juste une tasse de thé - james & paloma

[ juste une tasse de thé. ]

@James Thunberg & @Paloma Gartzea

Une journée de travail rythmée par des réunions multiples et parfois très longues pour les derniers préparatifs de la soirée événement que Paloma organise avec la complicité du maire, Laurie, pour fêter les vingt ans de son empire Gartzea. Après presque un an à la Nouvelle-Orléans, l’ouverture d’une boutique en ville et la conception d’une collection de cosmétiques et de tenues inspirés de la région, il ne restait qu’à clore ce début de chapitre récemment entamé et poursuivre sur cette lancée. Une petite pause s’imposait alors et charmée par l’odeur émanant de ce petit Café devant lequel elle était déjà passée plusieurs fois sans prendre le temps de s’arrêter, elle se décida enfin à pousser les portes du petit établissement. Installée à une table, le regard alternant entre l’écran de son téléphone et la carte tendue par une serveuse charmante, elle ne remarque pas l’homme qui s’assied à la table voisine. Mais elle sent un regard sur elle, relève la tête pour voir qu’à sa gauche, un beau sourire lui était destiné. - James ! Paloma se relève instantanément pour prendre l’homme dans ses bras. - Quand est-ce que tu es revenu ? La dernière fois qu’elle l’avait croisé, son ex-amant était en partance pour la Suède, un pays d’où ils tiraient tous les deux une partie de leurs origines. Malheureusement les raisons de son départ étaient tristes, il avait perdu son père et son devoir envers sa famille avait primé sur ses obligations ici. - Comment tu vas ? Viens t’asseoir à ma table pour me raconter. Elle avait beaucoup d’affection pour le garçon qu’elle avait rencontré un soir, peu de temps après son arrivée en ville et avec qui les rapports étaient faciles, sans prise de tête. Elle fait un signe à la serveuse pour qu’elle vienne prendre la commande de son ami.

/ awards session

It's easy to say but it's never the same
I guess I kinda liked the way you numbed all the pain
feat. @Paloma Gartzea

Il y avait eu peu de femmes dans la vie de James. C'était comme un schéma qui se répétait depuis toujours. Sacha avait été la seule qu'il ait été capable d'aimer. Et chaque fois qu'elle se détournait de lui, il rencontrait un homme. C'était plus simple d'affectionner une personne du sexe opposé, ça lui permettait de n'avoir jamais besoin de comparer et, surtout, ça lui donnait le sentiment de ne jamais la tromper.
Il y avait pourtant eu des femmes.
Peu, elles se comptaient sur les doigts d'une main. Mais il s'en souvenait James, de toutes. Parce qu'elles avaient compté, plus que les hommes. Parce qu'elles avaient justement eu le pouvoir de la faire disparaître, même de manière parfaitement éphémère. Alors quand son regard se pose sur Paloma, juste à côté de lui, son visage s'illumine. Pourquoi ? Il n'en sait rien. Il ne sait même pas pourquoi, à l'époque, elle avait été la seule à savoir pourquoi il quittait la ville. Ils étaient proches, c'est une certitude. Corps-à-corps qu'il n'avait jamais oublié. Faut-il avouer que la femme avait du charisme, du caractère et une beauté bien particulière. Quand enfin elle le voit, elle se lève, souriant à son tour, et l'attire entre ses bras.
- James ! s'exclame-t-elle, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Quand est-ce que tu es revenu ? Il était venu chercher un peu de calme mais se sent bienheureux de retrouver la jeune femme. Comment tu vas ? Viens t’asseoir à ma table pour me raconter. elle l'invite à s'assoir et James rejoint sa table. Il ne peut s'empêcher de sourire, comme si c'était une bonne chose qu'ils se retrouvent. Avec elle, tout avait toujours été d'un naturel exquis, même la première fois. Ils avaient succombé au charme l'un de l'autre, c'était vieux et récent en même temps. Elle avait son âge, ça aidait beaucoup. Elle était différente, plus mure que les autres. Elle était belle, Paloma. Il s'en rendait encore compte aujourd'hui.
- Il y a moins d'un mois. dit-il pour répondre à sa question en premier. Je comptais t'appeler mais je n'ai pas eu le temps. Il a fallu que je règle quelques papiers, que je range certaines affaires et que je mette un terme à ma carrière professionnelle également. il ne ment pas, ne rougit même pas. Il se sent bien, en sa compagnie. Comme si c'était une amie, comme si elle était plus que ça même. Tout ça, ça a été la folie. Je suis content de te voir, tu m'as manqué. il ajoute, là encore, sans rougir. Après toutes ces épreuves, elle est une véritable bouffée d'oxygène. Comment vas-tu ?

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