’elle n’est effectivement plus cette adolescente influençable et impressionnable. Si seulement. “Mais ça sera un truc de plus à rajouter à la pile des raisons pour lesquelles Sybil reste le vilain petit canard de la famille.” Elle grimace, parce que ça sonne un peu trop comme le besoin de reconnaissance d’une adolescente influençable et impressionnable justement. “Bref.” Elle se racle discrètement la gorge, essaie de retrouver ses esprits. “J’irai prendre le thé, ce sera toujours moins pire que le déjeuner dominical.” Nul doute que le traditionnel déjeuner en famille se transformerait en un simulacre de tribunal populaire si elle annonçait ça en présence de ses frères, sœurs, beaux-frères et belles-sœurs en plus de ses parents. Si elle se faisait remonter les bretelles comme on gronde une petite fille de cinq ans lors du thé, au moins personne d’autre n’assisterait aux remontrances.

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(#) Re: Happy Endings (Sybil)    Mer 12 Avr - 16:42
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né à Varsovie, en Pologne. Il est fils d'ouvriers qui fuient la Pologne dans les années quatre-vingt. La famille s'installe à NOLA alors qu'il n'a que trois ans. Ils ne la quitteront plus. ★ A dix ans, son train de vie change quand son père, par un curieux coup du hasard, gagne à la loterie un million de dollars. Nouveaux riches, son père fait de son mieux pour faire prospérer la petite fortune. ★ A onze ans, il voit naître son premier petit frère, un an plus tard, le second arrive. Dès lors, Theo se fait une joie d'être leur exemple. ★ Papa trempe dans des magouilles pour faire fructifier la fortune. Comme les riches refusent de considérer la famille Nowak pour les efforts fournis, les parents décident la voie la plus simple pour gagner du pognon. Depuis, la lutte est constante pour se faire respecter. ★ Theo suit des études universitaires dans la science et l'étude des particules. Il est doué, il aime ce qu'il fait. Il vit cette époque que pour étudier et se faire un nom. L'important pour lui étant de se désolidariser des agissements de sa famille tout en réussissant à se faire accepter et à satisfaire leurs illusions. ★ il rencontre Sybil au sortir de la fac, il n'en tombe pas amoureux mais pour l'un comme pour l'autre, leur union permettait de prendre leur envol et indépendance. Ils s'épousent, vivent ensemble quinze ans. ★ il est amoureux de son meilleur ami, il ne s'en rend rend compte que tardivement. Archie ne voit rien. Theo, quant à lui, remet toute sa vie en question. ★ à l'aube de la quarantaine, il fait le point. Il admet son homosexualité et demande le divorce. Avec Sybil, la relation ne fait dès lors que s'améliorer. Ils vivent encore ensemble aujourd'hui. ★ il est le fondateur de BPSW, better place for a safe worl, une ONG qui contribue à la sauvegarde de la faune et flore locale. ★ il est garde forestier pour une réserve naturelle, un emploi dans lequel il s'épanoui pleinement. Activiste refoulé, il agit parfois en dehors des lois pour dénoncer les agissements de certaines firmes qui mettent en danger la santé animale.

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âge : 40 ans tout juste. L'âge de la crise, comme le disent si bien les autres. Le renouveau, pour cet homme qui a passé sa vie à déconstruire pour mieux s'aprivoiser.
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occupation : héritier d'une fortune familiale qu'il considère entachée par les activités de son patriarche, il a passé sa vie à tenter de nettoyer les péchés familiaux. Aujourd'hui à la tête d'un organisme de sauvegarde de la faune et flore locale, il est garde forestier et conférencier.
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On lui avait appris les convenances, tardivement mais il y avait eu droit, lui aussi. Pour se fondre dans le moule, être comme les autres, son père n'arrêtait pas de le lui répéter du haut de ses onze ans. Il était indispensable alors pour que la famille Nowak s'affirme enfin dans le paysage de la haute que tous les membres de la petite tribu joue le jeu des conventions. Savoir quand parler, savoir quoi dire et surtout savoir se tenir. Mettre toujours de la distance entre les sentiments réels et ce qu'il est juste de montrer et d'exprimer. C'était difficile pour l'gamin d'assimiler tout ça mais du haut de ses quarante ans, aujourd'hui, il avait appris. Peut-être trop bien puisque son mariage s'était reposé uniquement sur une constatation simple : prétendre. Le masque qu'il avait enfilé alors, il ne l'avait plus retiré jusqu'à aujourd'hui. Entre eux, ça n'avait jamais été sincère ou réel, ça n'avait été qu'une image. Une simple illusion qu'ils se convainquaient d'offrir aux autres pour obtenir leur approbation. Alors accepter qu'elle vienne sur son lieu de travail, c'était assez inédit et nouveau, même pour lui. En revenir à mes anciennes habitudes, voilà à quoi il pensait souvent. Redevenir l'enfant qu'il était, à dix ans. Quand il disait ce qu'il pensait tout haut sans avoir peur qu'on lui tape sur les doigts. Ça peut être lundi prochain, j’ai ma journée. et ça semble la réjouir, Sybil. C'est assez étrange par ailleurs, voir qu'ils pouvaient être aussi honnêtes l'un envers l'autre sans que ça ne dérape ou écorche ce qu'ils pensaient l'un de l'autre. S'aimer à bâtons rompus, fatalement, s'aimer normalement, tout simplement. Alors ça sera lundi prochain. qu'il lui répond, tout simplement.
Deux verres de vin plus tard, la famille s'impose entre eux, à nouveau. Comme souvent, ces derniers temps. Parce qu'il n'existe rien de plus dangereux que ça, fatalement. Les liens du sang sont souvent ceux qui nous empêchent d'être en pleine conscience de ce qu'on veut. Et lorsqu'il s'agit des Dunne, Theobald est assez catégorique : il ne les aime pas particulièrement ou, tout du moins, ne les porte pas suffisamment dans leur coeur pour leur trouver des raisons convenables à leur comportement. Callum est un gentil garçon. qu'elle rétorque, presque sur la défensive. Parce qu'avant toute chose, Sybil est loyale et c'est peut-être bien le trait de caractère qu'il a toujours préféré chez elle. C'est fascinant de voir à quel point elle peut se sacrifier pour les gens qu'elle aime, lui y compris. Fascinant de comprendre qu'elle ne se détermine qu'en fonction de son entourage et qu'elle ne s'épanouit vraiment qu'à travers ses interactions sociales. A l'inverse d'un Theobald qui s'est toujours montré très hermétique et assez distant avec les gens qu'il connait. Dans le milieu dans lequel il évolue, ça s'apparente à de l'indifférence et c'est une qualité qu'ils apprécient, aussi, il avait su y trouver son intérêt en optant pour l'image du mec hautain et pas sympa mais blindé de tunes. Un paradoxe apprécié, dans le paysage bourgeois de la Nouvelle Orléans. Laisse-lui un peu de temps, ce n’est pas tous les jours facile, pour lui. il hoche la tête, simplement. Callum est un garçon intelligent, il n'en a jamais douté, mais du haut de sa petite vingtaine, il a déjà tous les tics de ces gens-là, ceux-là même que Theo a fini par détester avec le temps et dont il met un point d'honneur à se détacher désormais.
Et lorsqu'on parle de famille, forcément, viennent aussi les questions plus délicates. La loyauté est peut-être une qualité mais elle vient de pair avec un fardeau qui s'impose et pèse. Le fait qu'elle n'ai pas encore annoncé leur divorce ne l'étonne pas vraiment, elle sait très bien à quoi elle s'exposerait si elle le faisait et, quelque part, ça le désole. De son côté, il n'a pas vraiment manqué de le dire à son père mais au vue de leur relation, il a préféré passer l'information sous silence. Il se dit que tôt ou tard, il l'apprendra et qu'entre son divorce et sa reconversion dans un domaine moins élevé socialement, son père apportera beaucoup moins d'importance à sa séparation. Pour être honnête, j’en suis à me dire que ça vaudrait peut-être mieux qu’ils l’apprennent par quelqu’un d’autre. il secoue la tête, le garde-chasse. Il plante ses yeux droits dans les siens, il sourit du mieux qu'il peut mais il sait parfaitement tout ce qui se joue en elle, présentement. Il sait cette dualité complexe qui s'affole entre l'envie d'être et l'envie de paraître. Aux yeux de sa famille, elle n'a jamais fait les bons choix. Ce divorce ne sera qu'une raison supplémentaire pour sa famille de déprécier ce qu'elle est depuis toujours. Non, tu as raison, il faut que je leur dise. elle finit par dire en tripotant le pied de son verre à vin. C’est bête, parce que je devrais être trop vieille pour que ça m’impacte. elle marque une pause, touchée, émue. Le temps se fige, le coeur de Theo se brise à nouveau. Il sait qu'il est responsable de cette situation là et il s'en veut, bien sûr. Mais ça sera un truc de plus à rajouter à la pile des raisons pour lesquelles Sybil reste le vilain petit canard de la famille. elle précise avant de conclure : Bref. J’irai prendre le thé, ce sera toujours moins pire que le déjeuner dominical. alors le jeune homme avance ses mains et attrape celle de Sybil. Elle lève les yeux vers lui et il lui offre un vrai et grand sourire. De ceux qui se veulent réconfortants.
S'il y a bien une chose dont il est sûr, c'est à quel point il aime cette femme aujourd'hui et à quel point il lui en est reconnaissant. Il sait ses erreurs, il sait ses conneries et surtout, il sait sa part de responsabilité et le poids de ses conneries. Toutes ces années à prétendre pour finalement la faire brusquement retomber à l'état de vilain petit canard. Je viendrai avec toi, Sybil. il dit, simplement, mais avec un naturel presque déconcertant. Je leur expliquerai, je leur dirai tout. Je ne les laisserai pas briser l'estime que tu te portes, tu ne mérites pas ça. il ajoute en pressant un peu plus ses mains dans les siennes. J'aime la femme que tu deviens et j'espère vraiment qu'ils sauront se montrer à la hauteur de cette personne formidable que tu es. c'est leur évidence, ça leur appartient. Les raisons de cette séparations ne sont pas natures à potins ou ragots et pourtant, dans ce milieu, ils savent pertinemment qu'elle deviendra la femme qu'on abandonne pour un homme et qu'il sera à jamais le quarantenaire qui sort du placard après avoir trompé son monde toutes ces années. Deux étiquettes qu'ils devront supporter mais qu'ils feront ensemble, comme ils se le sont désormais promis.
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(#) Re: Happy Endings (Sybil)    Jeu 4 Mai - 13:04
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